René Verney un médecin normand dans la Grande Guerre (43e RAC, 74e RI, 24e RI)
par Antoine Verney
Contact avec l'auteur possible via l'onglet situé dans la partie supérieure (questions - observations - échanges d'information - transmissions des clichés en HD...)
Blog consacré à la présentation de l’« Album de la guerre européenne »
constitué par René Verney (Quettehou 1881 – Littry 1958)
auquel s'associe désormais le « Carnet de route »
de Robert Tronsson (Lisieux 1893 – Bayeux 1949)
L'Album de la guerre européenne, est un document inédit d'origine familiale renfermant 650 clichés originaux annotés et classés chronologiquement par le docteur René Verney au sortir de la Première Guerre mondiale.
Par la volonté de son auteur, l’album possède une dimension collective, se présentant comme le témoignage du parcours non pas d’un homme mais d’un groupe, particulièrement le 3e groupe du 43e régiment d’artillerie de campagne et ce en raison même de la durée de son affectation dans cette unité (août 1914 - février 1918). On constate que le même esprit anime la dernière période au cours de laquelle il est successivement versé dans les 74e et 24e régiments d’infanterie (respectivement de mars à mai 1918 et de juin 1918 à février 1919).
Afin de rendre les photographies intelligibles, nous avons entrepris de les contextualiser de manière la plus documentée possible. Ce travail rédactionnel inédit que nous avons intitulé la Restitution du journal de marche de René Verney se décompose en douze chapitres consacrés aux différentes campagnes auxquelles il a pris part.
Chaque cliché y est reproduit en haute définition recalibré en contraste et luminosité, et replacé dans son contexte à partir de la lecture croisée des journaux de marches et opérations régimentaires (JMO), désormais accessibles en ligne grâce au travail conjoint de la direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives du ministère de la Défense et du Service historique de la Défense*.
Tout au long des six premiers chapitres sont intégralement retranscrites les pages du "Carnet de route" rédigé par Robert Tronsson (Lisieux 1893 – Bayeux 1949), quincailler de profession, brigadier puis maréchal des logis au 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie présent sur l'un des clichés de l'album (voir : Album R. Verney p.32). Il s'agit d'un document manuscrit également inédit d'origine familiale, qui nous a été temporairement confié afin d'en permettre sa communication et d'enrichir cette restitution. La réunion de ces témoignages personnels sur le conflit, constitués par deux hommes appartenant à la même unité, s'enrichissent en effet de manière exceptionnelle pour former un récit à quatre mains, regards croisés sur leur parcours commun du 1er août 1914 au 16 février 1917.
Carnet de route de R. Tronsson
Restitution du journal de marche de R. Verney et de R. Tronsson
I - Mobilisation, Campagne de Belgique et Bataille de la Marne 1er août - 12 septembre 1914
II - Front de l’Aisne - 13 septembre 1914 – 22 Mai 1915
III - Front d’Artois 23 mai – 25 octobre 1915
IV - Front de la Somme - 25 octobre 1915 – 28 mars 1916
V - Verdun 29 mars – 20 juin 1916
VI - Les Eparges 22 juin 1916 – 27 mars 1917
Restitution du journal de marche R. Verney
VII - Chemin des Dames 28 mars – 1er septembre 1917
VIII - Secteur de Saint-Quentin 2 septembre 1917 – 17janvier 1918
IX - Secteur de Champagne 18 janvier – 20 juin 1918
X - Offensive sur l’Aronde et le Matz 21 juin – 8 septembre 1918
XI - Offensive sur l’Aisne – Sissonne 9 septembre – 11 novembre 1918
XII - Armistice - Occupation du Palatinat 12 novembre 1918 – février 1919
Campagnes auxquelles a pris part René Verney : 43e RAC (I à IX) ; 74e RI (IX) ; 24e RI (IX-XII)
Ce blog dispose de deux index, le premier consacré aux noms de lieux cités dans les légendes des photographies (ici, lien vers l'index des noms de lieux), le second aux noms de personnes figurant dans ces mêmes légendes (ici, lien vers l'index illustré des noms de personnes). Afin de faciliter les recherches, noms de lieux et de personnes constituent autant de Tags associés aux photographies, permettant ainsi de les regrouper thématiquement.
La documentation étant particulièrement riche pour le 43e régiment d'artillerie de campagne, nous avons choisi de consacrer plusieurs pages à sa présentation. On y trouve des informations générales sur le régiment au travers de son histoire de 1911 à 1940 et de la vie de dépôt dans ses cantonnements de Rouen et Versailles, puis de Caen. Vient ensuite une présentation de sa composition et de son organisation durant tout le conflit, suivi pour le 3e groupe, d'un index nominatif des pertes (morts pour la France, disparus et blessés) réalisé d'après les JMO régimentaires. Une page est également consacrée à l'organisation et les missions dévolues à son service médical.
Le 43e RAC : de Rouen à Caen (1911-1940)
Le 43e RAC (1914-1918) avec relevé des pertes du 3e groupe
Bois de Gernicourt (Aisne) mars 1915.
Lampe et panoplie faites à la 9e batterie du 43e RAC avec des projectiles boches (p. 39)
Est également proposé un ensemble de pages liées à la mise en lumière de parcours personnels, de thématiques transversales illustrées par les clichés de l'album, ou des développements liés à l'analyse croisée des JMO. L'ensemble de ces pages à caractère documentaire sont facilement accessibles dans le menu situé à droite à la rubrique : A la Une.
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Aperçu du parcours militaire de René Verney
René Verney, issu d'une famille d'agriculteurs est né à Quettehou (Manche) en 1881. Après un parcours scolaire à Montebourg puis Cherbourg, jeune bachelier de 19 ans, il devance l’appel de la Classe 1901, subdivision de Cherbourg matricule 1223 (registre p.1210), par un engagement volontaire effectué à Cherbourg le 12 novembre 1900 dans le 25e régiment d’infanterie. Dispensé au 2/3, il est mis en congé le 21 septembre 1901.
René Verney soldat 2e classe 25e RI, Cherbourg 1900-1901
Dégagé des obligations militaires, il entame ses études de médecine à l’université de Rennes pendant deux ans (1901-1903) et accomplit une première période d’exercices militaires du 11 août au 7 septembre 1903 avant de poursuivre son cursus à Paris (1903-1908). Le 22 août 1905, bénéficiant de quatre inscriptions, il est nommé médecin auxiliaire de réserve.
Il soutien sa thèse en 1908 : « Contribution à l'étude de la spondylose rhizomélique et de son étiologie blennorrhagique » (Paris - A. Michalon – 1908) » pour laquelle il obtient une médaille de bronze de la faculté de médecine de Paris. En octobre de la même année, il s’installe comme médecin à Littry (Calvados).
Littry (Calvados), 18 rue de la gare, domicile de R. Verney de 1911 à 1951
Il est parallèlement nommé le 5 juillet 1909 médecin aide-major de 2e classe de la réserve (3eme région militaire).
René Verney en uniforme de médecin aide-major 2e classe (vers 1909-1913)
Du 25 août au 17 septembre 1913, il accomplit une seconde période d’exercices au 119e régiment d’infanterie (casernement quartier Delaunay à Lisieux) à l’issue de laquelle il est nommé médecin aide-major de 1ère classe de la réserve le 29 décembre 1913. Il est enfin affecté dans ce grade le 18 avril 1914 au 3e groupe du 43e Régiment d’Artillerie de campagne.
Célibataire de 33 ans lors de la mobilisation, il quitte son cabinet de Littry et arrive au corps du 43e RAC, le 2 août 1914 caserne Decaen, à Caen. Du 2 août 1914 au 14 mars 1918 il participe à toutes les opérations dans lesquelles est engagé le 3e groupe du 43e Régiment d’Artillerie de campagne. Parallèlement son frère Louis (Quettehou 1883 -Quettehou 1935) participe au conflit au sein du 25e RI (voir : Introduction au journal de marche III L'Artois : mai - octobre 1915).
René Verney médecin aide-major 1ère classe, 43e RAC, été 1916
Le 14 mars 1918, René Verney est affecté toujours au grade de médecin aide-major de 1ère classe, au 74e Régiment d’infanterie 2e Bataillon.
Nommé le 23 mai 1918 Médecin Major de 2e classe, il est affecté dès le 25 mai au 24e Régiment d’infanterie en tant que Médecin chef de service. C’est dans ce grade et cette affectation qu’il reçoit son congé de démobilisation le 23 février 1919, prononcé par le service démobilisateur du service de santé du 3e corps d'armée de Rouen (durée du service : 4 ans, 6 mois et 21 jours). Dossier individuel SHD (Vincennes GR 6 YE 12957).
René Verney, médecin major 2e classe 1918
Dès la fin du conflit il regagne son cabinet de Littry, se marie en 1921, son fils Jean prenant sa succession à partir du 1er janvier 1951. Il décède en 1958 à Littry (aujourd'hui Le Molay-Littry), commune dont il est le maire pendant une trentaine d'années de 1920 à 1945 puis de 1952 à 1957.
En 1921, il est fait chevalier de la légion d’honneur par promotion exceptionnelle de la commission Fayolle au regard des distinctions reçues au cours du conflit (4 citations : 2 à l’ordre du régiment,1 de la division, 1 du corps d’armée). En 1953 il est élevé au grade d'officier de la légion d'honneur.
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Aperçu du parcours militaire de Robert Tronsson
Robert Mary Victor TRONSSON né le 11 octobre 1893 à Lisieux est fils de limonadier. Jeune célibataire, il exerce la profession de quincailler à Deauville lors de son incorporation au 43e régiment d'artillerie de campagne le 28 novembre 1913. Registre de matricule subdivision de Lisieux classe 1913 n°888 (engagé volontaire).
Canonnier conducteur au 3e groupe, 9e batterie du 43e RAC, il est nommé brigadier le 05 août 1914, tout d'abord comme servant de pièce, puis à partir du 18 septembre 1914 comme agent de liaison des avant-trains de la même batterie.
Promu au grade de maréchal des logis le 30 septembre 1914, il prend le commandement de la 4e pièce de la 9e batterie le 2 octobre suivant et commande, tout juste âgé de 21 ans, son premier feu le 12 octobre 1914 entre Saint-Thierry et Merfy (Marne).
Le 24 avril 1918, il est détaché au Service aéronautique en tant qu'observateur, mais est blessé à Faverolles (Somme) le 17 septembre 1918 lors de sa première ascension en ballon au cours de laquelle il subit l'attaque d'un avion. Exécutant l'ordre qu'il a reçu, il saute en parachute, mais trainé au sol sur plusieurs mètres, il est affecté de plaies contuses au front et au nez ainsi que d'une entorse tibio-tarsienne à la cheville droite et doit effectuer un séjour à l'hôpital du 17 au 30 septembre 1918.
Réintégré au sein de son unité le 1er octobre 1918, il n'est envoyé en congé illimité que le 3 septembre 1919.
Croix de guerre, deux citations : ordre de la brigade (AD166) du 10/05/1917, ordre de la division (10e DI) du 11/10/1918.
Robert Tronsson maréchal des logis 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie, 1ere section
Bois de Gernicourt (Aisne) hiver 1914-1915 (Album R. Verney p. 32 détail)
Au sortir de la guerre, il regagne Deauville. Dès 1920, il s'installe à Bayeux, reprenant la quincaillerie "Aux forges de vulcain" située 34, rue Saint-Martin, en tant que successeur de P. Lauvrière. La même année, il se marie à Madeleine Louise Duval, elle-même fille de quincailler à Vire. Ils ont 3 enfants ce qui lui permet le 31 août 1939, d'être placé dans la plus ancienne classe de la 2e réserve du 1er régiment d'aérostation (Caen).
Bayeux (Calvados), 34-47 rue Saint-Martin, quincaillerie Aux forges de Vulcain
P. Lauvrière - R. Tronsson successeur.
Après son décès, survenu à Bayeux le 29 mars 1949, la gérance de la quincaillerie est assurée par son gendre Jean Grenier, auquel succède son petit fils Thierry Grenier, à qui nous devons la communication de son "carnet de route".
Voir la suite
L'album, la Restitution du journal de marche, le site
*Journaux des marches et opérations (JMO) Ministère de la défense, direction de la Mémoire du Patrimoine et des Archives (DMPA), en partenariat avec le Service historique de la Défense (SHD) consultables sur : memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr :
-5e DI artillerie divisionnaire : Mémoire des Hommes (SHD) 26 N/ 270/1 et 2 (1er janvier 1917 - 31 décembre 1918)
-5e DI Service de santé : Mémoire des Hommes (SHD) 26 N/ 270/11 à 20 (5 août 1914 - 19 juillet 1918)
-43e RAC : Mémoire des Hommes (SHD) 26 N 980/1 à 5 (2 août 1914 - 31 décembre 1916 et 11 février 1917 - 31 décembre 1918)
-3e groupe du43e RAC : Mémoire des Hommes (SHD) 26 N 980/22 à 24 (7 août 1914 - 31 décembre 1917)
-3e groupe du43e RAC 7 e batterie : Mémoire des Hommes (SHD) 26 N 982/8 à 11 (7 août 1914 - 30 septembre 1918)
-3e groupe du43e RAC 8e batterie : Mémoire des Hommes (SHD) 26 N 982/13 à 18 (7 août 1914 - 31 décembre 1918)
- 3e groupe du43e RAC 9e batterie : Mémoire des Hommes (SHD) 26 N 983/1 à 4 (2 août 1914 - 31 décembre 1918)
-24e RI : Mémoire des Hommes (SHD) 26 N 599/7 (1er janvier 1918 - 20 octobre 1919)
-6e DI Services de santé : Mémoire des Hommes (SHD) 26 N 275/4 et 5 (1er janvier 1918 – 2 août 1919)
-74e RI : Mémoire des Hommes (SHD) 26 N 660/16 (1er janvier 1918 – 31 décembre 1919)
#Caen 14-18 / #Rouen 14-8 / #artillerie 14-18 / #French Artillery ww1
1940-1941 Prisonniers de guerre du 243e R.A.L.D.
1940-1941
Prisonniers de guerre 243e régiment d'artilerie
Nous proposons ici un relevé nominatif des prisonniers de guerre du 243e R.A. établi à partir du dépouillement des 100 numéros de la Liste officielle de prisonniers français : d'après les renseignements fournis par l'autorité militaire allemande : nom, date et lieu de naissance, unité, qui regroupe les noms de près d'un million de soldats français. Elle est extraite de la version numérisée de la publication éditée par le Centre national d'information sur les prisonniers de guerre (N° 1 - 12 août 1940 ; n° 100 -15 juin 1941), disponible sur le portail de la Bibliothèque nationale de France (voir ici sur Gallica).
Cette liste qui comprend 570 prisonniers, a été établie à partir de la version en mode texte disponible en avril 2023, avec une qualité d’OCR annoncée de 84%. Pour cette raison, au regard des erreurs de transcription automatique, trois critères de recherche complémentaires ont été utilisés « 243 », « 2.43 », « a43 » et « aA3 ». Les résultats ont donné lieu à une nécessaire correction manuelle afin de rétablir l’orthographe et les abréviations du texte original. Le 243e Régiment d’artillerie (régiment d’artillerie lourde divisionnaire) y apparaît sous différentes formes : « 243e R.A.L.D. » (318 occurrences), « 243e R.A. » (129), « 243e R.A.D. » (46), « 243e R.A.L. » (50), « 243e R.A.C. » (3), « 243e R.A.D.L. » (4), « 243e Art. » (1), et de manière plus incertaine « 243e R.A.D.I. » (1),« 243e R.A.L.C. » (1), « 243e R.A.L.P » (1), « 243e R.A.L.T. » (1), « 243e R.A.N.D. » (1), « 243e R.A.L.B. » (1), « 243e R.A.E.M. 6 » (2), « 243e S.M.A. » (1), « S.M.A. 243 » (2).
Les premières occurrences de prisonniers appartenant au 243e R.A. n’apparaissent pas avant le 12e numéro de la publication daté du 07/09/1940. Notons que dans un premier temps, n’y est mentionné aucun lieu de détention (130 occurrences, 23% du total) et ce, jusqu’au n°27 daté du 07/10/1940. A compter de cette date, s’y associent tout d’abord les numéros de frontstalag où sont regroupés les prisonniers sur le territoire national, puis à partir du n°41 daté du 20/11/1940, celui des stalags ou oflag, camps situés en territoire allemand ou polonais, ces dernières mentions devenant systématiques à compter du n°51 daté du 12/12/1940, ce qui souligne le transfert massif des prisonniers de guerre vers l’Allemagne. Au-delà de cette date, si l’on recense encore sporadiquement l’absence de localisation, seul un prisonnier est encore localisé sur le territoire national (2e classe Robert Chamoy détenu au frontstalag 240 à Verdun, Meuse, dans le n°72 du 06/02/1941).
Une faible part des hommes (44 occurrences 7,5% du total) est ainsi tout d’abord recensée au sein de 7 frontstalags lesquels, en dehors du n°111 de Drancy, sont tous implantés dans l’est de la France (Vosges, Meuse, Meurthe-et-Moselle). Parmi ces derniers, les plus importants sont le frontstalag n°240 de Verdun (Meuse) et le frontstalag n°162 de Toul (Meurthe-et-Moselle) avec respectivement 21 et 18 occurrences.
En Allemagne on recense seize stalags et deux oflags dans lesquels sont recensés des hommes du régiment (412 occurrences, 68% du total). Dans la plupart d’entre eux, n’y sont signalés que quelques soldats, contrairement au Stalag XIIA (Limburg-an-der-Lahn, Hesse), qui, avec 340 occurrences référencées, apparaît comme leur principal lieu de détention puisqu’il regroupe à lui seul 60% des prisonniers, et 86% des hommes prisonniers en territoire allemand. C’est notamment le lieu de détention d’Albert Renouard (5e groupe, 13e batterie du 243e R.A.L.D.), avant qu’il ne travaille comme boucher à Pirmasens puis Masweiller (Rhénanie-Palatinat) (voir ici son itinéraire).
Liste des camps dans lesquels ont été emprisonnés des hommes du 243e R.A.
Frontstalags 44 occurences : Frontstalag 111 (Drancy, Seine) 1 occurence ; Frontstalag 121 (Epinal, Vosges) 1 occurence ; Frontstalag 160 (Lunéville, Meurthe-et-Moselle) 1 occurence ; Frontstalag 162 (Toul, Meurthe-et-Moselle) 16 occurences ; Frontstalag 211 (Saarburg, Lothringen) 1 occurence ; Frontstalag 240 (Verdun, Meuse) 21 occurences ; Frontstalag 241 (Saint-Mihiel, Meuse) 2 occurences.
Stalags 409 occurences : Stalag II A (Neubrandenburg) 2 occurences ; Stalag IV B (Muhlberg/Elbe) 4 occurences ; Stalag V A (Ludwigsburg) 13 occurences ; Stalag V B (Villingen) 2 occurences ; Stalag V C (Wildberg) 16 occurences ; Stalag VI G (Bonn-Duisdorf) 1 occurence ; Stalag VII A (Moosburg) 4 occurences ; Stalag VII B (Memmingen) 4 occurences ; Stalag VIII A (Gorlitz) 1 occurence ; Stalag IX C (Bad-Sulza) 2 occurences ; Stalag XI A (Ziegenhain) 2 occurences ; Stalag XI B (Fallingbostel) 1 occurence ; Stalag XII (sans précision) 1 occurence ; Stalag XII A (Hadamar/Limburg) 339 occurences ; Stalag XII B (Frankenthal/Pfalz) 1 occurence ; Stalag XIII C (Hammeiburg/Mainfr) 1 occurence ; Stalag XVII A (Kaisersléinbruch) 1 occurence ; Stalag XX A (Thorn/Pologne) 14 occurences.
Oflags 3 occurences : Oflag III C (Lübben/Spreew) 1 occurence ; Oflag XVII A (Döllersheim) 2 occurences
Des éléments d'information sont également disponibles sur l'origine des prisonniers par la mention de leur lieu de naissance. Nous pouvons ainsi souligner qu'ils sont massivement originaires de Normandie : 436 soit 76% des occurences : Manche 172 (30%) ; Calvados 118 (20,5 %) ; Seine-Maritime 75 (13%) ; Eure 53 (9%) ; Orne 17 (3%).
Le quart restant, est originaire des autres départements du territoire national avec seulement quelques individus nés hors de France, les natifs du département d’Ille-et-Vilaine 17 (3%) et de Paris : 8 (1,5%) formant les contingents les plus nombreux.
(Doc. © verney-grandeguerre)
Les dates de naissance permettent quant-à-elles, de cerner les classes d'âge concernées, le contingeant étant à 80% constitué de réservistes des classes 1928-1934 avec des hommes alors âgés de 26 à 32 ans, parmi-lesquels la plupart des sous-officiers, les quatre combattants nés avant 1900 étant des officiers.
(Doc. © verney-grandeguerre)
Parmi les hommes dont les grades sont connus, on dénombre : 297 canonniers de 2e classe, 125 canonniers de 1ère classe, 3 maîtres pointeurs, 15 caporaux, 3 caporaux-chefs, 37 brigadiers, 5 brigadiers-chefs, 12 sergents, 4 sergents-chefs, 22 maréchaux des logis, 4 maréchaux des logis-chefs, 3 adjudants, 8 sous-officiers (sans précision), 1 médecin auxiliaire, 1 médecin lieutenant, 4 lieutenants, 1 capitaine, 1 commandant.
Cette liste apparaît ainsi à l'évidence non exhaustive. Il en va ainsi des officiers, notamment ceux dont les noms sont cités dans le journal du capitaine de réserve Raymond Leconte (cf. reg. matric.), commandant la 3e batterie du 43e R.A.D. (Archives départementales du Calvados AD14 151J/5). Parmi ces derniers, seul figure dans la liste des prisonniers publiée le 30/09/1940, le chef d’escadron Henri Marie Gabriel Le Lièvre de la Morinière, commandant du 5e groupe du 243e R.A.L.D., et auquel est confié le commandement par intérim du régiment à compter du 6 juin 1940. Si son lieu de détention n'est pas mentionné, celui-ci nous est connu grâce à sa fiche de matricule (bureau de Saint-Brieuc, classe 1917, matricule 1337) : « Fait prisonnier le 23/06/1940, interné Oflag XVII A […] rapatrié le 21/05/1945 ».
La même remarque peut être étendue aux hommes du rang comme l'illustre le parcours du canonnier de 1ère classe Léon Leroux (1912 - 2007) réserviste mobilisé au 243e R.A.L.D., jeune agriculteur de 27 ans domicilié à Saint-Sauveur-le-Vicomte (Manche). Nous devons à Arnaud Frémy, son petit-fils, la transmission de son carnet de notes qui retrace son itinéraire de combattant et de prisonnier de guerre, accompagné de quelques clichés souvenirs de captivité que nous présentons ci-dessous.
Léon Jacques Clément LEROUX (Le Theil 2 août 1912 – Saint-Sauveur-le-Vicomte 07 janvier 2007)
(registre de matricule, Bureau de Cherbourg, classe 1932, matricule n°779)
Service militaire d’un an au 43e RAD à Cherbourg du 26/10/1933 au 06/10/1934, matricule n°3897
Mobilisé le 05/09/1939 canonnier 1ère classe au 243e R.A.L.D. - Etat-Major
Prisonnier de guerre du 23 juin 1940 au 18 mai 1945
(photographie originale coll. famille Léon Leroux)
Deux pages du carnet de notes de Léon Leroux
(Feuillets d'un agenda de 1945 - coll. famille Léon Leroux)
Itinéraire restitué de Léon Leroux prisonnier de guerre du 243e R.A.L.D. 23 juin - 4 septembre 1940
(Doc. verney-grandeguerre)
Léon Leroux est fait prisonnier le 23 juin 1940, lors de la reddition du 243e R.A.L.D. dans le Bois du Feys entre Viterne, Thuiley-les-Groseilles, Germigny et Marthemont (Meurthe-et-Moselle) (voir Le 43e RAC de Rouen à Caen 1911-1940). Il est immédiatement dirigé par convoi à pied vers Vaucouleurs (Meuse) où il séjourne jusqu'au 8 juillet, avant de rejoindre, toujours à pied, Bar-le-Duc (Meuse) où il est détenu caserne Moncey jusqu'au 19 août. Son transfert vers l'Allemagne par train a lieu à partir de Lérouville (Meuse) le 20 août, parvenant le lendemain au Stalag VII A de Moosburg-an-der-Isar (Haute-Bavière) où il est enregistré sous le n°63014.
Plaque d'identité de Léon Leroux, prisonnier de guerre
Stalag VII A n°63014
Dès le 4 septembre 1940 il intègre un kommando de travail chez Xavier Nassl, fermier à Poigern (Haute-Bavière) qu'il quitte pour un camp disciplinaire près de Varsovie (Pologne), condamné pour avoir attrapé un lièvre. Du 21 janvier au 20 avril 1945, face à l'avancée des troupes Russes, il est rapatrié en suivant un long et pénible itinéraire d'un milllier de kilomètres effectué depuis le camp de Flötenau (Bydgoszcz, Pologne) jusqu'à la Haute-Bavière, où il n'est libéré par les troupes américaines que le 18 mai 1945 dans la région de Munich.
Itinéraire restitué de Léon Leroux prisonnier de Guerre du 243e R.A.L.D. du 21/01 au 20/04/1945,
en bleu parcours à pied, en orange itinéraire en train (Doc. verney-grandeguerre)
Cachet du stalag VII A figurant au dos des clichés souvenirs de captivité de Léon Leroux
Poigern (Haute-Bavière), kommando ferme Xavier NASSL, 1940-1942
(photographie originale coll. famille Léon Leroux)
Souvenir de Poigern (Haute-Bavière), ferme Xavier NASSL, Léon Leroux, 8 janvier 1941
(photographie originale coll. famille Léon Leroux)
Poigern (Haute-Bavière), kommando ferme Xavier NASSL. (1940-1942)
Albert Lefèvre, Léon Leroux, Paul Rose
(photographie originale coll. famille Léon Leroux)
Poigern (Haute-Bavière), kommando ferme Xavier NASSL, Léon Leroux (1940-1942)
(photographie originale coll. famille Léon Leroux)
Poigern (Haute-Bavière), kommando ferme Xavier NASSL, Léon Leroux, 25/10/42
(photographie originale coll. famille Léon Leroux)
Cet exemple doit être un encouragement pour nous aider à enrichir cette liste de tout complément, tant par l'identification de nouveaux combattants, que de précisions sur le parcours individuel des prisonniers.
"Liste officielle" des prisonniers de guerre du 243e R.A.
Liste établie dans l’ordre d’apparition au sein du périodique édité par le Centre national d'information sur les prisonniers de guerre (du n° 1 daté du 12 août 1940 au n° 100 daté du 15 juin 1941). Les mentions entre crochets sont des corrections ou compléments issus de données externes destinées à faciliter l'accès aux données.
Pour toute recherche nominative sous la forme "nom" suivi éventuemment du "(prénom)" placé entre parenthèses, département ou commune de naissance, lieu de détention, il est conseillé d'utiliser le raccourci clavier composé des touches « ctrl » + « F » afin d'accéder aisément au terme requis.
Ladroue (Auguste), 18-8-12, Moyon [Manche], 2e cl., 243e R.A.L.D.
Parachou (Fernand), 3-4-09, Ladone (Dord.) [Dordogne], 2e cl., 243e R.A.L.D.
Assegond (André), 28-1-11, Bouelles (S.-I.) [Seine-Maritime], m. p., 243° R.A
Caillé (Georges), 5-1-04, Celles (Ch.-Inf.) (Charente-Maritime], 243° R.A.L.
Coudray (Lucien), 8-2-12, Hellenvilliers (Eure), 243e R.A.L.D.
Mauduit (Bernard), 2-3-13, Annebecq (Calvados) [Annebecq, Landelles-et-Coupigny, Calvados], 2e cl., 243e R.A.D.
Musement (Paul), 9-12-09, Colletot [Eure], 2° cl., 243° R.A.L.D.
Dobert (Georges), 27-3-13, Dives-s.-Mer (Calvados) [Dives-sur-Mer, Calvados], 1ère cl., 243e R.A.L.D.
Larue (Rohert), 2-11-09, Biarritz [Pyrénées-Atlantiques], m.d.l., 243e R.A.L.D.
Mazurier (Georges), 23-11-09, Rouen [Seine-Maritime], 1ère cl., 243e R.A.L.D.
Pacary (Gustave), 20-2-11, Hébécrevon (Manche), 2e cl., 243e R.A.L
Vautier (Emile), 16-6-07, Montchauvet (Calvados), 2e cl., 243e R.A.L.D.
Vitrebert (Michel), 3-10-07, Bully [Bully, Feuguerolles, Calvados], adj., 243e R.A.D.
Amiot (Auguste), 13-6-10, St-Christophe [Saint-Christophe-du-Foc, Manche], 2e cl., 243e R.A.
Aze (Léon), 28-5-11, St-Germain-de-Tournebut (Manche) [Saint-Germain-de-Tournebut, Manche], 2e cl., 243e R.A.L.D.
Bihel (Marcel), 20-2-11, Becquebec (Manche) [Bricquebec, Manche], 1ère cl., 243e R.A.L.
Bord (Raymond,) 29-6-08, Les Authieux-s.-Calonne [Les Authieux-sur-Calonne, Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D.
Laborie (Antoine), 2-1-10, Nieudan (Cantal), m, d. 1., 243e R.A.E.M. 6.
Lemarchand (Marcel), 7-5-11, Ste-Hélène [Sainte-Hélène-Bondeville, Seine-Maritime ?], 1er c.-c, 243e R.A.L.
Lerèvérand (Félix), 6-3-12, La Bonneville (Manche), m. p., 243e R.A.
Adely (Emilien), 28-4-08, St-Servant (Morbihan) [Saint-Servan, Morbihan], 2e cl., 243e R.A.D.
Charpentier (André), 19-5-13, Muel [Ille-et-Vilaine], 2e cl., 243e R.A.L.D.
Guern (Yves), 23-9-18, Pont-de-Buis (Finistère), m.-d. L, 243e R.A.D.
Allais (René), 22-1-09, Formerie (Oise), 2e cl., 243e R.A.L.D.
Averseng (Paul) 19-7-15, Péchaudier (Tarn) , 2e cl., 243e R.A.L.D.
Avoine (Jean), 1-1-13, Nacqueville (Manche), 2e cl., 243e R.A.L.D.
Bellenger (Jules), 20-5-12, Noyers-Bocage [Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D.
Bertrand (Louis), 22-2-11, Valognes (Manche), brig., 243e R.A.L.D.
Bertrand (Marins), 14-12-14, Clermont (Hte-Garonne) [Haute-Garonne], 2e cl., 243e R.A.L.
Boulard (Charles), 17-2-12, Trouville (Calvados), 1ère cl., 243e R.A.L.
Brionne (René), 7-11-06, Truttemer-le-Grand [Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D.
Brossay (Henri), 1-5-07, Vieux-Vy-s-Couesnon (l.-ct-V.) [Vieux-Vy-sur-Couesnon, Ille-etVilaine], 2e cl., 243e R.A.
Bunel (Alexandre), 30-10-12, Grimbosq (Calv.) [Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D.
Catherine (Jules), 2-12-07, Longueville (Calvados), 2e cl., 243e R.A.L.D.
Catherine (Maurice), 12-9-12, St-Désir-de-Lisieux (Calv.) [Saint-Désir-de-Lisieux, Calvados], 1ère cl., 243e R.A.L.D.
Chandelier (Ange), 31-1-12, Ste -Barbe-s.-Gaillon [Sainte-Barbe-sur-Gaillon, Eure], 2e cl., 243e R.A.L.D.
Chollet (Roger), 22-2-11, Montsurs (Mayenne), 2e cl., 243e R.A.L.
David (Maurice), 13-7-06, Essart (S.-I.) [Les Essarts-Varimpré, Callengeville, Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A.L.D.
David (Paul), 11-5-01, Morville (Manche), 2e cl., 243e R.A.L
Delahaye (Bernard), 30-10-16, Mascent (I.-ct-V.) [Maxent, Ille-et-Viaine], 2e cl., 243e R.A.
Delisle (Marcel), 12-3-01, Briqueville-s.-Mer [Bricqueville-sur-Mer] (Manche), 1ère cl., 243e R.A.L.
Diguet (Placide), 11-9-09, Colomby (Manche), 1ère cl., 243e R.A.L.D.
Ducroloy (Serge), 6-31-14, Bonneville (Somme), 2e cl., 243e R.A.L.D.
Dufils (Adrien), 4-5-11-, Limésy [Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A.L.D.
Dugrossy (Louis), 2-2-13, Pont-1'Evèquc (Calv.) [Calvados], 1ère cl., 243e R.A.L.D.
Enault (Auguste), 15-1-11, Neuilly-le-Malherbe [Neuilly-le-Malherbe, Vacognes-Neuilly, Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D.
Esmond (Robert), 14-11-12, Trouville [Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D.
Faucillon (Paul), 19-1-09, Montbourg [Manche], 2e cl., 243e R.A.L.D.
Férey (Pierre), 14-9-10, Carville (Manche), 1ère cl., 243e R.A.L.D.
Ferrette (André), 07-2-12, Villerupt (M.-et-M.) [Meurthe-et-Moselle], 1ère cl., 243e R.A.L.D.
Flotat (Justin), 14-4-10, Froidefonlaine [Territoire-de-Belfort], adj., 243e R.A.L.D.
Fontaine (Victor), 15-10-10, La Vacquerie (Calvados), 2e cl., 243e R.A.L.D.
Foucher (Jean), 10-8-08, St-Nazaire (L.-L) [Saint-Nazaire, Loire-Atlantique], cap., 243e R.A.L.D.
Geneviève (Marcel), 17-9-13, Rouxeville [Manche], 1ère cl., 243e R.A.L.D.
Guepin (Armand), 4-1-07, Guilberville (Manche), 1ère cl., 243e R.A.L.D.
Grégoire (René), 18-9-12, Morsalines (Manche), m.d.l., 243e R.A.L.
Gournay (Ernest), 18-4-16, Campeaux (Calvados), 2e cl., 243e R.A.L.D.
Haize (André), 15-5-03 Lessay (Manche), mar. log., 243e R.A.L.D.
Hamel (Henri), 1-4-12, Valognes (Manche), brig., 243" R.A.L.D.
Hamon (Ernest), 29-12-11, St-Méloir-des-Ondes [Saint-Méloir-des-Ondes, Ille-et-Vilaine], 1ère cl., 243e R.A.D.
Hurault (Marcel), 26-7-11, St-Hilaire-des-Landes (I.-et-V.) [Saint-Hilaire-des-landes, Ille-et-Vilaine], 2e cl., 243e R.A.D.
Launay (Pierre), 7-1-12, L’Etang-Bertrand (Manche), 2e cl., 243e R.A.L.D.
Lavalley René, 2-2-11, St-Jean-des-Baisants [Saint-Jean-des-Baisants, Saint-Jean-d’Elle, Manche], 1ère cl., 243e R.A.L.D.
Ledunois (Albert), 17-10-10, Cerisy-la-Forêt [Manche], 1ère cl., 243e R.A.L.D.
Legendre (Marcel), 23-7-11, Miniac-Morvan (I.-et-V.) [Ille-et-Vilaine], 2e cl., 243e R.A.
Lenormand (Victor), 14-6-13, Lonley-l’Abbaye [Orne], 1ère cl., 243e R.A.L.D.
Lepetit (Olivier), 14-8-12, [Théville, Manche], 1ère cl., 243e R.A.L.D.
Leroy (Robert), 15-5-05, Sandouville [Seine-Maritime], brig., 243e R.A.L.D.
Letort (Emile), 27-2-11, Pleugueneuc (I.-el-V.) [Ille-et-Vilaine], 1ère cl., 243e R.A.L.D.
Marie (Gaston), 7-11-07, Noyers-Bocage [Calvados], m. d. 1., 243e R.A.L.D.
Massu (Alfred), 20-8-17, Lisieux [Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D.
Mychikh (Michel), 31-1-18, Paris, 2e cl., 243e R.A.L.D.
Patrice (Maurice), 6-3-12, Ouville-la-Bien-Tournée [Ouville-la-Bien-Tournée, Saint-Pierre-en-Auge, Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D.
Peinturier (René), 29-12-02, Villeneuve-St-Georges [Villeneuve-Saint-Georges, Val-de-Marne], brig., 243e R.A.L.
Périer (André), 19-5-18, Reigneville (Manche), 2e cl., 243 R.A.
Pican (Emile), 1-11-02, St.-Denis-le-Vêtu [Saint-Denis-le-Vêtu] (Manche), m. d. 1., 243e R.A.L.
Pillet (Marcel), 30-6-18, St-Côme-de-Fresné [Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D.
Prevel (Henri), 9-11-12, Blosseville-s.-Mer [Blosseville-sur-Mer, Seine-Maritime], 1ère cl., 243e R.A.L.D.
Prunier (Edmond), 27-3-11, St-Clément (Manche) [Saint-Clément-Rancoudray, Manche], 2e cl., 243e R.A.
Puisney (Gustave), 28-10-09, Hambye (Manche), brig., 243e R.A.L.D.
Quédillac (Joseph), 26-3-16, Mernel (I.-ct-V.) [Ille-et-Vilaine], 1ère cl., 243e R.A.D.
Ruault (Jules), 5-12-10, Périers (Manche), m. p., 243e R.A.L.D.
Taupin (Louis), 9-10-11, Le Tienant (I.-et-V.) [Le-Tiercent, Ille-et-Vilaine], cap., 243e R.A.L.P.
Tricot (Raymond), 11-12-09, Lammerville (L.-I.) [Seine-Maritime], mar. log., 243e R.A.L.D.
Valentin (Louis), 22-12-09, Normanville (S.-I.) [Seine-Maritime], 1ère cl., 243e R.A.
Vichard (Ernest), 18-10-11, Jarville (Manche), 2e cl., 243e R.A.L.D.
Angot (Albert), 21-6-10, Valognes (Manche), 2e cl., 243e R.A.L.
Deschamps (Charles), 15-5-17, Paris (15e), 2e cl., 243e R.A.L.D.
Martin (Georges), 22-6-16, Châtillon-en-Vendelais (I.-et-V.) [Ille-et-Vilaine], 243e R.A.D.
Michel (Jacques), 23-2-13, Montreuil-sous-Bois [Seine-Saint-Denis], mar. d. l., 243e S.M.A.
Radiguet (Jules), 10-1-17, Mutrécy (Calvados), 2e cl., 243e R.A.D.
Odva (André), 28-9-11, Nancy [Meurthe-et-Moselle], 1ère cl., S.M.A. 243.
Verdon (Henri), 8-11-06, Nanles (L.-I) [Loire-Atlantique], mar. log., S.M.A. 243.
1940/09/23 (n°20).
Favreau (Henri), 5-5-13, Caen (Calvados), brig., 243e R.A.
Germain (Marcel), 17-4-10, St-Pierre-Tarentaine [Saint-Pierre-Tarentaine, Calvados], 2e cl, 243e R.A.D.L.
Lefebvre (Jean), 25-6-09, Cherbourg [Manche], brig., 243e R.A.L.D.
Lesguillon (Charles), 09-6-09, Yvelot (S.-I) [Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A.L
Lubin (Maurice), 3-11-16, Verson (Calvados), 2e cl., 243e R.A.D.
Monnot (Henri), 27-7-09, Paris (20e), brig., 243e R.A.L.D.
Bêlé (Gaston), 27-12-98, Rennes (I.-et-V.) [Ille-et-Vilaine], lieut., 243e R.A.L.D.
Quetel (Alfred), 25-2-10, Le Havre [Seine-maritime], mait.-point., 243e R.A.L.D.
Le Lièvre de la Morinière (Henri), 27-12-97, St-Lô [Saint-Lô, Manche], comdt, 243e R.A.L.
Letort (Marcel), 28-9-10, Machecoul [Loire-Atlantique], brig.-ch., 243e R.A.L.D.
Delamaire (Pierre), 1-7-11, Baguer-Morvan (I.-et-V.) [Ille-et-Vilaine], 2e cl., 243e R.A.L.
Galardon (Isidore), 19-9-15, Ploumagoar (C.-du-N.) [Côtes-d’Armor], brig., 243e R.A.D. 162 [Frontstalag 162 (Toul, Meurthe-et-Moselle)].
Roussel (Jean), 10-12-11, Bille (I.-el-V.) [Ille-et-Vilaine], 1ère cl., 243e R.A.D. 241 [Frontstalag 241 (Saint-Mihiel, Meuse)].
Amourdedieu (Jeun), 18-12-14, Vernoux (Ardèche), méd. aux., 243e R.A.C.
Mâche (Roland), 28-7-11, Neufchâtel (S.-I) [Seine-Maritime], 2° cl., 243e R.A.L.D. 211 [Frontstalag 211 (Saarburg, Lothringen)].
Vautrin (Félix), 3-5-95, Cambrai [Nord], méd. lieut., 243e R.A.L. 160 [Frontstalag 160 (Lunéville, Meurthe-et-Moselle)].
Dufour (Albert), 4-2-18, N.-D.-de-Cenilly [Notre-Dame-de-Cenilly, Manche], 2e cl., 243e R.A.L.D. 240 [Frontstalag 240 (Verdun, Meuse)].
Osouf (Louis), 7-12-13, Montpinchon [Manche], 2e cl., 243e R.A.L.D. 240 [Frontstalag 240 (Verdun, Meuse)].
Besnard (René), 25-9-12, Vassy (Calv.) [Calvados], 2e cl., 243e R.A. 240 [Frontstalag 240 (Verdun, Meuse)].
Boivin (Georges), 23-2-13, Le Havre [Seine-Maritime], 1ère cl., 243e R.A.L.D.
David (Roger, 22-2-11, Cherbourg [Manche], m. d. l., 243e R.A.L.D.
Feral (Roger), 9-9-10, Houlgate [Calvados], brig., 243e R.A.L.D. 240 [Frontstalag 240 (Verdun, Meuse)].
Guenin (Alphonse), 23-4-16, Leval (Terr. de Belfort) [Territoire-de-Belfort], 1ère cl., 243e R.A.L.
Lacauve (François), 19-2-09, Besneville (Manche), 2e cl., 243e Art. 240 [Frontstalag 240 (Verdun, Meuse)].
Huet (Pierre), 11-8-08, Roz-Landrieux (I.-et-V.) [Ille-et-Vilaine], 1ère cl., 243e R.A. 241 [Frontstalag 241 (Saint-Mihiel, Meuse)].
Scellier (Emar), 5-8-09, Réalcamp (S.-I.) [Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A. 240 [Frontstalag 240 (Verdun, Meuse)].
Veron (Francis), 6-6-09, Trelly (Manc) [Manche], 2e cl., 243e R.A. 240 [Frontstalag 240 (Verdun, Meuse)].
Villey (Henri), 7-11-13, Creully (Calvados), 2e cl., 243e R.A.D. 240 [Frontstalag 240 (Verdun, Meuse)].
Allano (Joseph), 26-0-06, St-Gérand (Morb.) [Saint-Gérand, Morbihan], 2e cl., 243e R.A.L.D.
Simon (Henri), 17-7-06, Olmélo (Corse), adj., 243e R.A. 121 [Frontstalag 121 (Epinal, Vosges)].
Tougard (Maurice), 18-2-12, Mirville [Seine-Maritime], brig., 243e R.A. 240 [Frontstalag 240 (Verdun, Meuse)].
Guillemelle (Charles), 20-10-11, Cosqueville [Manche], 2e cl., 243e R.A.D. 240 [Frontstalag 240 (Verdun, Meuse)].
Jouanne (Paul), 10-10-11, Ger [Manche], 1ère cl., 243e R.A. 140 [Frontstalag 140 (Belfort)].
Valentin : (Louis), 22-12-09, Normanville [Eure], 1ère cl., 243e R.A.L.D. 240 [Frontstalag 240 (Verdun, Meuse)].
Blivet (Albert), 18-8-12, St-Servan-s.-Mer [Saint-Servan-sur.-Mer, Saint-Malo, Ille-et-Vilaine], 2e cl., 243e R.A.L.T. St. XI A [Stalag XI A (Ziegenhain)].
Deschamps (Charles), 15-5-17, Paris, 2e cl., 243e R.A.L.D. 111 [Frontstalag 111 (Drancy, Seine)].
Binard (Fernand), 3-3-10, Lillebonne [Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A. St. V A [Stalag V A (Ludwigsburg)].
Pautremat (Robert), 25-7-10, Vannes [Morbihan], 2e cl., 243e R.A. 162 [Frontstalag 162 (Toul, Meurthe-et-Moselle)]
André (Roger), 35-8-07, Epaney [Eure], 1ère cl., 243e R.A.D. 240 [Frontstalag 240 (Verdun, Meuse)].
