-Journal de marche II illustré HD
Restitution du journal de marche de René Verney
médecin aide-major au 43e RAC, 3e groupe
d'après les JMO régimentaires et illustré des clichés originaux de son album
Accompagnée du carnet de route de Robert Tronsson,
brigadier puis maréchal des logis au 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
II
Front de l’Aisne (13 septembre 1914 – 22 mai 1915)
Voir ici l'introduction au chapitre
-13 septembre départ de Gueux à 5h, rassemblement de toute l’artillerie divisionnaire à Thillois à 5h30. Le 3e groupe est mis en position dans les vignes au sud-est de Merfy. Vers 11h le groupe s’avance jusqu’à la hauteur du château de Saint-Thierry (Marne) avec tirs de préparation en vue de l’attaque de Courcy. Le soir, cantonnement à Merfy (Marne).
Carnet de route de R. Tronsson brigadier, 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
« Dimanche 13 septembre 1914 -Nous quittons Gueux à 3h½, nous sommes encore fatigués de la veille, direction Reims. Nous traversons le champ de bataille de la veille. Arrêt de 6h à 8h à Thillois [Marne], les tranchées allemandes bouleversées par le tir de notre artillerie sont remplies de cadavres dans un état horrible, des équipements de toutes sortes sont abandonnés. Pour la première fois, nous voyons une pièce de 77 et 2 mitrailleuses abandonnées par l’ennemi. Le champ de bataille est couvert de morts de la veille et quantité de blessés attendent encore des soins. A 8 heures, nous quittons Thillois, traversons les marais de la Vesle au pont de Maco et arrivons à Merfy. Nous nous mettons en position au S/E du village et ouvrons le feu, l’artillerie ennemie riposte inefficacement. A 18h 30 nous quittons la position et allons nous mettre en batterie au sud du château de Saint-Thierry, nous ne tirons pas. A 21 heures nous quittons la position et revenons cantonner à Merfy, nous couchons dans les maisons. »
●-14-16 septembre reprise des positions de la vielle à 5h. La 9e batterie placée à l’Est de Thil (Marne) en compagnie de la 2e batterie face à Brimont (8e batterie à Courcy 1 tué 2e Cc Drouet, 2 blessés Maréchal des logis Bournique et 2e Cs Vérin). Les attaques sur Brimont se poursuivent les 15 et 16 septembre le 3e groupe reste sur position jour et nuit essuyant à plusieurs reprises le feu ennemi. Le 16 septembre 1 tué 2e Cs Raoul (9e batterie), 2 blessés sous-lieutenant Jean et 2e Cc Neveu (8e batterie) et 1 blessé 2e Cs Crescent (7e batterie).
Carnet de route de R. Tronsson brigadier, 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
« Lundi 14 septembre 1914 - Nous quittons Merfy à 6 heures, traversons le village de Saint-Thierry et attendons les ordres. Nous nous dirigeons sur Thil, tout proche village, les voitures doivent se suivre à 100 mètres les unes des autres devant passer sous un feu nourri d’obusiers de 150. Nous passons sans trop de mal, seul un attelage de ma pièce tombe épuisé et je dois arrêter pour remplacer les chevaux. Je rattrape la batterie, nous nous mettons en position à l’est du village. Nous ouvrons le feu et avons affaire à forte partie, nos adversaires occupant le fort de Brimont [Marne]. L’ennemi nous bombarde avec son artillerie lourde, un coup tombe sur le talus à 3 mètres de moi, je suis couvert de terre et en suis quitte pour une émotion bien compréhensible. Ce coup tue un cheval dans un de nos avant-trains et en blesse plusieurs autres, un coup suivant tombant dans les avant-trains d’une batterie du 11ème, tue 11 chevaux et 5 hommes. Le cuisinier de ma pièce faisant sa popote sur le talus de la route reçoit un pied de cheval dans son plat, présent plutôt macabre. Nous partons et cherchons un endroit plus hospitalier, nous revenons dans un champ à 100 mètres en arrière de notre position précédente, la batterie bombardée aussi ne souffre pas jusqu’à présent ; nous passons la nuit sur la position, il pleut.
Mardi 15 septembre 1914 - Suite du combat de la vieille. Le canonnier servant Raoul est tué par un éclat d’obus ayant passé entre la porte et le caisson, il est aussitôt inhumé. Nous passons la nuit sur la position.
Mercredi 16 septembre 1914 - Suite du combat, l’ennemi tient bon, 3 bataillons d’infanterie encerclés dans le château de Brimont sont fait prisonniers. Nous sommes à nouveau bombardés et devons aller nous abriter dans le village. Nous couchons sur les positions. »
-17 septembre à 2h le groupe reçoit ordre de changer de position, à 5h ilest en place à l’est du Cavalier de Courcy à hauteur du pont de Canel à 1 500m au Nord de la Neuvillette. Ouvre le feu à 5h15 sur le bois Soulain et le champ d’aviation. Les batteries conservent leur position et bivouaquent sur place la nuit.
Carnet de route de R. Tronsson brigadier, 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
« Jeudi 17 septembre 1914 - Nous quittons Thil à 2 heures du matin, venons nous mettre en batterie au sud-est de la Neuvillette [commune Reims (Marne)] sur les bords du canal de la Marne à l’Aisne à un endroit ayant déjà été occupé par une batterie du 1er corps. La 2ème batterie est en position à notre droite, les avant-trains vont sur le canal à l’abri derrière les immenses talus appelés Cavaliers de Courcy. L’ennemi bombarde le pont sur le canal, aussi devons-nous choisir un autre emplacement pour nos avant-trains. Nous allons nous mettre à 600 mètres derrière la batterie, de nouveau les fusants éclatent au-dessus de nos têtes, nous allons nous placer à 200 mètres plus en arrière, nous ne sommes pas inquiétés à nouveau, la bataille est en pleine action et la canonnade est assourdissante. L’ennemi se replie et revient à la contre-attaque, nous les fauchons et il doit se replier à nouveau. La pluie tombe et nous sommes ravitaillés très difficilement, nous acceptons de bon cœur biscuits et boîtes de singe, la pluie tombe toujours, nous passons la nuit sur les positions. »
-18 septembre contre-attaque ennemie. Repli à 6h30 du 3e groupe au sud de Saint-Thierry par Neuvillette. A 8h il est en position à Saint-Thierry à 200 m à l’ouest de la cote 97. Tirs et renforcement de la position (tranchées profondes pouvant servir d’abri).7
Carnet de route de R. Tronsson brigadier, 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
« Vendredi 18 septembre 1914 - A 5 heures après une nuit passée sous la pluie, ordre arrive d’accrocher les pièces. Nous partons mais une fois les pièces accrochées, ordre arrive de rester, nous remettons en batterie et les avant-trains vont se placer à droite du pont sur le versant sud-est du canal. Nous donnons les soins à nos chevaux. Nouvel ordre arrive de quitter la position, nous partons et nous nous dirigeons vers Merfy en passant par la Neuvillette. Nous nous mettons en position entre Saint-Thierry et Merfy à 100 mètres de la ligne du C.B.R. ; Joannes étant nommé Maréchal des logis, je le remplace à la batterie comme agent de liaison des avant-trains. Quelques coups de 150 tombent à proximité des avant-trains, ils vont se mettre à l’abri ailleurs, dix minutes après, l’ennemi lance un bombardement intensif sur cet ancien emplacement, anciennes… » [pages manquantes jusqu’au 19 septembre]
●-19-20 septembre de la même position tirs sur la crête du moulin et le village de Courcy. Le 19, incendie de la cathédrale de Reims. Le 20, 1 blessé 2e Cc Fanet (9e batterie).
Reims (Marne), cathédrale, hiver 1914-1915 (légendée "Cathédrale d'Amiens" dans l'album p. 111)
Carnet de route de R. Tronsson brigadier, 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
[…pages manquantes : reprise le 19 septembre 1914] « … pertes à notre batterie, la 2ème y laisse 2 ou 3 chevaux, le soir à 17 heures, nous assistons au bombardement de Reims et à l’incendie de la cathédrale, le spectacle est grandiose mais terrifiant, d’immenses colonnes de feu et de fumée s’élèvent dans les airs et illuminent le ciel à la nuit tombante. Nous restons sur cette position jusqu’au 1er novembre soit 43 jours marqués par quelques affaires locales, attaques de nuit assez fréquentes, nous établissons une position assez confortable, tranchée, épaulements, cabanes, mess… »
-21-25 septembre même position, mais période de calme sans tir. L’installation matérielle se perfectionne.
-26 septembre même position. Ouverture du feu à plusieurs reprises de 15h à 18h en direction du Thil et de Courcy par crainte d’une attaque ennemie.
-27 septembre même position. Ouverture du feu de 13h à 18h 20 avec mêmes objectifs.