Eudes (Marcel), 20-8-09 Beslon [Manche], 2e cl., 243e R.A. 240 [Frontstalag 240 (Verdun, Meuse)].
Lanne (Marcel), 4-3-10, La Barre-en-Ouche [La Barre-en-Ouche, Le-Mesnil-en-Ouche, Eure], 2e cl., 243e R.A.D. 240 [Frontstalag 240 (Verdun, Meuse)].
Léger (René), 7-3-01, Pierreville, 2e cl., 243 R.A.D. 240 [Frontstalag 240 (Verdun, Meuse)].
Lepoittevin (Augusle), 27-8-10, Hémévez [Manche], 2e cl, 243e R.A.D. 240 [Frontstalag 240 (Verdun, Meuse)].
Noël (Eugène), 37-33-06, Drémil-Lafage [Haute-Garonne], 1ère cl., 243e R.A.L. 240 [Frontstalag 240 (Verdun, Meuse)].
Pradels (Albert), 7-3-15, Entraygues [Entraygues-sur-Truyère, Aveyron], 2e cl, 243e R.A.D. 240 [Frontstalag 240 (Verdun, Meuse)].
Poirier (Roger), 1-12-09, Rouen [Seine-Maritime], 2e cl, 243e R.A.L.D. 240 [Frontstalag 240 (Verdun, Meuse)].
Barret (Guy), 19-9-18, Le Pèchereau [Indre], brig., 243e R.A.L.D. St V A [Stalag V A (Ludwigsburg)].
Coroyer (André), 24-9-09, Petit-Quevilly [Seine-Maritime], 1ère cl., 243e R.A.L.D. 162. [Frontstalag 162 (Toul, Meurthe-et-Moselle)].
Depierrepont (Robert), 17-4-13, Lisieux [Calvados], 1ère cl., 243e R.A.L.D. 162 [Frontstalag 162 (Toul, Meurthe-et-Moselle)].
Durand (Armand), 21-3-08, Houesville [Manche], 2e cl, 243e R.A.D. 162 [Frontstalag 162 (Toul, Meurthe-et-Moselle)].
Hérouard (Michel), 18-3-10, Boisroger [Manche], 1ère cl., 243e R.A.L.D. 162 [Frontstalag 162 (Toul, Meurthe-et-Moselle)].
Juré (Georges), 1-4-14, Asnières [Eure ?, Hauts-de-Seine ?], 2e cl., 243e R.A.L.D. 162 [Frontstalag 162 [(Toul, Meurthe-et-Moselle)].
Launay (Pierre), 31-3-12, La Feuillée [Finistère], serg., 243e R.A.L.D. 162 [Frontstalag 162 [(Toul, Meurthe-et-Moselle)].
Lejeune (Louis), 1-6-08, Réville (Manc.) [Manche], 2e cl., 243e R.A.L.D. 162 [Frontstalag 162 [(Toul, Meurthe-et-Moselle)].
Legigan (Auguste), 31-32-38, Rennes [Ille-et-Vilaine], 2e cl., 243e R.A.L.D. 162 [Frontstalag 162 (Toul, Meurthe-et-Moselle)].
Le Rossignol (Emile), 3-8-30, Grey-sur-Mer [Graye-sur-Mer, Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D. 162 [(Toul, Meurthe-et-Moselle)].
Mabire (Maurice), 3-3-08, Gruchet-le-Valasse [Seine-Maritime], 1ère cl., 243e R.A.L.D. 162 [Frontstalag 162 [(Toul, Meurthe-et-Moselle)].
Panier (Henri), 3-32-08, Oissel [Oissel-sur-Seine, Seine-Maritime], serg., 243e R.A.L.D. 162 [Frontstalag 162 [(Toul, Meurthe-et-Moselle)].
Pauvert (Roland), 23-5-10, Grossœuvre [Eure], 1™ cl., 243e R.A.L.D. 162 [Frontstalag 162 [(Toul, Meurthe-et-Moselle)].
Ridel (Robert), 16-4-13, Chapelle-du-Bourgay [La Chapelle-du-Bourgay, Seine-Maritime], 1ère cl., 243e R.A.L.D. 162 [(Toul, Meurthe-et-Moselle)].
Turgis (Fernand), i5-8-30, Lion-s.-Mer [Lion-sur-Mer, Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D. 162 [Frontstalag 162 (Toul, Meurthe-et-Moselle)].
Vigouroux (Alexandre), 28-2-09, Nemours [Seine-et-Marne], 2e cl., 243° R.A.L.D. 162 [Frontstalag 162 (Toul, Meurthe-et-Moselle)].
Turpin (Arthur), 9-7-14, Courtomer [Orne], 2e cl., 243e R.A.D. 240 [Frontstalag 240 (Verdun, Meuse)].
Bellot (Léon), 2-7-10, Barfleur [Manche], 2e cl., 243e R.A. St. VA [Stalag V A (Ludwigsburg)].
Chanoui (Jean), 20-4-12, St-Pierre-Eglise [Saint-Pierre-Eglise, Manche], m. d. l., 243e R.A.L.D. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Desheulles (Aimable), 10-8-17, Créances [Manche], 2e cl,, 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Dufils (Marius), 6-8-11, Graveron-Sémerville [Eure], 2e cl., 243e R.A.L.D. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Durand (André), 29-9-98, Garchy [Nièvre], 243e R.A. Of. XVII A [Oflag XVII A (Döllersheim)].
Girres (François), 28-11-09, Ducey [Manche], brig., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Graillot (Jean), 11-5-15, Asnières [Eure ?, Hauts-de-Seine ?], s.-lieut, 243e R.A. of. XVII A [Oflag XVII A (Döllersheim)].
Grout (Eugène), 28-1-33, Elbeuf [Seine-Maritime], brig., 243e R.A. St. V A [Stalag V A (Ludwigsburg)].
Hauguel (Raymond), 6-2-12, Saint-Sauveur-d'Emalleville [Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Jesheulles (Aimable), 10-8-17, Créances [Manche], 2e cl, 243e R.A.L.D. St. XII A. [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lepley (Joseph), 31-1-12, La Cambe [Calvados], 2e cl., 243e R.A.D. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Tardif (Alfred), 11-A-12, Ste-Mère-l'Eglise [Sainte-Mère-l’Eglise, Manche], brig., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Watigny (Pierre), 19-1-12, Le Havre [Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A. St. V A [Stalag V A (Ludwigsburg)].
Hodin (Léon), 31-10-11, Berzy-le-Sec [Aisne], 1ère cl., 243e R.A. St. V B [Stalag V B (Villingen)].
Linares (Francis), 29-1-17, Alger, 2e cl., 243e R.A. St. V C [Stalag V C (Wildberg)].
Rongier (Gilbert), 4-2-11, Rouen [Seine-Maritime], m.-o., 243e R.A.L. St. V B [Stalag V B (Villingen)].
Lebel (Maurice), 21-10-09, Caudebec-lès-Elbeuf [Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A. St. V C [Stalag V C (Wildberg)].
Marie (André), 1-4-11, Trevières [Calvados], 2e cl., 243e R.A. St. V C [Stalag V C (Wildberg)].
Joignant (Georges), 1-9-12, Montivilliers [Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. V A [Stalag V A (Ludwigsburg)].
Pouzol (Clément), 7-6-14, Aigremont (Yvelines], 2e cl., 243e R.A. St. VA [Stalag V A (Ludwigsburg)].
Rauzier (Marcel), 30-3-10, Cazilhac [Aude], 2e cl, 243e R.A. St. V A [Stalag V A (Ludwigsburg)].
Rhumorbarbe (René), 19-3-13, Gournay-en-Bray [Seine-Maritime], 2e cl, 243e R.A. St. V A [Stalag V A (Ludwigsburg)].
Samson (Adolphe), 2-7-10, Argences [Calvados], cap. Inf., 243e R.A.L.D. 162 [Frontstalag 162 (Toul, Meurthe-et-Moselle)]
Cremer (Georges), 23-5-i2, La Chapelle-St-Luc [La Chapelle-Saint-Luc, Aube], m. l., 243e R.A.C. St. V A [Stalag V A (Ludwigsburg)].
Cordier (Albert), 25-3-10, Mercy-le-Petit, 2e cl., 243e R.A.L.D. St. V A [Stalag V A (Ludwigsburg)].
Marie (Daniel), 13-10-12, Laize-la-Ville [Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. V A [Stalag V (Ludwigsburg)].
Samson. (Léonard), 21-2-12, Vindefontaine [Vindefontaine, Picauville, Manche], 2e cl., 243e R.A.L. St. V A [Stalag V A (Ludwigsburg)]
Andrieu (Pierre), 16-1-09, Rouen, 2e cl., 243e R.A.L. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Aune (Robert), 24-11-13, Tourlaville [Manche], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Baudot (Gaëtan), 13-2-09, Notre-Dame-de-L’Isle [Eure], 2e cl., 243e R.A. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Boury (Etienne), 8-10-14, Villers-Bretonneux [Somme], 1ère cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Brien (Albert), 20-4-13, Bourg-St-Léonard [Le-Bourg-Saint-Léonard, Orne], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XIIA [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Caraboeuf (Albert), 16-7-08, Bayeux [Calvados], 2e cl., 243e R.A.L. St. XII A. [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Cervelle (René), 2-3-13, St-Louet-s.-Vire [Saint-Louet-sur-Vire, Manche], brig., 243e R.A.L. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Coquoin (Louis), 15-5-09, Orglandes (Manche], 2e cl., 243e R.A.L. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Domnesque (Robert), 18-3-08, Plasnes [Eure], 2e cl., 243e R.A.C. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Foure (André), 10-7-09, Sotteville-lès-Rouen [Seine-Maritime], m. l., 243e R.A.L.D., St II A [Stalag II A (Neubrandenburg)].
Gaillard (Gilbert), 25-8-11, Epinay-sur-Odon [Calvados], 1ère cl.,243e R.A.D. St XII A [Stalag II A (Neubrandenburg)].
Germain (Xavier), 19-2-09, Le-Mesnil-au-Val [Manche], 2e cl., 243e R.A.L. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Groderit (Joseph), 2-2-14, Corness (Belg.) [Belgique], brig., 243e R.A.L. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Haize (Joseph), 5-3-12, Vindefontaine [Manche], brig., 243e R.A.D.L. St. XIIA [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Hugot (André), 7-10-09, Rouen [Seine-Maritime], brig., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lamotte (Louis), 20-6-10, Héauville [Manche], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XIIA [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Latourte (Marcel), 21-10-09, Ste-Adresse [Sainte-Adresse, Le Havre, Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lavalade (Gaston), 9-5-17, Rochefort (Charente-Maritime), 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Leblanc (Félix), 23-2-09, Foulbec [Eure], brig,, 243e R.A. St, XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lecoffre (Louis), 25-1-13, La Glacerie [La Glacerie, Cherbourg, Manche], 2e cl., 243e R.A. St. XIIA [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lehaut (Marcel), 33-6-38, Saint-Lô [Manche], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lejeune (Eugène), 1-6-08, Réville [Manche, 1ère çl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lemarie (Marcel), 25-2-10, Bricquebec [Manche], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Legrand (Emile), 17-3-11, Bremoy [Calvados], 2e cl., 243e R.A. St. XIIA [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lequertier (André), 7-11-06, Port-Bail [Manche], 1ère cl., 243e R.A.L. St. XIIA [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Leroux (Alphonse), 12-10-16,- Fontenay-s.-Mer [Fontenay-sur-Mer, Manche], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Letourneur (Constant), 19-12-13, Savigny-le-Vieux [Manche], 2e cl., 243e R.A.L. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Luce (André), 5-3-12, Coutances [Manche], 2e cl., 243e R.A.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Meslin (Paulin), 11-1-15, St-Siméon [Saint-Siméon, Orne], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Martin (René), 3-7-10, La Glacerie [Manche], 1ère cl., 243e R.A.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Mestre (François), 25-5-16, Tabia (Or.) [Algérie], brig., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Morand (Marcel), 10-9-01, St-Pierre-du-Vauvray [Saint-Pierre-du-Vauvray, Eure], s.-lieut., 243e R.A. Of II C [Oflag III C (Lübben/Spreew)].
Morilland (Henri), 8-7-12, Courcy [ ?], 2e cl., 243e R.A. St. XIIA [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Pouchin (Louis), 13-6-08, Morville [Manche], 2e cl., 243e R.A.D. St. XIIA [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Ruel (Alfred),14-8-13, Placy-Montaigu [Manche], 3° cl., 243e R.A. St. XIIA [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Travert (Maurice), 8-1-14, Teurtheville-Bocage [Manche], 1ère cl., 243e R.A. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Alix (Léon), 30-9-08, Gouberville [Manche], 2" cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Bazille (Maurice), 30-10-13, Bonnebosq [Calvados], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Christy (Robert), 4-7-12, Le Perron [Manche], 2e cl., 243e R.A. St, XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Cottebrune (Louis), 5-6-10, Couville [Manche], 1ère cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Déhais (Raymond), 4-5-08, Turretot [Seine-Maritime], 1ère cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Depoilly (Hubert), 29-1-10, Ste-Marguerite-s.-Fauville [Sainte-Marguerite-sur-Fauville, Seine-Maritime], m. l., 243e R.A.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Domin (Pierre), 24-5-02, Caen [Calvados], m. l., 243e R.A. St. XIIA [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Feret (Louis), 20-5-05, Juaye-Mondaye [Calvados], m. l., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Fesquet (Charles), 28-12-09, Blonville [Blonville-sur-Mer, Calvados], 2° cl., 243° R.A. St. XII.
Jeanne (Marius), 13-4-08, Colleville-sur-Mer [Calvados], 1ère cl, 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lebarbé (Cbarles), 11-3-01, Beauficel [Manche], 1ère cl, 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lebel (Louis), 11-8-12, Littry [Le Molay-Littry, Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lefèvre (Arthur), 16-7-08, Grandchamp [Grandchamp-le-Château, Mézidon-Vallée-d’Auge, Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Leguet (Christian), 30-3-08, Bernouville [Eure], m. l.-c., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lelièvre (Camille), 1-2-08, Hérenguerville [Manche], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lenormand (Adrien), 12-2-14, La Lucerne-d'Outre-Mer [Manche], .2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Leveille (Alfred), 26-4-1 15, Mesnil-de-Briouze[Orne], 2e cl., 243e R.A.L.D. SU XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Midou (André), 4-6-11, Fresnay-les-Vieux [Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Poret (André), 5-4-13, Godisson [Orne], 2e ch, 243e R.A. St. XIIA [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Rybak (Victor), 1-10-17, Paris, m. l, 243e R.A. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Seigneurie (Eugène), 4-1-01, Beuville [Calvados], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Serre (André), 30-10-10, Villemomble [Seine-Saint-Denis], m. l., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Toutain (André), 5-3-13, St-Désir [Saint-Désir, Calvados], 2° cl., 243e R.A. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Train (René), 2-1-07, Beaumont-en-Auge [Calvados], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Vaufleury (Albert), 20-2-14, Romagny [Romagny-Fontenay, Manche], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Vast (Julien), 10-4-08, Wancourt [Pas-de-Calais], m. l.-c, 243e R.A.L.D. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Villot (Jean), 7-10-12, Bricquebosq [Manche], 1ère cl., 243e R.A. St. XIIA [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Anjou (Roger d'), 21-8-14, Grèges [Seine-Maritime], m. l.-c, 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Aranega (Diego), 30-10-18, Eugène-Etienne-Hennaya (Or.) [Algérie], 2e cl., 243e R.A. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Aubert (Albert), 2-12-09, St-Germain-sur-Ay [Saint-Germain-sur-Ay, Manche], 2e cl., 243e R.A.L.D. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Barré (Maurice), 26-5-14, Canteleu [Seine-Maritime], m. l., 243e R.A.L.D., St XIIA [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)]
Becquemont (Jean), 30-6-12, Bonnebosq [Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Benet (Robert), 29-1-o6, Epreville-en-Roumois [Eure], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Brunel (Marcel), 10-5-11, Pont-Audemer [Eure], m. l., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Buchet (Auguste), 17-3-10, Le Tourneur [Eure], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Buhot (René), 15-7-10, Blonville-s.-Mer [Blonville-sur-Mer, Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Bullier (Pierre), 7-1-08, Trouville [Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Caignet (Léon), 4-11-11, Dampsmesnils [Eure], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Charpentier (Jacques), 16-7-09, Pacy-s.-Eure [Pacy-sur-Eure, Eure], brig., 243e R.A.L.D. St. Xll A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Cheradame (Roger), 19-7-08, Mailloc [Saint-Martin-de-Mailloc ? ou Meulles ?, Calvados], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Debrix (André), 27-5-05, Montfarville [Manche], m. l., 243e R.A.L.D. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Defresne (André), 26-2-12, Saint-Martin-aux-Buneaux [Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A.L.D., St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Delmas (Alfred), 22-3-08, Requista [Tarn], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Deren (Eugène), 24-8-16, Courbevoie [Hauts-de-Seine], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Deslandes (Pierre), 7-1-14, St-Pierre-du-Regard [Saint-Pierre-du-Regard, Orne], 2e cl., 243e R.A.L. St. XII B [Stalag XII B (Frankenthal/Pfalz)]
Doisneau (Roger), 23-2-14, Hommet-d’Arthenay [Manche], 2e cl., 243e R.A.L.D. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Donasson (Jean), 17-6-19, Paris, brig., 243e R.A.L.D. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Drieu (Oscar), 23-5-à13, Bonneville-s.-Touques [Bonneville-sur-Touques, Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Dufour (Jean), 25-10-12, Teurthéville-Bocage [Manche]. 2° cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Dufrancatel (René), 30-5-11, Sailly-Flibeaucourt [Somme], m. l., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Durand (René), 8-7-11, Petit-Couronne [Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Ernault (Henri), 9-5-07, Furolle-la-Campagne, 2e cl., 243e R.A.L.D., St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Fauvel (Fernand), 8-8-09, Bernay [Eure], 2e cl., 243e R.A.L. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Follin (Gaston), 19-2-11, St-Amand (Manche), 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Galis (Paul), 30-1-11, Saint-Sauveur-le-Vicomte [Manche], brig., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Hamel (Gustave), 1G-3-12, Brix [Manche], brig.-c, 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Houx (Anthelme), 21-7-09, Gerponville [Seine-Martitime], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Jacques (Raymond), 6-9-11, Beuzeville [Eure], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Juin (Ernest), 21-9-12, La Bazoge [Sarthe], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lamy (Léon), 2-1-09, St-Georges-du-Vièvre [Eure], 2e cl., 243e R.A.L.D. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Langot (Fernand), 20-5-08, Caumont-l’Eventé [Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Launay (Marcel), 20-7-09, Ondefonlaine [Ondefonlaine, Les-Monts-d’Aunay, Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lavenant (Roger), 18-2-12, Fougères [Ille-et-Vilaine], brig., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lechevallier (Edouard), 19-12-12, Estry [Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Leconte (Alexandre), 31-12-13, Sortosville [Manche], 2e cl, 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lemasle (Gabriel), 20-9-09, St-Pierre-le-Salerne [Saint-Pierre-de-Salerne, Eure], 2e cl, 243e R.A.L.D. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lemesle (Fernand), 6-5-06, Annebec [Annebecq, Landelles-et-Coupigny, Calvados], 2e cl, 243e R.A.L.D. St. XIIA [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lepiller (Lucien), 6-9-09, Fontaine-la-Mallet [Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lerouvillois (Louis), 6-8-16, St-Germain-en-Gaillard [Saint-Germain-le-Gaillard, Manche], 2e cl., 243e R.A.L.D. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Letellier (Auguste), 27-3-11, Crelleville, 1ère cl, 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Levillain (René), 4-7-09, Mainneville, 1ère cl, 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lhomme (Paul), 2-4-09, Angoville-sur-Ay, 2e cl, 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lorphelin (Paul), 12-5-11, Auppégard [Seine-Maritime], 2e cl, 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lux (Michel), 22-7-18, Preserville [Haute-Garonne], 2e cl, 243e R.A.L. St. XII A [Stalag XII (Hadamar/Limburg)].
Mâche (Gaston), 23-1-08, Rouen, brig., 243e R.A.L. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Mache (Marceau), 11-3-13, Gruchet-Saint-Siméon [Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A.L.D. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Marie (Maurice), 17-8-12, Hermanville-s.-Mer [Hermanville-sur-Mer, Cavados], 2e cl, 243e R.A.L.D. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Masseron (Henri), 10-5-12, St-Pierre-sur-Dives [Saint-Pierre-sur-Dives, Calvados], 2e cl, 243e R.A.L.D. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Mauduit (Marcel), 17-4-17, St-Georges-de-Bohon [Saint-Georges-de-Bohon, Manche], 2e cl, 243e R.A.L.D. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Milon (Alfred), 27-11-11, St-Sauveur-le-Vicomte [Manche], 2e cl, 243e R.A.L.D. St. XII A. [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Moquet (Félix), 23-11-09, St-Georges-d'Elle [Saint-Georges-d’Elle, Manche], 2e cl, 243e R.A.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Muguet (Jean), 25-5-11, Rouen [Seine-Maritime], 2e cl, 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Pèlerin (Roger), 5-3-10, Hilleville [Helleville, Manche ?], 2e cl, 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Perchey (Lucien), 16-8-17, Trouville-sur-Mer [Calvados], 2e cl, 243e R.A.L.D. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Pouchet (Bernard), 2-2-12, Cleurville [Cleuville, Seine-Maritime], 1ère cl, 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Pouchier (Brenami), 13-2-12, Angeville [Tarn-et-Garonne], 2e cl., 243e R.A. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Pouchon (Henry), 13-5-18, Pontaumier [Pontaumur, Puy-de-Dôme ?], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Pouchier (Brenami), 13-2-12, Angeville, 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Poullain (Henri), 30-12-11, Vesly Eure], 2e cl, 243e R.A.L.D. St. XII [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Ribet (Georges), 4-3-12, Bricquebec, 2e cl, 243e R.A.L. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Roquier (Emile), 31-1-13, Brix [Manche], 2e cl., 243e R.A.L.D., St, XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Roulland (Auguste), 14-12-08, Le Retto, 2e cl, 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Sevestre (Robert), 18-1-12, St-Pierre-s.-Dives [Saint-Pierre-sur-Dives, Calvados] 1ère cl, 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Simon (Gaston), 3-3-12, Emondeville [Manche], 1ère cl, 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Simon (Lucien), 18-6-11, Emondeville [Manche], brig., 243e R.A.L.D. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Sinoquet. (Maurice), 7-3-09, Blangy [Blangy-sur-Bresle, Seine-Maritime], 1ère cl, 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Thébault (Henri), 13-3-10, Fresné-la-Mère (Calv.) [Calvados], 2e cl, 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Turpin (Louis), 17-8-13, Courtomer [Orne], 1ère cl, 243e R.A.L. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Vepierre (Roger.), 3-11-08, Londinières [Seine-Maritime], m. 1, 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Nicolau (Etienne), 26-4-10, Souanyas [Pyrénées-Orientales], cap., 243e R.A.D. St. XIII C [Stalag XIII C (Hammeiburg/Mainfr)].
Blouet (Maurice), 7-11-10, St-Ebremond-de-Bonfossé [Saint-Ebremont-de-Bonfossé, Manche], cap., 243e R.A.L.D. St XX A [Stalag XX A (Thorn)].
Chapelle (Léon), 27-2-12, Hamars [Calvados], 2e cl., 243e R.A.D.I. St XX A [Stalag XX A (Thorn)].
Cousin (Albert), 14-9-11, Démouville [Calvados], 2e cl., 243e R.A. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Derny (André), 23-7-10, Rouen [Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A.D.L. St XX A [Stalag XX A (Thorn)].
Dubusq (Georges), 16-5-12, Neuville-au-Plain [Manche] 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XX A [Stalag XX A (Thorn)].
Dupont (Henri), 19-11-12, Orbec, 2e cl., 243e R.A.D. St. XX A [Stalag XX A (Thorn)].
Ferai (Raymond), 9-9-19, Houlgate, 2e cl., 243e R.A.L. St. XX A [Stalag XX A (Thorn)].
Freind (Camille), 1-1-07, Petit-Quevilly [Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A.D. St. XX A [Stalag XX A (Thorn)].
Goupy (Marcel), 27-11-11, St-Ganburges [Sainte-Gauburge, Orne], 1ère cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Jean-Pierre (Maurice), 14-1-13, Laize-la-Ville [Laize-la-Ville, Laize-Clinchamps, Calvados], 2e cl., 243e R.A.N.D. St XX A [Stalag XX A (Thorn)].
Leclerc (Lucien), 2-7-11, Le Havre, 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XX A [Stalag XX A (Thorn)].
Letellier (Roger), 3-5-17, St-Denis [Saint-Denis, Paris], cap., 243° R.A.L.D. St. XX A [Stalag XX A (Thorn)].
Loray (Roland), 25-11-12, Turretot [Seine-Maritime], cap., 243e R.A.L.D. St. XX A [Stalag XX A (Thorn)].
Parmentier (Paul), 6-2-14, Blangy [Blangy-sur-Bresle, Seine-Maritime], m. 1., 243e R.A.L.D. St IX C [Stalag IX C (Bad-Sulza)].
Relin (Norbert), 25-6-17, Orléansville [Algérie], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XX A [Stalag XX A (Thorn)].
Samson (Marceau), 6-1-31, Barentin [Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A.L.D. St XX A [Stalag XX A (Thorn)].
Touiain (Alcide), 4-4-10, May-s.-Orne [May-sur-Orne, Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XX A [Stalag XX A (Thorn)].
Varin (Jean), 8-1-09, Huberville [Manche], 2° cl., .243° R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Besselièvre (Octave), 3-6-09, Carneville [Manche], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Bessières (Edouard), 19-8-10, Villecomtal [Aveyron], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Bollon (Paul), 8-8-06, Desaignes [Ardèches], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Bonnemains (Emile), 25-2-12, Flamanville [Manche], 1ère cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Daydé (Georges), 9-3-10, Gaillac [Tarn], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Fleury (André), 16-11-12, Petit-Quevilly [Seine-Maritime], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Guérard (Joseph), 27-4-11, Genneville [Calvados], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lebis (André), 12-5-11, Ezy [Ezy-sur-Eure, Eure], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Leveziel (Alphonse), 27-2-10, Orglandes [Manche], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Mauger (Arsène), 4-4-13, Caen [Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Mauquest (Clément), 9-12-10, Rauville-le-Bigot [Manche], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Montier (Eugène), 16-11-12, Octeville-s.-Mer [Octeville-sur-Mer, Seine-Maritime], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Parmentier (Paul), 6-2-14, Blangy, m. l., 243e R.A.L.D., St IX C [Stalag IX C (Bad-Sulza]].
Rousseau (Pierre), 7-12-11, Villegats [Eure], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Toumine (Charles), 12-1-12, Montiviliers [Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Drouet (Ernest), 20-3-20, Argenteuil [Val-d’Oise], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Gille (Bernard), 27-3-14, Rouen [Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A. St. VI G. [Stalag VI G (Bonn-Duisdorf)].
Vildey (Louis), 26-9-3G, St-Martin-d'Aubigny [Saint-Martin-d’Aubigny Manche], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Adjacent (Robert), 21-4-12, Lisieux [Calvados], 2e cl., 243e R.A. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Allonier (Jacques), 17-3-08, Le Havre [Seine-Maritime], cap.-c, 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Baudry (Marcel), 17-6-11, Lisieux [Calvados], cap., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Bidel (Louis), 2-8-11, Guilberville [Manche], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Bosard (Ernest), 9-1-12, Bayeux [Calvados], 1ère cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Bretelle (Constant), 13-11-10, Brouay [Calvados], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Buisson (Marceau), 1-7-17, La Chapelle-Gauthier [Eure], 2e cl., 243e R.A. St. XIIA [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Butot (Raymond), 16-3-17, Lissay-Lochy [Cher], 2e cl., 243e R.A.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
David (Victor), 24->>-09, Beuzeville, brig.-c, 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Delacroix (Henri), 2-11-11-, Ste-Geneviève-en-Bray [Sainte-Geneviève-en-Bray, Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Duchemin (Jean), 29-8-14, Valognes [Manche], brig., 243e R.A. St. XII A. [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Duchemin (Jules), 29-1-12, Surtainville [Manche], 2° cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Dudonné (Roger), 2-7-18, Glos-s.-Lisieux [Glos-sur-Lisieux, Calvados], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Dugast (Lucien), 7-11-14, Beaumont-le-Roger [Eure], 1ère cl., 243e R.A. St. XH A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Ernou (Emile), 15-5-15, Domfront [Orne], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Escolivet (Eugène), 3-2-08, Bricqueboscq [Manche], 2e cl., 243e R.A. St VIII A [Stalag VIII A (Gorlitz)]
Gasuier (Louis), 15-6-13, Ste-Croix-sur-Orne [Sainte-Croix-sur-Orne, Orne], 1ère cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)]..
Gehanne (Marcel), 6-4-13, St-Julien-le-Faucon [Saint-Julien-le-Faucon, Calvados], brig., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Godey (Alfred), 21-9-09, Caen [Calvados], 1ère cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Gontier (Henri), 3-9-10, St-Georges-de-Rouelley [Saint-Georges-de-Rouelley, Manche], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Goubert (Jules), 26-9-17, Hemevez [Manche], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Guiffard (Paul), 37-5-07, Bricquebec [Manche], 2e cl., 243e R.A. St. XII. A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Halbout (Marcel), 26-5-13, St-Paul-de-Vernay [Saint-Paul-du-Verney, Calvados], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Haudrechy (André), 26-3-10, Paris, 1ère cl., 243e R.A. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Herouard (Charles), i8-9-05, St-Louet-s.-Vire [Saint-Louet-sur-Vire], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Ingouf (Paul), 5-2-10, Lestre [Manche], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lahaye (Louis), 11-8-11, Bernières [Bernières-sur-Seine, Eure], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
La Planche (André), 8-12-10, St-Laurent-de-Condel [Saint-Laurent-de-Condel, Calvados], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Larsonneur (Lucien), 3-1-14, St-Denis-le-Gast [Saint-Denis-le-Gast, Manche], 1ère cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lebert (André), 21-1-11, Orvaux [Eure], 1ère cl., 243e R.A.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Le Breton (Bernard), 15-6-13, Selles, 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lefeez (Roger), 4-3-3 3, Yville-s.-Seine [Yville-sur-Seine, Seine-Maritime], brig., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Legardien (Louis), 22-2-09, Port-Bail [Manche], 1ère cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Leheron (René), 33-32-12, Dozulé [Calvados], 1ère cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lehmann (Jean), 23-12-12, Orbec [Calvados], 1ère cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lemarchand (Victor), 24-2-30, Arclais [Arclais, Saint-Pierre-Tarentaine, Calvados], 1ère cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lemesle (Henri), 13-6-07, Ressuintes [Les Ressuintes, Eure-et-Loir], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lemoine (Marius), 33-5-11, Beautot [Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Le Poitevin (Pierre), 8-2-i1, Azeville [Manche], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Le Poittevin (Joseph), 3-3-12, St-Pierre-Eglise [Saint-Pierre-Eglise, Manche] 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Leroux (Flavien). 28-1-12, Coudres [Eure], 1ère cl., 243e R.A.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Le Rouxel (Guy), 24-1-08, St-Vigor-le-Grand [Saint-Vigor-Le-Grand, Calvados], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lesage (Alexandre), 29-3-12, Canteloup [Manche], brig., 243e R.A. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lescelliere (Jean-Baptiste), 15-11-12, Le Vicel [Manche], 2e cl., 243e R.A. ST XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lesein (Louis), 1-6-11, St-Benoit-d’Hébertot [Saint-Benoit-d’Hébertot, Calvados], 1ère cl., 243e R.A.D. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Mabire (Eli), e7-10-12, Banville-le-Bigot [Rauville-la-Bigot, Manche], 1ère cl., 243e R.A. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Maheu (Louis), 22-5-12, Russy [Calvados], 2e cl., 243e R.A. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Marie (Gabriel), 19-9-08, Roux-Mesnil-Bouteilles [Rouxmesnil-Bouteilles, Seine-Maritime], 1ère cl., 243e R.A. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Pouhier (Bienaimé), 13-2-12, Ozeville [Manche], 2e cl., 243e R.A. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Renouf (Auguste), 20-4-10, Norville (Manche), 1ère cl., 243e R.A. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Rouanet (Paul), 25-4-15, Belleserre [Tarn], 2e cl., 243e R.A.L. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Saint-Denis (Roger de), 12-7-13, La Ronde-Haye [Manche], 2e cl., 243e R.A. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Thorel (André), 25-11-14, Cherbourg [Manche], cap.-c., 243e R.A.L. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Vauquelin (Charles), 6-12-10, Verson [Calvados], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Vavasseur (Paul), 2-3-13, Bouaffes [Bouafles, Eure], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Vincendeau (Louis), 13-11-12, Fonlenay-le-Comte [Vendée], 1ère cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Vincent (Louis), ig-4-i2, Champigny-la-Futelaye [Eure], 1ère cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Anaïse (Henri), 2-2-10, St-Germain, 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Avise (Fernand), 29-10-15, Trouville, 2e cl., 243e R.A.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Brasseur (Raymond), 39-9-08, Eu [Seine-Maritime], serg., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Cajot (Raymond), 14-1-04, Ste-Colombe [Sainte-Colombe, Seine-Maritime], serg., 243° R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Chatry (Georges), 3 5-A-30, Luzay [Deux-Sèvres], serg., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Clergues (Tiburce), 31-10-13, Peyrat [Ariège ?], s.-off., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Cogez (François), 33-9-17, Waziers [Nord], serg., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Cornu (René), 15-2-18, Montmain [Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Dadure (Roger), 9-7-11, St-Vaast-la-Hougue [Saint-Vaast-la-Hougue, Manche], serg., 243e R.A.L.D. SI. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Delaune (Bernard), 25-9-07, Le Havre [Seine-Maritime], s.-of., 243e R.A.L. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Debrix (Roger), 24-3-12, Montfarville [Manche], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Delaunay (Lothaire), 27-8-06, Le Havre [Manche], s.-of., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII (Hadamar/Limburg)].
Deshayes (Raoul) 31-10-06, Groustauville [Goustranville, Calvados], serg., 243° R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Dugueperoux (Victor), 28-9-19, Auxey-la-Plaine [Aucey-la-Plaine, Manche], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Fleury (Marcel), 14-10-13, Le Havre [Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A. St. IV B [Stalag IV B (Muhlberg/Elbe)].
Harivel (Ernest), 3-1-05, Caen [Calvados], serg., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Jeanne (Charles), 6-3-10, 2e cl., 243e R.A.L.D. Si. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Joenne (Auguste), 6-3-12, Evreux [Eure], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Laisné (Raymond), 14-5-10, Valognes, 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lapie (Alexandre), 8-12-13, Montchaton [Manche], cap., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lebret (Marcel), 18-1-11, St-Etienne-du-Rouvray [Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XIIA [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Le Cerf (Georges), 5-10-03, Cherbourg [Manche], s.-ofï., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Leclaire (Robert), 6-8-13, Ste-Geneviève [Sainte-Geneviève, Meurthe-et-Moselle], s.-ofi., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Leclerc (Louis), 15-5-13, Au Manoir (Eure), s.-ofï., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lecouvey (Louis), 5-1-13, Equeurdreville [Equeurdreville, Cherbourg, Manche], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lepigeon (Maurice), 22-2-12, Saint-Germain-de-Tournebut [Manche], 28 cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lépine (Raymond), 25-4-12, Le Château-d'Almenèches [Orne], cap., 243e R.A.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lesage (Léon), 26-5-13, Bavent [Calvados], s.-off., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Louvet (Georges), 7-3-08, Coulombs [Eure-et-Loir ?], serg.-c, 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Loyer (Adrien), 16-3-11, Périers [Manche], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Michel (Charles), 20-7-11, Coutances [Manche], 2e cl., 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Phelan (Gustave), 1-4-11, Deauville [Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XIIA [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Pillet (Georges), 27-2-12, Equeurdreville [Equeurdreville, Cherbourg, Manche], serg., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Roulland (Bernard), 25-2-11, St-Lô-d'Ourville [Saint-Lô-d’Ourville, Port-Bail, Manche], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Rousseau (Pierre), 7-12-11, Villegats [Eure], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Royer (Pierre), 9-12-10, Flers [Orne], serg.-c, 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Sanson (Georges), 8-11-11, Vauville [Calvados], 2e cl., 243e R.A.L. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Tiné (Roger), 20-1-04, Virandeville (Manc) [Manche], s.-o., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Chevrel (Roger), 13-2-14, Caen [Calvados], m. 1., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Defrocourt (André), 3-2-3, St-Jacques-de-Lisieux [Saint-Jacques-de-Lisieux, Calvados], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Duval (Auguste), 5-7-36, Charencey-le-Héron [Manche], 2e cl., 243e R.A.L.D. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Gautier (Roger), 24-4-13, Caen [Calvados], brig., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Goukassow (Alexandre), 30-11-15, Pétrograd (Russie) [Saint-Petersbourg, Russie], m. 1., 243e R.A.L.D. SI. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Hervien (Moïse), 1-4-14, Percy [Manche], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Ivanovsky (Alexandre), 15-8-13, Pétrograd [Saint-Pétersbourg, Russie], m. l.-c, 243e R.A.L.D. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Marie (Pierre), 27-9-12, Monfréville [Calvados], 1ère cl., 243e R.A.L.D. Si. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Renouf [Augusle), 20-4-10, Morville [Manche], 1ère cl., 243e R.A.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Vastchenko (Constantin), 12-3-18, Sebastopol [Russie ; Ukraine], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Herfort (Maurice), 4-8-13, Meulle [Livarot-Pays-d’Auge, Calvados], 2e cl., 243e R.A.D. St. IV B [Stalag IV B (Muhlberg/Elbe)].
Travers (Eugène), 7-6-12, Ocleville [Octeville-sur-Mer, Seine-Maritime], serg., 243e R.A.L.D. St, XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Vasseur (René), 30-3-13, Malaunay [Seine-Maritime], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Chamoy (Robert), 11-9-18, Beaubray [Eure], 2e cl., 243e R.A.D. 240 [Frontstalag 240 (Verdun, Meuse)].
Lebonnois (André), 19-5-16, Ammeville (Calv.) [Calvados], 2e cl, 243e R.A.L.D, St. XIIA [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Noblesse (Raymond), 16-3-11, Serville [Seine-Maritime], 2e cl, 243e R.A.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Phélan (Gustave), 1-4-11, Deauville [Calvados], 2e cl, 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Charraud (Edouard), 18-9-10, Octeville [Octeville-sur-Mer, Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Duguet (Henri), 13-6-12, Audencourt [Nord], 3" cl., 243° R.A. St. XII A. [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Esnouf (Charles), 16-10-10, Ste-Suzanne [Sainte-Suzanne-en-Bauptois, Manche], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Floryn (Julien), 18-11-0G, Pantin [Seine-Saint-Denis], 2e cl., 243" R.A.L.D. St. XII A. [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Hamel (Louis), 23-5-11, Martinvast [Manche], 2e cl., 243e R.A.L. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Liegard (Roger),16-3-09, Elbeuf [Eure], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Mabire (Elie), 7-30-12, Banville [Calvados], 1ère cl., 243e R.A.E.M. 6. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Mahovy (Louis), 22-6-12, Russey (Calv.) [Russy ? Calvados], 2e cl., 243e R.A.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Pille (Marius), 14-8-07, Caudebec-lès-Elbeuf [Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Charles (André), 17-8-16, St-Hilaire-du-Harcouët [Saint-Hilaire-du-Harcouët, Manche], 1ère classe, 243e R.A.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Renouard (Albert), 18-9-10, Picauville [Manche], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)]. [voir ici son parcours].
Chauvin (Alcide), 3-12-11, Tilleul-Lambert [Eure], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Jacques (Emile), 13-2-12, La Villette, 1ère cl., 243e R.A.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Pannier (Paul), 14-11-11, La Chapelle-Yvon [Calvados], cap., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Paris (Eugène), 1-5-16, Equeurdreville, 2e cl, 243e R.A.D.- St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Pellerin (Marius), 2-4-13, Caudelard, 2e cl, 243e R.A.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Pivardière (Robert), 11-4-11, Beaumont-les-Autels [Eure-et-Loir], 2e cl, 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Riou (Jean), 24-8-11, St-Ouen-de-Thouberville [Saint-Ouen-de-Thouberville (Eure)], 1ère cl, 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Achard (René), 5-5-10 Cormolain [Calvados], brig., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Adam (Emile), 8-4-09, Flamanville [Manche], 2e cl., 243e R.A.L.D., St. XII [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Amelin (Kléber), 10-11-07, Lisieux [Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D., St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Aucreterre (Albert), 22-3-14, Saint-Germain-en-Laye [Yvelines], 2° cl., 243e R.A.L.D., St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Bagot (Victor), 2-8-11, Chenedollé [Calvados], cap., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Blanfaney (Marius), 12-1-13, Gonneville-s,-Honfleur [Gonneville-sur-Honfleur Calvados], brig., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Blouin (François), 27-3-14, Mancellière [La Mancellière, Isigny-Le-Buat, Manche], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XI A [Stalag XI A (Ziegenhain)].
Bonout (Paul), 17-9-07, Lisieux [Calvados], brig.-c, 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Breton (Albert), 24-6-08, Jacquenvillc [Sacquenville, Eure], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Brochard (André), 2-9-12, Clécy [Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Castel (Henri), 28-6-08, Benoîtville [Manche], brig.-c, 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Cheradame (Roland), 16-8-10, Livarot [Calvados], 2e cl, 243e R.A. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Colas (Pierre), 1-7-11, Le Bosgouet [Eure], cap.-c, 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Delahaye (Bernard), 25-4-11, Neuville (Calv.) [Neuville, Vire, Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Desmerteux (Fernand), 5-2-12, Monlory (B.-P.) [Pyrénées-Atlantiques], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Dubois (Fernand), 8-8-10, Vire [Calvados], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Dufour (Edouard), 9-9-10, Teurtheville-Bocage [Manche], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Dugardin (Viclor), 13-9-08, Nègreville [Manche], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Dupont (Roger), 18-3-11, Bricquebec [Manche], brig., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Dutour (René), 21-9-06, Touget [Gers], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Gazague (Pierre), 17-10-13, Cbâteauneuf-de-Randon [Lozère], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Godefroy (Etienne), 4-3-10, Torigny-s.-Vire [Torigny-sur-Vire, Manche], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Guignon (Roger), 15-3-10, Murles [Hérault], 1ère cl., 243e R.A.L.D. Sl. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Guillon (Alfred), 2-5-10, Pierreville [Manche], 1ère 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Havin (Marcel), 12-9-10, Percy[Manche], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Hérauville (Louis), 29-3-10, Les Perques [Manche], brig., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Hoursin (Constant), 1-12-10, Rouffigny [Villedieu-les-Poëles-Rouffigny, Manche], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Hérauville (Louis), 29-3-10, Les Perques [Les Perques, Bricquebec-en-Cotentin, Manche], brig., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lamesle (Alexandre) ,21-1-13, Teurtheville-Hague [Manche], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Laronche (Louis), 1-7-08, Théville [Manche], 2e cl., 243e R.A.L. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Launay (Charles), 8-4-13, Le Renouard [Orne], 2e cl., 243e R.A.L.D. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Le Bruman (Emile), 5-1-12, Sainte-Mère-Eglise [Manche], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lecardonnel (Jules), 12-7-09, Le Lorey [Manche], 2e cl, 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lechevallier (Louis), 14-8-12, Boledieu (Calv.) [B… ?, Calvados], 2e cl., 243 R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lefeure (René), 13-11-08, St-Jean-le-Blanc (Calv.) [Saint-Jean-le-Blanc, Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lefrane (Alphonse), 23-4-10, Cambernon [Manche], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Le François (Marcel), 2-10-12, Créances [Manche], 2e cl., 243e R.A.L.D. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lelièvre (Marcel), 11-3-10, La Rivière-St-Sauveur [La Rivière-Saint-Sauveur, Calvados], 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lelodey (Louis), 7-12-13, St-Marcouf [Saint-Marcouf] (Manche), 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Le Marchand (Jean), 29-1-14, Quettetot [Manche], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Lhomme (Marcel), 31-1-07, La Vieille-Lyre [Eure], 2e cl., 243e R.A.L.D. [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Mahier (Pierre), 17-8-06, Sauxemesnil [Manche], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Marais (Henri), 21-1-08, Boisey [Boissey, Calvados ?], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Mauduit (René), 24-8-11, St-Clément (Manc.) [Saint-Clément-Rancoudray, Manche], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Nille (Paul), 26-6-12, Trouville [Trouville-sur-Mer, Calvados], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Noël (Pierre), 5-2-10, Valognes [Manche], 2e cl.], 243e R.A.L. St. XIIA [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Pain (Jules), 28-8-18, Soulles [Manche], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Poisson (Jean), 6-4-14, St-Germain-s.-Hae, 2e cyl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Poisson (René), 25-1-06, Carentan, 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Poret (Alfred), 29-4-10, Gainiez, 1ère cl. 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Prévost (Aimé), 2-6-09, Boissy-Lamberville, 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Renault (Constant), 9-2-14, Genêts [Manche], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Sauvage (Paul), 11-5-08, Saint-Martin-de-Maillac [Saint-Martin-de-Mailhoc, Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Simon (François), 9-4-12, St-Samson (Manc) [Manche], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Tesson (Emile), 18-6-11, Bouquetot [Eure], 243e R.A.L.D. St. .XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Threude (Marcel), 17-1.6-60, Tourville-la-Chapelle [Seine-Maritime], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Throuet (:Réné), 2-4-09, Faverolles-la-Campagne [Eure], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Tranchant (Louis), 17-2-10, Hardinvast [Manche], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Wojton (Stanislas), 1-2-13, Suraclav [Pologne ?], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Helin (Louis), 13-12-02, N.-D.-Bondeville [Notre-Dame-Bondeville, Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. VII B [Stalag VII B (Memmingen)].
Begin (Louis), 23-7-13, St-Lô-d'Ourville [Saint-Lô-d’Ourville, Manche], 2e cl., 243e R.A.L. SI. VII B [Stalag VII B (Memmingen)].
Duval (Roland), 4-8-13, Deville-les-Rouen [Déville-Lès-Rouen, Seine-Maritime], cap., 243e R.A.L.D. St. VII B [Stalag VII B (Memmingen)].
Luce (Auguste), 5-2-09, Nay (Manc) [Manche], 1ère cl., 243e R.A.L. St. VII B [Stalag VII B (Memmingen)].
Victor (André), 23-2-13, Montilly [Montilly-sur-Noireau, Calvados], 1ère cl., 243e R.A.L.D. St. XII A [Stalag XII A (Hadamar/Limburg)].
Ybert (Jules), 3-9-14, Banneville-s.-Ajon [Banneville-sur-Ajon, Calvados] 1ère cl., 243e R.A.D.L. St. IV B [Stalag IV B (Muhlberg/Elbe).
Boimet (Roger), 29-4-103 Nîmes [Gard], 1ère cl., 243e R.A.L.C. St, IV B [Stalag IV B (Muhlberg/Elbe).
Briscadieu (Marcel), 17-2-13, Lagardère [Gers], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. V C [Stalag V C (Wildberg)].
Criquet (Jean), 30-11-10, Trouville [Trouville-sur-Mer, Calvados], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. V C [Stalag V C (Wildberg)].
Devillers (Paul), 12-2-14, Nancy [Meurthe-et-Moselle], m. 1., 243e R.A.L.D. St. V C. [Stalag V C (Wildberg)].
Gaillard (Jules), 23-1-12, Gouvets [Manche], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. V C [Stalag V C (Wildberg)].
Hébert (André), 11-3-12, Gonchat-le-Valasse [Gruchet-le-Valasse, Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A. Sl. V C. [Stalag V C (Wildberg)].
Leveneur (Gaston), 27-8-12, Le Renouard [Orne], 2e cl., 243e R.A.L. St. V C [Stalag V C (Wildberg)].
Pages (Georges), 3-8-14, Millau [Aveyron], 2e cl., 243e R.A.L. St. V C. [Stalag V C (Wildberg)].
Vallée (Robert), 21-2-09, Rouen [Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. V C [Stalag V C (Wildberg)].
Brunet (Georges), 14-8-15, Tournet, 2e cl., 243e R.A.L.D. St. V C [Stalag V C (Wildberg)].
Chesnel (Achille), 5-9-12, Benarville [Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A. St. V C [Stalag V C (Wildberg)].
Incerti (Communando), 6-1-18, Grimault [Yonne], 2e cl., 243° R.A. St. V C [Stalag V C (Wildberg)].
Lecler (Guy), 9-9-10, Domfront [Orne], serg.-c, 243e R.A.L.B. St. V C [Stalag V C (Wildberg)].
Péraldi (Georges), 26-12-18, Montigny-les-Cormeilles [Val-d’Oise], serg.-c, 243e R.A.L.D. St. VC [Stalag V C (Wildberg)].
Bertrand (Marius), 14-12-14, Clermont (Hte-G.) [Haute-Garonne], 2e cl., 243e R.A.L. St. XVII A [Stalag XVII A (Kaisérsléinbruch)].
Bégin (Louis), 23-7-13, St-Lô-d’Ourville [Saint-Lô-d’Ourville, Manche], 2e cl., 243e R.A.L. St. VII A. [Stalag VII A (Aloosburg)].
Helin (Louis), 13-12-02, N.-D.-de-Bondeville [Notre-Dame-de-Bondeville, Seine-Maritime], 2e cl., 243e R.A.L.D. St. VII A. [Stalag VII A (Aloosburg)].
Luce (Auguste), 5-2-09, Nay (Manc) [Manche], 1ère cl., 243e R.A.L. St. VII A. [Stalag VII A (Aloosburg)].
Haubert (Gaston), 19-2-12, Sausseuzemare, 2e cl., 243e R.A. St. VII A. [Stalag VII A (Aloosburg)].
Louvet (François), 11-9-08, Tessy-s.-Vire [Tessy-sur-Vire, Manche], 2e cl., 243e R.A. St. XI B [Stalag XI B, Fallingbostel]
André Roussel combattant photographe du 43e RAC
L’Historial de la Grande Guerre de Péronne, s’est vu confier en 1998, un ensemble de 131 photographies de format 6x9 émanant d’André Roussel (Le Havre 1887 - Gournay-en-Bray 1982), brigadier puis maréchal des logis du 43e RAC durant la première guerre mondiale. Ce fonds a été transmis par Madame Guy Roussel sa belle-fille.
Une première consultation de l'ensemble des notices et d'une partie des photographies accessibles en ligne sur le portail des archives départementales de la Somme, a révélé leur grand intérêt dans le cadre de la collation des données documentaires relatives au 43e RAC que nous avons entrepris.
Janvier 1915, ma pièce de 90
(Fonds A. Roussel Historial de la Grande Guerre 2PHO2675)
[Le maréchal des logis André Roussel aux côtés d’un canon de 90mm,
2e pièce de la 3e batterie du 43e RAC. Pontavert, Bois de Beau Marais janvier 1915.]
Ce fonds étant en grande partie inédit, nous tenons à adresser nos plus chaleureux remerciements à Mesdames Marie-Pascale Prévost-Bault, Conservatrice en chef et Christine Cazé documentaliste, chargée de gestion et valorisation des collections du Musée, qui nous ont facilité l’accès à l’ensemble des numérisations HD des clichés. Ceci nous a permis d’engager dans d’excellentes conditions leur contextualisation, la restitution de ce travail dans les lignes suivantes ayant pour objectif d’en préciser la valeur documentaire.
Il convient en premier lieu de noter que l’ensemble compte 4 clichés reproduits en deux exemplaires (2PHO 2719 et 2720 ; 2PHO 2730 et 2732 ; 2PHO 2690 et 2691 ; 2PHO 2642 et 2652) ; ce qui porte à 127 seulement le nombre de prises de vue réalisées.
La plus grande part des photographies porte au dos une courte mention, soit à l’encre soit au crayon, qui offre des informations permettant de cerner leur datation, et d’identifier les lieux et une partie des hommes figurant sur les prises de vue. Une lecture attentive des clichés permet par ailleurs par recoupement, d’enrichir les annotations les plus lacunaires où d’offrir une notice à celles non légendées. Ces prises de vues forment ainsi un ensemble particulièrement aisé à contextualiser notamment à partir des sources connexes que représentent les Journaux des marches et opérations des unités (JMO) composant le 43e RAC et plus particulièrement celui de sa 3e batterie au sein de laquelle André Roussel est affecté. A ce stade, seuls 6 clichés demeurent ainsi très imparfaitement documentés.
Légende manuscrite au dos du cliché 2PHO 2742 Recension de la cérémonie de remise de décoration
extrait du JMO de la 3e batterie
Parcours illustré d’un combattant : de l’été 1914 à l’été 1915
André Roussel jeune Havrais de la classe 1907, fait son service militaire en 1908-1910 au sein du 11e régiment d’artillerie. Placé dans la réserve de l’armée active, alors qu’il occupe probablement un emploi de commis droguiste à Mantes (1913-1914), c’est au 43e RAC qu’il est mobilisé le 1er août 1914. Arrivé au dépôt de Caen le 3 août, dès le 5, il part au front comme brigadier attaché au 1er groupe du régiment, 3e batterie, 2e pièce, avec un appareil photographique dans son paquetage.
Un rapide coup d’œil sur la répartition chronologique des prises de vue permet de souligner que les deux-tiers d'entre elles (94 clichés) concernent la période comprise entre le 5 août 1914, date du départ du 43e RAC vers le front, et le 22 janvier 1915, date à laquelle André Roussel est évacué du front pour une période d’hospitalisation de deux mois.
On constate au sein de cette période une augmentation progressive du nombre de photographies qui culmine entre décembre et janvier, ces deux mois concentrant près de la moitié du lot. Cette évolution peut être tout d’abord mise en rapport avec la nature et les conditions de déroulement des opérations militaires, la stabilisation du front marquée de périodes d’inactivité étant favorable au développement de la pratique photographique.
Elle s’explique également par l’évolution du regard de l’opérateur sur un sujet devenant progressivement plus familier, qui s’associe à la formation d’un cercle de camaraderie restreint formé par les servants de la batterie de tir et ses officiers.
Le retrait du front correspond à une rupture, avec 16 clichés réalisés durant son séjour en février-mars 1915 à l’Hôpital auxiliaire n°101 à Toulouse, suivis seulement de 12 photographies prises à partir de son retour au sein du 43e RAC le 1er avril 1915.
La série s’interrompt ainsi avec le transfert et la prise de position du régiment en Artois au printemps 1915, période au cours de laquelle André Roussel ne réintègre pas le cadre fraternel de sa batterie de tir.
Enfin, parmi les 6 clichés mal documentés (non situés, non datés), deux remontent aux premiers mois de la guerre (2PHO 2669 ; 2PHO 2689), les quatre autres devant être datés au plus tôt de la fin de l’année 1915 ou de 1916 (2PHO 2707) voire même de 1917 (2PHO 2745 - 2PHO 2747 ; 2PHO 2735) ce qui semble confirmer qu’André Roussel ne poursuit pas au-delà de l’été 1915, son intense activité de combattant photographe. S'il nous est apparu possible d'intégrer les deux premiers au sein de la restitution de son journal de marche illustré, les quatre derniers qui échappent à toute possibilité de contextualisation formelle, sont regroupés à la fin de ce document.
Alors que nous disposons de multiples témoignages s’associant aux parcours des 2e et 3e groupes du 43e RAC, ces clichés représentent la seule source documentaire émanant d’un combattant du 1er groupe du régiment (1ère, 2e et 3e batteries). Ils viennent ainsi utilement enrichir et compléter la déjà riche collection de regards portés sur le déroulé des évènements auxquels l’unité participe durant les six premiers mois de la guerre, expression de ressentis personnels, non seulement en mots, mais aussi en images, ce dernier point constituant l’une des particularités du conflit.
Nous pouvons ainsi, en premier lieu évoquer les extraits des lettres du lieutenant Robert Hellouin de Menibus, officier de la 4e batterie (2e groupe du 43e RAC), retranscrites par son épouse sous la forme d’un journal de route du 4 août au 3 décembre 1914 (voir : Henri LAFOSSE « Journal de la famille » Tome I 1912-1926 (pp. 85-117) ici téléchargeable en Pdf.)
Parallèlement, on doit mentionner le Carnet de route que Jacques Brunel de Pérard, brigadier de la 5e batterie (2e groupe du 43e RAC), tient depuis sa mobilisation jusqu’à la veille de son décès au front à Saint-Thierry (Marne) le 26/09/1914, (voir ici la page consacrée à J. Brunel, donnant un accès au volume numérisé de l’ouvrage, publié par sa mère en 1915, et couronné du prix Montyon décerné par l’Académie française).
Il en va de même de la relation épistolaire entretenue du 26 novembre 1914 au 25 mai 1915, par le capitaine Eugène Jobit (commandant de la 7e batterie, 3e groupe du 43e RAC) avec son frère le sous-lieutenant Marcel Jobit alors affecté à la 6e section de munitions d’artillerie du 3e corps d’armée. Nous renvoyons ici aux pages que nous avons consacré à sa contextualisation.
En complément nous avons offert une retranscription du carnet de route inédit de Robert Tronsson, brigadier de la 9e batterie (3e groupe du 43e RAC), dans la restitution du journal de marche illustré de René Verney, qu’il accompagne du 1er août 1914 au 16 février 1917 (voir Journal partie I et suivantes).
Il doit être noté ici que les prises de vue d’André Roussel viennent utilement compléter l’album de René Verney, privé de tout cliché s’associant à la montée au front, la Bataille de Charleroi, la retraite qui s'en suit, la Bataille de la Marne et la prise de position du 43e RAC à Saint-Thierry (Marne). Les mois de décembre 1914 et janvier 1915 constituent à l’opposé une période charnière où les deux ensembles photographiques offrent un large panorama sur l’activité des batteries des 1er et 3e groupes alors que le régiment est en position dans le secteur Pontavert-Berry au Bac (Aisne). L’album de René Verney prend seul le relais à partir de février pour illustrer pas à pas le parcours du 43e RAC durant encore deux ans-et-demi, tout en constituant une référence essentielle pour documenter les clichés liés au retour au front d’André Roussel au printemps 1915.
Enfin, bien que le sujet s’éloigne de la vie au front, nous ne saurions omettre l’éclairage contemporain sur la vie de dépôt du régiment associé à l’album illustrant la période d’instruction de jeunes recrues du 43e RAC entre décembre 1914 et l’été 1915, également présenté sur ce site.
Dans l’esprit qui anime ce site, nous proposons en quelques pages une mise en contexte de l’ensemble des clichés d’André Roussel en les associant à des documents extérieurs. Pour les six premiers mois du conflit nous avons opté pour une retranscription littérale du Journal des marches et opérations de la 3e batterie du 43e RAC (Mémoire des hommes – Portail culturel du ministère des Armées (SHD 26 N 981/12 ; JMO 5 août-30 décembre 1914 et SHD 26 N 981/13 JMO 31 décembre 1914-25 janvier 1916).
Ceux-ci offrent en effet des précisions utiles d’un point de vue chronologique comme géographique, mais aussi sur les activités et conditions de vie des hommes au front, matériel ou aménagements spécifiques apparaissant sur les photographies.
Parallèlement, cette approche permet de mieux cerner la valeur documentaire des prises de vue qui, en raison de l'implication personnelle du photographe en tant que combattant, ne rendent compte de l'intensité des phases d'action offensive que de manière indirecte au travers des dégâts provoqués par l'artillerie ennemie au plus près des positions occupées par sa batterie de tir.
Nous n’avons pas poursuivi la retranscription du JMO de la 3e batterie au-delà du 22 janvier 1915. En effet, pour les deux périodes suivantes (hospitalisation à Toulouse et montée vers le front d’Artois), celui-ci n’offre pas d’élément favorisant la contextualisation des clichés.
Enfin pour enrichir utilement la documentation associé aux prises de vue, nous renvoyons au traditionnel index des noms de personnes figurant dans les légendes enrichi, lorsque cela est possible, d'une courte notice biographique. On y trouve naturellement en préambule, les éléments concernant André Roussel.
Accéder ci-dessous à la
RESTITUTION DU JOURNAL DE MARCHE ILLUSTRE D’ANDRE ROUSSEL
I
Montée au front - Bataille de Charleroi - Retraite - Bataille de la Marne
05 juillet - 12 septembre 1914
***
II
secteur de Saint-Thierry ; secteur de Pontavert-Berry-au-Bac
13 septembre - 22 janvier 1915
***
III
Séjour à l'Hôpital auxiliaire n°101 de Toulouse
***
IV
***
Index des noms de personnes figurant dans les légendes des clichés
Fonds André Roussel (2PHO 2706) cliché sans légende ni annotation, fin 1915-1916 ?
Fonds André Roussel (2PHO 2745) Fonds André Roussel (2PHO 2747)
Mes deux brigadiers du T.R. Dans la cabane ; photo prise la nuit
à la table à laquelle nous mangeons tous les jours à droite le brigadier Rémy, à gauche le brigadier
Laniepce et Rémy. Laniepce dit le Benjamin. « Papa Casimir avec son bébé »
[Fin 1916-1917 ?]
Fonds André Roussel (2PHO 2735) 406. Intérieur de l’église de M… Décembre 1917.
[En décembre 1917 le 43e RAC est en position près de Saint-Quentin (Aisne)]
Les lettres du sous-lieutenant Maurice Alliot 43e RA
LES LETTRES DU SOUS-LIEUTENANT MAURICE ALLIOT
43e régiment d’artillerie, 21e batterie
30 juillet 1914 – 22 mars 1915
(conservées aux archives départementales du Calvados cote 1J/42/9)
INTRODUCTION
Les Archives départementales du Calvados conservent un ensemble de courriers émanant d’un jeune centralien engagé dans la Grande Guerre au sein du 43e régiment d’artillerie (Cote 1J/42/9). Ce fonds entré dans les collections en 1998 est ainsi présenté sur le portail Archives du Calvados en ligne : Première Guerre mondiale : petits fonds et pièces isolées / Maurice Alliot, centralien, sous-lieutenant au 43e régiment d’artillerie basé à Caen / Lettres de Maurice Alliot à ses parents, domiciliés à Paris, 38, rue de Reuilly. Date : entre le 30 juillet 1914 et le 22 mars 1915.
Nous présentons ici ce fonds dont nous avons engagé la retranscription dans le cadre du travail de collation des sources documentaires relatives au 43e régiment d’artillerie, que nous mettons progressivement à disposition sur ce site (accéder ici à la retranscription des lettres de M. Alliot).
Pour cerner la valeur de ces courriers il est indispensable de les mettre en contexte. Ecrits émanant d'un combattant, il est en premier lieu nécessaire de cerner le parcours militaire de ce dernier. La nature intime de la corresponance nécessite parallèlement une approche permettant de mettre en lumière combien sa position sociale éclaire son état d'esprit. C'est à cette double caractérisation de la personnalité de Maurice Alliot (Saint-Denis 1889 - Fontenay-les-Briis 1990) que les lignes suivantes sont consacrées.
Pour cerner le parcours militaire du rédacteur, sous-lieutenant à la 21e batterie du 43e régiment d’artillerie, nous bénéficions en premier lieu des informations émanant de sa fiche de matricule : Registre de matricule, 4e bureau de la Seine, classe 1909, matricule n°4704. Celles-ci, ci-dessous retranscrites sont enrichies de plusieurs compléments précisant son parcours militaire durant le conflit.
Alliot, Maurice Louis Ernest
Né le 26 mars 1889 à Saint-Denis département de la Seine
Fils de René Charles Henri et de Verstraet Marie
Etudiant, à l’Ecole Centrale des Arts et Manufactures à l’incorporation.
Domicilié 38, rue de Reuilly, Paris XIIe (domicile de ses parents).
Engagé pour cinq ans le 17/06/1910 à compter du 01/10/1909 au titre de l’Ecole centrale des arts et manufactures pour le 29e régiment d’artillerie. Placé dans la disponibilité en exécution de l’article 1er § 4 de l’Instruction du 7 avril 1906.
Incorporé à compter du 10/10/1912. Arrivé au corps et 2e canonnier conducteur ledit jour. Brigadier le 14/02/1913. Maréchal des logis le 24/07/1913. Promu sous-lieutenant de réserve le 01/10/1913 et affecté au 43e régiment d’artillerie.
[Il est affecté au sein de l’une des huit batteries constituant le 43e Régiment d’artillerie de campagne, dont le dépôt se situe à Caen (voir : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940). Lors de la mobilisation, il passe à la 21e batterie, alors en formation à Versailles. Celle-ci appartient au groupe de renforcement régimentaire qui entre en campagne le 11 août 1914 en accompagnant le mouvement de la 53e Division d’infanterie de réserve ou 53e DR (élément du 4e groupe de divisions de réserves ou GDR4, affecté à la 5e armée le 15/08/1914). Le groupement d'artillerie de la 53e DR (ou AD53) suit donc un parcours bien distinct de celui du 43e RAC, artillerie divisionnaire de la 5e Division d’infanterie (voir : Le 43e régiment d’artillerie 1914-1918)].
Citation à l’ordre de la 53e DI le 22/10/1914 « Blessé le 20 septembre et resté à son poste refusant d’être pansé avant ses hommes. » [Maurice Alliot est blessé alors qu’il est en position de tir à Cormicy (Marne) à la Grande Montagne le 20/09/1914. Il est évacué du front et ne rejoint sa batterie que le 10/11/1914].
Promu lieutenant de réserve à titre définitif par décret présidentiel en date du 30/03/1915 pour prendre rang le 07/03/1915.
Blessé le 05/07/1916 en secteur de Guillaucourt (Somme). Cité à l’ordre de l’armée « Officier d’une énergie et d’une bravoure remarquables, a commandé sa batterie de la manière la plus brillante pendant la période du 23/02 au 06/07/1916. Blessé grièvement le 06/07/1916 en exécutant une reconnaissance en 1ère ligne ; a achevé cette reconnaissance, a consenti à se laisser évacuer lors de sa mission terminée. » Chevalier de la légion d’honneur (décret du 13/08/1916, J.O. du 29/08/1916).
[D’après le JMO régimentaire, commandant la 21e batterie, il est blessé le 06/07/1916 : « 11h30 Reconnaissance exécutée par le capitaine Argelliès et les 3 commandants de batterie pour une position de batterie dans le ravinot sud-est du cimetière de Fay. Entre le cimetière et la corne N.E. du bois du Satyre… 14h Au cours de la reconnaissance – Lieutenant Baude 22e batterie blessé au pied droit – Lieutenant Contant 8e Hussards écorchures aux mains et au nez – Lieutenant Alliot 21e batterie blessé au pied par éclat d’obus. » et évacué le lendemain 07/07/1916 à 16h. Le capitaine Girard note quant à lui dans son journal (Tome II p.240 à la date du 06/07/1916) : « Les lieutenants Alliot et Baude ont reçu chacun un éclat d’obus dans le pied ; si pour l’un la chaussure seule a été traversée, pour Alliot c’est plus grave : il sera évacué. ».
A la date du 25/01/1917 le JMO régimentaire du 243e RAC ne signale pas la présence de Maurice Alliot parmi les officiers attachés au régiment nouvellement créé en y intégrant le 1er groupe de renforcement du 43e RA. Le capitaine Cardon l’a remplacé au commandement de la 21e batterie. Maurice Alliot à l’issue de sa convalescence, semble en effet, être affecté toujours sous l’uniforme du 43e RA, au Service de renseignements aéronautiques du 5e Corps d’armée cf. citation ci-dessous :]
Citation G.Q.G …ordre 441 du … « A la tête du S.R.A.5 un C.A depuis plus de 18 mois, y a fait preuve en toutes circonstances d’une grande acuité et une rare compétence au cours des observations de mars à août 1918. A réussi malgré les variations du front à tenir toujours le commandement au courant de la situation de l’artillerie adverse et a fourni les renseignements précis permettant un travail efficace de la contre-batterie. »
Promu capitaine à titre définitif par décret du 02/08/1918, J.O. du 05 et 09/08/1918 [maintenu au 43e RA cf. J.O.].
Affecté pour la démobilisation au 19e RAC le 11/06/1920, le 30/12/1920 affectation ratifiée par J.O. du 13/05/1921. Affecté au 32e régiment d’artillerie le 22/02/1924 par décision ministérielle du 22/02/1914 (J.O. du 28/02/1924). A effectué une période d’instruction au centre de mobilisation d’artillerie n°21 du 14/05 au 07/06/1929. Nommé chef d’escadron par décret du 18/12/1935 (J.O. du 25/12/1935), rang du 25.
Croix de guerre étoile d’argent et étoile de vermeil, chevalier de la légion d’honneur.
Comme nous l’avons vu plus haut, le groupe de renforcement du 43e régiment d’artillerie, constitue dès le début du conflit le 1er groupe de l’artillerie divisionnaire de la 53e division d’infanterie de réserve ou AD53. Ce groupement intégrant un groupe du 43e RA, un groupe du 22e RA et un groupe du 22e RA sera appelé à former le 243e RAC lors de sa création le 01/04/1917. C’est ainsi l’historique régimentaire de cette unité qui en retrace le parcours durant toute la durée du conflit (Voir : Historique régimentaire du 243e régiment d’artillerie de campagne pendant la guerre 1914-1918. Nancy-Paris-Srasbourg, Berger-Levrault impr., s.d.). Mais ce fascicule de 40 pages n’offre malheureusement qu’un bref aperçu, condensé en deux demi-pages, des mouvements et actions de l’AD53 au cours de la période couverte par la correspondance.
Historique régimentaire du 243e RAC (coll. verney-grandeguerre)
A l’opposé nous disposons d’un autre récit, celui-ci particulièrement riche et détaillé, auquel nous pouvons nous référer. Il s’agit du premier volume de 218 pages de l’ouvrage en quatre tomes publié anonymement par Louis Clément Joseph Girard (Lons-le-Saulnier 1869 - Arbois 1934), capitaine commandant la 23e batterie du 43e RA, sous le titre : Sur le front occidental avec la 53e Division d’infanterie. I Août 1914 à Mai 1915. La guerre de mouvement. En secteur à Suzanne. Paris, Berger-Levrault ed. 1932.
Sur le front occidental avec la 53e Division d’infanterie. Tome I (coll. verney-grandeguerre)
Ce dernier qui est rédigé à la manière d’un journal intime, est un exceptionnel témoignage dans lequel le lieutenant Alliot est brièvement cité à plusieurs reprises (cf p.122, p.145, 151, 161). Il est par ailleurs enrichi de deux cartes hors-texte restituant le parcours des unités composant le 1er groupe de renforcement du 43e RA. La première s’associe à la première phase de la guerre durant laquelle, après une position de réserve à Laigny (11/08-20/08/1914), l’unité part à la rencontre de l’ennemi (21/08 -24/08/1914), suivie de la retraite (25/0805/09/1914) et enfin de la reprise de l’offensive durant la Bataille de la Marne (06-13/09/1914) et ce jusqu’à sa prise de position sur l’Aisne à Berry-au-Bac (Aisne) qui marque la période de stabilisation du front (14/09-01/10/1914). Une seconde carte situe précisément les positions prises par l’AD53 dans le secteur de Maricourt et Suzanne (Somme) du 15/10/1914 au 27/04/1915.
La répartition des courriers de Maurice Alliot, invite à reprendre ce découpage chronologique. Il est également indispensable d'y adjoindre une cartographie permettant de situer précisément le lieu de leur rédaction A chaque étape, il est egalement utile de proposer un renvoi aux pages du journal du capitaine Girard et ce, en dehors de la période au cours de laquelle ce dernier, blessé, est éloigné du front (15/09 - 08/12/1914).
Enfin, nous nous sommes appuyé pour synthéthiser le parcours du combattant introduisant la retranscription des courriers, sur le Journal des Marches et Opérations (JMO) de l'arttillerie de la 53e Division d'infanterie (documents inédits mis en ligne sur le site Mémoire des hommes - Portail culturel du ministère des Armées, 26 N 366/7 02/08/1914 - 31/03/1915 et et 26 N 366/8 du 01/04 au 31/12/1915). Parallèlement, à la date précise de chaque courrier retranscrit est proposé un lien vers les pages correspondantes du JMO du 1er groupe de renforcement du 43e RA (même source 26 N 980/12 10/08 - 17/12/1914 et 26 N 980/13 17/12/1914 - 10/05/1915).
La lecture des correspondances si elle ne peut se départir d’une approche des activités militaires, révèle une part d’intimité qu’il est également nécessaire de contextualiser. Celle-ci s’associe naturellement à la relation qu’il entretient avec les membres du cadre familial et à une parentèle, elle-même touchée par la guerre car ayant de fortes attaches avec les territoires sous le feu des combats.
Ces courriers révèlent ainsi combien les relations épistolaires que Maurice Alliot entretient parallèlement avec sa fiancée Suzanne, mais aussi avec d’autres membres de la famille qui lui adressent parallèlement des colis, permettent d’entretenir des liens sociaux échappant au strict cadre régimentaire. Indépendamment de ses activités militaires et de la valeur de son engagement patriotique, ce dernier aspect est capital pour appréhender l’état d’esprit du combattant.
Les lettres de Maurice Alliot sont adressées à son père René Charles Henri Alliot (Bohain-en-Vermandois 1858 - Neuvy-sur-Loire 1951), à sa mère Marie Verstraet (1857-1940), fille de Louis Désiré Joseph Verstraet (Houplies 1833 - 1910), ingénieur civil administrateur délégué de la Société du canal des deux mers qui met fin à ses jours le 27 juillet 1910, et enfin à sa sœur, Thérèse Heloïse Sophie Alliot alors âgée de 25 ans et résidant avec ses parents.
Le 20 août 1915 il se marie à Paris, à Suzanne Marie Jeanne de Limasset (Châlons-en-Champagne 1893 - Caen 1975) (Suzanne dans les courriers), sœur de Pierre André Limasset (Reims 1881 - Paris 1931), lieutenant de réserve au 29e RA et gendre de Jacques Eliacin Rol (Montignac 1924 - Laon 1934), l’oncle paternel par alliance de Maurice Alliot. Un cercle familial qui détermine le cadre des activités professionnelles de Maurice Alliot au sortir du conflit et qui nous éclaire sur les en-têtes des enveloppes associées au lot de courriers conservés aux archives départementales du Calvados.
Enveloppe à l'en-tête R. ALLIOT & ROL
(Fonds Maurice Alliot Archives départementales du Calvados, 1J/42/9)
Son père, centralien, a fondé en 1899 en association avec son beau-frère Jacques Eliacin Rol, une société pour l’exploitation des manufactures de fils et câbles pour l’électricité installées à Bohain-en-Vermandois (Aisne) et Paris, 38 rue de Reuilly, qui est aussi l'adresse familiale.
Paris, personnel des câbles électriques Alliot, vers 1905
A l’issue du conflit, Maurice Alliot y prend une part active au côté de son beau-frère, Pierre André Limasset lui-même centralien. La société R. Alliot, Rol et Cie prend ainsi en 1927, le nom d’Alliot-Limasset et Cie. Au décès d’André Limasset, celle-ci est transformée en société anonyme sous la raison sociale Société des établissements Alliot, Limasset et compagnie, puis en 1947 en société à responsabilité limitée dont les actionnaires sont tous issus du cercle familial.
Les Grandes industries modernes et les centraux
Extraits de l'article : Anciens établissements R. Alliot Rol et Cie, Alliot Limasset et Cie 38, rue de Reuilly, Paris. Fils et cables pour l’électricité. Usines à Paris et à Bohain (Aisne).
In. : Les Grandes industries modernes et les centraux. Ouvrage édité à l’occasion du centenaire de l’Ecole centrale des arts et manufactures. Editions artistiques de Paris M. de Brunoff, s.d., [1929], p. 118.
Les courriers contiennent un très grand nombre d’occurrences nominatives ou termes associés à la désignation d’une personne. Nous avons entrepris leur relevé systématique afin de constituer un index enrichi de notes, permettant de préciser la nature des liens unissant les personnes citées à Maurice Alliot.
Nous y trouvons naturellement les membres du cercle familial associés aux patronymes Limasset, Rol, Verstraet et Mengus parfois seulement désignés par un prénom : Thérèse, Suzanne, André, Jeanne, Félix ou simplement par des termes de relation familiale : mon oncle, ma tante, bonne maman. Soulignons qu’à de très rares exceptions près, l’ensemble de ces personnes ont pu être précisément identifiées.
Nous rencontrons également un grand nombre de membres du corps militaire, parmi lesquels certains officiers de son régiment ou appartenant à des unités agissant dans le même cadre d‘opération.
Ce répertoire s’associe enfin à un réseau d’amitié élargi à d’anciens camarades de l’Ecole centrale notamment engagés dans divers régiments d’artillerie, comme aux connaissances évoluant dans un cadre social qui reste malheureusement difficile d'appréhender dans le détail. En effet c’est ici seulement qu’il devient impossible d’identifier précisément les individus désignés par un simple patronyme. Cet index auquel nous renvoyons parallèlement aux documents liés aux activités militaires, constitue malgré ce dernier écueil, un outil essentiel pour la mise en contexte des courriers.
Le lot de correspondances est constitué de 23 lettres précisément datées, accompagnées d’un fragment et de deux enveloppes à en-têtes de la « manufacture de fils et câbles pour l’électricité R. Alliot & Rol, ayant servi au classement des courriers datés de février et mars 1915.
La plupart des échanges sont rédigés à l’encre sur papier libre, allant d’un à six feuillets et sont privés de leur enveloppe. Quatre seulement sont rédigés sur une carte de correspondance portant au recto l’adresse postale du destinataire. Une seule carte en date du 21-22/09/1914 est privée de toute oblitération. Les trois autres ont reçu le cachet à date du service du « Trésor et Postes » (voir : Lettres et correspondances des poilus du 43e RAC). La première porte le cachet du « bureau payeur 192 » daté du 08/09/1914, parallèlement associé au cachet régimentaire « 43e régiment d’artillerie, 53e division d’infanterie 1er groupe ». Les deux autres, oblitérées les 11/02 et 11/03/1915, portent le cachet du « secteur postal 41 » dont relève alors l’unité, une seule comporte l’adresse de l’expéditeur « s/Lt Alliot 21eme Bie – 43eme Artie – S.P.41 » (rédaction du 10/03 et oblitération du 11/03/1915).
Cachets au recto de la carte rédigée le 08/09/191
Cachet du Secteur postal n°41 Cachet du secteur postal n°41
daté du 11/02/1915, apposé sur la carte daté du 11/05/1915 apposé sur la carte
rédigée le 10/02/1915 rédigée le 10/03/1915
Adresse portée au dos de la carte rédigée le 10/03/1915
(Fonds Maurice Alliot Archives départementales du Calvados, 1J/42/9)
Si ces correspondances forment un lot homogène car relevant d’échanges suivis avec les mêmes destinataires, il est à l’évidence incomplet. On doit ainsi remarquer qu’une partie des documents a été déchirée puis reconstituée avec du ruban adhésif, l’un d’entre eux resté incomplet et l’existence d’un second fragment inexploitable démontrant à eux seuls l’état lacunaire du lot, sans qu’il soit possible de mesurer l’importance des pertes. Par ailleurs rien ne permet d’expliquer l’interruption brutale de la correspondance à partir du 22 février 1915.
La répartition des 23 courriers permet de remarquer l’irrégularité des envois, que l’on peut regrouper en deux ensembles. Le premier rassemblant 10 lettres, est daté des deux premiers mois du conflit, allant de la mobilisation jusqu’à la stabilisation du front dans le secteur de Berry-au-Bas (Ainse). Il est suivi d’une interruption de près de deux mois, comprise entre le 22 septembre et le 10 novembre 1914, correspondant à une période d’évacuation du front et de convalescence. Le second ensemble est formé de 13 courriers répartis sur quatre mois (novembre 1914 - mars 1915) au cours desquels leur auteur est, avec son unité, en positon dans la Somme dans le secteur de Maricourt et Suzanne.
Malgré les incertitudes relatives à son état lacunaire, ce lot a le grand intérêt de couvrir l’ensemble des phases et opérations militaires auxquelles participe le combattant durant les 8 premiers mois du conflit. Il permet d’approcher l’état d’esprit d’un jeune ingénieur de 25 ans, se confrontant à la réalité d’une guerre à laquelle il est activement préparé depuis son arrivée sous les drapeaux deux ans auparavant, période au cours de laquelle il accède au grade d’officier de réserve.
Nous pouvons remarquer que la teneur des courriers évolue en fonction de ces deux périodes séparées par sa convalescence, ce qui s'accorde parallèlement avec l'évolution même du conflit.
Au cours de la première, d'août à septembre 1914, les lettres sont de brefs messages, avec un propos se voulant en premier lieu rassurant sur son état de santé et ses conditions de vie. Ils sont parallèlement dominés par l'expression du besoin d'intenses échanges épistolaires avec ses proches, aspirations alors contrariées par les retards imposés par l'organisation postale (voir : Lettres et correspondances des poilus du 43e RAC).
La crainte de la censure, exprimée à plusieurs reprises, mesure à l’évidence ses propos et explique le silence total sur sa position géographique que seules des sources connexes permettent de révéler. Celui-ci n'est rompu que le 13 septembre alors même que s'achève la Bataille de la Marne et que son unité va se confronter à la stabilisation du front près de Reims. C'est alors de manière rétrospective, qu'il rend compte du long périple de plus de 450 km parcouru depuis le débarquement de sa batterie à Marle (Aisne) le 11 août. Le mouvement harrassant opéré durant ces 33 jours, ne lui ont laissé que peu de moments de repos se déroulant souvent dans des conditions précaires, ce qui contribue peut-être à expliquer la brièveté des messages envoyés.
S'il est directement engagé dans les combats qu'à partir des 28-29 août (Bataille de Guise), ses appréciations sur la stratégie du commandement se limitent à une simple interrogation sur les conditions de mise en oeuvre de la retraite, engagée depuis les rives de la Sambre dans la région de Maubeuge (Nord) jusqu'à celles de la Seine dans la région de Provins (Seine-et-Marne). Il s'agit d'un rare élément révélant ses inquiétudes, alors que les unités sont placées sous une très forte pression ennemie. Une préoccupation qui s'étend fin août par une simple allusion, aux territoires laissés aux mains des allemands, exprimée lors du passage non loin de Bohain-en-Vermandois (Aisne), berceau familial où est implantée l'une des deux usines de la société fondée par son père. Il faut ainsi souligner les termes de sa rancœur vis-à-vis des autorités allemandes, la violence de l'agression étant jugée indigne d'une nation civilisée. Celle-ci est alors caractérisée par les agissements des "hulans", le qualificatif de "Boche" n'étant pas encore utilisé.
Au cours de la seconde période, qui correspond à son stationnement à la tête de sa batterie dans la Somme de novembre 1914 à mars 1915, ses courriers sont nettement plus développés. Les batteries se relaient alors sur les positions offrant un rythme de repos réguliers aux canonniers et leurs officiers à Suzanne puis Etinehem. C'est dans ces periodes qu'il rédige à l'evidence ses lettres, qui fourmillent d'anectodes sur ses conditions de vie et activités quotidiennes au cantonnement.
La stricte observance des consignes de silence sur le déroulement des opérations militaires est désormais plus relachée, mais leur relation reste un élément très secondaire avec un décalage dans les compte-rendus, notamment concernant les pertes subies au feu.
Le propos met toujours en valeur la profondeur de ses sentiments pour ceux restés à l'arrière, la stabilisation du front et l'amélioration du système postal favorisant l'élargissement de son cercle de correspondants. On assiste alors à la multiplication des marques d'affection caractérisées par la reception de colis de nourriture ou d'effets personnels, et en retour l'envoi de photographies ou d'objets souvenirs du front. S'il ne bénéficie pas encore de permission, les courriers nous informent que ses parents et sa fiancée parviennent à se rendre jusqu'à Amiens située à 40 km à l'arrière du front où ils se rencontrent en février puis en mars
Nous devons à l'opposé noter une véritable retenue vis-à-vis de l'expression de l’esprit de camaraderie qu'entretiennent ordinairement les officiers d’une même unité, comme sur la relation privilégiée pouvant exister entre les officiers et leurs subordonnés directs. On peut néanmoins noter des tentatives de rapprochement avec des membres d'autres unités agissant dans le secteur de la 53e DI et plus particulièrement en décembre 1914 et janvier 1915, avec le 45e régiment d’infanterie qui, formé à Laon, intègre des connaissances tant personnelles que familiales.
Parmi les observations éclairant son état d'esprit général doit-on noter la critique qu'il porte vis-à-vis du comportement et de la tenue des régiments d'infanterie de sa division. Celui-ci se teinte d’un esprit de classe s'associant à une analyse politique à l’emporte-pièce à peine esquissée, rejetant ironiquement l'intertionalisme ouvrier. Il est également intéressant de noter que, particulièrement impressionné par les dommages subis par les infrastuctures civiles, ceux-ci paraissent le marquer tout autant, si ce n'est plus, que les combats auxquels il participe.
Particulièrement sensible aux informations qui lui parviennent au travers de la presse sur la situation internationale, il place une part de ses espoirs dans le jeu des alliances diplomatiques et les succès remportés par les alliés. N'exprimant aucun doute quant à l'issue du conflit, il est par ailleurs convaicu que « la guerre économique » aura désormais « une part aussi grande que les opérations militaires » (lettre du 05/03/1915). C'est ici le centralien destiné à une carrière d'industriel qui s'exprime, certes officier d'artillerie, mais qui aborde ses fonctions comme une nécessité temporaire imposée par les circonstances. Sans que puissent être remises en cause tant la valeur de son engagement que de son patriotisme, la nature de cette appréciation permet d’éclairer non seulement le positionnement qu’il prend vis-à-vis des évènements, mais surtout l'esprit général de cette correspondance au ton très mesuré.
Voir ci-dessous l'accès à :
Les lettres du sous-lieutenant Maurice Alliot, 43e RA
et
L'index des noms ou termes associés à la désignation d'une personne
contenus dans les lettres du sous-lieutenant Maurice Alliot, 43e RA
Recrues en formation au 43e RAC, 1915
Nous présentons ci-dessous une cinquantaine de clichés inédits provenant d’un album de petit format (14,5 la x 18,5 lg) illustrant le parcours d’instruction de nouvelles recrues du 43e RAC à Saint-Cloud en février 1915, puis à Caen au printemps et début de l’été de la même année.
Acquis sur le marché des objets de collection, la contextualisation des prises de vue bénéficie en premier lieu du titre porté sur son premier feuillet :
Vues prises au dépôt du 43e d’artillerie.
Animation réalisée à partir de deux clichés de l'album (coll. verney-grandeguerre)
IDENTIFICATION DU RECRUTEMENT
Le revers de la couverture porte la mention "N°2", la numérotation individuelle des clichés portée en marge ne débutant qu'au n°41. Cette numéroration qui n'est pas continue et ne couvre pas l'ensemble des photographies, n'a donc pas été conservée dans cette présentation.
La contextualisation des clichés ici reproduits, bénéficie de quelques éléménts documentaires complémentaires, telles que d'éparses mentions nominatives marginales et de très rares légendes rédigées au dos des photographies, les plus développées étant portées sur les cinq premières, les seules situées et datées (Saint-Cloud et Bois de Boulogne, Février 1915). L’ensemble de ces éléments sont systématiquement ici reproduits en italique en légende des photographies.
Premier feuillet de l’album titré en haut Vues prises au dépôt du 43e artillerie,
dans la marge les clichés sont numérotés de 41 à 44,
la mention Primice individualisant un canonnier sur les clichés 42 à 43.
(coll. verney-grandeguerre - don Valérie Verney)
Mentions manuscrites portées dans la marge en haut : Primice ; et au dos du cliché n°43 (feuillet 1) :
A l’encre en b.g. Février 1915 Manœuvre d’artillerie Saint-Cloud
Au crayon en h. Au peloton I manœuvre d’artillerie Saint-Cloud février 1915 ;
et en-dessous Lefebvre, Leblond, M.d.l. Ferment, Fleury, Mendès, Lemaître, Dupont, Inger.
La mention figurant dans la marge de l’album permettant d’associer le prénom Primice au nom Mendès,
a favorisé l’identification du jeune soldat :
Jean Primice Catulle Mendes, dit Primice Catulle-Mendes, recrue de la classe 1916,
ayant devancé l’appel par un engagement au titre du 43e RA le 16/12/1914 et
dont les parents sont des personnalités du monde littéraire parisien de la Belle époque.
(coll. verney-grandeguerre)
Seize patronymes ont ainsi pu être répertoriés dans l’album : Blazy, Brehy, Dupont, Ferment, Fleury, Fol, Gomard, Honoré, Inger, Leblond, Lefebvre, Legrand, Lemaître, Mendes, Seidel, Verdun. Sept ont pu être précisément identifiés, permettant d’associer les clichés au parcours de recrues incorporées au 43e RA entre le 19/12/1914 et le 19/02/1915 (cf. répertoire ci-dessous).