Reims (Marne), octobre 1914 (p. 21)
Reims (Marne), [maison rue Clovis], octobre 1914 (p. 21)
Reims (Marne), octobre 1914 (p. 21)
Reims (Marne), octobre 1914 (p. 21)
-28 septembre même position. Ouverture du feu à 7h30 pour appuyer une attaque de l’infanterie sur le moulin de Courcy.
-30 septembre - 31 octobre renfort de la position par la construction d’abris à l’épreuve des obus, abris pour les chevaux et camouflages aux vues aériennes.
Carnet de route de R. Tronsson maréchal des logis, 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
« Le 30 septembre 1914 - Je suis nommé maréchal des logis.
Le 2 octobre 1914 - Je prends le commandement de la 4e pièce.
Le 5 octobre 1914 - Assistons à la poursuite d’un aviatik par un biplan Voisin piloté par le sergent Frantz, celui-ci réussit à toucher l’appareil allemand dans ses organes essentiels, celui-ci prend feu et tombe, les officiers sont entièrement carbonisés. Cet évènement se passe à Jonchery-sur-Vesle. [Il s’agit de la première victoire aérienne homologuée de l’histoire aéronautique, remportée par le sergent-pilote Joseph FRANTZ (Beaujeu 1890 – Paris 1979) et son mécanicien-mitrailleur Louis Quénault (Paris 1892 – Marseille 1958)].
Le 10 octobre 1914 - J’accomplis mes armées (21 ans).
Le 12 octobre 1914 - Je commande le feu à ma pièce pour la première fois.
Le 19 octobre 1914 - Remise officielle devant la batterie rassemblée de la Croix de chevalier de la Légion d’honneur à notre capitaine (Capitaine Berntzwiller) par le chef d’escadron commandant le 3ème groupe (Commandant Braun). »
JMO 5eDI service santé Mémoire des Hommes (SHD) 26N270/011 (08/11/1914)
JMO 5eDI service santé Mémoire des Hommes (SHD) 26N270/011 (19/11/1914)
-1er novembre les 7e et 9e batteries quittent Saint-Thierry recevant l’ordre d’occuper une position sur la croupe située à Hermonville (Marne) entre le château de Marzilly, la ferme de Saint-Joseph, et la lisière des bois entourant le château de Toussicourt.
Carnet de route de R. Tronsson maréchal des logis, 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
« Le 1er novembre 1914 - 13 heures, ordre de partir au moment où les avant-trains s’apprêtaient à venir accrocher les pièces, l’ennemi bombarde avec son artillerie lourde. Nous rentrons dans nos tranchées, les coups s’espacent à 18 heures. Nous accrochons les pièces, je laisse la mienne à la 8ème batterie. Nous quittons Merfy à 19 heures, nous allons remplacer la 8ème batterie du 11ème dans les bois du château de Toussicourt [Hermonville (Marne)] au N.O. du fort de Saint-Thierry, nous y trouvons des cabanes toutes aménagées. Il est 23 heures. »
Marzilly à Hermonville (Marne), échelons du 3e groupe du 43e RAC, novembre 1914 (p. 22)
Marzilly à Hermonville (Marne), écuries, novembre 1914 (p. 22)
-2 novembre-9 décembre organisation des logements du personnel et travaux de construction des abris à Hermonville (Marne). Tirs de repérage. 25 novembre la 8e batterie prend position à 500m au sud du fort de Saint-Thierry. Les échelons à la ferme de Longvoisin, commune de Ventelay (Marne). Le Capitaine Berntzwiller est cité à l’ordre de l’armée et fait chevalier de la Légion d’Honneur.
Carnet de route de R. Tronsson maréchal des logis, 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
« Le 2 novembre 1914 - Nous nous installons sur notre nouvelle position et commençons la construction d‘abris blindés et améliorons les cabanes construites par nos prédécesseurs. Nous occupons cette position jusqu’au 10 décembre soit 39 jours marqués par une inactivité remarquable.
Le 8 novembre 1914 - Attaque allemande sur le bois de Luxembourg, nous la repoussons et faisons quelques prisonniers.
Le 9 novembre 1914 - Pour la première fois depuis le départ, nous prenons une douche chaude à Hermonville.
Le 21 novembre 1914 - J’apprends la mort au champ d’honneur de mon cousin Gabriel Haiste, lieutenant au 9ème bataillon de chasseurs à pied, tué le 15 septembre 1914 à Servon (Marne). J’apprends par Lop la mort au champ d’honneur de Gustave Bigot à Dornach près Mulhouse août 1914.
Le 28 novembre 1914 - Anniversaire de mon arrivée au corps.