Le plus âgé, Jean Gustave Charles FOL, Directeur commercial à Paris de la classe 1912 est tout d’abord exempté pour problème de santé. Lorsqu’il est mis fin à son sursis d’appel, il est incorporé au 43e RA à compter du 19/01/1915. En juin 1915, canonnier 2e classe, il passe au 14e RA.
Viennent ensuite trois recrues tout d’abord incorporées le 18 décembre 1914 au 74e régiment d’infanterie (Rouen), mais versées un mois plus tard, les 25 et 29 janvier 1915 au 43e RA pour poursuivre leur instruction. Il s’agit tout d’abord de Maurice Henri Louis DUPONT, étudiant originaire du Calvados de la classe 1913 ajourné pour faiblesse, mais classé service armé en 1914. Les deux autres sont quant à eux de la classe 1915 : Henri Robert GOMARD, employé de bureau originaire de l’Eure et Henri Léon Désiré INGER, étudiant à l’Ecole des Arts et Métiers originaire du Calvados. Dupont est promu brigadier au sein 43e RA en octobre 1915 et y reste affecté, avant d’entamer un parcours d’officier à compter du mois de juin 1917 au sein du 8e régiment de génie. Gomard, quitte le 43e RA soldat de 2e classe dès juin 1915, passant au 11e RA pour la formation de la 101e batterie de 58 mm. Inger, est promu brigadier au sein du 43e RA en septembre 1915 et reste au sein de l’unité, mais affaibli par une longue maladie gastrique ayant nécessité son hospitalisation fin mars 1916, il décède à l’Hôpital auxiliaire n°26 de Paris en 1917.
Les trois plus jeunes, Jean Primice Catulle MENDES (dit Primice CATULLE-MEDES), Jean-Baptiste Auguste Marie Joseph HONORE et enfin Robert Marie Henri BLAZY, sont des étudiants parisiens de la classe 1916 qui ont devancé l’appel par un engagement pour la durée de la guerre au titre du 43e RA, respectivement les 16/12/1914, 30/12/1914 et 09/01/1915. A l’issue de leur instruction, ils sont nommés brigadier en juillet 1915. Seul Honoré poursuit quelques mois son parcours au sein du 43e RA, passant en tant qu’aspirant au 41e RA en janvier 1916, affectation avec laquelle il gagne le front le 27/03/1916. Mendes et Blazy sont quant à eux affectés début octobre 1915 au 103e régiment d’artillerie lourde, dont le 7e groupe est en cours de constitution à Vernon (JMO 103e RAL 7e groupe).
Bien que l’album s’associe pleinement à la période de formation de ces jeunes soldats, rien n’indique qu’il ait appartenu à l’un d’entre eux. Aucun des parcours individuels jusqu’à présent documentés ne peut en effet être associé à l’ensemble formé des vingt-six clichés qui complètent l’album à partir du 8e feuillet qui est titré : 20 vues prises à l’Hôpital auxiliaire n°114. Malgré l'absence de toute légende complémentaire, on peut aisément identifirer l'établissement abrité au sein du Lycée Hoche à Versailles, et dont la gestion est confiée à l’Union des femmes de France.
8e feuillet de l’album (verso) titré en haut 20 vues prises à l'hôpital auxiliaire 114.
(coll. verney-grandeguerre - don Valérie Verney)
LES CLICHES
A l’évidence les clichés sont classés de manière globalement chronologique en respectant l’homogénéité des différents types et formats de tirages allant du 6,5 x 4,5 au 5,8 x 4. Dans sa première partie, ils permettent ainsi d’illustrer tout d’abord le mouvement du corps de troupe de Versailles vers Caen marqué par une courte période de casernement à Saint-Cloud en février 1915 (voir Le 43e RAC 1914-1918 et plus particulièrement les notices consacrées aux 61e, 62e et 63e batteries de dépôt et au 2e escadron territorial d’étapes). Malgré quelques incertitudes mineures, l'identification des prises de vues réalisées à Caen a été rendue possible grâce aux caractéristiques propres au quartier Claude Decaen, dépôt du 43e RAC (voir : Le 43e RAC de Rouen à Caen 1911-1940).
Quarante-neuf clichés permettent ainsi d’appréhender la période des six à huit mois de formation des jeunes recrues au dépôt en vue d’être « mobilisables » et aptes à entrer en campagne. Dans cette présentation, tout en respectant le caractère chronologique du classement général, les clichés, recalibrés en contraste et luminosité, sont regroupés par thématiques afin de mieux comprendre le déroulé de l'instruction.
Le règlement provisoire de manœuvre de l’artillerie en campagne de 1910 nous éclaire sur l’intense formation qui se décompose en deux périodes : la première consacrée à l’instruction individuelle de l’homme de troupe, la seconde à l’instruction de la batterie et du groupe.
Au sein de l’album, les cinq premiers clichés soulignent par leur légendes la diversité de la formation reçue dès la première période à Saint-Cloud : instruction à pied (Règlement provisoire Titre I), instruction à cheval (Règlement provisoire Titre II) et instruction d’artillerie (Règlement provisoire Titre III), les deux dernières étant amenées à être approfondies lors de la seconde phase (celle-ci se déroule à Caen), en fonction de l'orientation rapide des recrues vers les postes de canonniers conducteurs ou de canonniers servants.
1 - Peloton I, Saint-Cloud, Manœuvre à Pied, février 1915
Fleury, Fol, Legrand
2 - Au cours d’une manœuvre à cheval au 3 - En manœuvre à cheval au Bois de Boulogne,
Bois de Boulogne au Peloton I, février 1915. février 1915, Peloton I.
Mendès, Leblond, Fol. Gomard, Mendes Leblond, Fleury.
4 - Au peloton I. Manœuvre d’artillerie, Saint-Cloud 5 - Manœuvre d’artillerie au peloton I à Saint-Cloud.
février 1915. février 1915
Lefebvre, Leblond, M.d.l. Ferment, Fleury, Mendes, Lemaître, Dupont, Inger
Le transfert de Saint-Cloud vers Caen qui s'effectue par voie terrestre probablement en mars, est l'occasion pour les recrues de mettre en partique leurs premières connaissances en matière d'instruction collective (déplacement des batteries en formation de convoi hyppomobiles, organisation de bivouacs...).
6 - Vernon 7 - Vue non légendée
On doit noter l’importance, particulièrement à Caen où se déroule la seconde période d’instruction, de la place accordée au service des pièces de 75 au détriment des conduites d’attelage, qui constitue une part essentielle de la formation des canonniers conducteurs (CC). Cette particularité témoigne peut-être d’un parcours de formation plus spécifiquement associé à celui de canonniers servants (CS), dont les exercices d'entrainement au tir se déroulent en dehors du quartier Decaen, sur le "polygône", champ de manoeuvre de 27 ha situé au Sud du casernement. Le règlement provisoire souligne néanmoins que ces derniers ne sont pas exemptés des corvées et des soins aux chevaux comme le pansage aux écuries, ici illustrés par quelques clichés pris au sein du quartier d'artillerie.
(doc. verney-grandeguerre d'après photo aérienne IGN)
8 - Blazy ; Primice ; Verdun 9 - Vue non légendée
[Caen, polygône du 43e RAC, Ecole de la pièce : au premier plan le chef de pièce et les trois servants
du canon, chargeur à gauche (Blazy), pointeur au centre (Mendès), et tireur à droite (Verdun).
A second plan à gauche les trois servant du caisson, 1er et 2e pourvoyeurs et déboucheur]
10 - Vue non légendée 11 - Vue non légendée
[Caen polygône du 43e RAC, Ecole de pièce] [Caen polygône du 43e RAC brigadier utilisant
un matériel micro-téléphonique de campagne modèle 1908]
12 - Vue non légendée 13 - Vue non légendée
[Caen polygône du 43e RAC brigadier utilisant [Caen polygône du 43e RAC, instruction de tir
un matériel micro-téléphonique de campagne modèle 1908] au mousqueton]
14 - Vue non légendée 15 - Vue non légendée
[Caen polygône du 43e RAC, exercice de batterie]
La vie de quartier, Quartier Claude Decaen, dépôt du 43e RAC
Organisation du quartier Claude Decaen, dépôt du 43e RAC à Caen
voir : Le 43e RAC de Rouen à Caen 1911-1940
(doc. verney-grandeguerre d'après photo aérienne IGN)
16 - Vue non légendée 17 - Seidel et moi, départ de corvée
[Caen, quartier Claude Decaen exercie d'attelage] [Caen, quartier Claude Decaen]
18 - Vue non légendée 19 - Vue non légendée
[Caen, quartier Claude Decaen aux écuries]
20 - Vue non légendée 21 - Vue non légendée
[Caen, quartier Claude Decaen aux écuries]
Comme dans tout album, l’esprit de groupe y tient une place importante avec son lot de portraits individuels et collectifs. Quelques incertitudes demeurent quant à la localisation précise d'un petit nombre de clichés, alors qu'une part importante est réalisée à Caen, principalement dans les chambrées du quartier Claude Decaen, témoignage exceptionnel sur les conditions de vie au sein de la caserne caennaise.
22 - M. Seidel en bleu 23 - Vue non légendée 24 - Vue non légendée
(un mois de service)
[Caen, quartier d'artillerie Claude Decaen, dépôt du 43e RAC ?]
25 - M. Bréhy 26 - M. Honoré 27 - Vue non légendée
[Caen, quartier d'artillerie Claude Decaen, dépôt du 43e RAC]
28 - Vue non légendée 29 - Vue non légendée
[Caen, quartier d'artillerie Claude Decaen, dépôt du 43e RAC]
30 - Vue non légendée 31 - Vue non légendée 32 - Vue non légendée
[Caen, quartier d'artillerie Claude Decaen, dépôt du 43e RAC]
33 - Vue non légendée 34 - Vue non légendée
[Caen, quartier d'artillerie Claude Decaen, dépôt du 43e RAC]
35 - Vue non légendée 36 - Vue non légendée
[Caen, quartier d'artillerie Claude Decaen, dépôt du 43e RAC]
37 - Vue non légendée 38 - Vue non légendée
[Caen, quartier d'artillerie Claude Decaen, dépôt du 43e RAC]
Enfin, une dernière série de clichés rend clairement perceptible la nécessité de former une part des recrues au maniement de pièces de plus gros calibre, en vue de leur passage au sein d’unités d’artillerie lourde. C’est ainsi que certains jeunes canonniers s’initient, au sein même du quartier du 43e RAC à Caen, au mouvement d’un canon de 155 mm long de Bange sur affût de siège et place modèle 1877.
Il s’agit à l’évidence d’une étape complémentaire au parcours d’instruction ordinaire des canonniers d’un régiment d’artillerie de campagne. En ont peut-être bénéficié Mendes et Honoré avant leur passage au 103e régiment d’artillerie lourde hippomobile le 01 et 04/10/1915, afin d’accompagner la mise sur pied de son 7e groupe, unité qui a nécessité, à compter du 23/10/1915, la mobilisation de 14 officiers et 558 hommes dont 58 sous-officiers.
Ces deux jeunes brigadiers tout juste âgés de 19 ans, quittent Caen pour Vernon pour participer jusqu’en décembre 1915 à l’organisation de la nouvelle unité et compléter leur instruction au maniement des mortiers de 155 mm court modèle 1890 dont elle est équipée. Versés à sa 10e batterie, ils partent en campagne le 10/12/1915 et trouveront la mort au front, au sud-est de Reims, lors du bombardement de leur batterie le 23/04/1917, alors qu’elle est en position au nord-est de Prosnes (Marne) dans le bois noir, à 600 m au nord ferme de Moscou (JMO 103e RAL 7e groupe).
39 - Vue non légendée 40 - Vue non légendée
[Caen, quartier Clude Decaen, dépôt du 43e RAC, exercices de terrrassement]
41 - Vue non légendée 42 - Vue non légendée
[Caen, quartier Claude Decaen, dépôt du 43e RAC, canonniers à l'exercice
autour d'un canon de 155 mm long de Bange sur affût de siège et place modèle 1877]
43- Vue non légendée 44 - Vue non légendée
[Caen, quartier Claude Decaen, dépôt du 43e RAC, canonniers à l'exercice
autour d'un canon de 155 mm long de Bange sur affût de siège et place modèle 1877]
Pour clore cette présentation, nous ne pouvons omettre d'y faire figurer les rares clichés réalisés en dehors du quartier d'artillerie qui, associant les recrues en uniforme et leurs proches dans des activités de détente, sont probablement pris lors de sorties ou courtes periodes de permission contemporaines de cette phase d'instruction.
45- Vue non légendée 46 - Vue non légendée
47 - Vue non légendée 48 - Vue non légendée
49 - Vernon
Dépôt du 43e RAC - Fiche d'inventaire des effets remis au canonnier Chaly (06/10/1917)
(coll. verney-grandeguerre - don Augustin Verney)
INDEX DES NOMS CITES DANS LES LEGENDES DES CLICHES
BLAZY Robert Marie Henri (Yerres 1896 – Saint-Hilaire du Temple 1917)
Cliché 8 [Caen, polygône du Quartier Decaen, dépôt du 43e RAC]
Etudiant à l’incorporation, domicilié chez ses parents, 53 Boulevard Malesherbes, Paris 16e. Ancien élève du Lycée Charlemagne.
Registre de matricule, 6e bureau de la Seine, classe 1916, matricule n°38
Engagé volontaire pour la durée de la guerre à Paris 8e au titre du 43e régiment d’artillerie de campagne le 09/01/1915. Arrivé au corps le 05/01/1915. Nommé brigadier le 14/07/1915. Passé au 103e régiment d’artillerie lourde le 04/10/1915. Nommé maréchal des logis le 27/06/1916, 10e batterie. Blessé par éclat d’obus et évacué le 23/04/1917. Mort des suites de ses blessures le 24/04/1917 à l’hôpital de Saint-Hilaire du Temple (Marne).
Nécropole nationale de Suippes-ville, sépulture n°2233
Médaille de la victoire ; Médaille commémorative française de la Grande guerre.
BREHY
Cliché 25 [Caen, quartier Claude Decaaen, dépôt du 43e RAC]
DUPONT Maurice Henri Louis (Rouen 1893 – Villers-sur-Mer 1979)
Cliché 4 « Au peloton I. Manœuvre d’artillerie, Saint-Cloud, février 1915 »
Etudiant, domicilié à Crèvecoeur à l’incorporation
Registre de matricule, 1er bureau de Lisieux, classe 1913, matricule n°351
Ajourné d’un an pour faiblesse, est classé bon service armé en 1914.
Incorporé à compter du 18/12/1914 au 74e régiment d’infanterie, arrive au corps soldat de 2e classe ledit jour. Passé au 43e régiment d’artillerie le 25/01/1915, 2e canonnier ledit jour. Conducteur le 30/01/1915. Brigadier le 05/10/1915. Maréchal des logis le 24/08/1916.
Dirigé sur le centre radio-aérien du Plessis-Belleville le 21/03/1917. Promu sous-lieutenant de réserve du génie à titre temporaire, affecté au 8e régiment de génie à compter du 19/06/1917. Atteint par obus de brûlures au 2e degré de la face (front, joues, oreilles, lèvres) à l’exclusion des globes oculaires ; et de la face dorsale des deux mains le 17/08/1917 au Ravin de Helly (Meuse) alors qu’en charge de l’organisation du service radio de la division, il effectue des reconnaissances techniques sous le feu. Promu sous-lieutenant de réserve à titre définitif à compter du 26/12/1918 (J.O. du 25/02/1919)., rang du 22/06/1917 (J.O. du 23/04/1919). Promu sous-lieutenant d’active à titre définitif le 23/10/1919 rang du 26/06/1917 (J.O. du 25/10/1919). Promu lieutenant à titre définitif le 15/11/1919 rang du 26/06/1919 (J.O. du 19/11/1919) affecté au 8e régiment de génie à Tours (service).
Troupes françaises du Levant le 10/04/1920. En congé de 3 ans sans solde interrupteur de l’ancienneté à la date du 20/03/1922. Démissionnaire (d.P. du 09/02/1925). Nommé dans la réserve au grade de lieutenant le 15/08/1925- à compter du 09.02.1925, maintenu au 8e régiment de génie. Affecté au CM du génie n°8 le 28/11/1927. Affecté au CM du génie n°38 à Tours par 6/02/1929. Promu au grade de capitaine le 09/12/31 rang du 26/12/31. Effectue du période au 8e de génie du 18 au 27/07/1937. Affecté au CM du génie n°38 à Montargis le 22/12/1937. Affecté au CM du génie n°68 le 22/09/1938. Effectue une période à l’Ecole de liaison et transmissions du 10 au 20/10/1938. Affecté au CM du génie n°8 le 10/01/1939.
Rappelé à l’activité le 02/09/1939, arrivé au corps ledit jour affecté au G.A. n°2. Passé au commandement des transmissions du 3e groupe d’armée le 10/02/1940. Démobilisé le 20/08/1940 à Puy-L’Evêque. Se retire à Paris, 11 rue Saint-Père.
Croix de guerre avec étoile en or et étoile de Vermeil ; 2 citations l’une à l’ordre du CA, l’autre de la division (1917).
Marié le 09/07/1924 à Paris 16e avec Alice Marie MEUNIE (Paris 1912 – Paris 1980).
FOL Jean Gustave Charles (Paris 1892 - )
Cliché 3 « En manœuvre à cheval au Bois de Boulogne, février 1915, Peloton I. » ; voir également cliché 1 « Peloton I, Saint-Cloud, Manœuvre à Pied, février 1915. »)
Directeur C et industriel, domicilié 2, rue Mignet à Paris XVIe arrondissement. Voyageur de commerce
Registre de matricule 2e bureau de la Seine, classe 1912, matricule 5570
Exempté pour tuberculose pulmonaire. Classé dans le service armé le Conseil de révision. Incorporé au RAC le 43e le 19/11/1914 arrivé au corps soldat de 2e classe le 25/11/1914. Placé en sursis d’appel, détaché au Service de la pharmacie de la Société française de secours aux blessés militaires. Sursis d’appel refusé par décision ministériel en date du 21/02/1915, arrivé au corps du 43e RA le 19/02/1915.
Passé au 14e RA le 10/06/1915, arrivé au corps le 11/06/1915 canonnier 2e classe, brigadier le 11/08/1911. Passé au 116e RAL le 01/11/1915, rayé des C. ledit jour. Maréchal des logis le 08/04/1916. Proposé pour réforme temporaire n°1 avec gratification par la 1ère commission spéciale de réforme de la Seine du 15/10/1917 pour Induration des deux sommets, pas de bacilles de Koch, amaigrissement et état général médiocre, affection aggravée par 21 mois de front. Admis à la gratification de 268 F le 20/02/1918. Rayé des contrôles le 07/03/1918. Se retire à Paris.
Réforme temporaire n°1 renouvelée gratification 8e catégorie par la Haute commission de réforme de la Seine du 02/01/1919 pour anciennes cicatrices infondibuliformes et adhérences de la région sternale latérale gauche 1/3 inférieur. Réformé définitivement proposé pour pension permanente invalidité 10% par la 6e commission de réforme de la Seine du 07/08/1922 pour sclérose des sommets. Pension de 246 F concédée par arrêté du 19/05/1923 avec jouissance du 15/10/1921.
Croix de guerre étoile d’argent. 1 citation à l’ordre de la brigade (1917) en tant que sous-officier observateur.
GOMARD Henri Robert (Breteuil-sur-Iton 1895 - )
Cliché 3 « En manœuvre à cheval au Bois de Boulogne, février 1915, Peloton I »
Employé de bureau domicilié à Fontaine-la-Soret
Registre de matricule, bureau de Bernay, classe 1915, matricule n°473
Appelé service armé et arrivé au corps du 74e régiment d’infanterie le 18/12/1914. Passé au 43e RA le 25/01/1915 arrivé au corps soldat de 2e classe le 29/01/1915.
Passé au 11e RA pour la formation de la 101e batterie de 58 mm de tranchées (Bombardiers) le 19/06/1915. Arrivé au corps le 23/06/1915. Blessé le 03/02/1916 : perforation traumatique des tympans et plaie dans la région de l’omoplate droite par éclat d’obus à Soissons. Reconnu inapte deux mois (commission spéciale de Rouen du 28/04/1916, reconnu inapte un mois par la commission spéciale de Rouen du 23/06/1916. Reconnu apte par la commission spéciale de Rouen du 28/07/1916. Passé au 58e RA le 01/04/1917. Passé au 269e RA le 01/10/1917. Passé au 177e RA le 01/04/1918. Passé au 222e RA le 26/06/1918. Passé au 271e RAC le 16/07/1918. Classé service auxiliaire par décision de la commission de réforme d’Evreux du 18/06/1919. Envoyé en congé illimité de démobilisation le 30/07/1919 par le 11e RAC à Vernon. Se retire à Fontaine-la-Soret.
Maintenu service auxiliaire et proposé pour pension permanente 20% par décision de la commission de réforme de la Seine du 22/02/1920 …/… chronique suppurée, maintenu service auxiliaire et proposé pour pension permanente 20%. Otite chronique décision de la commission de réforme de la Seine du 06/02/1923. Affecté au 302e régiment d’artillerie portée le 01/01/1924. …/… Passé par changement de domicile le 03/12/1934 dans la subdivision de Versailles. Classé comme contrôleur à la T.C.R.P. dans l’affectation spéciale le 23/04/1940z. Considéré comme démobilisé de fait à compter du 26/06/1940. Réintégré à sa subdivision d’origine ledit jour.
HONORE Jean-Baptiste Auguste Marie Joseph (Carvin 1896 - Carvin 1985)
Cliché 26 [Caen, quartier Claude Decaen, dépôt du 43e RAC]
Etudiant à l’incorporation, domicilié 22 rue Notre-Dame-des-Champ, Paris 6e arrondissement
Registre de matricule, bureau de Béthune, classe 1916, matricule n°4530
Engagé volontaire pour la durée de la guerre le 30/12/1914 à la mairie du 16e arrondissement au titre du 43e RAC. Arrivé au corps le 04/01/1915. Brigadier le 14/07/1915.
Nommé aspirant à titre temporaire au 41e RA pour prendre rang du 01/02/1916 (J.O. du 28/01/1916). Campagne intérieur du 30/12/1914 au 26/03/1916.
Passé au 27e RAC le 27/04/1916. Promu sous-lieutenant à titre temporaire le 18/10/1916 rang du 01/11/1916. Passé au27e RA le 01/04/1917. Promu sous-lieutenant à titre définitif le 04/11/1917 rang du 01/11/1916. Promu lieutenant à titre définitif (choix) le 25/05/1918. Détaché à l’Ecole d’artillerie américaine de Saumur le 20/07/1918. Dirigé le 13/09/1918 sur l’AD 46 (EM) GR de Sotteville. Passé au 15e RAC le 02/05/1919, affecté à l’AD le 01/06/1919. Envoyé en congé illimité de démobilisation le 22/08/1919, centre démobilisateur du 15e RA à Provin. Aux armées du 27.03/1916 au 20/08/1919.
Affecté au 15e RAC le 23/11/1920. A accompli deux périodes volontaires au 15e RAD du 09 au 20/07/1927 et du 18 au 29/08/1927. Passé au CMA I le 01/06/1928. A accompli une période d’instruction au CMA I du 19 au 21/09/1932.
Rappelé à l’activité le 25/08/1939 affecté au dépôt d’artillerie n°1 arrivé au corps le 25/08/1939. Démobilisé le 15/08/1941 Centre de démobilisation de la gendarmerie d’Ameulin.
Croix de guerre. 2 citations au titre de l’AD46 et de la 46e DI (1917) ; Médaille de la Victoire ; Médaille commémorative française de la victoire. Chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur (1934) J.O. du 30/12/1934
Adresse connue : Rue nationale à Provins
Marié le 15/10/1919 à Provin (Nord) avec Marie-Rose Eudoxie Angélique Cordier (1895-1954), 2 enfants. Remarié le 02/11/1954 à Carvin (Nord) avec Marie Louise Germaine CARON.
FERMENT
Cliché 4 « Au peloton I. Manœuvre d’artillerie, Saint-Cloud »
FLEURY
Cliché 1 « Peloton I, Saint-Cloud, Manœuvre à Pied, février 1915 »
INGER Henri Léon Désiré (Tordouet 1895 - Paris 1917)
Cliché 4 « Au peloton I. Manœuvre d’artillerie, Saint-Cloud »
Etudiant à l’Ecole des Arts et Métiers à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Lisieux, classe 1915, matricule n°656
Incorporé le 18/12/1914 au 74e régiment d’infanterie. Passé au 43e RA le 29/01/1915. Brigadier le 08/09/1915. Evacué le 31/03/1916 embarras gastrique fébrile. Aux hôpitaux du 21/05/1916 au 03/01/1917. Décédé le 03/01/1917, à l’Hôpital auxiliaire n°26, 33 rue Antoine Chauvin, Paris 14e (mort par cachexie, maladie contractée aux armées). Mort pour la France
LEBLOND
Cliché 3 « En manœuvre à cheval au Bois de Boulogne, février 1915, Peloton I » (voir également cliché 2 « Au cours d’une manœuvre à cheval au Bois de Boulogne au Peloton I, février 1915 »
LEFEBVRE
Cliché 4 « Au peloton I. Manœuvre d’artillerie, Saint-Cloud »
LEGRAND
Cliché 1 « Peloton I, Saint-Cloud, Manœuvre à Pied, février 1915 »
LEMAITRE
Cliché 4 « Au peloton I. Manœuvre d’artillerie, Saint-Cloud »
MENDES Jean Primice Catulle (Paris 1896 - Prosnes 1917) dit Primice CATULLE-MENDES
Cliché 2 « Au cours d’une manœuvre à cheval au Bois de Boulogne au Peloton I, février 1915 » ; voir également Clichés 3, 4 « Au peloton I. Manœuvre d’artillerie, Saint-Cloud » et cliché 8 [Caen, polygône du Quartier Decaen, dépôt du 43e RAC]
Sur l’ambivalence de son identité voir : Registre d’état-civil, Paris 16e Arrondissement, acte n°800 en date du 13/07/1896 (enfant déclaré de père et de mère inconnus avec les prénoms de Jean, Primice, Catulle ; reconnaissance à la mairie du XVIe arrondissement de Paris par sa mère Primitive Jeanne METTE (1867-1955), par acte en date du 29 juin 1897 et par son père Catulle Abraham MENDES (1841-1909), par acte en date du 3 juin 1897. Ses parents personnalités du Paris littéraire et artistique ne se marient qu’après leurs divorces respectifs, le 8 juillet 1897 à Chatou. Il a pour marraine l’actrice Sarah Bernhardt (1844-1923), comme demi-frère maternel l’industriel Marcel Boussac (1889-1980) et comme beau-frère d’Henri Barbusse (1874-1935), qui épouse en 1898 sa demi-sœur paternelle Hélyonne Mendès.
Primice Mendes : "J'aime tant le chocolat Pouain que j'en mange même quand je n'ai pas faim"
(Image publicitaire pour le chocolat Poulain, vers 1905 - coll. verney-grandeguerre)
Etudiant à l’incorporation, domicilié chez sa mère, veuve depuis 1909, 10 boulevard Malesherbes, Paris XVIe. Ancien élève de l’école Monge, des Lycée Carnot, Janson de Sailly et Louis-le-Grand.
Reg. matricule 6e bureau de la Seine, classe 1916, matricule n°288
Engagé volontaire pour la guerre, Paris 8e, le 16/12/1914 au titre du 43e RA. Arrivé au corps du 43e RA le 19/12/1915. Brigadier le 13/07/1915.
Passé au 103e RAL le 01/10/1915. Tué à l’ennemi par éclat d’obus le 23/04/1917 au nord de Prosnes (Marne) à la position de batterie du bois noir, à 600 m nord ferme de Moscou (Moreau) 10e batterie 7e groupe. Transcription du décès Paris 8e 24/07/1917. Mort pour la France.
Sa mère, la poétesse Jane CATULLE-MENDES, infirmière durant la guerre, consacre un livre à sa disparition et la recherche de sa dépouille inhumée sur le champ de bataille : Prière sur l’enfant mort. Paris A. Lemerre, 1921 (Voir: Audouin Rouzeau 2000). Son corps est inhumé en 1922 dans la sépulture familiale du cimetière Montparnasse.
SEIDEL
Cliché 8 « M Seidel en bleu (un mois de service) » (voir également cliché 17 « Seidel et moi, départ de corvée » [Caen, quartier Decaen, dépôt du 43e RAC])
VERDUN
Cliché 8 [Caen, polygône du Quartier Decaen, dépôt du 43e RAC]
Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Découvrez L'hymne du 43e d'Artillerie
Souvenir - Caen Caserne du 43e d'artillerie
(carte-photo, envoi daté de 1922
coll. verney-grandeguerre)
René Verney médecin aide-major de 1ère classe de la réserve, est affecté dans ce grade le 18 avril 1914 au 3e groupe du 43e régiment d’artillerie de campagne. Le régiment, de création récente, est tout d'abord réparti entre Versailles (camp de Satory) et Rouen caserne Jeanne d'Arc avant d'être rassemblé à Caen quartier d'artillerie Claude Decaen, son dépôt définitif où se déroule notamment sa mobilisation du 2 au 7 août 1914. Un riche ensemble de documents iconographiques, albums imprimés, cartes postales et cartes-photos, souvenirs des contingents successifs ayant composé le régiment, permettent d'en illustrer la vie de dépôt, aspect auquel cette page est consacrée.
Création du 43e Régiment d'artillerie de campagne
Le 43e RAC est une unité créée peu avant la première guerre mondiale dans le cadre de la loi du 24 juillet 1909 (JO du 31 juillet 1909, p. 8302), qui prévoit de passer de 40 à 62 le nombre des régiments d'artillerie de campagne armés de canons de 75 modèle 1897. Le nouveau régiment est composé en dix-huit mois à partir de trois groupes complémentaires de batteries formés au sein des 11e et 22e régiments d'artillerie de Versailles, encadrés d'officiers et sous-officiers issus de diverses formations (instruction du 26 août 1909 JO du 28 août 1909, p. 9028). L'opération permet au 3e corps d'armée de disposer, dès le 1er janvier 1911 (une date originellement fixée au 1er mars J.O. du 13 avril 1910, p. 3358), non plus de deux, mais de trois régiments d'artillerie de campagne.
Plan monumental de Versailles, Blondel La Rougery ed. (s.d. [1913 ?])
Situation des casernes du 11e régiment d'artillerie (Quartier de Limoges, avenue de Sceaux)
et du 22e régiment d'artillerie (Quartier Borgnis-Desbordes, avenue de Paris)
(source : Bibliothèque nationale de France - Gallica)
Versailles, Quartier de Limoges, caserne du 11e régiment d'artillerie
l'entrée Avenue de Sceaux et vue générale vers 1908.
(cartes postales coll.verney-grandeguerre)
Versailles, Quartier Borgnis-Desbordes, caserne du 22e régiment d'artillerie,
l'entrée Avenue de Paris et vue générale, vers 1908.
(cartes postales coll.verney-grandeguerre)
Dès le 06 octobre 1909, arrive ainsi à Rouen, un premier groupe de trois batteries issu des 11e et 22e régiments d'artillerie, destiné à constituer le noyau du futur 43e RAC. Pour l'instant il compose le 5e groupe complémentaire du 11e régiment d'artillerie (13e,14e et 15e batteries) placé sous les ordres du capitaine Fievet, faisant fonction de chef d'escadron (Le Journal de Rouen du 06/10/1909, p.2). Suivant le même objectif, il est rejoint à Rouen le 1er octobre 1910 par un second groupe issu du 11e régiment d'artillerie, dirigé comme le précédent caserne Jeanne d'Arc mais dont deux batteries cantonnent provisoirement caserne Philippon. Ce détachement prend alors l'appellation de 6e groupe complémentaire du 11e régiment d'artillerie (Le Journal de Rouen du 02/10/1910, p.2). Un dernier groupe complémentaire de batteries destiné à intégrer le 43e RAC et issu du 22e d'artillerie, demeure quant à lui, cantonné à Versailles.
Rouen, caserne Jeanne d'Arc (carte postale - coll.verney-grandeguerre)
Correspondance adressée le 15/10/1909 par Jules Lucien POUPARD (classe 1908 reg.matric.),
incorporé le 07/10/1909 au 11e régiment d'artillerie, 14e batterie (5e groupe complémentaire) ;
passé au 11/43e régiment d’artillerie le 01/10/1910, enfin au 43e RAC le 01/01/1911.
Les affectations des officiers d'active au 43e RAC s'effectuent parallèlement avec le 11e régiment d'artillerie de Rouen comme corps de rattachement (11/43e régiment d'artillerie) et ce jusqu'au 31 décembre 1910. Quelques exemples de nomination peuvent ainsi être relevés :
-JO 28 juin 1910, p. 5493 (création d'unités) 3e corps 11e régiment Rouen : Debarre chef d'escadron 35e RA (43e commandement groupe de batteries 7-8-9) ; Bailly capitaine section technique de l'artillerie (43e commandement 7e batterie) ; Garnuchot capitaine 10e RA (43e commandement 8e batterie) ; Berntzwiller lieutenant 8e RA (43e commandement 9e batterie).
-JO 20 août 1910, p. 7132 (nomination au grade d'aide-vétérinaire et affectation) : Calais (11/43e régiment d'artillerie) ; (affectation des lieutenants stagiaires de l'école d'application de l'artillerie et du génie) : Happe du 32e au 11/43e régiment d'artillerie.
-JO 10 septembre 1910, p. 7580 (nomination d'un vétérinaire) M. Caulle vétérinaire en 1er au 37e RA directeur du centre de remonte du Bec-Hellouin (11/43e RA, service).
-JO 11 septembre 1910, p. 7607 (formation de l'état-major) : Lieutenant-colonel Valabrègue breveté hors cadre (43e commandant par intérim) ; M. Drouault chef d'escadron au 11e RA (43e faisant fonction de Lieutenant-colonel) ; M. Lebel chef d'escadron au 11e RA (43e Major) ; M. Vielle capitaine 11e RA (43e inspecteur d'armes) ; M. Bouhet lieutenant au 11e RA (43e faisant fonction de capitaine chargé de la mobilisation) ; M. Lannes Etat-major particulier, direction de Lyon (43e trésorier).
Les affectations des officiers de réserve sont prises sur décision ministérielle dès le 25/09/1910 (Revue d'artillerie octobre 1910).
Les sous-officiers sont enfin affectés au régiment à la date exacte de création du corps le 1er janvier 1911.
Suivant les instructions portant sur la constitution de douze nouveaux états-majors de régiments d'artillerie de campagne (J.O. du 10/09/1910, p. 7583 et suiv.), lors de sa création officielle le 01/01/1911, le 43e RAC est composé de trois groupes respectivement en garnison à Versailles au camp de Satory (1er groupe : 1ère, 2e et 3e batteries) et à Rouen, caserne Jeanne d'Arc (2e et 3e groupes : respectivement 4e, 5e, 6e batteries et 7e, 8e,9e batteries).
Désormais constitué, le 43e régiment d’artillerie peut ainsi participer à Rouen, Place de l’Hôtel de ville, dès le mardi 10 janvier 1911 à la revue des troupes par le Général Meunier commandant du 3e corps d’armée (voir la recension de la cérémonie dans « Le journal de Rouen » du 11/01/1911, p. 3 : ). Le régiment y est représenté par une formation constituée d’une batterie montée à quatre pièces et quatre caissons avec l’Etat-major et les trompettes (voir « Le Journal de Rouen » du 09/01/1911, p. 2).
Formation du 43e régiment d’artillerie défilant Place de l’Hôtel de Ville de Rouen le 10/01/1911
à l’occasion de la revue des troupes par le Général Meunier commandant du 3e corps d’armée
(la formation est ici parvenue au nord de la place, à l’entrée de l’actuelle rue Louis Ricard).
(Carte-photo- coll.verney-grandeguerre)
C'est également à Rouen sur le Champs de mars face à la caserne Jeanne-d’Arc, que se déroule le 18 juillet 1911 la cérémonie de présentation de l'étendard du régiment au corps de troupe dont il est possible de lire le compte-rendu dans le Journal de Rouen du 19/07/1911 p. 2.
Cérémonie de présentation de l’étendard régimentaire au corps de troupe le 18 juillet 1911
Rouen, esplanade du Champ de Mars.
Correspondance adressée par le brigadier Pierre Georges THIROUIN (classe 1908, reg.matric.)
(carte-photo - coll. verney-grandeguerre)
Rouen – Caserne Jeanne-d'Arc, présentation de l’étendard du 43e Régiment d’artillerie le 18 juillet 1911
Correspondance adressée par le brigadier Pierre Georges THIROUIN (classe 1908, reg.matric.)
Le porte-étendard (adjudant BOURGOUIN) et sa garde (maréchaux des logis GLOESER et THOURY).
(carte photo - Cliché Belville - coll. verney-grandeguerre)
Rouen – L’étendard du 43e Régiment d’artillerie. Cliché Belville (carte postale coll. verney-grandeguerre)
Correspondance adressée par le brigadier James Ernest PAQUEREAU (classe 1909, reg.matric.)
Le colonel Moïse Enahem Fernand VALABREGUE (à droite), accompagnant le porte-étendard (adjudant BOURGOUIN)
et sa garde (maréchaux des logis GLOESER et THOURY).
Prise de vue réalisée à Rouen caserne Jeanne-d’Arc le 18 juillet 1911
(voir le Journal de Rouen du 19/07/1911, p.2).
Le 2 octobre 1913 les premières batteries du 1er groupe quittent Versailles et rejoignent à Caen le quartier Claude Decaen, une caserne nouvellement édifiée et à peine achevée, où le 43e RAC est progressivement rassemblé quelques mois avant le début du conflit. Les 2e et 3e groupes rejoignent Caen du 1er au 5 avril 1914 et sont définitivement remplacés à Rouen dès le 6 avril suivant, par le 11e régiment d'artillerie (Journal de Rouen du 07/04/1914, p. 2). Caen constitue ainsi, le lieu de dépôt et de mobilisation des 1 650 hommes environ, constituant l'unité d'active en tant de guerre.
La nouvelle caserne d'artillerie (quartier Claude Decaen), à Caen
Versailles reste néanmoins le lieu de mobilisation de plus de 1 800 hommes agissant également sous l'uniforme du 43e régiment d'artillerie notamment son groupe de renforcement et les sections d'approvisionnement en munitions (voir le 43e RAC : 1914 - 1918).
Parallelement, durant la période précédant le conflit, les hommes du 43e régiment d'artillerie participent à des entraînements loin de leurs cantonnements, comme par exemple dans l'Aube à Mailly-le-Camp en août 1911, ou en janvier 1913 dans la Marne au camp de Châlons (camp de Mourmelon).
Correspondance adressée de Mailly-le-Camp, datée du 19/08/1911
par le brigadier Pierre Georges THIROUIN (classe 1908, reg.matric.)
(carte postale - coll. verneygrandeguerre)
Groupe du 43e régiment d'artillerie, camp de Châlons, janvier 1913
(carte-photo coll. verney-grandeguerre)
Groupe du 43e régiment d'artillerie (prise de vue non située)
[Camp de Châlons ?, mai 1912 ou juillet 1914]
Au centre signalé d'une croix le brigadier Lucien André DERAIN (classe1906 reg.matric.)
(carte-photo coll. verney-grandeguerre)
Casernement à Versailles.
Lors de la création du régiment le 01/01/1911, le 1er groupe du 43e régiment d'artillerie de campagne (1ère, 2e et 3e batteries) est temporairement cantonné dans les baraquements du camp de Satory à Versailles, et ce, jusqu'à ce qu'il gagne son dépôt définitif de Caen le 02/10/1913.
A la mobilisation, d'autres unités du 43e régiment d'artillerie sont encore attachées à Versailles : batteries du groupe de renforcement (21e, 22e, 23e batteries), batteries de dépôt (61e, 62e, 63e batteries), escadron territorial d'étapes, sections d'approvisionnement en munitions (Parc et Grand parc d'artillerie), réparties dans de multiples cantonnements : rue Neuve, rue d'Angiviller, rue Sainte-Sophie ou rue Sainte-Victoire. Durant le conflit certaines d'entre elles rejoignent Caen, alors que nouvelles formations plus spécialisées mais agissant sous l'uniforme du 43e RA, sont parallèlement formées à Versailles. Pour plus de détail sur le parcours de ces unités voir le 43e RAC : 1914-1918.
En dehors du cantonnement de Satory qu'un album de cartes postales spécialement dédié au 43e régiement d'artillerie présente de manière détaillée, rares sont les documents qui permettent d'illustrer la vie de quartier du régiment à Versailles.
Il en va de même de la courte période de janvier-février1915, au cours de laquelle certaines unités sont casernées à Saint-Cloud (Caserne Sully) avant qu'elles ne gagnent le quartier Decaen, dépôt du 43e RAC.
Versailles, camp de Satory, 43e RAC (1er groupe) 1911-1913 ?
(Album carte-lettre militaire coll. verney-grandeguerre)
Versailles, Camp de Satory, Abreuvoir du 43e Artillerie
(carte postale coll. verney-grandeguerre)
Versailles, camp de Satory, artilleurs du 43e RAC 1911
Parmi les hommes placés au deuxième rang au centre, figure le maréchal des logis
Charles Laurent Adolphe BEAURAIN (classe 1910, reg.matric.)
(carte-photo coll. verney-grandeguerre)
Correspondance adressée depuis le camp de Satory datée du 05/01/1915
par Ernest Auguste Marie Poupinel,
canonnier engagé au 43e régiment d'artillerie le 15/10/1914 (classe 1916 reg.matric.)
Versailles, Camp de Satory, les baraquements (entre-deux-guerres)
(carte postale coll. verney-grandeguerre)
Groupe du 43e RAC appartenant à la 9e section de munition d'artillerie, Versailles (correspondance du 17/10/ 1914).
avec assis au centre portant la Légion d'honneur, l'officier commandant la section,
le capitaine Georges Henri Barbulée dit Bulot (Caen 1856 - Caen 1934)
(Carte-photo coll.verney-grandeguerre)
Adjudant Louis Joseph Eusèbe Goulet 43e RA, 63e batterie (classe 1902 registre de matric.)
"Guerre 1914. En attendant." Correspondance adressée depuis Versailles, 08/1914 (?)
(carte-photo coll. verney-grandeguerre)
Correspondance depuis Versailles du 13/09/1914 adressée par Louis Auguste Bobé
43e RAC, 63e batterie (classe 1901 reg. matric.)
"Nous avons la déveine de monter au camp de satory"
(carte photo - coll. verney-grandeguerre)
Groupe d'artilleurs des 22e et 43e régiments d'artillerie et canon 155mm long de Bange,
prise de vue non située [Versailles vers 1916 ?]
(carte-photo coll. verney-grandeguerre)
Il est possible de noter que c'est vers la fraction du corps en dépôt à Versailles que sont dirigés, lorsque leur demande est acceptée, les engagés volontaires sollicitant leur affectation au 43e Régiment d'artillerie. Il en va notamment ainsi des élèves des grandes écoles : Ecole Polytechnique, Ecole Centrale des Arts et Manufactures...(Instruction relative aux engagements volontaire du 07/02/1911, suspendue du 1er mai au 1er septembre 1914).
Sur cette carte adressée le 13/09/1914 par Georges Yves Daniel LE MONTREER (classe 1914 reg.matric.),
seize recrues du 43e régiment d’artillerie, 62e batterie (Versailles, août-septembre 1914) entourant leurs deux instructeurs :
quatre engagés au titre de l’admission à l’école polytechnique (X),
deux candidats et un élève de l’école centrale des arts et manufactures,
un élève de l’école de physique et chimie, un élève de l’école des beaux-arts, un élève architecte,
un instituteur, un interne des hôpitaux, et quatre autres engagés sans plus de précision.
L'interne des hôpitaux assis au second rang à droite qui "vient d'être nommé médecin auxiliaire" est
Raoul Fernand Ernest DEPRET (classe1911 reg.matric.) mort pour la France en 1916.
Le "candidat à centrale" debout au deuxième rang 2e en partant de la droite
est Pierre Georges Médard DELOR (classe 1913 reg. matric.).
Parmi les deux maréchaux des logis instructeurs assis au second rang à gauche :
Raoul Prospert CANAC (classe 1895 reg. matric.)
(Carte-photo coll. verney-grandeguerre)
Les nouvelles recrues qui intègrent les pelotons d'instruction cantonnés à Versaillles, sont dirigés durant les mois de janvier-février 1915 vers Saint-Cloud (caserne Sully). Dès mars 1915 ils sont définitivement transférés au dépôt de Caen (quartier Claude Decaen), au même titre que les 61e, 62e et 63e batteries de dépôt et le 2e escadron territorial d'étape du 43e RA (voir le 43e RAC : 1914 - 1918). Témoignent de ces derniers mouvements, les clichés de l'album illustrant notamment le parcours de Jean Primice Catulle-Mendès et Robert Marie Henri Blazy, étudiants engagés volontaires au 43e régiment d'artillerie respectivement le 16/12/1914 et le 09/01/1914. Soulignons qu'à l'issue de leur formation, seule une fraction des jeunes canonniers incorporés au 43e régiement d'artillerie y restent affectés, les autres étant dispersés au sein de différentes unités à l'image de Mendès et Blazy affectés dés début octobre 1915 à la 10e batterie du 103e régiment d'artillerie lourde (voir : Recrues en formation au 43e RAC, 1915).
Saint-Cloud, la Caserne [Caserne Sully]
Correspondance du 02/02/1915 adressée par Charles Wiart, 43e RAC, 62e batterie
(Carte postale - coll.verney-grandeguerre)
Au peloton I manœuvre d’artillerie, Saint-Cloud, février 1915
les canonniers servants Lefebvre, Leblond, Fleury, Mendes, Lemaître, Dupont, Inger,
accompagnés du M.d.l. Ferment.
(Album photo Recrues en formation au 43e RA, 1915 - coll.verney-grandeguerre)
Peloton I, Saint-Cloud, Manœuvre à Pied, Peloton I au cours d’une manœuvre à cheval
février 1915. Fleury, Fol, Legrand au bois de Boulogne au , février 1915.
Mendès, Leblond, Fol
(Album photo Recrues en formation au 43e RA, 1915 - coll.verney-grandeguerre)
Groupe d'artilleurs avec sous-officiers du 43e RAC. Prise de vue non située (Versailles, Saint-Cloud ?)
Sur ce cliché figure le canonnier Joseph Henri ROGER (classe 1914 reg.matric.)
(carte-photo coll. verney-grandeguerre)
Artilleurs du 43e RAC, prise de vue non située (Versailles, Saint-Cloud ?)
Sur ce cliché figure Aldrix Louis Alphonse LEVAVASSEUR (classe 1914 reg.matric.)
(carte-photo - coll. verney-grandeguerre)
Groupe de sous-officiers du 43e RA, prise de vue non située (Versailles, Saint-Cloud ?)
(carte-photo coll. verney-grandeguerre)
Maréchaux-des-logis du 43e RAC. Prises de vues non situées (Versailles, Saint-Cloud ?)
(cartes-photos coll. verney-grandeguerre)
Casernement à Rouen : janvier 1911 - avril 1914
Avant leur départ pour Caen, au printemps 1914, les 2e et 3e groupes du 43e régiment d’artillerie ont comme dépôt la caserne Jeanne d'Arc à Rouen. Le cantonnement, implanté au pied de la côte Sainte-Catherine, est abrité dans le vaste corps de bâtiments de style classique construit à la fin du XVIIIe siècle (ancienne caserne Martainville ou du Pré-aux-Loups), aujourd’hui occupé par l'antenne du Conseil régional de Normandie. Face à l’entrée principale, ouvrant sur le boulevard Gambetta, se déployait le Champ de Mars qui formait alors une large esplanade publique de près de 5 ha au sud de laquelle étaient implantés les annexes du quartier d’artillerie (écuries, selleries, abris de matériels et ateliers).
Caserne Jeanne-d'Arc et Champ de Mars à Rouen
Rouen, plan L. Hermann,1918.
Rouen - Caserne Jeanne d'Arc
Façade principale et entrée donnant sur le Champ de Mars (au premier plan)
(cartes postales L. Dupré en haut, ND Phot à gauche, La C.P.A à droite - coll. verney-grandeguerre)
Rouen - Les casernes [caserne Jeanne d'Arc]
(Carte postale - LL. éditeur - coll. Verney-grandeguerre)
Rouen - 43e régiment d'artillerie, porte d'entrée du Quartier Jeanne d'Arc
(Carte postale - Vanouthsoorn éditeur - coll. Verney-grandeguerre)
De janvier 1911 (date de sa création) à avril 1914 (date du transfert du 43e RAC à Caen), la caserne Jeanne d'Arc sert ainsi de cadre à de très nombreux portraits collectifs dont nous donnons ci-dessous un aperçu, l'un des plus intéressants documents édités étant l'album souvenir régimentaire renfermant 18 planches pleine page publié en juin 1912.
Rouen, caserne Jeanne d'Arc, 43e RAC, nettoyage d'une pièce de 75, janvier 1911.
Au premier plan avec une croix, Lucien Gustave Thadée THUILLIER, maître-pointeur au 43e RAC,
mobilisé au 2e groupe, 6e batterie en août 1914 (reg. matric.)
(Carte-photo, G. Belville, 39 rue Boucher-de-Perthes - Rouen - coll. verney-grandeguerre)
Rouen, caserne Jeanne d'Arc, groupe d'artilleurs du 43e régiment d'artillerie,
réservistes ou territoriaux, vers 1911 ?
(Carte-photo, G. Belville, 39 rue Boucher-de-Perthes - Rouen - coll. verney-grandeguerre)
Rouen, caserne Jeanne d'Arc, groupes d'artilleurs du 43e RAC (2e - 3e groupes), janvier 1911.
Parmi ces hommes figure le brigadier Pierre Georges THIROUIN (classe 1909 reg.matric.)
(carte-photo G. Belville, 39 rue Boucher de Perthes, Rouen - coll. verney-grandeguerre)
Album souvenir du 43eme Régiment d'artillerie
Rouen Juin 1912.
Imprimerie phototypique A. Gelly, Charleville éd.
(coll. Verney-grandeguerre)
Le Colonel [Moïse Menahem Fernand Valabrègue 1857-1926]
Les officiers Les adjudants et maréchaux-des-logis-chefs
Les sous-officiers Les trompettes
Peloton hors rang 4e batterie
5e batterie 6e batterie
2e groupe - Peloton d'instruction 7e batterie
8e batterie 9e batterie
3e groupe - Peloton d'instruction 5e batterie, école de batterie attelée
7e batterie, école de batterie Les ateliers
Les maréchaux-ferrants
Rouen, caserne Jeanne d'Arc, groupes d'artilleurs du 43e RAC (1911-1913)
(cartes-photos G. Belville, 39 rue Boucher de Perthes, Rouen - coll. verney-grandeguerre)
Le maréchal des logis figurant au centre des clichés est Joseph VALLEY
parallèlement identifié sur un des clichés de l'album de René Verney (voir index des noms de personnes).
Rouen, caserne Jeanne d'Arc, groupes d'artilleurs du 43e RAC (2e - 3e groupes) 1911-1913
(cartes-photos G. Belville, 39 rue Boucher de Perthes, Rouen - coll. verney-grandeguerre)
Rouen, caserne Jeanne d'Arc, artilleurs du 43e RAC (2e - 3e groupes) 1911-1913
(carte-photo G. Belville, 39 rue Boucher de Perthes, Rouen - coll. verney-grandeguerre)
Rouen, artilleurs du 43e RAC (2e - 3e groupes), 1912.
Le maréchal des logis figurant au premier rang à droite est Fernand Séverin Adolphe PIERRET,
parallèlement identifié sur deux clichés de l'album de René Verney
(voir index des noms de personnes)
(Carte-photo G. Belville, 39 rue Boucher de Perthes, Rouen - coll. verney-grandeguerre)
Rouen, artilleurs 43e RAC (2e - 3e groupes), 1912.
(Carte-photo G. Belville, 39 rue Boucher de Perthes, Rouen - coll. verney-grandeguerre)
Rouen, caserne Jeanne d'Arc, Equipe de réparation du matériel de 75, Section D,1913
Parmi ces hommes figure Henri Hyacinthe Edmond TOURANT (Classe 1912, reg. matric.)
(carte-photo G. Belville, 39 rue Boucher de Perthes, Rouen - coll. verney-grandeguerre)
Au sud du Champ de Mars se déployait une enceinte de bâtiments annexée au cantonnement, où étaient notamment implantées les écuries régimentaires.
Rouen, vue Générale et vue du Champ de Mars Rouen, vue Générale
(carte postale - coll. verney-grandeguerre) (carte postale C.V. ed - coll. verney-grandeguerre)
Au second plan à droite la caserne Jeanne d'Arc et sur l'esplanade au premier plan, l'enceinte formée
par les bâtiments annexés au cantonnement, avant construction des écuries du 43e RAC.
Rouen - Les casernes le Champ de Mars et le Mont Sainte-Catherine
(Carte postale CE.L.D - coll. verney-grandeguerre)
Au premier plan la caserne Jeanne d'Arc et à l'arrière de l'esplanade du champ de Mars, l'enceinte formée
par les bâtiments annexés au cantonnement, avant construction des écuries du 43e RAC.
Rouen, Quartier d'artillerie. Vue de l'enceinte des bâtiments annexés à la caserne Jeanne d'Arc ( vers 1910)
(carte postale, ELD éditeur - coll. verney-grandeguerre)
Vue de l'enceinte des bâtiments annexés à la caserne Jeanne d'Arc pour le 43e RA (1911-1914)
avec, au second plan, les écuries.
(carte postale - Antoine Lazarus Edit., Rouen G.R. - coll. verney-grandeguerre)
Rouen - Place du Champ de Mars, avec au premier plan les écuries et à l'arrière-plan la Caserne Jeanne d'Arc.
Vue postérieure au départ du 43e RAC de Rouen.
(carte postale - coll. Verney-grandeguerre)
Rouen - Les baraquements Place du Champ de Mars ( Vue prise de la caserne Jeanne-d'Arc)
Correspondance de Prosper Armand DEMLING (classe 1910, reg. matric.) datée du 21/12/1911
(carte postale - cliché Belville - coll. verney-grandeguerre)
Rouen, Place du Champ de Mars - caserne d’artillerie. (carte postale - ELD ed. - coll. verney-grandeguerre)
Vue de l'enceinte des bâtiments annexés à la caserne Jeanne d'Arc avec, au second plan, les écuries.
Rouen, Champ de Mars, bâtiments annexés à la caserne Jeanne d'Arc,
43e RAC (2e - 3e groupes) pansage aux écuries 1911-1913
(cartes-photos - G. Belville, 39 rue Boucher de Perthes, Rouen - coll. verney-grandeguerre)
Rouen, Champ de Mars, bâtiments annexés à la caserne Jeanne d'Arc,
43e RAC (2e - 3e groupes) sellerie, janvier 1911. Canonnier LEFEBVRE ;
bourreliers Auguste Armand Jules MARCOTTE (classe 1908, voir Reg. Matric.)
et Pierre Jules ROBAC (classe 1909, voir Reg. Matric.).
(carte-photo G. Belville, 39 rue Boucher-de-Perthes, Rouen - coll. verney-grandeguerre)
Rouen, Champ de Mars, bâtiments annexés à la caserne Jeanne d'Arc
Correspondance adressée par l'artilleur VIEVILLE du 3e groupe 8e batterie, en avril 1913
(carte-photo cliché G. Belville, 39 rue Boucher de Perthes, Rouen - coll. verney-grandeguerre)
Rouen, Champ de Mars, bâtiments annexés à la caserne Jeanne d'Arc
artilleurs du 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie, Ecole à feu 1913, 1er Prix de tir
(carte-photo - G. Belville, 39 rue Boucher de Perthes, Rouen - coll. verney-grandeguerre)
Rouen, Champ de Mars, bâtiments annexés à la caserne Jeanne d'Arc
groupe d'artilleurs du 43e RAC (2e - 3e groupes) 1911-1913
(carte-photo - G. Belville, 39 rue Boucher de Perthes, Rouen - coll. verney-grandeguerre)
Le Champ de Mars servait aux exercices et revues notamment du 43e RAC de 1911 à 1913 comme en témoigne plusieurs prises de vues.
Rouen, Champ de Mars, artilleurs du 43e RAC (2e - 3e groupes), 1913
Correspondance adressée par Pierre Marie Raoul BODEY (classe 1912 reg. matric.) le 14/02/1913
(carte-photo - "Société des produits As de Trèfle" - coll. verney-grandeguerre)
Rouen, Champ de Mars, détachement monté du 43e RAC (2e - 3e groupes), 1911-1913
(carte-photo - G. Belville, 39 rue Boucher de Perthes, Rouen - coll. verney-grandeguerre)
Rouen, Manoeuvres d'artillerie au Champ de Mars
(carte postale - Cliché Belville - coll. verney-grandeguerre)
Rouen - Les baraquements au Champs de Mars
(carte postale - Cliché Belville - coll. verney-grandeguerre)
Rouen, Caserne Jeanne d'Arc, groupe d'artilleurs, 1914.
Au verso correspondance d'Aimé Prieur (classe 1913 reg. matric.) évoquant son départ pour Caen le 01/04/1914
(carte-photo - G. Belville, 39 rue Boucher de Perthes, Rouen - coll. verney-grandeguerre)
Carte souvenir du 43e d'Artillerie - correspondance datée du 04/01/1912, adressée depuis Rouen
par le 1er canonnier conducteur Albert Raymond MILLIARD (classe 1909, reg. matric.)
(carte-photo Novou - coll. verney-grandeguerre)
Casernement à Caen : Quartier Claude Decaen 1914 - 1940
Dès le 2 octobre 1913, trois premières batteries du 1er groupe du 43e RAC, jusqu'alors en dépôt au camp de Satory à Versailles, prennent leurs quartiers à Caen (voir L'Ouest-éclair du 19/10/1913). L'ensemble du régiment ne les rejoindra qu'au printemps suivant. Du 1er au 5 avril 1914, les 2e et 3e groupes du 43e RAC, quittent ainsi Rouen (voir Le Journal de Rouen 02/04/1914, p. 2 et L'Ouest-Eclair du 11/05/1914) pour gagner le nouveau dépôt du régiment le Quartier Claude Decaen à Caen, une caserne à peine achevée, implantée sur les hauteurs de la rive droite de l’Orne au sud du faubourg de Vaucelles (voir Les grands travaux dans L'Ouest-Eclair du 03/06/1913 et L'Ouest-Eclair du 05/11/1913).
Le quartier Claude Decaen est donc le lieu de mobilisation du 2 au 6 août 1914 non seulement des hommes du 43e régiment d'artillerie de campagne, mais également des 1 600 chevaux destinés à assurer sur le front le mouvement des troupes, pièces d'artillerie, munitions et matériel, et dont le service de la remonte coordonne le regroupement par le biais de la réquisition. Les 6 et 7 août 1914, l’état-major, hommes, matériel et chevaux du 43e RAC embarquent en gare de Caen à destination de la frontière belge, et ne feront leur retour qu'en 1919. Durant toute la durée du conflit la caserne n’abrite plus qu’un contingent limité d’hommes affectés à ses batteries de réserve, d'instruction et de passage (61e, 62e et 63e et 72e batteries de dépôt), qui accueillent notamment les nouvelles recrues des classes 1915 à 1918. La vacance permet ainsi d’y abriter temporairement des unités de l’armée belge repliée avec le gouvernement en Normandie.
Caen, Quartier d'artillerie Claude Decaen, canonniers de la 2eme batterie du 43e RAC
parmi lesquels Raymond Eugène Louis DECONIHOUT (classe 1913, Reg. matric.)
rédacteur de la correspondance (décembre 1913)
(carte-photo - coll. Verney-grandeguerre)
Caen, Quartier d'artillerie Claude Decaen, 1ère batterie du 43e RAC (1914)
Pami ces hommes figure le 2e canonnier Robert Adrien TRIPOUT (Classe1912 reg. matric.) auteur de la correspondance.
Au centre la capitaine de Schacken entouré à droite du sous-lieutenant Pierret [?] et à gauche du lieutenant Tiberge [?]
(carte-photo - Photographie Royer, Caen - coll. verney-grandeguerre)
Caen, Quartier d'artillerie Claude Decaen, artilleurs de la 1ère batterie du 43e RAC (1914)
(carte-photo - coll. verney-grandeguerre)
Caen, Quartier d'artillerie Claude Decaen, artilleurs du 43e RAC (vers 1914 ?)
(carte-photo Royer, 98 rue Saint-Jean, Caen - coll. verney-grandeguerre)
Le quartier d'artillerie Claude Decaen en cours d'édification
(carte-photo - coll. verney-grandeguerre)
Le 43e RAC bénéficie également en août 1914 (voir le Carnet de route de R. Tronsson à la date du 02 août 1914), d'une annexe au coeur de la ville de Caen : le quartier Saint-Louis installé au sein de l'ancien Hospice Saint-Louis, situé à l'angle de l’actuelle rue Arthur Le Duc et de la promenade Sévigné et doté d'un vaste jardin se développant à l'ouest de l'ancienne caserne Hamelin. Libéré par les religieuses de janvier à mars 1914 lors du transfert de l'activité hospitalière dans l'ancienne abbaye de la Trinité, il est immédiatement affecté à des fonctions militaires alors que débute parallèlement la destruction de ses bâtiments les plus vétustes. Presque entièrement rasé vers 1920, rien n’en subsiste après les destructions de 1944.
Hospice Saint-Louis. Plan et vue de de la façade orientale du XVIIe siècle donnant sur le jardin
(Planches extraites de : Abbé L. Huet - Histoire de l'Hôpial Saint-Louis de Caen
et de la Congrégation des servantes de Jésus. Caen 1926, p. 4 et 17)
Le Quartier d’artillerie Claude Decaen occupe quant à lui, le vaste quadrilatère de 14 ha compris entre les rues Guillaume Trébutien et Michel Lasne, le Boulevard Raymond Pointcarré et l’Avenue du capitaine Georges Guynemer (voir Plan terrier Caserne Claude Decaen à Caen, vers 1913 prov. Service du génie, AD14 CPL/443). L’entrée principale ouvre sur cette dernière, dans l’axe de l’Avenue Albert 1er nommée en hommage au roi des Belges, le quartier Decaen accueillant durant la Grande guerre, un centre d'instruction de l'armée Belge où cantonnent jusqu'à 4 000 hommes.
La caserne se situe à proximité immédiate d’un vaste champ de manœuvre de 27 ha ou "polygône" en langage militaire, acquis en 1875 par la ville de Caen sur le territoire de Cormelles-le-Royal. Sur ce dernier qui a également servi de terrain d’aviation et d’hippodrome dans l’entre-deux-guerres, se déploie l’actuel quartier de la Guérinière intégré à la ville de Caen en 1951.
A 1 500m au sud-est du quartier d'artillerie est implantée en 1917 la « pyrotechnie militaire de Caen » manufacture dont la production d’amorces à base de fulminate de mercure ne démarre qu’en juillet 1918 et cesse dès l’armistice (site de l'actuelle usine PSA).
Sources : Photographies aériennes 1946, cartes topographiques 1950 et 2016
- IGN - Géoportail
Caen, Caserne d'artillerie - Vue générale Caen, Caserne du 43e d'artillerie - Vue générale
carte postale - phot Royer carte postale - Cappe edit.
(Vues prises depuis l'avenue Albert 1er - coll. verney-grandeguerre)
Caen, Nouvelles casernes d'artillerie - L'entrée principale [vers 1915]
(carte postale - L.L. - coll. verney-grandeguerre)
L'entrée principale vers 1925-1935
(cartes postales - coll. verney-grandeguerre)
L'entrée principale donne accès à une place d'armes fermée au sud par trois vastes bâtiments abritant les quartiers, le bâtiment central étant en léger retrait. C’est au pied de ces bâtiments que sont généralement effectuées les prises de vues rassemblant tout au long de la guerre, les hommes incorporés au sein des unités de dépôt du régiment avant leur affectation au sein d'unités de combat.
(doc. verney-grandeguerre d'après photo aérienne IGN)
Caen - Nouvelles casernes d’artillerie -Vue générale de face
(carte postale - Edition des Nouvelles Galeries N.G. - coll. verney-grandeguerre)
Caen - Nouvelles casernes d’artillerie -Vue générale
(carte postale - LL. - coll. verney-grandeguerre)
Caen - Quartier du 43e d'artillerie - Vue générale [au premier plan la cour d'honneur (place d'armes)]
(carte postale - coll. verney-grandeguerre)
Caen – 43e régiment d’artillerie - Bâtiment central et cour d’honneur [place d'armes]
(carte postale - coll. verney-grandeguerre)
Caen – Caserne d’artillerie - Bâtiment est Caen – Caserne d’artillerie - Bâtiment ouest
(cartes postales - Photo Royer - coll. verney-grandeguerre)
Caen - 43e d'artillerie - Ensemble des bâtiments
[Vue arrière au premier plan le bâtiment ouest]
(carte postale - Edit Cappe - coll. verney-grandeguerre)
Caen, Quartier Claude Decaen, arrière des bâtiments, décermbre 1918.
Sur le cliché figure signalé d'une croix à la fenêtre à droite Victor Charles GATEBOIS (classe 1905 reg.matric.)
(carte-photo - coll verney-gandeguerre)
Vie de quartier au dépôt du 43e RAC, Caen 1915
(Album photo Recrues en formation au 43e RA, 1915 - coll.verney-grandeguerre)
Caen, Quartier d'artillerie Claude Decaen, peloton du 43e RAC (cliché daté au dos d'octobre 1915),
au centre, le sous-lieutenant Henri Charles Albert Fages (voir index des noms de personnes)
(carte-photo Royer, Caen - coll. verney-grandeguerre)
Caen, Quartier d'artillerie Claude Decaen, pelotons du 43e RAC (1915)
Sur le cliché de droite est identifié d'une croix le canonnier Lucien Fauvel affecté à la 1ère pièce.
(cartes-photos - Photographie Royer, Caen - coll. verney-grandeguerre)
Caen, Quartier d'artillerie Claude Decaen,
1er peloton d'élèves brigadiers, 1ère pièce du 11e RAC (02/1916) Peloton du 43e RAC
(cartes-photos à gauche Photographie Royer, Caen - coll. verney-grandeguerre)
Caen, Quartier d'artillerie Claude Decaen,
groupe de canonniers territoriaux du 43e RAC, (01/1916)
(carte-photo, Photographie Royer, Caen - coll. verney-grandeguerre)
Caen, Quartier d'artillerie Claude Decaen, pelotons du 43e RAC (1917)
Sur le cliché de droite figure parmi ces hommes le canonier Alfred Maurice Féré (classe1915 reg.matric.)
(cartes-photos - coll. verney-grandeguerre)
Caen, Quartier Claude Decaen, pelotons du 43e RAC (1918)
(cartes-photos - coll. verney-grandeguerre)
Les quartiers ouvrent à l'ouest sur la place d'arme qui se déploie face à l'entrée principale et l'avenue Albert 1er. S'y dérouent une partie des exercices et les cérémonies officielles.
Caen, Casernes d'artillerie, la place d'arme depuis l'entrée
(Carte postale - coll. verney-grandeguerre)
Quartier Claude Decaen, canonniers à l'exercice (1915)
(Album photo Recrues en formation au 43e RA, 1915 - coll.verney-grandeguerre)
Caen, Quartier Claude Decaen, place d'armes, 11 mars 1933
Remise de décorations par le Général Errard commandant du 3e corps d'armée.
Les récipiendaires de g. à dr. : général Duffour, capitaine Debrabant, commandant Colin
Voir compte-rendu de la cérémonie par Pierre Moisy Ouest-Eclair du 12 mars 1933, édition de Caen
(cartes-photos coll. verney-grandeguerre)
Sur le côté ouest de la place d'armes sont implantées les cuisines.
(doc. verney-grandeguerre d'après photo aérienne IGN)
Caen, Quartier Decaen, 43e RAC, Souvenir des cuisines (soldats belges 1915 ?)
(carte-photo - coll. verney-grandeguerre)
Honneur aux cuisiniers du 43e RAC (non situé, non daté)
(carte-photo - coll. verney-grandeguerre)
Dans l'attente de la fin des travaux, face aux cuisines sur le côté est de la place d'armes, sont implantés des baraquements provisoires en bois à usage divers, parmi lesquels on trouve l'infirmerie.
(doc. verney-grandeguerre d'après photo aérienne IGN)
Caen, Nouvelles casernes d'artillerie Caen, La caserne du 43e d'artillerie. L'entrée.
(Cartes postales - LL. - coll. verney-grandeguerre)
Au second plan à gauche, on reconnait les baraquements situés à l'est de la place d'armes
Caen, Quartier Decaen, 43e RAC, 1er groupe, infirmiers devant les baraquements provisoires (mars 1914)
au dos correspondance de Florent Emile Saint-Germain, classe 1912 (reg. matric.)
(carte-photo - coll. verney-grandeguerre)
A l'intérieur d'un des bâtiments provisoires (1915)
(Album photo Recrues en formation au 43e RA, 1915 - coll.verney-grandeguerre)
Caen, Quartier Decaen, 43e RAC, membres de la fanfare devant les baraquements provisoires (1916)
(Photographie Royer, Caen ; Carte-photo - coll. verney-grandeguerre)
A l’arrière des quartiers se développe un groupe compact de bâtiments annexes abritant notamment écuries et selleries.
(doc. verney-grandeguerre d'après photo aérienne IGN)
Caen - Caserne d'artillerie - Les écuries
(cartes postales - coll. verney-grandeguerre)
Caen - Caserne d'artillerie - Les écuries - le pansage Caen, 43e d'artillerie - l'heure du pansage
Carte postale - photo Royer Carte postale - Cappe edit.
(coll. verney-grandeguerre)
Le pansage, quartier Claude Decaen, 1915
(Album photo Recrues en formation au 43e RA, 1915 - coll.verney-grandeguerre)
Caen, Quartier Claude Decaen, 43e RAC
peloton devant les écuries (canonniers classe 1916)
(carte-photo - coll. verney-grandeguerre)
Caen, caserne d'artillerie, groupe territorial du 43e RAC
correspondance en date du 06/06/1915 de l'adjudant Pierre Albert Pinet (classe 1891 reg. matricule)
au premier plan au centre, le pied sur la brouette,
(carte-photo, photographe Royer Caen - coll. verney-grandeguerre)
A l’extrême sud de l'enceinte, de part et d’autre de l’axe central, sont implantés deux manèges couverts servant au dressage des chevaux et exercices de cavalerie montée. Les entraînements d'attelage composés de deux à huit chevaux se déroulent quant à eux à l'extérieur de l'enceinte, notamment sur le champ de manoeuvre dit "polygone" à l'emplacement de l'actuel quartier de la Guérinière (cf. correspondance ci-dessous), ces exercices d'attelage constituent parfois une véritable épreuve pour les jeunes recrues à l'image de l'accident survenu le 05/05/1914.
(doc. verney-grandeguerre d'après photo aérienne IGN)
Caen - caserne d'artillerie - Les manèges
(carte postale - Photo Royer - coll. verney-grandeguerre)
Correspondance adressée par le cannonnier Réné Auguste Désiré Prévost (classe 1916 cf. reg. matric.)
évoquant les exercices de monte et d'attelage au 43e RAC (novembre 1916).
L'illustration intitulée "Artillerie. Sur la route du polygône" est une image générique [vue non située, non datée].
(carte postale colorisée L.V. et Cie - coll. verney-grandeguerre)
Le polygône est implanté au sud-est du quartier Claude Decaen, sur une parcelle de 27 ha acquise en 1875 par la ville de Caen sur le territoire de Cormelles-le-Royal. Outre les exercices d'attelage pour les canonniers conducteurs, s'y déroulent les exercices de tir pour les canonniers servants.
Exercices de tir au 75 et de communication avec matériel téléphonique de campagne
Caen, polygône du 43e RAC (1915)
(Album photo Recrues en formation au 43e RA, 1915 - coll.verney-grandeguerre)
Durant les mois suivant l'armistice le 43e RAC reste tout d'abord en position sur l'Escaut, entre Courtrai et Gand, puis stationne dans la région de Gravelines et de Dunkerque où le maréchal Pétain accroche la fourragère au drapeau du régiment le 14 décembre 1918. Le 3e groupe sous les ordres du capitaine Prestat, rejoint l'intérieur (Neuilly-en-Thelle, Oise) entre le 4 et le 8 février 1919 pour faire fonction de groupe de démobilistaion. Les 1er et 2e groupes restent mobilisés pour l'occupation du Palatinat, où ils se transportent avec la 5e division d'infanterie (3e CA, 8e Armée), pour stationner dans la région de Grünstadt-Frankenthal (voir JMO régimentaire 01/01-12/07/1919). Le 8 février ils y sont rejoints par le 1er groupe du 243e RAC initialement constitué à partir du groupe de renforcement du 43e régiment d'artillerie (21e, 22e et 23e batteries). Ils forment ainsi le régiment de marche 43/243e, placé sous les ordres du lieutenant-colonel Eymard qui est remplacé le 10/06/1919 par le lieutenant-colonel Chaffary.
Hommes du 43e RAC, Weisenheim (Allemangne) 08.06.1919
(carte-photo coll. verney-grandeguerre)
Le 43e/243e RAC est de retour à Caen le 12 juillet 1919. L'Etat-major, débarqué en gare à 4h, rentre au quartier Decaen à 8h.
Caen, Quartier d'artillerie Claude Decaen, officiers du 43e RAC (1919)
Au centre le lieutenant-colonel Pierre Jean François Chaffary ? avec, à ses côtés à droite
un capitaine en uniforme du 243e RAC
(carte-photo coll. verney-grandeguerre)
Le 13 septembre 1919 est organisée la cérémonie officielle du retour des Poilus des 43e et 243e d'artillerie, 36e et 236e d'Infanterie, 23e et 233e d'infanterie territoriale, célébrée avec ferveur par toute la population (voir l'Ouest-Eclair édition de Caen du 14 septembre 1919).
Caen, 13 septembre 1919, "Cérémonie de retour des poilus". Arrivée du 43e RAC place Alexandre III.
(carte-photo - A. Junior, 29 r. St Jean, Caen)
Caen, 13 septembre 1919, "Cérémonie de retour des poilus" le général Segonne place Alexandre III,
face au "Monument des mobiles"
Sur la photo de droite, l'arc de triomphe dressé en l'honneur des troupes à l'entrée de la rue Saint-Jean
(cartes-photos - A. Junior, 29 r. St Jean, Caen - coll. verney-grandeguerre)
Caen, 13 septembre 1919, "Cérémonie de retour des poilus". Place Alexandre III le "Monument des mobiles"
élevé en 1889 en mémoire des enfants du Calvados tués à l'ennemi en 1870-1871 (Arthur Le Duc statuaire).
(carte-photo - A. Junior, 29 r. St Jean, Caen - coll. verney-grandeguerre)
Caen, 13 septembre 1919, "Cérémonie de retour des poilus"
Pavoisement de la rue Saint-Jean pour le défilé des troupes depuis le Pont Alexandre II jusqu'à l'Hôtel de ville.
(cartes-photo - A. Junior, 29 r. St Jean, Caen)
Caen, 13 septembre 1919, "Cérémonie de retour des poilus", entrée des troupes place de l'Hôtel de ville (actuelle place de la République)
précédées de l'abbé Balley aumônier divisionnaire et curé de Saint-Jean, encadré de sa garde d'honneur.
(carte-photo - A. Junior, 29 r. St Jean, Caen - coll. verney-grandeguerre)
Caen, 13 septembre 1919, "Cérémonie de retour des poilus", défilé des troupes d'infanterie
place de l'Hôtel de ville (actuelle place de la République)
(cartes-photos - A. Junior, 29 r. St Jean, Caen - coll. verney-grandeguerre)
Caen, 13 septembre 1919, "Cérémonie de retour des poilus". Défilé du 43e RAC
place de l'Hôtel de ville (actuelle place de la République)
(carte-photo - A. Junior, 29 r. St Jean, Caen)
Caen, 13 septembre 1919, "Cérémonie de retour des poilus"
Retour de l'abbé Balley aumônier divisionnaire, à l'église Saint-Jean.
(carte-photo - A. Junior, 29 r. St Jean, Caen - coll. verney-grandeguerre)
Caen, quartier Claude Decaen, 1920
Officiers du 43e RAC en compagnie du lieutenant-colonel Lucien Braun, au 1er rang au centre.
Au premier rang de gauche à droite : capitaine Alfred François Louis Stouff, lieutenant-colonel Lucien Braun,
commandant Louis-Marie Garnuchot, lieutenant Eugène François Devassoud ;
Au second rang de gauche à droite : lieutenant Georges Arthur Auvray, lieutenant Fournier,
capitaine Maurice Louis Blot, commandant Jules Bonnel, capitaine Eugène Jean Abbadie ;
Au troisième rang de gauche à droite : sous-lieutenant de Billy, lieutenant Edouard Fernand Brunet,
sous-lieutenant André Jules Simon Guyochin, lieutenant Jean Euigène Salle, sous-lieutenant Boinet.
(Photographie originale - coll. verney-grandeguerre)
Banquet de la Société amicale des anciens des 43e et 243e régiments d'artillerie de campagne
(association fondée en 1922 - J.O. du 05/07/1922, p.7028)
Restaurant Jules Mary à la grande cour 60 rue des Acacias le Havre, le 29/11/1936
(Photographie originale - coll. verney-grandeguerre)
Durant toute la période de l'entre-deux-guerres, le 43e régiment d'artillerie retrouve comme dépôt le quartier Claude Decaen, où il est complété d'un 5e groupe constitué de 3 batteries de quatre pièces de 155 court Schneider modèle 1917 (33e, 34e et 35e batteries). Ce dernier permet de recomposer temporairement le 243e RAC qui, parallèlement à des périodes d'entraînement au camp de Bitche (Moselle), participe en 1920-1922 à l'occupation de la Rhénanie dans le secteur de Wiesbaden (Hesse) et Mayence (Rhenanie-Palatinat), rattaché à la 37e division d'infanterie (8e groupe de l'ACD37) du 30e corps d'armée du Général Mordacq .
Dotzheim (Wiesbaden), infirmerie du 243e RAC,correspondance datée du 05/08/1920
adressée par Raymond Emile Marie Fradin (classe 1920 cf. reg.matric.)
(carte-photo - coll. verney-grandeguerre)
Fanfare du 243e RAC, Wiesbaden, relève de la garde au palais impérial, résidence du général Mordacq, 1921.
Le groupe est situé sur la Schlossplatz, devant le portail de la Martkirche
avec à l'arrière-plan la Neue Tochterschule (aujourd'hui détruite)
(carte-photo - coll. verney-grandeguerre)
Allemagne, Dotzheim (Wiesbaden), hommes du 243e RAC, décembre 1922
de g.à d. : Louis Vandergheynst, Duplessis, Prieux et [?].
(carte-photo - coll. verney-grandeguerre)
Classe 1920, équipe volante du PA/30 [Parc d'artillerie du 30e cops d'armée (Allemagne, Wiesbaden ?)]
Parmi ces hommes ont reconnait à l'extrême droite, trois canonniers issus des rangs du 243e RAC.
(carte-photo - coll. verney-grandeguerre)
Hommes de la 33e batterie du 243e RAC et leurs pièces de 155 court Schneider modèle 1917.
Camp de Bitche (Moselle), novembre 1920.
(carte-photo - coll. verney-grandeguerre)
Hommes de la 4e pièce (155 court Schneider modèle 1917) de la 33e batterie du 243e RAC
Camp de Bitche (Moselle), novembre 1920.
(carte-photo - coll. verney-grandeguerre)
Revue du 172e RI et du 243e RAC, Camp de Bitche 14 juillet 1921
(carte-photo - coll. verney-grandeguerre)
Hommes du 243e RAC, cuisines de la 33e batterie, Camp de Bitche (Moselle), juillet 1922.
(carte-photo - coll. verney-grandeguerre)
"26e batterie de fer, 243e RAC" Hommes du 243e RAC, Allemagne ?
[sans lieu, sans date vers 1920-1922] [sans lieu, sans date vers 1920-1922]
(cartes-photos - coll. verney-grandeguerre)
Lorsque le 243e réintègre son unité d'origine, le groupe d'artillerie lourde cantonne non pas à Caen mais à Cherbourg où, dès novembre 1923, il s'installe dans l'enceinte militaire de l'arsenal Quartier Rochambeau libéré par le 2e régiment d'artillerie. En application de la réorganisation des corps de troupe de l'armée française, prévue par l'article 129 de la loi du 30 juin 1923 (J.O. du 01/07/1923), il y rejoint un groupe d'artillerie lourde issu du 104e régiment d'artillerie venu parallèlement renforcer le 43e RAC. Dans le même cadre, le 1er janvier 1924, ce dernier prend la dénomination de 43e RAD (43e régiment d'artillerie divisionnaire). Ce n'est qu'en 1935 que les batteries d'artillerie lourde rejoignent définitivement le Quartier d'artillerie Claude Decaen à Caen.
Groupe de brigadiers du 43e RAD, Cherbourg (vers 1930)
(carte-photo - coll. verney-grandeguerre)
Cherbourg, quartier Rochambeau, groupe d'artillerie lourde du 43e RAD, classe 1932
au troisième rang, au centre, Léon Jacques Clément LEROUX
(Le Theil 1912 - Saint-Sauveur-le-Vicomte 2007)
(photographie originale, coll. famille Léon Leroux)
Cherbourg, quartier Rochambeau, artilleurs du 43e RAD, classe 1932
au second rang, le premier à droite, Léon Jacques Clément LEROUX
(Le Theil 1912 - Saint-Sauveur-le-Vicomte 2007)
(Photographiel originale coll. famille Léon Leroux)
Région de cherbourg, artilleurs du 43e RAD, classe 1932, pause à l'entraînement.
Le cinquième à partir de la gauche, Léon Jacques Clément LEROUX
(Le Theil 1912 - Saint-Sauveur-le-Vicomte 2007)
(Photographie originale, coll. famille Léon Leroux)
Groupe d'artilleurs, 43e RAD, 14e batterie de réserve, "9 au jus"
Cherbourg octobre 1933.
(carte-photo - coll. verney-grandeguerre)
Caen, Quartier Claude Decaen, 43e RAD
groupe d'artilleurs devant les quartiers, 1922
(carte-photo - coll. verney-grandeguerre)
43e RAD. Corvée de quartier. Caen, vers 1924-1925
(carte-photo -coll. verney-grandeguerre)
Caen, Quartier Claude Decaen, 43e RAD, 7e batterie, classe 1929, "360 au jus"
(carte-photo - Coll. verney-grandeguerre)
Caen, Quartier Claude Decaen, 43e RAD
groupe d'artilleurs devant les écuries (non daté ; vers 1930 ?)
(carte-photo - coll. verney-grandeguerre)
Caen, Caserne du 43e d'Artillerie - Les cuisines [vers 1930]
(carte postale - coll. verney-grandeguerre)
Caen - Caserne du 43e d'Artillerie - Les cuisines [vers 1930]
(cartes-photos - coll. verney-grandeguerre, à gauche St.-Pierre, R. Delasalle, 13 rue Hamon Caen)
Caen, Quartier Claude Decaen, 43e RAD
groupe d'artilleurs devant les quartiers (vers 1930)
A gauche canon de 75 modèle 1897, à droite 155 court Schneider modèle 1917
(carte-photo - coll. verney-grandeguerre)
Caen. Caserne du 43e d'Artillerie.Souvenir
Correspondance de Marceau Masurier 43e R.A.D. 2eme batterie 1er groupe datée du 31/05/1931
(carte-photo - coll. verney-grande-guerre)
Le 43e RAD participe régulièrement durant l'entre-deux guerres à des manoeuvres et exercices militaires qui l'éloignent temporairement de Caen, le plus couramment vers le camp de Coëquidan (Morbihan) et plus rarement vers le camp de Sissonne (Aisne). Les déplacements régimentaires s'effectuent par voie terrestre sous la forme de convois hippomobiles qui imposent durant le trajet des cantonnements de courte durée avec logement chez l'habitant.
Caen, rue Saint-Pierre. Colonne d'artilleurs montés
passant devant les grands magasins "La Belle fermière" situé à l'angle de la rue Froide (cliché non daté)
(photographie originale - coll. verney-grandeguerre)
La presse régionale se fait ainsi l'écho de ces importants mouvements de troupe vers Coëtquidan au cours des étés 1926, 1927, 1928, 1932, 1934, 1937 et 1939 : passage à Romangy le 2 août 1926 et cantonnement à Villers-Bocage septembre 1926 ; stationnement à Tinchebray 3-4 août 1927 et septembre-octobre 1928 ; cantonnement à Louvigné-du-Désert en août 1932 ; stationnement à Villedieu-les-Poëles en septembre 1934 et Vassy en octobre 1934 ; stationnement à Fougères août 1937, voir également l'écho de cette manoeuvre dans l'Humanité ; cantonnement à Vire en juin 1939, passage à Saint-Hilaire-du-Harcouët juin-juillet 1939 et halte avec rapine à Bréal-sur-Monfort en juin.
Une seule mention retrouvée dans la presse permet de signaler sa présence au camp de Sissonne au cours de l'été 1938 : stationnement à Pont-l'Evêque en août 1938 sur le chemin de retour.
43e RAD Coëtquidan 1-X-1925
(carte-photo coll. verney-grandeguerre)
43e RAD, repas champêtre tenu "Sissonne, 43e RA, 8 jours à la campagne
à l'occasion des manoeuvres de juin 1930 (sans date)
(cartes-photos - coll. Verney-grandeguerre)
43e RAD, cliché non situé [camp de Sissonne vers 1930]
(carte-photo - coll. Verney-grandeguerre)
Groupe d'artilleurs du 43e RA " 43e RAD, Coëtquidan
"Les heureux de la 2e pièce Coëtquidan" (sans date) les As du 155" (sans date)
(cartes-photos coll. verney-grandeguerre)
Groupe d'artilleurs du 43e RAD " As cuistots du 43e RA
(sans lieu, sans date) Coëtquidan le 30 Juin 1939"
(carte-photo coll. verney-grandeguerre) (carte-photo Gabiel photographe Coëtquidan)
Officiers et sous-officiers du 43e RAD, 1933
(carte-photo, coll. verney-grandeguerre)
Caen, Quartier Claude Decaen, 43e RAD
groupe d'artilleurs et officiers devant les quartiers, 1934
(Carte-photo - coll. verney-grandeguerre)
Caen, Quartier Claude Decaen, 43e RAD
groupe d'artilleurs et officiers devant les quartiers
(Carte-photo - coll. verney-grandeguerre)
Caen, Quartier Claude Decaen, groupes d'artilleurs du 43e RAD
devant les quartiers (non datée) devant les baraquements provisoires, 1937
(cartes-photos - coll. verney-grandeguerre)
Caen, polygône.du 43e RAD exercice de tir vers 1930
(cartes-photos St-Pierre R. Delassale, 13 rue Hamon, Caen - coll. verney-grandeguerre)
Caen, Quartier Claude Decaen, 43e RAD
groupe d'officiers sur le perron du poste de commandement (non datée)
(carte-photo - Photo St-Pierre, R. Delassale, 13 rue Hamon, Caen - coll. verney-grandeguerre)
Caen, Quartier Claude Decaen, 43e RAD
groupe d'artilleurs et officiers devant les quartiers (non datée)
(carte-photo coll. verney-grandeguerre)
Caen, Quartier Claude Decaen, 43e RAD
groupe d'artilleurs devant le poste de garde de l'entrée principale ? (non datée)
(carte-photo coll. verney-grandeguerre)
(doc. verney-grandeguerre d'après photo aérienne IGN)
Caen, Quartier Claude Decaen, 43e RAD - l'infirmerie [ancien poste de commandement]
(carte postale - Gaby ed. - coll. verney-grandeguerre)
"Souvenir de Caen et du 43e d'Artillerie"
(carte-postale - correspondance datée du 05/05/1936 - coll. verney-grandeguerre)
Lors de la mobilisation en septembre 1939, le quartier Decaen abrite le 43e RAD auquel s'adjoint désormais le 243e RALD (régiment d'artillerie lourde divisionnaire) à nouveau composé à partir de son 5e groupe. Ces unités hippomobiles disposent, la première, de trois groupes de batteries de pièces de 75 et d'une batterie de défense antichar (10e batterie), dotée en novembre 1939 de pièces de 47 et, la seconde, de deux groupes de batteries de 155C Schneider.
La vie militaire. En batterie - Gare la secousse !!!
Carte postale adressée à sa famille par Bernard Gautier, 43e RAD 2e batterie, 1er mai 1934.
(E.R.Paris ed. - coll. verney-grandeguerre)
Amitiés du 43e R.A.D. Caen
(carte postale - coll. verney-grandeguerre)
Les 43e RAD (chefs de corps colonel Tisne puis colonel Debroise) et 243e RALD (chefs de corps colonel Mallassinet puis commandant Le Lièvre de la Morinière), constituent l'artillerie divisionnaire de la 6e division d'infanterie (3e Armée) et s'associent ainsi au mouvement des 36e, 74e, 119e RI et de la 13e compagnie de pionniers du 119e RI. Durant la Drôle de Guerre ils sont tout d'abord dirigés depuis Novion-Porcien (Ardennes) vers le camp de Sissonne (Aisne), avant d'être positionnés sur la frontière du Nord, région d'Hirson (Aisne) de fin octobre à fin décembre 1939, puis en Lorraine sur la frontière de la Sarre, dans le secteur de Creutzwald (Moselle) de janvier à mars 1940, avant d'être placés au repos à l'est de Verdun (Meuse) de la mi-mars à la mi-mai.
Durant la Bataille de France la 6e DI est, à compter du 10 mai 1940, mise à disposition de la 2e armée (Huntziger) et vient soutenir la 3e division d'infanterie Nord-Africaine (3e DINA), stationnée sur la rive droite de la Meuse à moins de 30 km au sud-est de Sedan, en liaison avec les derniers points forts septentrionaux de la ligne Maginot implantés dans la vallée de la Chiers (secteur fortifié de Montmédy, Meuse). Du 15 mai au 10 juin 1940 les 43e RAD et 243e RALD font ainsi face aux assauts de la 71e division allemande (16e armée) dont ils contribuent à stopper la progression alors que parallèlement le front se disloque.
Tout d'abord positionnés dans le secteur de Stenay (Meuse), ils participent à la défense de l'ouvrage de la Ferté, qui résiste jusqu'au 19 mai au matin au prix de très lourdes pertes et qui tombe sans avoir capitulé. Parallèlement ils favorisent le maintien de la ligne de front entre Inor et Malandry. Le 22 mai, la 6e DI est relevée et prend une nouvelle position à une quinzaine de kilomètres à l'ouest, sur la rive gauche de la Meuse, dans le secteur de Saint-Pierrepont et Sommauthe (Ardennes), où elle relève la 6e division d'infanterie coloniale à partir du 26 mai.
Le 243e RA de la 6e DI en position près de Stenay, secteur 2e armée, 20 mai 1940
Clichés ECPAD / SCA - ref. 2ARMEE 106 B1170-B1190, B1210 (source : Images défense)
L'ensemble de ses unités continuent d'y opposer une forte résitance à un ennemi qui ne progresse plus et ce, jusqu'au 10 juin, jour où, sur ordre, est engagé le repli général. (sur les combats de la 6e DI en mai-juin 1940 voir : Ardennes 1940 : à ceux qui ont résisté").
La retraite qui s'engage, entraîne les 43e et 243e régiments d'artillerie jusqu'au sud de Toul (Meurthe-et-Moselle) où ils sont finalement capturés par l'ennemi le 21 juin 1940.
Le Journal de campagne et de prisonnier de guerre inédit du capitaine de réserve Raymond Leconte, commandant la 3e batterie du 43e RAD, (cf. reg. matric. ; Base léonore), conservé aux archives départementales du Calvados (AD14 151J/5), permet de suivre au jour le jour le parcours du régiment, depuis sa mobilisation jusqu'à sa reddition.
Prisonnier de guerre, son journal rend également compte des conditions de son transfert et de son séjour au sein de l'Oflag VI-A à Soest en Rhénanie-du-Nord-Westphalie.
Carte de combattant de Raymond Louis Leconte (Montoire 1898 - Caen 1965)
(Archives départementales du Calvados AD14 151/J5)
Par ailleurs, au sein des 100 numéros de la Liste officielle ... de prisonniers français : d'après les renseignements fournis par l'autorité militaire allemande : nom, date et lieu de naissance, unité, n° de camp "Frontstalag", "Stalag" ou "Oflag"., périodique édité par le Centre national d'information sur les prisonniers de guerre entre le 12 août 1940 et le 15 juin 1941, il est possible d'identifier pas moins de 695 hommes du 43e RAD et 566 du 243e RAL. Nous renvoyons ici aux pages où ces listes sont restituées qui permttent d'éclairer le parcours individuel de ces hommes (1940-1941 Prisonniers de guerre du 243e R.A.L.D.).
Accéder ici aux 100 numéros du périodique consultables sur Gallica
Suite à l'armistice signé le 22 juin 1940, les régiments sont dissous, le quartier Claude Decaen comme son annexe, l'ancien site de la pyrotechnie militaire placés sous autorité de l'armée allemande, sont rapidement transformés par l’occupant en camp d’internement.
Caen, reddition des soldats français à la caserne Claude Decaen, juin 1940
(Archives départementales du Calvados cote 2FI/882 Don de Jean-Paul Houdan)
Caen, quartier d'artillerie Claude Decaen, civils rendant visite aux prisonniers de guerre français à la caserne (1940-1941 ?)
(Archives départementales du Calvados cote 2FI/882)
De 1941 à 1944, il est procédé dans l'enceinte de la caserne d'artillerie, à l'exécution capitale d’une soixantaine d’otages civils français. Une simple plaque commémorative, implantée au croisement de l’avenue Georges Guynemer et de l’avenue du 43e régiment d’artillerie, en entretient aujourd'hui la mémoire (voir le site : sgmcaen.free.fr).
Caen, Kaserne - Quartier Claude Decaen, cliché allemand (1940-1944)
(photographie originale - coll. verney-grandeguerre)
Parmi les anciens officiers du 43e régiment d'artillerie impliqués dans les combats de juin 1944, nous devons citer les noms des capitaines Louis Cyrille Dommanget (Vanault-le-Châtel 1881 - Caen 1944) et Robert Louis Le Coutour (Coutances 1894 – Caen 1944).
Le capitaine Dommanget, admis en 1934 à faire valoir ses droits à la retraite, occupe alors les fonctions de Chef de section de la défense passive. Il est tué le 6 juin à son poste au PC n°5 (rue de Falaise)(voir Index des noms de personnes)
Le capitaine Le Coutour, ancien commandant de la 13e batterie du 43e RAD en 1938-1939 et affecté au 82e R.A.N.A en mars 1940, est radié des cadres d'office en septembre 1942. Engagé dans la résistance dès la fin de 1940 au sein de l'Armée des volontaires, puis au sein de l'Organisation civile et militaire (OCM), il est nommé en 1944 chef des FFI de l’arrondissement de Caen. C'est dans cette fonction qu'il est mortellement blessé en service commandé également le 6 juin rue des Jacobins (voir la présentation qui lui est consacrée sur site des Archives du Calvados).
Capitaine Louis Cyrile Dommanget Capitaine René Louis Le Coutour
Album R. Verney p. 83 Ariches du Calvados cote 6J/72
Au sortir de la guerre, la caserne Claude Decaen préservée de la destruction, renoue partiellement avec sa vocation militaire (bâtiment ouest et partie occidentale de la cour d'honneur, une grande partie des écuries et les manèges). Près d'un tiers du quartier (dont le bâtiment central et le bâtiment est et leurs abords) est en effet réquisitionné pour servir de lieu d'accueil à plusieurs milliers de caennais sinistrés, puis aux ouvriers qui contribuent à la reconstruction de la ville. Au début des années soixante, l'installation transitoire perdure le "43" abritant encore plus de mille habitants (voir : MORVILLIERS Bertrand et AUSSANT Madeleine Notre 43. Vivre à Caen après-guerre. Cabourg, Les Cahiers du temps ed. 2014).
Le 1er septembre 1956, le 265e Bataillon d'infanterie engagé en Grande Kabilie, est transformé en 1/43e RA (1er groupe du 43e régiment d'artillerie). Intervenant en tant qu'unité à pied au sein du Corps d'armée d'Alger, il dépend de la 27e Division d'infanterie Alpine, puis de la 9e DI, auxquelles est confiée la zone opérationnelle Est-Algérois (subdivision de Tizi-Ouzou). Le I/43e est cantonné de 1956 à 1962 à Tizi-Gheniff (Willaya de Tizy-Ouzou, Algérie) et compte dans ses rangs durant cette période 35 tués. A son retour le 22 septembre 1962, le 43e RA prend pour quartier la caserne Rochambeau à Cherbourg et ce, jusqu'à sa dissolution le 31 mars 1966 (voir ensemble de sept clichés du I/43 RA à Tizi Reuift le 02/07/1957, ECPAD-SIRPA central, SIECA, DICoD ref. BLED 57-60 source : Images défense)
Insigne du 43e régiment d'artillerie Journal de marche du sergent Paul Fauchon
Arthus Bertrand - Paris vers 1960 Kabylie juillet 1956 - mars 1957
(Coll. verney-grandeguerre) présenté par Jean-Charles Jauffret - PULM ed. 1997
Le quartier Claude Decaen entièrement récupéré par l'armée mais laissé en grande partie en déshérence, est enfin cédé au deux-tiers par le Ministère de la défense à la ville de Caen en 1982, le dernier baissé des couleurs ayant lieu le 1er juillet 1985.
La requalification du quartier s'engage en 1988 par la création d'une ZAC menant à la destruction de la plus grande partie des bâtiments, et à l'édification à leur emplacement de la polyclinique du Parc, de la caserne de Gendarmerie Le Flem, de l’EHPAD Henry Dunant et divers autres immeubles.
Réaménagement de la Zac Claude Decaen, état actuel (à gauche).
L'Avenue du 43e régiment d'artillerie traverse désormais de part en part, du nord au sud
le quadrilataire formé par l'ancien quartier d'artillerie (à droite).
(doc. verney-grandeguerre, source photographie IGN Géoportail)
Le seul édifice conservé est l’ancien poste de commandement originellement implanté au nord-ouest de la place d’armes, parallèlement à l’Avenue du capitaine Georges Guynemer. Situé dans le parc Claude Decaen, il abrite désormais le " Pôle de vie de quartiers rive-droite" de la ville de Caen.
Ancien poste de commandement du quartier d'artillerie Claude Decaen aujourd'hui (cliché ville de Caen.fr)
#Caen 14-18 / #Rouen 14-8 / #artillerie 14-18 / #French Artillery ww1
Le 43e RAC août 1914 - mars 1818
Pyrotechnie militaire de Caen et 43e RAC
En décembre 1916 est décidée par le ministre de l’Armement et des fabrications de guerre, Albert Thomas, la création de la « Pyrotechnie militaire de Caen », manufacture spécialisée dans la fabrication d’amorces au fulminate de mercure. Rattachée à l'Inspection permanente des fabrications de l'artillerie elle est destinée à compléter la production de l'Ecole centrale de pyrotechnie de Bourges.
La « Pyrotechnie militaire de Caen » est implantée à la limite des communes de Cormelles-le-Royal et Mondeville (Calvados), à 1 500m au sud-est du quartier Claude Decaen, dépôt du 43e RAC. La brève histoire de l'entreprise, notamment révélée par la presse régionale, est ainsi indissociable de celle du régiment d'artillerie caennais (détachements, sécurisation et réaffectation du site). C'est la raison pour laquelle nous en proposons une brève restitution à laquelle s'associe le parcours d'un homme, Alfred Emile Moisy, "pyrotechnicien" du 43e RAC, notre arrière grand-père maternel. Nous proposons ainsi de rendre compte non seulement de l'essor de l'industrie d'armement liée au premier conflit, mais parallèlement, des difficultés de reconversion des sites industriels fermés dès le sortir de la guerre.
Précisons ici qu'elle ne doit pas être confondue avec un autre établissement pyrotechnique militaire situé à moins d'1,5 km au nord, "la cartoucherie" installée de 1925 à 1954 à Mondeville sur le domaine du château de Valleuil (Etablissement mécanique de Normandie, nationalisé le 15 décembre 1936 ; site affecté en 1957 au service de santé des armées et requalifié en ECMMSSA, établissement dissout en 2009), l'actuel Parc du Biez en conservant certains vestiges.
Pyrotechnie militaire de Caen à Cormelles-le-Royal - Source : Géoportail - IGN
Les travaux d’aménagement du site industriel démarrent dès le début de 1917 et donnent lieu à des découvertes archéologiques, par le capitaine Caillaud et son épouse (voir : Bulletin des antiquaires de Normandie 1917 pp.310 et 363 ; Bulletin de la Société préhistorique française 1917 et Gongrès de l'AFAS 1921). Les terrassements concernent non seulement le vaste quadrilatère de 55 ha sur lequel se déploie la fulminaterie (au sud de l’actuelle rue de l’Industrie, de part et d’autre du boulevard de l’Espérance), mais également sa desserte ferroviaire, raccordée à la ligne de chemin de fer Paris-Caen.
Dès février 1917, deux compagnies de tirailleurs malgaches casernés quartier Claude Decaen, sont ainsi affectés à la construction de l’usine, qui nécessite également le recrutement de nombreux ouvriers civils, boiseurs, cimentiers, ferrailleurs, maçons, parmi lesquels on compte un grand nombre d’étrangers notamment des travailleurs espagnols et chinois.
Ouvriers du chantier de la pyrotechnie militaire de Caen, septembre 1917
Carte-photo, légende manuscrite au dos à l'encre, en espagnol "Septiembre 1917 / obreros / Pirotecnia Caen"
(source : Delcampe Numéro d'objet: #628769968)
Soulignons que le contexte politique et social dans lequel s'inscrit le chantier de la pyrotechnie ne peut être isolé de celui, tout proche, de l'aciérie de la Société normande de Métallurgie à Mondeville (future SMN) qui emploie 6 000 ouvriers. Le parcours d'Augustin Quinton figure du syndicalisme de la métallurgie normande, en est une parfaite illustration. Serrurier à Paris lors de son incorporation en 1911, il est affecté le 28/12/1917 au 43e régiment d'artillerie et détaché à la pyrotechnie, avant de passer le 13/12/1918 au titre du 129e RI, à la Société normande de Métallurgie (cf. reg. matric.) où il poursuivra sa carrière professionnelle en tant que mécanicien-ajusteur.
On compte également des entreprises impliquées à la fois sur le chantier de la SNM et celui de la pyrotechnie militaire, tels les Bétons armés Hennebique, en charge de la conception pour cette dernière, d'un atelier de chargement (cf. dossier du Centre d'archive de l'IFA -Cité de l'architecture et du patrimoine, Objet BAH-04-1917-62067). La Société des Grands travaux en béton armés de la pyrotechnie de Caen se voit d'ailleurs pourvue, en octobre 1917, en hommes notamment issus de la réserve territoriale et affectés au 129e régiment d'infanterie, à l'image des COA (Commis et ouvriers en administration) Charles Louis Joseph Samson (classe 1899 cf. reg. matric.) et Corentin Germain Marie Le Bars (classe 1891 cf. reg. matric ; mort pour la France en 1918).
A l'occasion de leur déplacement à Caen le 19 août 1917 pour l'allumage symbolique du premier haut-fourneau de la SNM, Messieurs Albert Thomas Ministre de l'armement et Loucheur Sous-secrétaire d'Etat aux fabrications de guerre visitent le chantier de la Pyrotechnie. Ils y sont accueillis par le commandant Marie Louis Philippon à qui a été confié la direction de l'établissement, fonction qu'il assume du 19 décembre 1916 au 21 janvier 1919. Les travaux, dont l'achèvement est alors prévu pour le 1er janvier 1918, auront six mois de retard.
Visite ministérielle le 12 novembre 1916 à la Société normande de métallurgie de Mondeville.
(L'illustration du 18/11/1916 - coll. verney-grandeguerre)
En-tête de papier à lettre nominative du Directeur de la pyrotechnie militaire
Extrait du dossier de Marie Louis Philippon base Léonore
Correspondance depuis Caen en date du 08/03/1918 avec cachet de la Pyrotechnie militaire de Caen
adressée par Clovis Louis Valentin Tourneboeuf,
affecté au 43e RAC le 17/08/1917 et détaché à la pyrotechnie militaire le 25/08/1917 (cf. reg. matric.)
(carte postale - coll. verney-grandeguerre)
La production d'amorces (avec une capacité d’un million d’unités/jour) ne démarre en effet qu’en juillet 1918 (voir le rapport d'Albert Lebrun au Sénat séance du 3/12/1921, pp. 58 et 62), après le transfert par l’armée sur le site caennais, des ateliers de la « Cartoucherie française », entreprise de Survilliers (Val-d’Oise) fondée par Georges Leroy et l’ingénieur chimiste Charles Gabel, dont les ateliers de production sont alors menacés par la proximité du front.
Comme toute usine d'armement durant le conflit, la pyrotechnie militaire ou fulminaterie de Caen, emploie un important contingent féminin, une salle d’allaitement étant prévue au sein de l’entreprise.
Equipe d'ouvrières de la " Pyrotechnie militaire de Caen " - 1918
(carte-photo - cliché Antoine Junior, Caen - coll. verney-grandeguerre)
Les ouvrières sont épaulées par des hommes recrutés parmi les civils (les manoeuvres étaient payés à en croire le journal " Le Populaire " 7,25 fr par jour), mais surtout par des soldats mobilisés et détachés de leur corps d’origine.
Il en va ainsi d'Alfred Emile Moisy, pyrotechnicien de profession et qui, mobilisé dès 1914, est spécialement affecté au 43e RAC en février 1918 pour cette raison.
Alfred Emile Moisy (Villers-sur-Mer 1872 - Caen 1935), pyrotechnicien du 43e RAC.
En 1899, à l’âge de 27 ans, Alfred Moisy, une fois dégagé de ses obligations militaires (Bureau de recrutement de Lisieux, Classe 1892 - n° 652 : visionneuse p.168) et après avoir tout d'abord occupé emploi de comptable à Dives-sur-Mer, débute une carrière dans l’industrie pyrotechnique civile alors en plein essor. Celle-ci est marquée avant-guerre par d’incessants mouvements qui le mènent successivement au Havre (Seine-Maritime), Sèvres (Hauts-de-Seine), Miramas (Bouches-du-Rhône), Lamarche-sur-Saône (Côte-d’Or), Héry (Yonne) et enfin Billy-Berclau (Pas-de-Calais).
Au sein de la cartoucherie Gevelot-Gaupillat des Bruyères à Sèvres (Hauts-de-Seine), où il est employé entre 1901 et 1904, il est formé aux nouveaux procédés de production du fulminate de mercure développés par Charles Gabel entre 1894-1899. Ceux-ci sont également mis en oeuvre au sein de l’usine de la Société Davey Bickford Smith et cie d’Héry-Seignelay (Yonne) où on le retrouve en 1911 et seront également adoptés dans les fulminateries militaires de Bourges et de Caen où il est affecté durant le conflit.
Placé dans l’armée territoriale depuis le 2 juillet 1907, il est rappelé à l’active lors de la mobilisation générale, rejoignant le dépôt du 20e RIT de Lisieux le 3 août 1914. Néanmoins, en raison de son emploi au sein de la « Société d’explosifs et de produits chimiques » de Billy-Berclau (Pas-de-Calais), il bénéficie d’un sursis d’appel et regagne l’entreprise à compter du 6 août. Dès le 5 octobre, il est de retour au 20e RIT, l’usine ayant fermé ses portes face à l’avancée des troupes allemandes (le village est occupé le 10 octobre).
Alfred Emile Moisy vers 1915 en uniforme du 20e RIT
(coll. verney-grandeguerre)
A compter du 25 juillet 1915, il est détaché du corps en tant qu’ouvrier militaire à l’Ecole centrale de pyrotechnie de Bourges (Cher), et versé au 37e régiment d’artillerie le 1er juillet 1917. Au cours de cette période, il est chef d’équipe à la fulminaterie de la pyrotechnie, placé sous la direction de M. Renard, officier d’administration de 1ère classe, chef d’atelier. Avec son fils Pierre (18 ans) qui travaille à ses côtés, ils sont les seuls hommes de l’équipe « Moisy », composée de 41 ouvrières parmi lesquelles figure sa fille Odette âgée de 13 ans.
Bourges, Palais Jacques Cœur. L’équipe Moisy de la fulminaterie de l’Ecole centrale de pyrotechnie – vers 1917 (coll. verney-grandeguerre)
Au premier rang, assis au centre Alfred Emile Moisy, au second rang (3e et 4e à partir de la droite) son fils Pierre Emile (18 ans) et sa jeune sœur Odette (13 ans).
« Tous ceux qui ont vécu, tous ceux qui ont vieilli, se rappellent souvent de certains faits de naguère ;
que notre amitié scellée durant la guerre, vous rappelle toujours le vieux Papa Moisy » E. Moisy Bourges.
Le 18 février 1918, Alfred Moisy est dirigé vers la pyrotechnie militaire de Caen, passant le même jour au 43e RAC. Mis en congé illimité le 9 janvier 1919, il s’installe alors définitivement avec sa famille à Caen, l’arrêt du conflit mettant fin à sa carrière de pyrotechnicien à l’âge de 47 ans.
La pyrotechnie militaire de Caen ne fonctionne en effet que quelques mois, cessant son activité dès l’armistice avant même l’inauguration, le 1er décembre 1918, d’une nouvelle ligne de Tramway électrique reliant Caen au site industriel.
Pyrotechnie militaire de Caen. Objet souvenir commémoratif réalisé par Joseph Arnal daté 15 novembre 1918
(plaque de cuivre gravée quadripode - coll. verney-grandeguerre)
La pyrotechnie militaire est définitivement fermée au début de 1919, la société "La cartoucherie française" se réinstallant à Survilliers. Les locaux sont alors remis au parc d’artillerie du 3e corps d'armée pour être utilisés comme lieu de stockage. L’avenir industriel du site « édifié à prix d’or » mais dont « l’inutilité est patente » est néanmoins incertain, aucun des projets de reconversion alors envisagés ne voyant le jour (ateliers de réparation du chemin de fer ; manufacture de céramique). Dès le mois d’août 1919 est engagée une liquidation de longue haleine des machines-outils puis des stocks de matériaux divers.
En 1920, l’établissement sert de succursale aux manufactures de tabac du Mans, comme lieu de stockage des tabacs américains abandonnés par les armées alliées, un usage qui donne lieu à une rocambolesque affaire l’année suivante, alors que le site sert de casernement aux réservistes mobilisés de la classe 1919 du 43e RAC.
Restée affectée à l’autorité militaire, durant la Seconde guerre mondiale, elle est transformée par l’occupant en camp de prisonniers français (juin 1940 - mars 1941) sous l’appellation Frontstalag 130 (voir les dessins du camp datés d'octobre et novembre 1940 par le prisonnier Charles Rabiot) avant de servir de base de ravitaillement pour la Wehrmarcht.
Cormelles-le-Royal, le camp "La vie de famille" 22.11.1940.
(Carte postale - coll.verney-grandeguerre)
Une partie des terrains restée nue est cédée en 1953 par l'Etat à la Société des aciéries de Pompey pour y édifier une nouvelle usine d'armement (AD Calvados FI/1/J/3/5 ; FI/79/F/61-64, 66-67, 69, 71) dont la production débute en octobre 1954 et atteint au début 1955, la cadence de 70 000 obus de 155 par mois destinés à l'armée américaine. Les facilités accordées à la nouvelle société par le gouvernement présidé par Joseph Laniel, alors qu'en parallèle est engagée la fermeture de l'établissement d'Etat "la cartoucherie de Mondeville" (cf. supra), donnent alors lieu à une polémique et des interpellations à la chambre des députés et au Sénat (séance du 18/03/1954 p. 465).
En 1962-1963, l'ensemble du site est enfin définitivement déclassé, les entreprises Peugeot (actuelle usine PSA), Langlois chimie (SOLVADIS) et Moulinex (actuelle SHEMA) se partageant les terrains libérés.
Ainsi, sur l'actuelle zone industrielle de l'Espérance, répartie entre les communes de Mondeville et de Cormelles-le-Royal, de la pyrotechnie militaire de Caen, il ne reste rien, si ce n'est l'héritage d'un parcellaire et les vestiges d'un raccordement ferroviaire.
Lettres et correspondances des poilus du 43e d’artillerie
« On travaille un peu, il est une heure, et voilà déjà que les regards se tournent vers le petit bois d’où l’on voit déboucher le vaguemestre, pas à cette heure-ci, mais vers trois heures en général ; ce qui n’empêche que l’on dit déjà : « Je ne sais pas ce qu’il fait cet animal-là, il arrive de plus en plus tard. »
On veut se mettre à écrire, mais à quoi bon ? il vaut mieux attendre le courrier, les lettres et les journaux. Fausse alerte ! On avait cru reconnaître la bécane du planton ! C’est le cycliste d’une autre unité. On apprend déjà qu’il y a beaucoup de lettres pour le secteur…, mais voilà notre homme ! De loin on évalue ses chances à l’enflure de sa sacoche !... »
Jean Alloend-Bessand, aspirant à la 2e batterie du 43e RAC,
extrait d'une lettre rédigéée le 16 avril 1918 à Souain-Perthes-lès-Hurlus (Marne).
(in : Morts pour la France p.166 cf. infra)
Nous avons, dans nos différents chapitres de contextualisation de l’Album de la Guerre européenne de René Verney, largement utilisé ou renvoyé vers des documents externes. Parmi ceux-ci, une place importante est réservée aux éléments de correspondance entre les soldats et leur famille qui constitue l’une des caractéristiques du conflit (cf. Plateforme 14-18 : Richez Sébastien Communiquer entre le front et l’arrière, au temps du « courrier facile »).
Les correspondances réunies pour le 43e régiment d'artillerie peuvent être classées en trois ensembles distincts en fonction de leur nature et des informations qu’elles recèlent.
Nous trouvons tout d’abord le contenu des échanges suivis, entretenus par un combattant et un ou plusieurs membres de sa famille mais dont les exemples restent encore peu nombreux. S'ils n'échappent pas aux aspects généraux de la correspondance durant le conflit (cf. Plateforme 14-18 : Housiel Sylvie La correspondance privée pendant la grande Guerre), les ensembles documentés ont comme caractéristique d’être tous issus du corps des officiers de réserve et, remarquables par leur liberté de ton, constituent à l’image des lettres du Capitaine Eugène Jobit (1914-1915), de véritables témoignages sur la vie au front et l’état d’esprit des combattants. A ce même groupe appartiennent les correspondances de l’aspirant Jean Alloend-Bessand (voir l’ouvrage Morts pour la France, à lire en ligne sur Gallica, pp. 164-177) ; du lieutenant Robert Hellouin de Ménibus (retranscription dans : Henri Lafose Journal de la famille, document inédit Pdf téléchargeable en ligne p.85 et suiv.) ; ou du sous-lieutenant Maurice Alliot lot inédit est conservé aux AD14 cote 1J/42/9 (voir leur retranscription et leur mise en contexte Les lettres du sous-lieutenant Maurice Alliot 43e RA).
Le second ensemble est formé des correspondances rédigées sur carte postale ou carte-photo. La cinquantaine de documents collationnée pour le 43e régiment d’artillerie que l'on retrouve sur ce site dans les pages Le 43e RAC de Rouen à Caen : 1911-1940 et Le 43e RAC 1914-1918, démontrent que ce type d’envoi postal est privilégié par le corps de troupe stationné au dépôt. Leur format limite la correspondance à quelques mots, parfois à quelques lignes à caractère généralement intime et ne contiennent que très rarement d’indication sur la situation militaire. Dans ce dernier cas elle est centrée sur les activités quotidiennes ou l'annonce d'un prochain changement d’affectation. Leur valeur documentaire réside alors principalement dans l’iconographie : cartes postales figurant les cantonnements, mais surtout cartes-photos véritables instantanés de la vie de dépôt à grand renfort de portraits collectifs.
Le troisième et dernier ensemble est formé par les cartes spécialement imprimées pour encourager la correspondance, qu’il s’agisse des cartes officielles éditées par l’imprimerie nationale ou de celles très variées émanant d’éditeurs privés. Les cartes les plus communes sont d'un format carte-postale laissant une nouvelle fois une place réduite à la correspondance. L'existence d'un format à rabat dit "carte lettre" offre certes un support d'écriture doublé en surface, mais, ayant presque les qualités d'une feuille de papier, c'est principalement la présentation formelle qui est favorisée plus que le développement du contenu épistolaire.
Les cartes officielles se déclinent en deux modèles principaux répondant à l’organisation de l’acheminement du courrier : "Modèle A" réservé aux envois effectués par les soldats, aussi bien depuis le front que depuis le dépôt, et le "Modèle B" destiné à leur écrire.
La structuration du recto imprimé du modèle "A" va évoluer tout au long du conflit et met clairement en évidence la dichotomie des principes de l'organisation du service postal en temps de guerre : maintien du secret du mouvement des troupes pour l'état-major militaire, mais impossibilité pour l'administration des Postes, Télégraphes et Téléphones de remettre un courrier à son destinataire en l'absence d'une adresse certaine associée à une localité précise.
Au cours des premiers mois du conflit, les envois adressés aux soldats mobilisés transitent en tout premier lieu par le dépôt régimentaire ou, pour les unités qui n'en possèdent pas, par le Bureau central militaire (installé à Paris, mais replié à Bordeaux du 03/09 au 11/10/1914). A partir de ces points de réception qui ont la charge du tri, s'effectue l'acheminement du courrier vers la Zone des armées, dont l'organisation est codifiée par la circulaire du 4 mai 1912. Il s'effectue en de multiples étapes. L'administration des Postes, Télégraphes et Téléphones assure tout d'abord le transfert par voie ferroviaire vers des gares de rassemblement (une par corps d'armée), puis vers les bureaux des frontières des gares régulatrices (une par armée). Les plis sont alors confiés au bureau payeur de l'administration de la Trésorerie et des Postes aux armées dépendant du ministère des Finances, en charge de sa gestion dans la Zone des Armées sous le contrôle du Grand quartier général. Cette organisation complexe se révèle rapidement inadaptée en raison des moyens techniques dont elle est dotée (faiblesse de la formation du personnel militaire chargé du tri, lignes ferroviaires surchargées, absence de véhicules automobiles...) et ce, face à l'afflux massif des correspondances. Aussi cette organisation est-elle réformée entre septembre et décembre 1914 (voir Le Ber Amandine et Schepens Nadège Le Rôle de la poste au cours de la Première Guerre mondiale).
L'impatience à recevoir des nouvelles "du pays" et les difficultés rencontrées dans l'acheminement du courrier sont parfaitement soulignées par la teneur d'une carte rédigée le 6 novembre 1914 depuis le front par Charles Bachelet, maître ouvrier en fer à la 6e batterie du 43e RAC reproduite ci-dessous :
Carte de correspondance militaire (modèle non officiel) rédigée le 6 novembre 1914
par Charles Bachelet (6e batterie du 43e RAC) depuis Saint-Thierry (Marne)
adressée à son ami Georges Montreuil résidant à Oissel (Eure) (coll. verney-grandeguerre)
(les adresses de l'envoyeur et du destinataire
Mon Cher Georges
Je dois répondre à ta lettre que je reçois à l'instant. J'ai toujours pensé que ceux qui n'ont rien à craindre du feu se font beaucoup plus de mauvais sang que ceux qui sont à la merci de la mitraille.
La place me manque pour t'expliquer tout ce que j'ai vu depuis le début de la guerre, tout ce que je pense te dire. Je dors mieux que toi depuis la grande offensive ; mais comme mes camarades, j'attends avec impatience, le moment de poursuivre jour et nuit l'ennemi, qui sans ses officiers partirait de lui-même. Malgré cela ne crois pas que l'on couche sur du duvet. Je t'assure que je serais content si je recevais une lettre me donnant beaucoup de détails sur toutes les choses concernant le pays. Ecris-moi par Dépôt de Versailles.
Je ne reçois pas de nouvelles de chez-nous depuis que l'on adresse par le bureau central. Je te prie de dire à ma mère qu'elle adresse par Versailles, dis-lui le plus tôt possible. J'espère des nouvelles de Marcel. Je te serre cordialement la main ainsi qu'à ta femme et donne un gros baiser à ton petit qui, je l'espère est en aussi bonne santé que ses parents."
La réforme de l'organisation de la correspondance est engagée par Augustin-Alphonse Marty, inspecteur général des postes et télégraphes, chargé de la Poste aux Armées au Grand Quartier Général à partir du 20 novembre 1914 (voir : Richez Sébatien, Un postier dans la Grande Guerre. Augustin-Alphonse Marty (1862-1940) réformateur de la Poste militaire. HPCET 9, Peter Lang ed., 2017).
L'un des éléments fondamentaux de la nouvelle organisation est la mise en place par décret du 11 décembre 1914, d'une communication directe des plis vers la Zone des Armées à partir d'une adresse codifiée connue de l'envoyeur sous le terme de "secteur postal", indépendante de toute circonscription territoriale. Les cartes de correspondance officielles tiennent compte de la réforme déclinant désormais le Modèle A en deux versions distinctes : sur le premier ou Modèle A1 pour les troupes en opérations, le combattant est invité à faire connaître le numéro de "secteur postal" rattaché au bureau payeur Trésors et Postes dont dépend son unité. Est ainsi préservé le secret militaire, tout en offrant une destination précise facilitant la fluidité des transmissions. Sur le second ou Modèle A2 pour les soldats au dépôt du corps ou à demeure dans une localité, figure nommément la localité du cantonnement.
Carte de correspondance Modèle A1 Carte de correspondance Modèle A2
rédigée le 08/12/1915 rédigée le 11/03/1915
au dépôt du 43e RAC à caen par Henri Tourant au dépôt du 43e RAC à Caen par Georges Hertoux
affecté à l'équipe de réparation du Parc d'artillerie du 33e CA adressée à Henri Tourant
(coll. verney-grandeguerre)
Cartes officielles de l'imprimerie nationale
Carte de cortrespondance "Modèle A1" Carte de correspondance "Modèle A2"
Désormais, le courrier adressé aux hommes au front suit un parcours indépendant de celui destiné aux dépôts. Il est rassemblé au Bureau Central Militaire, situé à l'Hôtel des postes, rue du Louvre à Paris. Trié par le personnel des PTT, il est directement acheminé par voie ferrée vers le bureau du secteur postal du Trésor et Postes situé dans la Zone des armées. Ce dernier prend alors le relais, assurant la diffusion jusqu'aux vaguemestres régimentaires en fonction de l’ordre du jour de bataille. Pour les hommes du 43e RAC, l’adresse de destination est tout au long du conflit le « secteur postal n°93 » bureau mobile desservant l’ensemble des régiments de la 5e division d’infanterie (le bureau "Trésor et Postes n°93" apposant son timbre à date sur le courrier à destination de la Zone de l'intérieur).
Adresse figurant sur une carte de correpondance rédigée depuis le front le 19/04/1915
par Marcel Vérin 2e canonnier servant de la 8e batterie du 43e RAC
(coll. verney-grandeguerre)
Ainsi le "secteur postal n°93" reste la destination à laquelle est adressé le courrier destiné au médecin aide-major René Verney, alors qu'il passe le 14 mars 1918 du 43e RAC au second bataillon du 74e régiment d'infanterie, ce dernier appartenant également à la 5e DI.
Carte postale adressée à René Verney médecin au 74e régiment d'infanterie "Secteur postal 93"
depuis Rouen en date du 06/05/1918
(coll. verney-grandeguerre)
Il est également à noter qu'après l'armistice, le "secteur postal 93" reste actif, notamment pour recueillir la correspondance adressée aux hommes du 43e RAC affectés à l'occupation du Palatinat jusqu'en juillet 1919.
A l'opposé certaines unités du 43e régiment d’artillerie dépendent tout au long du conflit d’autres secteurs postaux en raison de leur parcours spécifique. Ainsi les hommes de son groupe de renforcement (21e, 22e et 23e batteries) constituant dès août 1914 le 1er groupe de l'AD53 (cf. Le 43e RAC, 1914-1918), relèvent après la réorganisation de décembre 1914, du secteur postal n°41 affecté, à la 53e Division d'infanterie.
Carte de correspondance portant le cachet du bureau Trésor et Postes n°41
adressée depuis le front le 21/03/1915 par Charles Amédée Dubuc (1887-1952),
sellier à la 23e batterie du 43e RA (1er groupe de l'artillerie divisionnaire de la 53e division d'infanterie)
(coll. verney-grandeguerre)
De la même manière les hommes de la 31e section de munitions d’infanterie du 43e régiment d'artillerie, dépendent en 1915, du secteur postal n°155 affecté au 8e corps d’armée auquel la formation est rattachée (cf. Le 43e RAC, 1914-1918).
Adresse figurant sur une carte-photo adressée
le 18/11/1915 par Jules Rigaud à Achille Savey-Gennaz
43e RA, 31e section de munitions d'infanterie
(coll. verney-grandeguerre)
Quant à eux, les hommes du 2e escadron territorial d'étape du 43e RAC dépendent du secteur postal n°15 durant leur intégration au détachement d'Armée de Belgique (8e Armée, puis 36e corps d'armée) du 25/02 au 31/08/1915 à Rexpoëde (Nord).
Enveloppe postale avec cachet du 2e escadron d'étapes du 43e RAC (oblitération du 01/06/1915)
Correspondance adressée à son épouse par Désiré Amédée Beauclé.
(coll.verney-grandeguerre)
Quel que soit le support de correspondance privilégié et ce, afin de bénéficier de la franchise postale instaurée par le décret du 3 août 1914, les courriers issus des dépôts doivent être visés par le service postal régimentaire (service du vaguemestre). En raison des multiples unités composant le 43e régiment d’artillerie (cf. Le 43e RAC, 1914-1918), outre le cachet très générique du vaguemestre régimentaire, se rencontrent de multiples tampons ayant valeur de visa sur lesquels sont ainsi associés au numéro du régiment les mentions : dépôt, casernement, administration, commandant, batterie, escadron d’étape, section de munitions...
Différents types de cachets du 43e régiment d'artillerie apposés sur cartes postales,
cartes de correspondances, ou enveloppes durant la Première Guerre mondiale
(coll. verney-grandeguerre)
Cachet du 43e régiment d'artillerie (21e-23e batteries)
1er groupe de l'artillerie divisionnaire de la 53e DI, septembre 1914
(Archives départementales du Calvados cote 1J/42/9 - lettes Maurice Alliot)
Tous ces éléments discriminants, quelle que soit la valeur intrinsèque de la correspondance, constituent autant de critères de contextualisation du parcours des combattants et permettent parallèlement, d’enrichir la connaissance de l’organisation régimentaire de manière documentée.
Le vaguemestre et son planton
avec à l'arrière plan les avant-trains de la 3e batterie [?]
43e RAC, secteur de Pontavert-Berry-au-Bac (Aisne), décembre 1914 - janvier 1915,
(Cliché Fonds André Roussel Mémorial de la Grande Guerre de Péronne 2PHO 2664)
Index des noms associés aux correspondances rassemblées (1911-1918)
BACHELET Charles Gustave (Sotteville-lès Rouen 1891 – Fleury-devant-Douaumont 1916)
43e RAC, 1er groupe, 6e batterie, 6e pièce
Carte de correspondance écrite du front, rédigée à Saint-Thierry (Marne) 06/11/1914. Mise en contexte : voir ci-dessus
Ajusteur mécanicien à Oissel à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Rouen-Sud, classe 1912, matricule n°605
Incorporé à compter du 10/10/1912 au 43e régiment d’artillerie, soldat de 2e classe. Maitre ouvrier le 08/11/1913. 43e RAC, 6e batterie, 6e pièce (cf. cp 06/11/1914). Tué à l’ennemi le 20/04/1916 à Fleury-devant-Douaumont(Maître-pointeur) .
Cité à l’ordre du régiment (1916) (servant) ; Médaille militaire (1919). Mort pour la France
Marié à Oissel le 25/03/1911 à Marie Lucile LEVREUX
BACHELET Pierre Marie Auguste (Elbeuf 1885 - )
43e régiment d'artillerie, 72e batterie, 33e pièce
Carte postale, expédiée depuis Caen, 31/10/1917
Elève ecclésiastique à Rouen l’incorporation ; vicaire à Pavilly (1913)
Registre de matricule, bureau de Rouen sud, classe 1905, matricule n°664
Engagé volontaire pour trois ans le 26/09/1905 à la mairie de Rouen, arrivé au corps du 74e régiment d’infanterie le 27 du dit. Soldat de 1ere classe le 13/07/1906. Envoyé dans la disponibilité le 18//09/1906. Réformé n°2 par la commission spéciale du Havre le 22/05/1907 pour « Bronchite spécifique ». Placé dans la réserve de l’armée active à la 3e section d’infirmiers militaires (1908). Exempté par décision du conseil de révision de Seine-Inférieure en date du11/12/1914. Classé service armé par la commission de réforme de la Seine-Inférieure le 19/03/1917.
Mobilisé et arrivé au corps du 43e RAC le 26/05/1917. Canonnier conducteur le 28/12/1917. Campagne intérieure camp. simple du 26/05/1917 au 30/003/1918. Aux armées camp. double du 31/03 au 03/04/1918. Intérieur camp. simple du 04/04/1918 au 01/05/1918.
Passé au 48e régiment d’artillerie le 01/05/1918. Aux armées camp. double du 02/05/1918 au 14/03/1919. Envoyé en congé illimité le 15/03/1919. Se retire à Sainte-Colombe. Réaffecté le 01/06/1921au 43e RAC. Date de libération du service militaire le 26/09/1930.
Adresses connues : Le Havre, 7 rue Madame Layette (1907) ; Pavilly (1913) ; Sainte-Colombe (1919) ; Saint-Etienne-du-Rouvray, Maison de santé départementale de Saint-Yon (1923) ; Les Authieux (1931).
BARBULEE dit Bulot Georges Henri (Caen 1856 – Caen 1934)
Capitaine au 43e régiment d'artillerie, commandant la 9e SMA du 1er échelon du parc du 3e cops d'armée
Carte-photo, expédiée depuis Versailles, 17/10/1914 : Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
Etudiant à l’incorporation
Fiche de matricule, bureau de Caen, classe 1876, matricule n°1099
Incorporé au 22e régiment d’artillerie 2e canonnier conducteur le 15/09/1877. Brigadier le 208/04/1878. Brigadier [fourrier ?] le17/09/1878. Maréchal des logis fourrier le17/10/1879. Maréchal des logis le 01/01/1880. Passé au 9e régiment d’artillerie, maréchal des logis le 29/09/1881. Maréchal des logis chef le 23/07/1882. Passé au 14e régiment d’artillerie, 8e batterie, nommé sous-lieutenant le 29/12/1882, sous-lieutenant en 2nd le 29/12/1884. A suivi les cours de l’école d’application de l’artillerie et du génie du 01/10/1883 au 31/08/1885. Classé au 14e régiment d’artillerie, 9e batterie le 16/01/1886. Passé au 30e régiment d’artillerie, 7e batterie, lieutenant en 1er le 22/01/1887 ; adjoint aux forges du centre le 01/07/1887. Nommé capitaine en 2e, passé au 7e régiment d’artillerie 1ère batterie, adjoint aux forges du centre le 29/12/1891. Passé au 31e régiment d’artillerie 4e batterie, adjoint aux forges du centre le 10/07/1892. Passé au 10e régiment d’artillerie 1ère batterie, adjoint aux forges du centre le 26/02/1894. Passé au 15e bataillon d’artillerie à pied 3e batterie (adjoint à la […] de Brest) le 01/04/1894. 28e régiment d’artillerie 1ère batterie le 28/06/1897. Nommé capitaine en 1er le 26/12/1898.
[…] 28e régiment d’artillerie, stagiaire au 116e régiment d’infanterie (1902-1903). Passé au 10e régiment d’artillerie en qualité de capitaine adjudant-major le 26/03/1906. Rayé du registre d’inscription à ce corps en 1908, fixe son domicile à Rennes, 2 rue de l’Alma (1909). Capitaine de réserve Passé du 10e RA (Atelier de Rennes) au 43e RAC (J.O. du 07/05/1914)
Capitaine commandant la 9e SMA du 1er échelon du parc du 3e CA (43e RAC). Composition de l’état-major de la 9e SMA le 08/08/1914 : Lieutenants (res.) Thouvenin, Leduc et Quesnel.
Capitaine de réserve au 102e régiment d’artillerie lourde, parc d’artillerie d’un corps d’armée, lors de sa nomination au grade d’officier dans l’ordre de la légion d’honneur (1917)
Chevalier (1902) Officier dans l’ordre de la Légion d’honneur Dossier Léonore
Marié le 29/03/1892 à Orléans avec Claire Lecouteux. Décédé le 28/08/1934 en son domicile 96 rue du Vaugueux à Caen
Fils de Jules Armand Barbulée dit Bulot ancien marchand de papiers peint à Caen 47 rue Saint-Pierre, père de 18 enfants (décédé en 1915 à Anisy) dont Georges et Paul capitaines d’artillerie (cf.Léonore)Oncle de la comédienne Madeleine Barbulée
BEAUCLE Désiré Amédée (Beauficel-en Lyons 1876 – Brest 1955)
43e régiment d’artillerie, 2e escadron d’étape
Enveloppe postale, expédiée depuis Saint-Cloud, 01/06/1915. Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
Charron à Rosay à l’incorporation ; Charpentier à Rosay en 1914
Registre de matricule, bureau Rouen-sud, classe 1896, matricule n°1427
Engagé volontaire pour 3 ans à la mairie de Lyons-la-Forêt le 05/04/1897), 10e compagnie d’ouvriers d’artillerie.Passé dans la réserve de l’armée active le 05/04/1900 ; Passé dans l’armée territoriale (groupe territorial du 11e régiment d’artillerie le 05/04/1910).
Mobilisé le 01/08/1914, arrivé au corps le 10/08/1914 groupe territorial du 43e régiment d’artillerie. 2e escadron d’étape du 43e RA (cf cachet – 01/06/1915).
Passé au 3e groupe territorial du 1er régiment d’artillerie à pied le 07/09/1915 ; détaché à l’établissement Maletra au Petit-Quevilly le 20/09/1915. Passé au 13e RAC le 19/09/1917 ; muté au hauts-fourneaux de Grand-Quevilly le 17/12/1917 ; passé au 39e régiment d’infanterie le 08/12/1917 ; envoyé en congé illimité le 08/02/1919
Marié,1 enfant (1919) ; installé à Rennes (1921)
BEAURAIN Charles Laurent Adolphe ( Beauchamps 1890 - )
Brigadier, 43e régiment d'artillerie
Carte-photo, expédiée depuis Versailles, 1911. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Employé de magasin à Beauchamps à l’incorporation
Registre de matricule, bureau d’Abbeville, classe 1910, matricule n°1169
Incorporé au 22e régiment d’artillerie à compter du 26/10/1909 comme engagé volontaire pour trois ans à Abbeville. Arrivé au corps le 27/10/1909, 2e canonnier conducteur. Brigadier le 26/09/1910.
Passé au 43e régiment d’artillerie le 01/01/1911. Maréchal des logis le 05/10/1911. Renvoyé dans ses foyers le 26/10/1912 et passé dans la réserve de l’armée active.
Maintenu en sursis d’appel pour une durée indéterminée comme faisant partie du personnel de la police municipale du département de la Seine. Inspecteur de la sûreté de Paris du 05/06/1913 Militaire et laissé à la disposition de M. le préfet de police par décret du 07/08/1914, maintenu dans son emploi.
Cesse d’être militarisé le 24/10/1919. Placé en sursis d’appel pour une période indéterminée comme employé permanent de l’un des services spéciaux de la ville de Paris ressortissant de la préfecture de police, Inspecteur de la sûreté à Paris. Affecté pour la mobilisation au 29e RAC stationné La Fère. Classé dans la non disponibilité comme employé permanent de l’administration de la police municipale, inspecteur de police, 7 boulevard du Palais, du 01/10/1922. Classé affecté spécial préfecture de police, Inspecteur à la police judiciaire 7 boulevard du Palais à Paris. Passé en domicile dans la subdivision de Seine Central le 30/08/1927. Rayé de l’affectation spéciale le 13/01/1930, réintégré à sa subdivision d’origine. Classé « sans affectation » le10/05/1930. Dégagé de toutes obligations militaires le 15/10/1937.
Adresses connues : Paris, 42 rue de Saintonge (1912) ; Paris,7 boulevard du Palais (1912-1927).
Nommé inspecteur stagiaire à la direction des recherches par arrêté du préfet de police du 15/11/1912 (emploi réservé).
BOBE Louis Auguste (Le Havre 1881 - )
2e Canonnier conducteur, 43e régiment d'artillerie
Carte-photo, expédiée depuis Versailles 13/09/1914. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Garçon de magasin à Rouen à l’incorporation ; employé de commerce
Registre de matricule, bureau du Havre, classe 1901, matricule n°802
Dirigé le 14/11/1902 sur le 22e régiment d’artillerie, y arrive le dit-jour, 2e canonnier conducteur. Envoyé en congé le 21/11/1903 en attendant son passage dans la réserve. Passé dans la réserve de l’armée active le 01/11/19105. Affecté au régiment d’artillerie de corps à Versailles. A effectué une première période d’exercices au 22e régiment d’artillerie du 21/09 au 18/10/1908.
Passé par organisation au 43e régiment d’artillerie le 01/10/1910. A effectué une seconde période d’exercice au 43e régiment d’artillerie du 30/11 au 17/12/1911
Passé le 04/10/1915 au 103e régiment d’artillerie lourde. Passé au 3e escadron du train le 12/10/1915. Passé au 1er train le 15/10/1915. Passé au 3e escadron du train le 24/09/1917. Passé au 115e régiment d’artillerie lourde le 24/01/1918, parc d’artillerie 12e S.M.A. Passé au 138e régiment d’artillerie lourde le 01/03/1918, 6e S.M.A. le 11/11/1918.
Mis en congé illimité le 06/03/1919 rattaché au 11e R.A.C. 103e régiment d’artillerie lourde 31/10/1921. Affecté le 01/10/1924 au 43e R.A.D. (Parc d’artillerie).
Médaille commémorative Serbe de la Grande Guerre (1921). En orient du 26/10/1915 au 04/11/1917 (1er train ; 3e escadron du train).
Domiciles : Rouen, 31 rue Herbère (1901) ; Lille, 45 rue nationale (1903) ; Tours 78 rue nationale (1907) ; Rouen, 6 rue Edouard Adam (1907) ; Rouen, rue du grand pont (1908).
BODEY Paul Marie Raoul (Montpinçon 1892 - )
Canonnier servant, 43e RAC, 2e ou 3e groupe
Carte-photo, expédiée depuis Rouen, 02/1913. Mise en contexte :Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Cultivateur à Notre-Dame-du-Fresnay à l’incorporation ; agriculteur à Saint-Georges-en-Auge (1920-1941)
Registre de matricule, bureau de Lisieux, classe 1912, matricule n°199
Incorporé au 43e régiment d’artillerie à compter du 09/10/1912 comme engagé volontaire pour trois ans à la mairie de Saint-Pierre-sur-Dives. Arrivé au corps le 13/10/1912. Brigadier le 25/09/1914. Condamné le 05/04/1915 par le conseil de guerre à trente mois de prison et trente jours pour « outrages en dehors du service et ivresse ». Jugement exécutoire pour compter du 02/03/1915. Peine suspendue par décision du Général commandant la 53e DI le 06/04/1915, cassé de son grade le 07/04/1915 et passé au 22e régiment d’artillerie, remis soldat de 2e classe.
Suspension de peine révoquée par le Général commandant la 53e DI le 07/07/1915, remis entre les mains de la prévôté de la 53e DI le 10/07/1915, rayé des contrôles le 11/07/1915. Ecroué à la prison militaire de Constantine.
Peine suspendue par note de service en date du 09/04/1916 du Général commandant la 53e DI. Remise de peine par décret présidentiel en date du 07/07/1916. Affecté au 11e régiment d’artillerie le 14/05/1916, arrivé sur le front à la 5e batterie le 23/05/1916. Passé au 58e régiment d’artillerie le 16/03/1916 25e batterie. Passé au 85e régiment d’artillerie lourde 70e batterie le 26/12/1918. Passé au 20e escadron du train le 01/04/1919. Envoyé en congé illimité de démobilisation le 18/08/1919, dépôt démobilisateur du 20e train, certificat de bonne conduite accordé. Se retire à Bezons, rue de Paris.
Cité à l’ordre de la division (1914) ; Cité à l’ordre de l’armée (1918).
Nouveau dépôt mobilisateur 3e train à Vernon par suite de changement de résidence du 22/03/1920. Réaffecté au CMI 31 (services spéciaux du territoire) du 02/07/1930. Placé dans la position dite « sans affectation » le 15/01/1938. Libéré du service militaire le 09/10/1939.
Adresse connue : Saint-Georges-en-Auge (1920-1923). Condamné par jugement du tribunal de Lisieux le 03/10/1924 à deux amendes de 100f, confiscation de fusil, sous contrainte de 200f, pour chasse à tir sans permis en temps prohibé commis le 14/08/1924. Incarcéré par les gendarmes de livarot pour état d'ivresse en avril 1941.
BOTTE Charles Albert (Saint-Pierre-du-Vauvray 1879 - Saint-Pierre-du-Vauvray 1869)
43e régiment d'artillerie, 1e SMI du 3e corps d'armée
Enveloppe postale, expédiée depuis Versailles, 14/01/1915. Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
Garçon de cave à Saint-Pierre-du-Vauvray l’incorporation ; livreur, charretier
Registre de matricule, bureau de Rouen sud, classe 1899, numéro de matricule 53
Dispensé « aîné de fils d’une femme veuve. Incorporé à compter du 14/11/1900. Au 22e régiment d’artillerie, 2e canonnier conducteur envoyé dans la disponibilité le 03/10/1901. Affecté dans la réserve de l’armée active au 43e RAC. Passé dans l’armée territoriale le 01/11/1913, affecté au groupe territorial du 43e RA.
Rappelé par décret de mobilisation du 1er août 1914 arrivé au corps le 06/08/1914, intérieur affecté à la 1e SMI du 3e corps (voir courrier du 14/01/1915). Passé au 36e RI le 15/03/1915. Aux armées le 18/03/1915, rentré au dépôt le 18/12/1918.
Placé dans la réserve de l’armée territoriale le 01/11/1919. Libéré des obligations militaires le 10/11/1928.
Marié le 17/08/1903 à Saint-Pierre-du-Vauvray avec Marie Louise SAILLARD. Une enfant Simone Andrée (Saint-Pierre-du-Vauvray 1906 - id. 1907)
Adresses connues : Levallois-Perret, 10 rue du Marché (1901) ; Saint-Pierre-du-Vauvray, Maison Frétigny (1902) ; Rouen, 31 rue d’Elbeuf (1905) ; Saint-Pierre-du-Vauvray, hameau du Vieux Rouen (1908)
Courrier adressé à : Eugène Vigneron (Montaure 1876 - ) facteur chef des PTT à Montaure (Eure)
BOURGOIN
Adjudant, 43e RAC, 2e ou 3e groupe
Carte postale et carte-photo, prise de vue réalisée à Rouen, 18/07/1911. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Figure sur les clichés, adjudant porte-drapeau au centre, encadré des maréchaux des logis Gloeser et Thoury
BOURY François Eugène (Croisy-sur-Andelle 1875 – Villotte-Devant-Louppy 1918)
43e régiment d'artillerie, 2e escadron d’étape
Cartes postales, expédiée depuis Versailles, 28/12/14 et Saint-Cloud, 15/01/1915. Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
Perruquier à Eu à l’incorporation ; Coiffeur à Eu (cf. cp. 1914-1915)
Registre de matricule bureau de Rouen nord, classe 1895, matricule n°117
Incorporé au 22e régiment d’artillerie, 2e canonnier conducteur le 14/11/1896. 1er canonnier conducteur le 03/10/1898.Envoyé en congé le 20/09/1899. A accompli deux périodes d’exercice au 22e régiment d’artillerie, la première du 24/01 au 20/02/1903, la seconde du 05/03 au 01/04/1906.
Passé dans l’armée territoriale affecté au 43e régiment d’artillerie le 01/10/1909. A accompli une période d’exercice au 43e régiment d’artillerie du 24/03 au 01/04/1911
Mobilisé le 31/08/1914 Affecté au groupe territorial du 43e RA, puis 2e escadron d’étape du 43e RA (cf cachet du 30/01/1915).
Passé au 103e régiment d’artillerie lourde le 10/10/1915. Passé au 39e régiment d’artillerie le 23/03/1916. Passé au103e régiment d’artillerie lourde le 23/09/1917.Passé au 3e escadron du train le 11/10/1917. Passé au 8e escadron du trainle 21/12/1917.Passé au 5e escadron du train le 09/07/1918.
Décédé à Villemotte-devant-Louppy (Meuse) à l’hôpital d’évacuation n°4B de maladie constatée en service (Grippe espagnole ?). Mort pour la France.
Marié le 24 avril 1902, Bouillancourt-en-Séry (Somme) avecMarie Armance Marcelline Amélie BREMARD (Bouillancourt-en-Séry 1883- Eu 1953) ; 3 enfants nés à Eu entre 1903 et 1908 ; veuve remariée en 1935 ; seule descendance par sa fille Simone Marceline Amélie (Eu 1905 – Eu 1978), épouse Beauvisage (source Geneanet).
BRUNEAUX Arthur Marcel (Saint-Clair-d’Arcy 1884 - )
43e régiment d'artillerie, 62e batterie
Carte postale, expédiée depuis Versailles, 16/08/1914. Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
Charpentier à Saint-Clair-d’Arcy à l’incorporation
Registre de matricule Bureau de Bernay, classe 1904 matricule n°141
Incorporé au 11e régiment d’artillerie arrivé au corps le 09/10/1905, soldat de 2e classe. Passé dans la disponibilité le 29/09/1907. A accompli une première période d’exercice au 11e régiment d’artillerie du 20/01 au 11/02/910.Passé dans la réserve de l’armée active le 01/10/1908.
Passé au 43e RAC le 01/10/1910 (nouvelle formation). Accompli une deuxième période d’exercice au 43e régiment d’artillerie du 08/04 au 24/04/1913. Rappelé à l’active « mobilisation générale » le 03/08/1914. Envoyé en congé illimité de démobilisation le 19/03/1919 par le 11e RA, se retire à Gouttières.
Affecté au 43e régiment d’artillerie le 01/08/1921. Placé dans la position sans affectation le 01/04/1927.
Adresses connes : Gouttières, village de l’église (1909 ; Gouttières (1923). 1 enfant signalé.
A droit au port individuel de la fourragère au titre du 43e RAC.
CANAC Raoul Prosper (Asnières 1875 – Asnières 1951)
Maréchal des logis instructeur, 43e régiment d'artillerie, 62e batterie
(cf. correspondance Le Montreer)
Figure sur le cliché, assis au second rang
Employé, résidant à Asnières, à l’incorporation ; employé de commerce à Asnières à son décès
Registre de matricule, 2e bureau de la Seine, classe 1895, matricule 1222
Incorporé le 16/11/1896 au 20e chasseurs, chasseur de 2e classe ledit jour. Brigadier le 07/07/1897, maréchal des logis le 04/03/1898. Passé dans la réserve de l’armée active le 01/11/1899, régiment de cavalerie légère de Sézanne Sampigny (effectue une première période d’exercices au 7e régiment de chasseurs du 20/01 au 17/01/1902) ; régiment de cavalerie légère de Meaux ; régiment d’artillerie de corps à Versailles (effectue une 2e période d’exercices au 22e régiment d’artillerie du 29/01 au 25/02/1906).
Passé dans l’armée territoriale le 01/10/1909. Affecté au 43e régiment d’artillerie (effectue une période d’exercices du 03 au 11/03/1911). Rappelé à l’activité en vertu du décret de mobilisation générale du 01/08/1914, arrivé au corps le 09/08/1914 [affecté à la 62e batterie du 43e RAC, maréchal des logis instructeur].
Passé au 103e régiment d’artillerie lourde le 01/10/1915. Passé dans la réserve de l’armée territoriale le 01/10/1916. Passé au 86e régiment d’artillerie lourde le 30/07/1917. Passé au 102e régiment d’artillerie lourde le 08/08/1917. Passé au 130e régiment d’artillerie lourde le 01/03/1918. Démobilisé par le 22e régiment d’artillerie le 03/02/1919.
Adresse connue : Asnières, 21 rue de la Liberté (1895) ; Asnières, 4 rue Pasteur (1904 ; 1919) Asnières, 18 rue Rouget de l’Isle (1904 ; 1951).
Marié le 27/01/1904 à Aubervilliers avec Jeanne Emilienne Henriette Duperray.
CARPENTIER Marcel Emile Albert (Grand-Couronne 1897 - )
43e régiment d'artillerie, 62e batterie 3e pièce
Cartes lettres, expédiées depuis Caen, 27/01 et 10/02/1916. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Aide-agriculteur à Grand-Couronne à l’incorporation, cultivateur en 1925, 1937
Registre de matricule, bureau de Rouen sud, classe 1917, matricule n°1746
Incorporé au 43e régiment d'artillerie le 10/01/1916 (62e batterie 3e pièce le 02/02/1916).
Passé au 81e RAL le 07/03/1917, passé au 88e RAL le 21/03/1917, blessé d’un éclat d’obus à l’épaule le 24/04/1917. Passé au 90e RAL le 10/09/1917. Passé au 83e RAL le 10/06/1919. Envoyé en congé illimité le de démobilisation le 29/09/1919, dépôt démobilisateur du 103e RAL, se retire à Grand-Couronne, hameau des Essarts.
Réaffecté le 01/06/1921 au 11e régiment d’artillerie. Affecté le 01/01/1924 au 302e régiment d’artillerie de campagne. « Sans affectation » le 15/04/1936. Affecté au CMI 32 (43e RI) le 20/10/1936.
Rappelé à l’active par mobilisation générale, dépôt d’infanterie 32 arrivé au corps le 12/09/1939. Placé en affectation réservée le 01/10/1939. Rappelé à l’activité le 16/02/1940 Dépôt d’infanterie 32 arrivé au corps le 16/02/1940. Affecté au 34e Régiment de travailleurs 2e compagnie à compter du 28/02/1940. Parti aux armées le 29/02/1940. Rayé des contrôles le 01/05/1940, classé affecté spécial au titre de l’agriculture en qualité de cultivateur.
Une citation (1917), Croix de guerre.
CREPEAU Emile
1er régiment d’artillerie à pied, affecté à la 11e section de munitions de 155L du 43e régiment d'artillerie
Carte postale, rédigée depuis le front, secteur de Neuville-Saint-Vaast, 23/09/1915. Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
DECONIHOUT Raymond Eugène Louis (Heurteauville 1893 - )
Canonnier servant, 43e RAC, 1er groupe, 2eme puis 1ère batterie
Carte-photo, adressée depuis Caen, 02/12/1913. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Commerçant à Heurteauville à l’incorporation ; Journalier (1925) ; Ouvrier d’usine (1937).
Registre de matricule, bureau de Rouen nord, classe 1913, matricule n°2341
Incorporé le 28/11/1913 arrivé au corps du 43e RAC ledit jour. Blessé aux yeux le 17/10/916 (second pointeur) par éclat d’obus. Affecté à la 1ère batterie 1er canonnier servant (citation 30/04/1917). Blessé le 04/11/1918 (2e servant) grande plaie cuisse gauche par éclat d’obus.
Passé dans l’affectation spéciale (4e section des chemins de fer de campagne de la Compagnie des chemins de fer de l’Etat) le 02/08/1919. Congé de démobilisation le 30/08/1919 (? fin de campagne contre l’Allemagne).
Passé dans les subdivisions complémentaires territoriales aupersonnel énuméré au tableau A (4e section réorganisation des chemins de fer de campagne, décret du 06/11/1919), le 01/07/1921. Rayé de l’affectationspéciale le 02/03/1924.Classé « sans affectation le 01/05/1930). Affecté le 01/10/1935 au CMI 32 (33e bataillon des travailleurs).
Rappelé à l’active le 29/08/1939, affecté au dépôt d’infanterie n°32 (31e régional), arrivé au corps le 30/08/1939. Nommé caporal à compter du 01/03/1940.Passé au 5e bataillon, compagnie D le 05.03.1940. Renvoyé dans ses foyers. Affectation réservée du 02.05/1940, RDC le 12/05/1940.
2 citations : citation à l’ordre du 43e RAC (1917), citation à l’ordre de l’AD 132 (1918). Croix de guerre étoile d’argent. Décoré de la médaille militaire avec traitement (1932).
Adresses connues : Le Landin (1929) ; La Mailleraye (1933) ; Caumont, Les Gay (1934) ; Toutainville (1936) ; Sotteville, chez M. Pierre 29 rue Garibaldi (1937) ; Sotteville-les-Rouen, 7 rue Garibaldi (1939) ; Sotteville-lès-Rouen, 29 rue Garibaldi.(1940).
DELOR Pierre Georges Médard (Saint-Cloud 1893 – Chartres 1973)
Canonnier 43e régiment d'artillerie, 62e batterie
(cf. corresponadnce Le Montreer)
Figure sur le cliché, au troisième rang le deuxième à partir de la droite
Etudiant à l’école centrale, domicilié à Saint-Cloud, 8rue de la Paix, à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Versailles, classe 1913, matricule n°1075
A obtenu un sursis d’incorporation en 1913, renouvelé en 1914.
Incorporé à compter du 11/08/1914, arrivé au corps du 43e RAC le 13/08/1914. Nommé brigadier le 05/11/1914. Maréchal des logis le 03/02/1915 (aux armées). Passé au 17e régiment d’artillerie et aspirant temporaire le 11/03/1915. Aspirant le 17/08/1915. Sous-lieutenant à titre temporaire le 20/04/1916. Passé au 21e régiment d’artillerie le 25/04/1916. Passé au 62e régiment d’artillerie le 19/05/1916. Blessé au côté droit par une balle de schrapnell le 06/10/1915. Passé au 63e régiment d’artillerie le 01/10/1917. Promu sous-lieutenant à titre définitif le 13/11/1917. Promu au grade de lieutenant le 20/04/1918, rang du 25/03/1918. Passé au 66e régiment d’artillerie le 01/10/1918. Passé au 63e régiment d’artillerie le 14/04/1919. Démissionnaire par décret du 25/08/1919. Mis en congé illimité de démobilisation le 04/11/1919 par le dépôt du 22e régiment d’artillerie d campagne. Se retire à Saint-Cloud, 8 rue de la Paix.
Affecté au 3e régiment de D.C.A le 11/06/1920. Nommé dans le cadre des officiers de réserve et affecté au 4e régiment de D.C.A. le 21/10/1920 (mutation annulée le 30/10/1920). Passé au 403e régiment de D.C.A. le 23/05/1923. A accompli une période d’exercice au 403e régiment de D.C.A du 01/07/1932 au 15/07/1932. En période volontaire au 403e régiment de D.C.A. du 22/09/1938 au 05/10/1938.
Médaille militaire ; Croix de guerre avec palme, 2 citations à l’ordre de l’armée (1915,1917).
Adresses connues : Saint-Cloud, 8 rue de la Paix (1919), 8bis rue le la Paix (1926), 18 rue de la Paix (1927).
DEMLING Prosper Armand (Levallois 1890 -)
43e RAC 2e ou 3e groupe
Carte postale, adressée depuis Rouen, 21/12/1911. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Tapissier en voitures à Levallois-Perret à l’incorporation
Registre de matricule, 2e bureau de la Seine, classe 1910, matricule n°4440
Incorporé à compter du 10/10/1911 au 43e régiment d’artillerie. Passé dans la réserve de l’armée active le 08/11/1913. Affecté au 43e RAC, passé au 2e régiment d’artillerie lourde le 03/02/1914.
Rappelé à l’activité en vertu du décret de mobilisation générale du 01/08/1914. A rejoint le 2e RAL le 03/08/1914. Passé au 105e régiment d’artillerie lourde le 01/11/1915. A effectué un séjour à l’hôpital du 12/11/1915 au 13/02/1916. Passé au 305e régiment d’artillerie lourde le 01/03/1918.
Envoyé en congé le 19/03/1919, affecté au réseau de l’état le 22/03, classé dans l’affectation spéciale le 20/11/1919 comme employé de l’administration des chemins de fer de l’état. Garnisseur aux ateliers des Batignolles 172 rue Jean Jaures à Levallois le 01/07/1927. Passé en domicile comme affecté spécial au bureau central de recrutement de la Seine le 15/04/1936.
Croix de guerre, 1 citation à l’ordre du régiment (téléphoniste).
Adresse connue : Levallois, 141 rue Gravel (1911)
DEPOORTER Paul
1er régiment d'artillerie à pied, affecté au 7e groupe du 43e régiment d'artillerie, 53e batterie Long de Bange.
Carte-photo, prise au front, secteur de Neuville-Saint-Vaast, été 1915. Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
1er régiment d'artillerie à pied, affecté à la 53e batterie Long de Bange, 7e groupe du 43e régiment d'artillerie (juillet-octobre 1915)
DEPRET Raoul Fernand Ernest (Pont-L’évêque 1891 – Bras-sur-Meuse 1916)
Canonnier, 43e RAC, 62e batterie
(cf. correspondance Le Montreer)
Figure sur le cliché,au second rang, assis à gauche cf. carte Le Montreer Georges Yves Daniel (Paris 1894 – Paris 1966)
Etudiant en médecine à Rouen à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Rouen Nord, classe 1911, matricule n°2052
A obtenu un sursis d’incorporation en 1912 renouvelé en 1913 et 1914. Rappelé àl’activele 12 août 1914.Incorporé au 43e régiment d’artillerie arrivé au corps le 13/08/1914. Médecin auxiliaire le 07/09/1914.
Passé aux formations sanitaires de la 151e division d’infanterie au camp de Mailly le 07/04/1915.
Tué à l'ennemi [mortellement blessé] à Bras-sur-Meuse le 28/05/1916, décédé suite à ses blessures à Baleicourt [Baleycourt, Verdun] le 29/05/1916. Inhumé au cimentière militaire de Baleycourt FZ63, ses restes sont transférés au cimetière monumental de Rouen en 1922, carré U1, tombe n°11, concession n°185. Mort pour la France (151e Division d'infanterie, 222e section d'infirmiers militaires).
Voir : Bulletin religieux de l’Archidiocèse de Rouen, année 15, n°27, 1er juillet 1916, p.615-616
Conseil départemental de l’ordre des médecins de la Seine-Maritime. Bulletin d’information. Février 2016 n°22, p.14-15.
Aux médecins morts pour la patrie (1914-1918) ; hommage au corps médical français. Paris, Alcan et Lisbonne, Asselin et Houzeau, J.-B. Baillière et Fils, G. Doin, Masson et Cie, Poinat, 1922.
DERAIN Lucien André (Caudebec-lès-Elbeuf 1886 – Caudebec-lès-Elbeuf 1933)
Brigadier, 43e régiment d'artillerie
Carte-photo, prise au camp de Châlons, 1912 ou 1914 ? Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Employé à Elbeuf à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Rouen sud, classe 1906, matricule n°1277
Incorporé le 07/10/1907 au 11e régiment d’artillerie soldat de 2e classe. Brigadier le 23/02/1909. Envoyé dans la disponibilité de l’armée active le 26/09/1909.
A accompli deux périodes d’exercices au 43e régiment d’artillerie, du 14/05 au 05/06/1912 et du 16/07 au 01/08/1914. Mobilisé le 01/08/1914, arrivé au corps le 03/08/1914. Cassé de son grade le 27/06/1917.
Passé au 3e régiment d’artillerie coloniale le 04/07/1917. Passé au 7e régiment d’artillerie coloniale le 04/08/1917. Passé au 3e régiment d’artillerie coloniale le20/02/1919. Envoyé en congé illimité de démobilisation le 03/04/1919, dépôt démobilisateur du 11e régiment d’artillerie.
Affecté le 01/06/1921 au 43e régiment d’artillerie de campagne. Réformé définitivement n°2 par commission de réforme de Rouen du 04/10/1929 pour tuberculose pulmonaire bilatérale non imputable au service invalidité 100% documentaire. Réformé définitivement (R.D.1) pension temporaire 100% par commission de réforme de Rouen du 30/07/1931 tuberculose pulmonaire des sommets, cœur normal imputable.
Adresse connue : Caudebec-lès-Elbeuf, 74 rue Félix Faure (1909) ; Caudebec-lès-Elbeuf, 32 rue Martin (1912) ; Caudebec-lès-Elbeuf, 23 rue Martin (1914)
DE SCHACKEN Gérard Marie Marcel (Nancy 1873 - )
Capitaine, 43e régiment d’artillerie, 1ère batterie
(cf. correspondance Robert Adrien Tripout)
Figure au centre du cliché, au second rang au centre cf. carte TRIPOUT Robert Adrien (Deauville 1892 – Harbonnières 1916)
Registre de matricule, bureau de Nancy, classe 1893, matricule n°1203
Incorporé le 15/11/1894 au 8e régiment d’artillerie 2e canonnier servant. Brigadier le 28/08/1895, Maréchal des logis le 23/09/1896. Rengagé pour 3 ans le 23/04/1897, rengagé pour 2 ans le 01/11/1900. Elève officier à l’école de l’artillerie et du génie le 02/04/1900. Sous-lieutenant affecté au le01/04/1901 au 5e régiment d’artillerie à pied, nommé lieutenant en 2e le 01/04/1903. Affecté au 9e bataillon d’artillerie à pied 1ère batterie, le 30/03/1910. Nommé Lieutenant en 1er, le 25/05/1906, passé au 1er régiment d’artillerie à pied, 3e batterie. Passé au 48e régiment d’artillerie le 01/03/1910.
Affecté au 43e régiment d’artillerie, fonctions de capitaine adjudant major le 28/12/1910. Nommé capitaine au 43e régiment d’artillerie, 1ère batterie le 23/04/1914. Blessé par éclat d’obus le 12/09/1914 à Gueux (en séton de la cuisse droite). Passé à la 63e batterie le 27/04/1915.
Passé au 1er régiment d’artillerie à pied, capitaine, le 23/03/1916. Passé au 11e régiment d’artillerie le 20/06/1919. Passé au 103e régiment d’artillerie lourde le 09/04/1920. Nommé au grade de chef d’escadron (retraité) au centre de mobilisation de l’artillerie n°23 (1929).
Croix de guerre avec palme. Chevalier dans l’ordre de la légion d’honneur (1916), officier (1921) Base Léonore
Marié le 22/03/1906 à Besançon avec Victorine Maria Jarre.
DUBUC Charles Amédée (Hacqueville 1887-1952)
Sellier, 23e batterie du 43e RA (1er groupe de l'AD53)
Carte de correspondance rédigée depuis le front le 21/03/1915
Bourrelier sellier à Hacqueville à l'incorporation
Registre de matricule, bureau de Rouen sud, classe 1907, matricule n°609
Incorporé le 01/10/1908 au 1er régiment de cuirassiers, soldat de 2e classe. Envoyé dans la disponibilité le 25/09/1910. Régiment de cuirassiers de Paris B. A effectué une période d'exercices au 1er régiment de cuirassiers du 02 au 24/12/1912.
Mobilisé par décret présidentiel du 01/08/1914, arrivé au corps du 43e RA le 03/08/1914. En sursis d'appel du 19/03/1919 au 19/07/1919.
Envoyé en congé illimilté à Clichy, rue Martre n°16, le 19/07/1919. Réaffecté le 01/06/1921 au 43e RAC. Réformé définitivement n°2 CR de la Seine le 08/05/1928 pour fracture de la rotule droite et arrachement ligamenteux, entorse à répétition, grosse gène à la marche.
Adresses connues : Paris, 60 rue d'Aubervilliers (1910) ; Clichy, 22 avenue Léon Gambetta (1912) ; Paris, 19 rue des Fossés Saint-Jacques (1912) ; Clichy, 16 rue Martre (1912-1919).
FAUVEL Lucien
Canonnier, 43e régiment d'artillerie
Carte-photo, expédiée depuis Caen, 31/05/1915. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Figure sur le cliché au second rang, le premier à gauche souligné d’une croix
FERE Alfred Maurice (Pavilly 1895 - )
2e canonnier, 43e régiment d'artillerie
Carte-photo, adressée depuis Caen, 28/11/1917. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Typographe à Pommereu à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Rouen Nord, classe 1915, n°178
Incorporé à compter du 03/09/1917 au 43e régiment d’artillerie, arrivé au corps 2e canonnier le 04/09/1917. Classé service auxiliaire inapte provisoirement à faire campagne par la commission de réforme de Caen du 27/09/1917 pour faiblesse relative. Mauvaise conformation thorax indice 3f. Classé service armé inapte deux mois par la commission de réforme de Caen du 04/01/1918. Apte à faire campagne décision de la commission de réforme de Caen du 12/07/1918.
Passé au 6e régiment d’artillerie de campagne le 22/02/1919. Passé au 265e régiment d’artillerie de campagne le 11/06/1919. Passé au 21e régiment d’artillerie le 01/07/1919. Passé au 25e régiment d’artillerie de campagne le 06/08/1919. Mis en congé de démobilisation le 15/09/1919 par le dépôt démobilisateur du 103e régiment d’artillerie lourde.
Passé au centre de mobilisation d’artillerien°3 le 01/05/1929. Classé sans affectation le 01/05/1931.
Rattaché à la classe 1913, père de 1 enfant le 20/06/1924.
Adresses connues : Rouen, impasse des arquebusiers (1919) ; Rouen 155 rue des Croisilles (1921) ; Rouen 11 place des Emmurés (1922) ; Petit-Quevilly 101 rue Jacquard (1927) ; Rouen 40A avenue de Caen’1930) ; Petit-Quevilly rue Jacquard, Foyer Quevillais (1932).
FRAPPART
Brigadier, 43e régiment d’artillerie, 61e batterie, 16e pièce
Enveloppe postale asressée de Saint-Cloud, 20/01/1915. Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
GATEBOIS Victor Charles (Le Havre 1885 – Paris 1947)
43e régiment d’artillerie
Carte-photo, adressée depuis Caen, 07/12/1918. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Employé des chemins de fer à l’incorporation ; Chef magasinier contrôleur
Registre de matricule, bureau du Havre, classe 1905, matricule n°706
Dirigé le 08/10/1910 sur le 7e régiment de chasseurs à cheval, cavalier 2e classe ledit jour. Envoyé dans la disponibilité le 25/09/1908. Passé dans la réserve de l’armée active le 01/10/1908.
Rappelé sous les drapeaux par décret de mobilisation du 01/08/1914 affecté au 43e régiment d’artillerie 1ère S.M.I., arrivé au corps le 03/08/1914. Evacué sur le dépôt le 19/07/1915 pour être détaché aux usines.
Détaché le 21/07/1915 aux Tréfileries et laminoirs, Le Havre. Versé au 39e régiment d’infanterie le 01/07/1917. Intérieur du 09/01/1918 au 11/11/1918. Passé au 43e régiment d’artillerie le 09/07/1918. Mis en congé illimité le 31/03/1919.
Passé par changement de domicile dans la subdivision d’Evreux le 10/01/1921. Passé au 11e régiment d’artillerie. Réintégré le 16/10/1934 à la subdivision du Havre. Libéré du service militaire le 15/10/1934.
Adresses connues : Le Havre (1909) ; Chéranvilliers, hameau du Plessis chez M. Benance (1909) ; Rugles, rue du moulin à papier (1919) ; Rugles (1921) ; Drancy, 67bis rue Michel [Mongardy] (1924).
Marié à Rugles le 27/09/1915 avec Marie Louise Appoline Livrain. Une enfant.
GLOESER Etienne Julien (Poitiers 1884 - )
Maréchal des logis, 43e RAC, 2e groupe, 4e batterie
Cartes-photo et Album régimentaire, prise de vue réalisée à Rouen, 18/07/1911. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Figure sur le cliché à droite en compagnie de l'adjudant Bourgoin (porte-drapeau, au centre) et du maréchal des logis Thoury (à gauche)
Enfant de troupe à l'école militaire de Billom l'incorporation
Registre de matricule, bureau de Poitiers, classe 1904, matricule n°1343
Incorporé au 33e régiment d'artillerie à compter du 01/10/1894, arrivé au corps et enfant de troupe ledit jour. Admis à l'école militaire préparatoire de l'artillerie et du génie le 24/09/1897. Arrivé au corps et élève de 2e classe le 06/10/1897. Engagé volontaire pour cinq ans à la mairie de Billom le 23/06/1902 pour le 33e régiment d'artillerie. Arrivé au corps 2e canonnier le 02/07/1902. Brigadier le 10/04/1904. Maréchal des logis le 16/05/1906. Rengagé le 19/04/1907 au titre du 32e régiment d'artillerie pour deux ans à compter du 23/06/1907. Arrivé au corps et maréchal des logis le 20/04/1907. Rengagé pour un an le 26/03/1909 à compter du 23/06/1909. Rengagé pour un an le 02/06/1910 à compter du 23/06/1910. Passé au 30e régiment d'artillerie le 01/10/1910.
Passé au 43e régiment d'artillerie le 24/02/1911. Rengagé pour un an le 24/05/1911 à compter du 24/06/1911. 4e batterie du 43e RAC, 2e groupe (voir cp de James Ernest Paquereau datée du 18/10/1911). Rengagé pour deux ans le 22/06/1912 à compter du 23/06/1912. Nommé maréchal des logis chef le 20/02/1914. Rengagé pour un an le 23/06/1914 à compter dudit jour. Passé au 2e régiment d'artillerie lourde le 01/07/1914. Parti aux armées le 10/08/1914. A l'hopital pour maladie le 05/01/1915. En convalescence le 13/02/1915. Au dépôt le 09/04/1915. Passé au 82e RAL le 20/09/1915. Aux armées le 20/09/1915. Au dépôt le 16/04/1917. Passé au 88e RAL le 25/04/1917. Aux armées le 01/08/1917. Passé au 117e RAL le 30/03/1918. Passé au 109e RAL le 10/08/1918. Adjudant au 6e groupe du 109e régiment d’artillerie lourde (J.O. du 02/10/1919). Passé au 20e RAC le 21/07/1919. Passé au 82e RAL le 22/08/1919. Passé au 83e RAL le 24/04/1920. Adjudant au 83e régiment d’artillerie lourde (J.O. du 02/10/1921)
Passé dans la réserve le 22/12/1921, se retire à Vincennes. Placé dans la réserve dans l'affectation spéciale de la compagnie des chemins de fer de l'Etat 4e section de chemin de fer de campagne, subdivision de Vincennes le 05/10/1922. Passé dans la subdivision de la Seine le 01/08/1927. Maintenu service armé invalidité inférieure à 10% non imputable par la commission de réforme de la Seine du 02/06/1933 pour reliquat d'infection alimentaire en 1915.
Une citation (1918), Croix de guerre, médaille militaire (1919).
Adresses connues : Vincennes, 32 rue du Plateau (1921) ; Paris, 13 rue d'Amsterdam (1927).
Marié à Fernande Edmée Badoureaux : un enfant Fernand Etienne Simon né le 30/12/1914 à Saint-Germain-en-Laye, 85 rue de Poissy, père sous-officier d’artillerie âgé de 30 ans (armée active).
GOULET Louis Joseph Eusèbe (Bosville 1882 – Poitiers 1943)
Adjudant, 43e régiment d'artillerie
Carte-photo, adressée depuis Versailles, 1914.
Epicier à Rouen à l’incorporation ; Représentant ; Voyageur de commerce.
Registre de matricule, bureau du Havre, classe 1902, matricule n°2224
Dirigé le 16/11/1903 sur le 11e régiment d’artillerie, artilleur 2e classe. Brigadier le 20/09/1904. Brigadier fourrier le 26/03/1905. Maréchal des logis le 24/09/1905. Rengagé pour deux ans le 11/08/1905 à compter du 01/11/1906. Passé dans la réserve de l’armée active le 01/11/1908.
Passé au 43e régiment d’artillerie le 01/03/1911. Rappelé sous les drapeaux par décret de mobilisation générale le 01/08/1914, arrivé au corps le 02/08/1914. Nommé adjudant le 23/08/1914.
Passé au 27e régiment d’artillerie le 01/04/1917 (10e régiment d’artillerie lourde le même jour). Mis en congé illimité le 06/03/1919, rattaché au 11 e régiment d’artillerie. Affecté dans la réserve 103e régiment d’artillerie lourde le 31/10/1921 puis au 43e RAC. Libéré su service militaire le 15/10/1931.
1 citation à l’ordre du 43e régiment d’artillerie (13/03/1917)
Adresses connues : Gisors, rue Saint-Gervais chez M. Champigny (1908) ; Royan, Boulevard du marché (1921) ; Poitiers, 10 rue des vieilles boucheries (1922-1939).
Marié le 24/11/1906 ou 1910 à La ville-aux-Clercs avec Clémence Pierrette GAULT (divorcé) ; Remarié le 31/05/1941 à Poitiers avec Juliette Turbault.
HERTOUX Georges
43e d’artillerie, peloton hors rang
Carte de correspondance, adressée depuis Caen, 11/03/1915
HOQUERELLE Charles Arthur (Saint-Etienne-du-Rouveray 1890- )
Brigadier trompette, 43e RAC, 2e groupe, 6e batterie
Carte postale adressée depuis Caen, 18/08/1915
Chaudronnier à Saint-Etienne-du-Rouvray à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Rouen sud, classe 1910, matricule n°357
Incorporé le 07/10/1911 au 22e régiment d’artillerie. Trompette le 26/09/1912.
Classé au 43e régiment d’artillerie le 30/12/1912, arrivé au corps et trompette le 07/01/1913. Brigadier trompette le 12/02/1912.
Passé dans la réserve le 8/11/1913. Classé dans l’affectation spéciale, comme employé de l’administration des chemins de fer de l’Etat (4e section de chemin de fer de campagne subdivisions complémentaires) du 5/03/1914 au 02/09/1914.
Mobilisé le 01/08/191 4,arrivé au corps le 06/09/1914, 63e batterie de dépôt. Classé à la 6e batterie le 29/10/1915. Remis à la disposition de l’administration des chemins de fer de l’Etat et classé affecté spécial du 12/01/1917 au 08/08/1919.
Adresses connues : Sotteville (1928) ; Saint-Etienne-du-Rouvray, rue Félix Faure.
LECOQ Adrien Honorat Albert (Angerville-l’Archer 1882 – Sanvic, auj.Le Havre, 1946)
43e régiment d’artillerie, groupe territorial
Cartes postales adressées depuis Saint-Cloud, 22/02/1914 et Caen, 15/03/1915. Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
Journalier à Angerville-l’Archer à l’incorporation ; journalier à Sanvic (1908)
Bureau de recrutement du Havre, classe 1899 matricule n°1682
Incorporé au 1er régiment d’artillerie coloniale à compter du 07/03/1900 comme engagé volontaire pour trois ans ledit jour à la mairie du Havre. Arrivé au corps et 2e canonnier servant ledit jour. Passé au régiment d’artillerie d’Indochine le 12/09/1900. Passé au régiment d’artillerie du Tonkin le 01/01/1901- groupe de réserve de Chine. Campagne Tonkin en guerre du 12/09/1900 au 14/09/1902. Passé dans la réserve de l’armée active le 07/03/1903. Affecté au 2e régiment d’artillerie coloniale à Cherbourg 2e canonnier servant. A accompli une première période d’exercices au 2e régiment d’artillerie coloniale du 04/09 au 08/10/1905. Dispensé de 2e période (3ans de service).
Rappe lé sous les drapeaux le 01/08/1914 arrivé au corps du Groupe territorial du 43e régiment d’artillerie le 04/08/1914.
Passé au 211e régiment d’artillerie de campagne le 01/04/1917. Passé au 13e régiment d’artillerie le 20/11/1917. Passé au 6e régiment d’artillerie à pied le 07/01/1918. Passé au 154e régiment d’artillerie à pied le 16/08/1918. Mis en congé illimité le 24/01/1919 au 11e régiment d’artillerie dépôt mobilisateur. Libéré du service militaire le 10/11/1928.
Adresses connues : Le Havre, rue du Lycée (1903) ; Sanvic (auj. Le Havre) rue de Bitche chez Devaux (1903) ; Sanvic (auj. Le Havre) 45 rue de la République (1904) ; Sanvic (auj. Le Havre) rue de Bitche chez Mme Devaux (1905) ; Sanvic (auj. Le Havre) rue de l’orphelinat (1908) ; Le Havre, 18 rue Bellot (1912).
Marié le 08/10/1907 à Bléville avec Charlotte Louise Séry. Passé le 01/10/1923 à la plus ancienne classe de la réserve père de 5 enfants parmi lesquels Adrien Hilaire Victor (Sanvic1908 – Le Havre 1888).
Reg. Etat-civil AD76 Sanvic 1908 visionneuse p.52
LEFEBVRE ( 1888 ? - )
43e RAC, 2e ou 3e groupe
Carte-photo, prise à Rouen, 1911. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Soldat figurant sur ce cliché, mais identification incertaine
LEFEBVRE Théophile Clément Joseph (Bernières 1888 - ) ?
Menuisier à l’incorporation à Bernières (76), Montivilliers (1914)
Registre de matricule bureau du Havre, classe 1908, n°3103
Incorporé au 11e régiment d’artillerie le 07/10/1909, canonnier 2e classe ; 1er canonnier conducteur le 25/09/1910. Passé au 11/43e régiment d’artillerie le 01/10/1910 ; Passé au 43e RAC le 01/01/1911 envoyé dans la disponibilité le 24/09/1911. Passé dans la réserve de l’armée active le 01/10/1911.
Se retire à Bernières. A accompli une période d’exercice au 43e régiment d’artillerie du 25/02 au 19/03/1913.
Mobilisé le 01/08/1914, arrivé au corps le 03/08/1914 au 43e RAC. Parti aux armées le 05/08/1914. Caporal le 15/01/1915. Rentré au dépôt le 26/12/1915 et détaché article 6 le 27/12/1915 à la Westinghouse le Havre état A du 31/01/1916.Mis en congé illimité de démobilisation le 16/05/1919, rattaché au 129 RI.
Passé le 23/10/1923 à la classe 1900 (père de 4 enfants). Affecté au C.M. d’infanterie n°31 le 01/08/1935 (35e régiment de travailleurs).
Adresses connues :Montivilliers, 8 rue Gerod (1914).
LEFEBVRE Dieudonné Léon (Les Grandes-Ventes 1888 – ) ?
Charretier aux Grandes-Ventes à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Rouen nord, classe 1908, matricule n°2233
Incorporé au 11e régiment d’artillerie le 08/10/1909, 2e canonnier conducteur. Passé au 43e RAC le 01/01/1911, 1er canonnier conducteur. Envoyé dans la disponibilité le 24/09/1911. A accompli une période d’exercice au 43e régiment d’artillerie du 25/02 au 19/03/1913.
Mobilisé le 03/08/1914 au 43e RAC. Mis en congé de démobilisation le 26/03/1919. Se retire aux Grandes-Ventes.
1 citation (1918) à l’ordre du régiment, Croix de guerre étoile de bronze.
LEFEBVRE Louis Frédéric (Rocquemont 1888 - ) ?
Domestique à Rocherolles-en-Bray à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Rouen nord, matricule n°2270
Incorporé au 11e régiment d’artillerie le 08/10/1909, 2e canonnier conducteur. Passé au 43e RAC le 01/01/1911, 2e canonnier conducteur. Envoyé dans la disponibilité le 24/09/1911. Passé dans la réserve de l’armée active le 01/10/1911. Passé au 5e régiment de génie le 24/07/1912.A accompli une période d’exercice au 5e régiment de génie du 03/12 au 25/12/1913.
Mobilisé le 03/08/1914 au 5e régiment de génie. Mis en congé de démobilisation le 06/08/1919.Se retire à Roncherolles-en-Bray.
LE MONTREER Georges Yves Daniel (Paris 1894 – Paris 1966)
43e régiment d'artillerie, 62e batterie
Carte-photo, adresée depuis Versailles ?, 13/09/1914. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Etudiant à Paris à l’incorporation (reçu au concours d’entrée à l’Ecole polytechnique), Directeur général financier ; Directeur du Groupement pour la reconstitution immobilière des régions sinistrées et Administrateur-Directeur de la Société auxiliaire de gestion de d’avances (1935).
Registre de matricule, 2e bureau de la seine, classe 1914, matricule n°2693
Elève de l’école polytechnique, promotion 1914
Engagé pour huit ans le 13/08/1914 à la mairie de Caen. Incorporé au 43e régiment d'artillerie, arrivé au corps du 43e régiment d'artillerie le 15/08/1914 Ecole polytechnique. Passé au 4e régiment d'artillerie le 11/11/1914. Brigadier le 05/12/1914. Nommé sous-lieutenant à titre temporaire le 26/02/1916 et affect au 58e régiment d'artillerie de campagne. Passé au 24a régiment d'artillerie le 08/03/1915 y arrive le 25/03/1915. Passé au 6e régiment d'artillerie le 29/01/1916. Désigné comme instructeur au C.P.A.T. le 09/04/1916. lClassé au Centre d'instruction de l'artillerie de tranchée le 09/07/1916. Ecole militaire de Fontainebleau le 16/11/1916, dirigé- sur l'artillerie divisionnaire n°73 à la suite d'un cours à l'Ecole de Fontainebleau. Affecté au 39e régiment d'artillerie le 17/02/1917. Nommé lieutenant le 06/07/1917 à compter du 01/06/1917. Affecté à l'Etat-major de l'artillerie du 40e CA le 04/004/1918. Sous-lieutenant à titre définitif le 08/12/1917, rang du 18/07/1915.
Officier à l'Ecole polytechnique le 14/03/1919. Parti en congé de fin d'études et rayé des contrôles le 01/08/1920. Démissionnaire de son grade d'officier d'active acceptée le 19/09/1920 et lieutenant ledit jour, passé dans ce grade dans les cadres de la réserve et maintenu au 39e RAC le 10/05/1921. Passé au 8e RAC le 11/04/1923. Rattaché classe 1912 le 04/06/1925 père d'un enfant. Passe au centre de mobilisation d'artilllerie n°20 à Nancy le 01/01/1928. Promu capitaine de réserve le 14/06/1935.
Rappelé à l'active le 25/09/1938 affecté à l'Etat-major de l'artillerie du secteur fortifié des Vosges, arrivé au corps le 25/09/1938. Renvoyé dans ses foyers le 07/10/1938. Rappelé à l'active le 29/08/1939 affecté à l'Etat-major de l'artillerie du secteur fortifié des Vosges arrivé le 29/08/1939. Affecté au dépôt d'artillerie n°41 le 13/11/1939. Mis à disposition du ministre de l'armement avis du 13/11/1939.
Croix de guerre, 2 citations (1916,1917 AD n°73) à l’ordre de la division. Chevalier (1934) puis Officier (1956) dans l’ordre de la légion d’honneur.
Marié le 26/11/1923 à Paris 6e avec Alice Marie Léontine DEFERT, 6 enfants
Adresse connue : Paris 1 rue Duabn (1929) ; Paris, 16 avnenue de Camoëns (1935) ; Saïgon, bureaux de l'union financière de l'Extrême-Orient (1938) ; Paris, 2 avenue de Camoëns (199, 1956).
LEVAVASSEUR Aldrix Louis Alphonse (Valognes 1894 – Valognes 1941)
43e régiment d'artillerie
Carte-photo, 1914. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Mécanicien carrossier à Valognes à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Cherbourg, classe 1914, matricule n°477e
Incorporé au 43e régiment d’artillerie le 05/09/1914, arrivé au corps le 06/09/1914 ; aux armées le 08/03/1915. Evacué le 11/03/1918 hôpital mixte de Valognes. Le 22/03/1918 hôpital complémentaire Bucaille Cherbourg.
Passé au 15e régiment d’artillerie le 20/08/1918, mutation aux armées. Mis à la disposition des chemins de l’Etat en qualité de nettoyeur à Cherbourg. Mis en congé illimité de démobilisation le 15/09/1919. Se retire à Valognes, 7 rue du bourg neuf.
Domicile connu : Valognes, rue Léopold Delisle (1932)
MARCOTTE Auguste Armand Georges (Graville-Sainte-Honorine 1888 – Le Havre 1947) sur reg. Etat-civil ; MARCOTTE Auguste Armand Jules (Le Havre 1888) sur reg.matric.
43e RAC, 1er ou 2e groupe
Carte-photo, prise à Rouen, 01/1911. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Né à Graville-Sainte-Honorine (réunie au Havre en1919) reg. Etat-civil 188 NMD visionneuse p.200 (mention marginale du mariage et décès)
Forgeron au Havre à l’incorporation
Registre de matricule, Bureau du Havre, classe 1908, matricule n°1461
Incorporé le 07/10/1909 au 11e régiment d’artillerie, canonnier 2e classe. Bourrelier le 26/09/1910. Passé au 11/43e régiment d’artillerie le 01/10/1910 2e ouvrier bourrelier. Passé au 43e RAC le 01/01/1911, 2e ouvrier bourrelier. 1er canonnier servant le 25/09/1911. Envoyé dans la disponibilité le 24/11/1911. Passé dans la réserve de l’armée active le 01/10/1911. A accompli une période d’exercices au 43e RA du 25/09 au 17/10/1913.
Mobilisé le 1er août 1914 et arrivé au corps du 43e régiment d’artillerie et passé à la (?) batterie ledit jour. Aux armées, classé à la C.R. le 01/02/1918 ; Passé à la 4e batterie le 11/03/1919 ; mis en congés illimité le 27/07/1919,rattaché au 103e régiment d’artillerie lourde.
Droit au port individuel de la fourragère au titre du 43e RA.
Adresses connues : Le Havre, impasse Fénelon (1911) ; Le Havre, 45 rue Bourdaloue, chez M. Simon (1914) ; Montivilliers, rue du champ de foire (1919 ; Le Havre, rue Hilaire Colombe (1920).
Marié le 20/12/1919 à Montivilliers avec Germaine Charlotte Happeday.
MILLIARD Albert Raymond (Alizay 1889 - )
Canonnier conducteur, 43e RAC, 1er ou 2e groupe
Carte postale adressée depuis Rouen, 1912. Mise en conexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Maçon à Alizay à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Rouen sud, classe 1909, matricule n°1189
Incorporé le 05/10/1910 au 11e RA, passé au 43e RAC le 20/03/1911. 1er canonnier conducteur le 21/02/1912 ; Envoyé en congé le 25/12/1912.
Mobilisé le 01/08/1914, arrivé au corps du 43e RAC le 03/08/1914. Evacué malade le16/02/1918. Réformé n°2 par la commission de réforme de Troyes le 08/06/1918 pour « Délire mélancolique et impulsion du suicide ». Classé service armé, à mettre en observation au centre de neurologie par décision de commission de réforme de Rouen le 13/09/1918. Rappelé au 43e régiment d’artillerie et arrivé au corps le 30/09/1918. En sursis d’appel du 10/06 au 02/09/1919.Envoyé en congé illimité de démobilisation le 02/09/1919, dépôt démobilisateur du 103e RAL. Se retire à Alizay.
Réaffecté le 01/06/1922 au 11e régiment d’artillerie de campagne. Affecté le 01/10/1922 au3e bataillon d’ouvriers d’artillerie. Placé dans la position « sans affectation » le 01/09/1922. Dégagé des obligations du service militaire et mis à disposition du ministre pour la défense passive par la loi du 31/03/1928.
OURSEL Eugène Isidore (Saint-Clair-d’Arcy 1889 - Saint-Clair-d’Arcy 1926)
43e régiment d'artillerie, 62e batterie
Carte postale, expédiée depuis Versailles, 16/08/1914. Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
Cité dans la correspondance cf. carte BRUNEAUX Arthur Marcel (Saint-Clair-d’Arcy 1884 - )
Cultivateur à Saint-Clair-d’Arcy à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Bernay, classe 1900, matricule 318
Arrivé au corps du 11e régiment d’artillerie, soldat de 2e classe le 04/10/1910. Passé au 43e régiment d’artillerie, arrivé au corps 2e canonnier conducteur le 01/01/1911. Passé dans la disponibilité de l’armée active le 25/09/1912. Passé dans la réserve de l’armée active le 01/10/1912.
Rappelé à l’activité « mobilisation générale » le 03/08/1914 au 43e régiment d’artillerie. Passé au 70e RAC le 01.04.1917. Passé au 38e RAC le 25.03.1918. Passé au 274e RAC le 02.05.1918. Mis en congé illimité de démobilisation par le 103e RAL le 22.04.1919. Se retire à Saint-Clair-d’Arcy.
Affecté dans la réserve le 01/06/1921 au 43e RAC. Réformé définitif n°1 avec pension d’invalidité 100% par commission de réforme de Rouen du 18/03/1926 pour : 1° tuberculose pulmonaire bilatérale 2° séquelles de paludisme imputable au service.
PANCHOUT Louis Aimable (La Poterie 1881 - )
Trompette (?) 43e régiment d'artillerie, 63e batterie
Carte postle, adressée depuis Versailles, 20/08/1914. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Représentant de commerce à Paris l’incorporation ; Représentant de commerce à Paris (1935)
Registre de matricule, bureau du Havre, classe 1901, matricule n°2217
Incorporé et dirigé le 16/11/1902 au 1er régiment de cuirassiers, cavalier de 2e classe. Trompette le 21/09/1903.Envoyé en congé le 25/09/1905.A accompli une période d’exercices au 1er régiment de cuirassiers du 03/09 au 25/09/1904. Affecté au1er régiment B de cuirassiers de Paris, trompette. Passé par organisation au 11e régiment d’artillerie à Versailles, trompette. Affecté au 43e régiment d’artillerie, Rouen. A accompli une 2e période d’exercices au 43e régiment d’artillerie du 18/07 au 03/08/1912.
Rappelé sous les drapeaux par décret de mobilisation générale du 01/08/1914 arrivé au corps du 43e régiment d’artillerie le 13/08/1914. Passé au 22e régiment d’artillerie le 01/11/1914. Campagne contre l’Allemagne : intérieur du 13/08/1914 au 31/12/1915.
Passé au 28e régiment d’artillerie le 01/01/1916, trompette. Passé au 251e régiment d’artillerie le 01/04/1917. Mis en congé illimité de démobilisation le 01/03/1919, rattaché au 22e régiment d’artillerie. Campagne contre l’Allemagne : aux armées du 01/01/1916 au 01/03/1919.
Passé le 28/10/1928 à la classe 1899 (père d’un enfant). Libéré du service militaire le 15/10/1930.
Adresses connues : Etretat, jardinier Avenue de la gare (Liste électorale d'Étretat 1903 - https://www.geneanet.org/archives/registres/view/82166/6 ) ; Etretat, (1905) ; Paris, 53 rue des trois frères (1905) ; Paris 14 rue Lecourbe (1907) ; Paris 16 rue de l’Exposition (1908) ; Paris, 22 rue Montbrun (Fichier des électeurs de Paris 1935 - https://www.geneanet.org/archives/registres/view/304733/63 ).
PAQUEREAU James Ernest (Saint-Ciers-sur-Gironde 1889 – Bordeaux 1962)
Brigadier, 43e RAC, 2e groupe, 4e batterie
Carte postale, adressée depuis Rouen, 18/10/1911. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Charpentier à Blaye à l’incorporation ; menuisier
Registre de matricule, bureau de Libourne, classe 1909, matricule n°839
Incorporé le 05/10/1910 dirigé sur le 22e régiment d’artillerie, 2e canonnier conducteur arrivé au corps le 06/10/1910. Passé au 43e régiment d’artillerie le 01/01/1911, 2e canonnier conducteur. Brigadier le 25/09/1911 (4e batterie). Envoyé dans la disponibilité le 25/09/1912. Passé dans la réserve de l’armée active le 01/10/1912. A accompli une période d’exercice au 58e régiment d’artillerie du 07 au 29/01/1914.
Rappelé à l’active au 58e régiment d’artillerie arrivé au corps le 03/08/1914, brigadier.
Campagne d’orient : passé au 38e régiment d’artillerie de campagne le 10/10/1917. Passé au 21e régiment d’artillerie coloniale le 30/11/1917. Promu maréchal des logis le 16/04/1918. Classé au dépôt de remonte de […] le 01/04/1919. Mis en congé de démobilisation le 22/08/1919, dépôt démobilisateur du 58e régiment d’artillerie. Se retire à Blaye. Affecté pour la mobilisation au 58e régiment d’artillerie coloniale. Passé à la classe de mobilisation 1907 le 01/10/1923. Classé sans affectation le 01/08/1927. Dégagé des obligations du service militaire par la loi du 31/05/1928 mis à disposition du ministère de la guerre pour la défense passive.
Médaille commémorative serbe (1932).
Marié à Blaye le 17/09/1919 avec Jeanne Marie Louise Langlais (2 enfants Georges né en 1920 et Colette née en 1924)
PELLERIN Eugène Louis (Estouteville-Ecalles 1875 - )
43e régiment d’artillerie, 2e escadron d’étapes
Carte-photo, adressée depuis Saint-Cloud, 01-02/1915. Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
Garçon boucher à Rouen, à l’incorporation ; Boucher à Barentin (1913)
Registre de matricule, bureau de Rouen nord, classe 1895, matricule n°2495
Incorporé le 14/11/1896 au 11e régiment d’artillerie, 2e canonnier conducteur. Passé avec son grade au 19e escadron du train le 07/05/1897 soldat ordonnance. Envoyé en congé le 20/09/1899. Réserve de l’armée active le 01/11/1899. A accompli deux périodes d’exercices au 22e régiment d’artillerie du 16/10 au 12/11/1902 et du 29/01 au 25/02/1906.Passé dans l’armée territoriale le 01/10/1909.
Mobilisé le 31/08/1914 au groupe territorial du 43e RAC (canonnier, groupe territorial du 43e régiment d’artillerie, 2e escadron d’étapes).
Passé au 4e régiment du génie le 01/04/1916. Passé dans la réserve de l’armée territoriale le 01/04/1916. Passé au 2e régiment du génie le 01/02/1917.Passé au 1er régiment du génie le 07/01/1919. Mis en congé illimité de démobilisation le 17/01/1919 par le dépôt démobilisateur du génie à Bernay. Libéré du service militaire le 10/11/1924.
Adresses connues : Barentin, rue nationale (1901-1919)
PICHOIS Léon Louis (Ivry-sur-Seine 1896 – Paris 1998)
43e RAC, 2e groupe, 6e batterie, 4e pièce
Carte postale, adressée depuis Caen, 22/04/1915. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Epicier à Montrouge, domicilié 57 rue d’Orléans à l’incorporation
Registre de matricule, 3e bureau de la Seine, classe 1916, matricule n°5039
Incorporé le 10/04/1915 au 43e RAC (2e groupe, 6e batterie, 4e pièce au 22/04/1915). Brigadier le 14/01/1916. Passé au 10e régiment d’artillerie le 01/04/1917. Nommé maréchal des logis le 23/04/1917. Passé au 109e régiment d’artillerie le 05/10/1918.Passé au 61e régiment d’artillerie de campagne le 20/07/1919. Passé au 109e régiment d’artillerie lourde le 03/11/1919. Mis en congé illimité de démobilisation le 25/09/1919. Se retire à Fontenay-sous-Bois, 39 avenue de la Dame Blanche.
1 citation (1918), croix de guerre.
Nommé sous-lieutenant de réserve à titre définitif le 05/07/1921, rang du 23/01/1920. Affecté au 109e régiment d’artillerie lourde le 07/09/1922. Promu lieutenant de réserve le 23/12/1923 rang du 23/01/1924. Affecté au centre de mobilisation d’artillerie n°9 le 01/12/1928. Effectue deux périodes d’exercices au 109e régiment d’artillerie du 21/08 au 10/09/1933 et du 09/09 au 22/09/1935. Passé dans la classe de mobilisation de 1912 comme père de 2 enfant le 23/05/1940.
Adresse connue : Paris, 3 rue Demours (1923)
PINET Pierre Albert (Châtillon-en-Diois 1871 – Paris 1919)
Adjudant, 43e régiment d’artillerie, groupe territorial
Carte-photo adressée de Caen, 06/08/1915. Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
Garçon de café, domicilié à Paris, 244 rue de Charenton à l’incorporation
Registre de matricule de la Seine, 2e bureau, classe 1891, matricule 2819
Parti le 14/11/1892por le 15e régiment d’artillerie. Arrivé au corps le dit-jour 2e canonnier conducteur. Brigadier le 02/10/1893. Maréchal des logis le 02/04/1894. Maréchal des logis fourrier le 09/04/1895. Envoyé en congé le 24/09/1895.
Rengagé pour deux ans le 07/03/1896 au titre du 22e régiment d’artillerie. Maréchal des logis le 07/05/1896. Sous-chef artificier le 28/04/1897. A contracté un 2e engagement de 3 ans le 02/10/1897 à compter du 07/05/1898. Rengagé le 24/04/1900 pour 3 ans à compter du 07/05/1901.
Maréchal des logis chef le 06/04/1901. Nommé adjudant le 21/08/1903. Rengagé le 14/10/1903 pour deux ans à compter du 07/05/1906 pour trente mois. Blessures : a été atteint le 07/01/1904 au cours d’un exercice de saut d’obstacles d’une contusion du périnée et du scrotum. Commissionné le 07/11/1908. Rayé des contrôles le 01/12/1908 ayant fait valoir ses droits à la retraite proportionnelle par suite de nomination de commis ambulant aux octrois de Paris.
Affecté dans la réserve territoriale au régiment d’artillerie de corps à Versailles. Passé dans la réserve de l’armée territoriale le 01/11/1911, groupe territorial du 22e régiment d’artillerie puis au groupe territorial du 43e régiment d’artillerie.
Passé au 11e régiment d’artillerie à pied le 30/08/1915, parc d’artillerie de la place de Noyon. Passé au 36e régiment d’artillerie le 20/08/1916. Proposé pour la réforme le 21/04/1917 pour bronchite bacillaire double et surdité bilatérale très accentuée (imputable au service – aggravé) par la commission spéciale de La-Roche-sur-Yon. Admis à la réforme le 02/09/1917, rayé des contrôles le 19/09/1917. Se retire à Paris, 22 rue de la Clef.
Marié à Paris 15e avec Hortense Mirebeau le 01/08/1901 (maréchal des logis chef au 22e d’artillerie à Versailles). Décédé le 05/04/1919 à Paris 5e arrondissement à son domicile 22 rue de la Clef (employé d’octroi).
POUPARD Jules Lucien (Bournainville 1888 – Drucourt 1968)
Brigadier, 43e RAC, 2e groupe, 5e batterie
Carte-photo adressée de Rouen, 15/10/1909. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Clerc d’huissier à Bournainville à l’incorporation, huissier à Bourtheroulde (démissionnaire en 1916)
Registre de matricule, bureau de Bernay, classe 1908, matricule n°327
Incorporé au 11e régiment d’artillerie soldat de 2e classe et arrivé au corps le 07/10/1909 [14e batterie]. Brigadier le 26/09/1910. Passé au 11/43e régiment d’artillerie le 01/10/1910. Passé au 43e régiment d’artillerie, brigadier le 01/01/1911. Passé dans la disponibilité de l’armé active le 24/09/1911. A effectué une période d’exercices au 43e RAC du 25/09 au 17/10/1913.
Rappelé à l’activité le 03/08/1914, 43e RAC, 5e batterie le 04/08/1914. Nommé maréchal des logis le 18/10/1915. Passé au 101e régiment d’artillerie lourde le 01/03/1918. Mis en congé illimité de démobilisation par le 103e RAL le 24/07/1919.Se retire à Bourgtheroulde.
Passé au 27e RAC le 16/07/1919. Affecté au 43e régiment d’artillerie le 01/08/1921.Passé dans la position « sans affectation » le01/08/1927. Libéré des obligations militaires le 15/10/1937.
Croix de guerre, 1 citation à l’ordre du régiment (1917)
Marié à Broglie le 10/11/1917 avec Germaine Bocquier (registre d’Etat-Civil acte de naissance)
Adresses connues : Rouen,12 rue Jeanne d’Arc (1913) ; Bourgtheroulde, rue Grande (1914) ; Grand-Couronne (1922).
POUPINEL Ernest Auguste Marie (Caen 1896 – Caen 1925)
Canonnier 2e classe, 43e régiment d'artillerie
Carte postale adressée de Versailles, 15/01/1915. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Electricien à Caen, domicilié rue Guillaume le Conquérant lors de son engagement
Registre de matricule, bureau de Caen, classe 1914, engagés volontaires, matricule n°1415
Registre de matricule, bureau de Caen, classe 1916, matricule n°1415
Engagé volontaire pour 4 ans le 15/10/1914 à la mairie de Caen au titre du 43e régiment d’artillerie. Arrivé au corps canonnier de 2e classe le 17/10/1914. Passé au 8e régiment du génie le 03/03/1916.
Envoyé en congé de démobilisation par la compagnie du génie à Bernay le 12/10/1919. Se retire à Caen, 47 Boulevard Leroy.
Intérieur du 17/10/914 au 24/09/1915 ; aux armées du 25/09/1915 au 11/10/1919.
Médaille de la Victoire ; Médaille commémorative de la guerre.
Passé dans la réserve au 8e régiment du génie. Passé par organisation au 18e régiment du génie bataillon de Lille le 15/07/1923 pour tuberculose pulmonaire en évolution. Ziehl positif. Etat général médiocre. Décédé à Caen le 08/02/1925.
PREVOST René Auguste Désiré (Moyaux 1896 – Lisieux 1983)
2e canonnier, 43e régiment d'artillerie
Carte postale adressée de Caen, 21/03/1916. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Commis de perception à Moyaux l’incorporation ; Percepteur des contributions directes à Argences (1933) ; Receveur particulier des finances (1933).
Registre de matricule, bureau de Lisieux, classe 1916, matricule 65
Incorporé au 43e régiment d’artillerie le 10/08/1916, 2e canonnier ledit jour. 1er canonnier le 15/03/1917.
Parti aux armées le 29/04/1918 avec le 8e bataillon du 1er R.A.P. Passé au 205e régiment d’artillerie le 05/05/1918. Nommé brigadier le 23/05/1918. Nommé maréchal des logis le 01/03/1919. Affecté au P.A.D 133, 41e SMI le 16/02/1919. Passé à la 44e batterie le 01/06/1919.Passé à la 13e batterie le 01/07/1919. Passé au 21e régiment d’artillerie le 01/07/1919. Passé le12/07/1919 P.H.R. Envoyé en congé de démobilisation le 19/09/1919, dépôt de démobilisation du 103e régiment d’artillerie. Se retire à Moyaux.
Passé au 43e régiment d’artillerie de campagne le 01/01/1924. Passé par changement de domicile dans la subdivision d’Amiens le 11/07/1935. Passé au C.M. d’infanterie 22 21 T le 20/11/1936. Passé dans la position « sans affectation » le 15/01/1938. Classé dans l’affectation spéciale au titre du tableau III de la trésorerie générale du Nord comme receveur particulier des finances pour une durée de 3 mois par décision du Général commandant la 1ère région du 29/06/1939. Passé par changement de domicile à la subdivision de Lille le 18/07/1939. Maintenu dans l’affectation spéciale le 02/09/1939 prorogée jusqu’au 01/02/1940. Rayé de l’affectation spéciale le 26/06/1940. M.T.O.M. le 15/04/1943. Dégagé des obligations militaires le 01/12/1943.
Adresses connues : Moyaux( 1919) ; Saint-Laurent de Condel (1921) ; Argences (1925) ; Vaux-sur-Laon, Hôtel d’Angleterre (1933) ; Laon, chez M.Fortin, n°9 impasse Sainte-Geneviève (1933) ; Amiens,7 rue Alexandre Fatton (1934) ; Amiens, rue Robert de Luzarches (1935) ; Lille, 29 rue d’Angleterre (1937, 1939).
Croix de guerre étoile de bronze, 1 citation (brigadier éclaireur) à l’ordre de l’A.D.133 (1918)
PRIEUR Aimé Désiré (Magny-en-Vexin 1893 - Poissy 1974)
Registre de matricule, bureau de Versailles, classe 1913, matricule n°5402
QUILAN Raoul Eugène Alexis (Offranville 1881 - Dieppe 1919)
Brigadier trompette ?, 43e régiment d'artillerie, 63e batterie
Carte postale adressée de Versailles, 25/08/1914. Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
Porteur de pain à Offranville à l’incorporation ; Boulanger (1927)
Registre de matricule, bureau de Rouen nord, classe 1901, matricule n°1827
Incorporé au 22e régiment d’artillerie 2e canonnier conducteur le 15/11/1902. Trompette le 06/04/1903. Brigadier trompette le 22/09/1903. Envoyé en congé le 24/09/1905.
A accompli une première période d’exercices au 22e régiment d’artillerie du 08.03 au30/03/1909. A accompli une seconde période d’exercices au 43e régiment d’artillerie du 09/02 au 25/02/1911.
Mobilisé le 3/08/1914 au 43e régiment d’artillerie (affecté à la 63e batterie cf. cp. oblitération du 28/08/1914). Passé au 103e régiment d’artillerie lourde le 19/09/1917. Mis en congé illimité de démobilisation le 28/02/1919 par le centre démobilisateur du 11e régiment d’artillerie à Rouen. Affecté dans la réserve au 103e régiment d’artillerie lourde le 15/11/1921. Classé dans la position « sans affectation » le 16/01/1927.
Marié le 28/09/1908 à Offranville avec Angèle Louise Adrienne Boudet (Offranville 1883 - ). Rattaché à la classe LPA père de 1 enfant le 19/12/1927.
Adresses connues : Tourville-sur-Arques (1909-1919) ; Rouxmesnil-Bouteille (1927).
RAGONDET Charles (Paris 1891 - )
Canonnier 2e classe, 43e RAC, 1er ou 2e groupe
Carte postale de Rouen, 1913. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Chaudronnier à Paris 15e à l’incorporation
Registre de matricules, 2e bureau de la Seine, classe 1911
Incorporé au 43e régiment d’artillerie de campagne à compter du 09/12/1912, canonnier 2e classe. Brigadier le 08/09/1914. Maréchal des logis le 01/10/1915.
Passé dans la réserve de l’armée active le 01/10/1915. Cassé de son grade et remis soldat de 2e classe. Passé au 103 régiment d’artillerie lourde le 03/10/1915.Passé au 81e régiment d’artillerie lourde le 20/01/1916. Brigadier le 25/06/1918. Affecté au réseau des chemins de fer de l’état le 25/01/1919. Classé dans l’affectation spéciale le 10/05/1919 comme employé permanent de l’administration des chemins de fer de l’état (chaudronnier). Radié du contrôle de l’affectation spéciale le 12/01/1923, affecté au 32e régiment d’artillerie lourde à tracteurs.
Sans affectation le 01/09/1927. Réformé définitivementn°2 sur pièces décisions de la 4e commission de réforme de la Seine du 25/01/1935, tuberculose pulmonaire, 2e laryngite avec légère dysphonie non imputable. Rejet de pension notifié le 08/07/1935.
Cité à l’ordre du régiment (1918). Croix de guerre.
Marié le 23/10/1913 à Paris 15e avec Georgette Juliette Louise Riquier.
Adresses connues : Chaville,35 rue de Jouy (1923) ; Vélizy, 36 rue de la forêt (1924).
RENDU Albert Henri (Gueutteville 1877 - )
43e régiment d'artillerie, groupe territorial
(cf. correspondance Eugène Pellerin)
Figure sur le cliché au côté d'Eugène Louis Pellerin auteur de la correspondance
Boucher à Pavilly à l’incorporation (sait tuer)
Registre de matricule, Rouen nord, classe 1897, matricule n°1060
Incorporé le 15/11/1899 au 11e régiment d’artillerie, 2e canonnier conducteur. Brigadier le 06/10/1900. Envoyé en congé le 21/09/1901. Passé dans la réserve de l’armée active le 01/11/1901. A accompli deux périodes d’exercices au 11e régiment d’artillerie, du 19/09 au 16/10/1904 et du 28/10 au 24/11/1907. Passé dans l’armée territoriale du 01/10/1911.
Mobilisé le 06/08/1914 au groupe territorial du 43e régiment d’artillerie.
Passé au 3e escadron du train le 17/04/1916, puis au 17e escadron du train, puis au 19e escadron du train.
Libéré du service militaire le 10/11/1926.
Adresse connue : Saint-Ouen-du-Breuil (1907-1919).
RIGAULT Jules Louis (Dammartin-sur-Tigeaux 1880 - )
Adjudant, 43e régiment d'artillerie, 31e S.M.I. du 8e CA
Carte-photo,prise dans le parc du château de Nantines,18/11/1915 (en haut) ; carte-photo en copagnie de sa famille à Verneuil-su-Avre, 01/1916 (en bas). Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
A droite au côté de Victor Clément Achille Savey-Genaz (en haut) ; avec sa famille (en bas)
Garde particulier à Dammartin-sur-Tigeaux à l’incorporation
Registre de matricule, bureau d’Alençon, classe 1900, N°763 (visionneuse p. 400)
Incorporé le 15/11/1901 au 31e régiment d’artillerie, 2e canonnier conducteur. Brigadier le 06/10/1902. Maréchal des logis le 25/07/1903. Envoyé en congé le 23/09/1904. Passé dans la réserve de l’armée active le 01/11/1904. A accompli une première période d’exercices au 31e régiment d’artillerie du 30/09 au 27/10/1907. Passé à Dreux par changement de domicile, affecté au 11e RAC le 11/01/1910 A accompli une seconde période d’exercice au 11e régiment d’artillerie du 03/11 au 19/11/1910. Passé au 43e RAC le 01/10/910.
Rappelé à l’activité le 01/08/1914 arrivé au corps du 43e régiment d’artillerie le 03/08/1914. Passé dans l’armée territoriale le 01/10/1914. Adjudant le 23/08/1914 (31e S.M.I. du 8e CA cf. carte photo du 18/11/1915).
Passé au 19e régiment d’artillerie le 01/04/1917 (Armée d’orient). Mis en congé de démobilisation le 28/04/1919. Classé dans la réserve au 43e RAC, sans affectation le 15/11/1926.
1 citation à l’ordre de l’AD13, médaille commémorative d’Orient
Adresses connues : Paris, 7-9 rue Eugène Gibez (février 1905) ; Chandai (novembre 1905) ; Paris, 49 rue Saint-Dominique (avril1907) ; Les Barils (1907-1910) ; Verneuil-sur-Avre (1919).
ROBAC Pierre Jules (Saumon-la-Poterie 1889 - Mésangueville 1964)
2e cannonnier servant, 43e RAC, 1er ou 2e groupe
Carte-photo, Rouen, 01/1911. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Bourrelier à Gournay-en-Bray à l’incorporation, puis à Yvetot (1912) et Hodeng-Hodenger (1914) cultivateur (1924-1937)
Registre de matricule, bureau de Rouen-Nord, classe 1909, matricule 169
Incorporé au 11e RA le 5/10/1910, 2e canonnier-servant. Passé au 43e RAC le 01/01/1911, 2e canonnier-servant. Envoyé dans la disponibilité le 25/09/1912
Mobilisé le 03/08/1914 au 43e RAC. Passé au 30e régiment d’artillerie de campagne le 16/11/1918. Passé au 31e régiment d’artillerie coloniale le 14/12/1918. Mis en congé de démobilisation le 01/04/1919, centre de démobilisation du 11e régiment d’artillerie. Se retire à Hodeng-Hodenger.
Affecté dans la réserve au 103e régiment d’artillerie lourde le 25/09/1921.Passé au 3e bataillon d’ouvriers d’artillerie le 01/10/1921. Classé dans la position « sans affectation » le 01/03/1927. Affecté au CMI32 (33e régiment de travailleurs) le 10/1925. Classé « sans affectation » le 15/01/1938. Dégagé du service militaire le 11/10/1938.
Marié le 25/05/1910 à Hodeng-Hodenger avec Albertine Henriette Colon. Une fille Marie Thérèse Micheline, née en 1918 à Hodeng- Hodenger
Adresses connues : Yvetot, rue du colonel Truppel (1912) ; Hodeng-Hodenger, hameau de Hodenger (1914) ; Beauvoir-en-Lyons, hameau du Mont-Real (1928) ; Hodeng-Hodenger, le bourg (1937).
ROGER Joseph Henri (Roumare 1894 – Roumare 1977)
Brigadier, 43e régiment d'artillerie
Carte-photo, 1914. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Ouvrier d’usine à Roumare à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Rouen nord, classe 1914, matricule n°1251
Incorporé au 43e à compter du 01/09/1914, arrivé au corps le 03/09/1914, 2e canonnier ledit jour. Brigadier le 08/01/1915.
Passé au 22e régiment d’artillerie le 10/09/1915. Maréchal des logis le 23/11/1915. Passé au 10e régiment d’artillerie à pied le 01/12/1916. Passé au 88e régiment d’artillerie le 01/04/1917, 11e batterie. Mis en congé de démobilisation le 13/09/1919, dépôt démobilisateur du 103e régiment d’artillerie. Se retire à Roumare.
Affecté au 82e régiment d’artillerie lourde à tracteurs, puis au 182e régiment d’artillerie lourde à tracteurs. Passé à la 22e section d’infirmiers militaires le 01/04/1927. Classé sans affectation le 01/03/1932. Affecté à la 3e section d’infirmiers militaires le 15/01/1938.
Croix de guerre étoile de bronze, 1 citation à l’ordre du 88e RAL (chef de pièce1918) ; Distinction étrangère italienne (1916).
Marié à Roumare le 24/08/1918 avec Alice Louise Irénée Desveaux
SAINT-GERMAIN Florent Emile (Saint-Germain-le-Vasson 1892 - )
Canonnier 2e classe, 43e RAC
Carte-photo, adressée de Caen, 10/03/1914. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Menuisier à Saint-Sylvain à l’incorporation ; modeleur
Registre de matricule, bureau de Falaise, classe 1912, matricule n°201
Incorporé au 43e régiment d’artillerie le 08/10/1913, canonnier de 2e classe. Classé dans le service auxiliaire et maintenu à son corps sur proposition de la commission de réforme de Caen du 07/11/1913 pour arthrite de l’épaule droite avec ankylose partielle. Classé dans le service armé par décision de la commission de réforme de Versailles du 28/10/1914.Classé service auxiliaire pour albumine chronique sur proposition de la commission spéciale de réforme de Caen du 25/10/1915.
Passé au 129e régiment d’infanterie le 01/07/1917, détaché à la Société normande de métallurgie le 11/07/1917. Placé le 04/06/1919 en sursis d’appel jusqu’au 31/08/1919 comme charron à Saint-Sylvain. Envoyé en congé illimité de démobilisation le 27/08/1919 dépôt démobilisateur du 43e régiment d’artillerie. Se retire à Saint-Sylvain.
Affecté le 01/06/1921 au 31e régiment d’artillerie de campagne hippomobile (plan P). Affecté réserves (plan A) au 43e RAC le 01/01/1924.Placé dans la position « sans affectation » le 01/09/1927. Affecté à l’atelier de fabrication de Caen à compter du 14/03/1938. Rappelé à l’activité le 02/09/1939, arrivé à l’atelier ledit jour. Classé dans l’affectation spéciale menuisier à l’atelier de fabrication de Caen du 23/03/1940.
Adresses connues : Saint-Sylvain, chez M. Germain (1919) ; Saint-Sylvain, Place de l’église (1923).
SAVEY-GERRAZ Victor Clément Achille (Paris 1881 - )
43e régiment d'artillerie, 31e S.M.I. du 8e CA
(cf. correspondances : Jules Rigault)
A gauche au côté de Jules Louis Rigault auteur de la corresondance (en haut) ; correspondance adressée par Jules Louis Riguault (en bas)
Cocher à Glisolles à l’incorporation ; Boulanger
Registre de matricule, bureau d’Evreux, classe 1901, n°62
Incorporé au 22e régiment d’artillerie à compter du 16/11/1902, 2e canonnier conducteur. Passé au 19e escadron du train des équipages le 10/12/1903. Envoyé dans la disponibilité le 25/09/1905. Réserve de l’armée active le 01/11/1905, passé au 11e régiment d’artillerie. A accompli une première période d’exercices au 11 régiment d’artillerie du 23/09 au 15/10/1909. Passé au 43e régiment d’artillerie de campagne le 01/10/1910, y a accompli une 2e période d’exercices au 43e régiment d’artillerie du 09/02 au 25/02/1911.
Rappelé à l’active par décret de mobilisation générale du 01/08/1914, arrivé au corps du 43e RAC, 63e batterie. Parti aux armées le 01/07/1915 à la 31e section de munitions d’infanterie.
Passé à la 12e section de C.O.A. le 17/05/1916. Dirigé sur le 9e bataillon du 40e régiment d’infanterie le 15/02/1917, passé au 40e régiment d’infanterie le 19/02/1917. Affecté à la TM 388 le 20/03/1917. Affecté à la TM 794 le 03/06/1917. Mis en congé illimité de démobilisation par le 3e escadron du train le 06/03/1919. Se retire à la Bonneville. Maintenu service armé, invalidité de 10% à titre documentaire, sans filiation pour pleurite de la base gauche (imputable au service). Décision de la commission de réforme de Rouen, du 02/04/1928. Libéré du service militaire le 15/10/1930.
Adresse connue : La Bonneville (1914-1928)
SEGUR Victor Arsène Adrien (Saint-Blimont 1888 - )
43e RAC, 62e batterie, 3e pièce
Carte-postale, adressée de Caen, 05/08/1917. Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
Serrurier à l’incorporation ; tourneur sur cuivre
Registre de matricule, bureau d’Abbeville, classe 1908, matricule n°926
http://recherche.archives.somme.fr/ark:/58483/a011403112156A6125M/1/1
Exempté en 1910 pour faiblesse générale. Maintenu exempté par décision du conseil de révision de la Somme (Saint-Valéry) le 16/12/1914.
Classé dans le service auxiliaire le 31/03/1917, par décision commission de réforme d’Abbeville pour œil droit perdu, œil gauche normal.
Affecté le 09/05/1917 et convoqué au 43e RAC. Arrivé au corps le 16/05/1917. 43e RAC, 62e batterie, 3e pièce (cf.cp du 05/08/1917).
Passé au 83e Régiment d’artillerie lourde le 22/06/1917. Arrivé aux armées du Nord et du Nord-Est le 24/06/1917. Passé au 121e Régiment d’artillerie lourde le 01/10/1918. Mis en congé de démobilisation le 21/07/1919
Domiciles connus : Paris, 35 rue du Général Foy (1925), Paris, 18 rue Gay-Lussac (1928), Paris, 20 rue du Jardin des Plantes (1934)
Marié le 28/04/1916 à Saint-Blimont avec Adèle Legueult
THIROUIN Pierre Georges (Chartres 1889 - )
Brigadier puis maréchal des logis, 43e RAC, 2e ou 3e groupe
Carte-photo, adressée de Rouen, 28/01/1911 (en haut) ; carte postale adressée de Mailly-le-Camp, 19/08/1911 (au centre) ; carte-photo adressée de Rouen, 30/08/1911. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Employé de bureau à Levallois à l’incorporation ; Industriel potier d’étain ; Chef comptable et 1er coursier ; Comptable
Registre de matricule, 2e bureau de la Seine, classe 1909, matricule 2957
Incorporé à compter du 03/10/1910 au 11e régiment d’artillerie de campagne. Passé au 43e régiment d’artillerie le 01/01/1911. Brigadier le 16/04/1911. Maréchal des logis le 01/10/1911. Passé dans la disponibilité le 25/09/1912. Maréchal des logis fourrier le 29/10/1913.
Mobilisé le 03/08/1914 au 3e régiment d’artillerie coloniale. Maréchal des logis chef le 01/10/1914. Passé au 1er régiment de génie le 11/10/1915.Passé au 21e régiment de génie le 01/07/1917. Démobilisé par le 1er régiment de génie le 03/07/1919. Passé à la classe de mobilisation 1907 le17/04/1920. Passé au 17e régiment de génie le 26/04/1921. Affecté au 1er régiment de génie le 01/03/1926. Classé sans affectation le 01/09/1927.
Adresses connues : Levallois-Perret, 30 rue Chevallier (1910, 1911) ; Levallois-Perret, 36ter rue Rivay (1914, 1919) ; Levallois-Perret, 75 rue Gravel (1929).
THOMANN Paul Jean André (Argenteuil 1898 - Argenteuil 1977)
43e régiment d'artillerie, 72e batterie, 15e pièce
Carte de correspondance, adressée de Caen, 19/07/1917. Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
Etudiant en sciences, (candidat à l’école centrale) Domicilié 15 rue Victor Puiseux à Argenteuil à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Versailles, classe 1918, matricule n°6295
Incorporé le 16/04/1917 au 43e RAC 2e canonnier servant (72e batterie 15e pièce cf. cp du 19/07/1917). Nommé aspirant temporaire le 25/12/1917 et affecté au 121e régiment d’artillerie. Passé le 05/02/1918 au 118e régiment d’artillerie lourde. Passé le 15/09/1918 au 115e régiment d’artillerie lourde.
Proposé pour une pension de retraite de 5e classe n°43, invalidité 65%
THOURY
Maréchal des logis, 43e RAC, 2e ou 3e groupe
Carte postale et carte-photo, prise de vue réalisée à Rouen, 18/07/1911. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Figure sur les clichés à gauche, en compagnie de l'adjudant Bourgoin (porte drapeau au centre) et du maréchal des logis Etienne Julien Gloeser (à droite)
THUILLIER Lucien Gustave Thadée (Auberville-la Manuel 1888- )
Maître pointeur, 43e RAC, 2e ou 3e gro