Le 9 décembre 1914 - Nous nous préparons à partir. »
Ventelay (Marne), ferme de Longvoisin, répartition des chevaux canadiens, novembre 1914 (p. 22)
Observatoire du fort de Saint-Thierry (Marne), novembre 1914 (p. 22)
lt Oblin
-10 décembre le groupe quitte sa position de Toussicourt-Saint-Thierry pour se rassembler à Bouvancourt, la 5e division d’infanterie se préparant à occuper Craonne. Le groupe arrive à 7h, reconnaissance des positions dans le bois situé à au Sud-Est de Gernicourt avec échange du matériel avec le 41e RAC.
Carnet de route de R. Tronsson maréchal des logis, 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
« Le 10 décembre 1914 - Nous quittons la position à 5 heures, traversons Hermonville, faisons grande halte à Bouvancourt (Marne). Allons à 14h reconnaître notre nouvel emplacement, traversons Guyencourt et Bouffignereux (Aisne) et prenons la consigne de nos pièces dans les bois de Gernicourt [Aisne] au S.O. de Berry-au-Bac (Aisne). Nous trouvons tout installé, cabanes, épaulements, nous n’avons que des tranchées à creuser, nous prenons un repos bien gagné. Occupons cette position jusqu’au 31 janvier soit 51 jours marqués par quelques petits faits locaux sans importance. »
-11 décembre 1914 –3 janvier 1915, le groupe au complet se met en position dans les bois de Gernicourt :
- la 7e batterie, une section au bois carré agissant sur la cote 108 et une section à la lisière Nord-Est du bois aux Geais agissant sur la région du Choléra ; repérée et subissant le feu ennemi elle fait enterrer ses pièces et construit des abris blindés.
Bois de Gernicourt (Aisne), construction d’un abri de tir, janvier 1915 (p. 28)
Bois de Gernicourt (Aisne), casemate de 75 à la 9e batterie, janvier 1915 (p. 42)
Bois de Gernicourt (Aisne), pièce de la 7e batterie dans son abri, janvier 1915 (p. 35)
à g. cap. Jobit
- la 8e batterie, deux pièces initialement à la lisière Est du bois aux Geais agissant sur la cote 108 et Sapigneul (reportées 400m en arrière à la lisière d’une clairière formant échancrure au sud du bois), une pièce en caponnière à 1 500m de Gernicourt prenant en enfilade la gare d’eau de Berry-au-Bac et le canal de l’Oise.
- la 9e batterie, une section à la lisière Est du bois Pourpeux agissant sur la cote 108, une section sur la même lisière agissant sur le Choléra. Dispose également de deux sections de 90 sur affût de campagne mis en batterie à la lisière Est du Bois Pourpeux agissant l’une sur la cote 108, l’autre vers le Choléra.
Bois de Gernicourt (Aisne), 1ere section de la 9e batterie (p. 32)
de g. à d. (1er et 2e rangs) Pierret, Enault, Barrière, Reuzet, Passot,[...], Polisset, cap. Berntzwiller, Marie, lt Oblin,[...], Guillon, Constour, Cordier, Tocqueville, Mercier, [...], Tronsson
Bois de Gernicourt (Aisne), 2e section de la 9e batterie (p. 32)
de g. à d. Toix, [...], Sasmann, [ ..], Badouë […], Voisin, Jus, [...], Mensc […]
Carnet de route de R. Tronsson maréchal des logis, 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
« Le 13 décembre 1914 - Petite affaire avec le 2e canonnier servant Noël de ma pièce, celui-ci s’en est tiré avec quelques jours de prison.
Le 16 décembre 1914 - Je tire mon 1er coup à la pièce de 90 (9h30). »
- Poste du chef d’Escadron Villa aux Geais au centre du bois
Bois de Gernicourt (Aisne) décembre 1914 (p. 29)
Cabane du Dr Verney
Bois de Gernicourt (Aisne), cabane des officiers de la 9e batterie, décembre 1914 (p. 29)
de g. à d. cap. Berntzwiller, lt Oblin
Carnet de route de R. Tronsson maréchal des logis, 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
« Le 24 décembre 1914 - A 18h30 les Allemands par une contre-attaque reprennent une ferme et la maison du passeur ainsi que 2 tranchées dans le secteur de la côte 108, l’action se termine à 20 heures. Le capitaine réunit la batterie et lui présente l’arbre de noël. Tous les lots sont distribués, nous réveillonnons et nous nous couchons à 23h 45.
Le 25 décembre 1914 - Noël. Journée calme simplement marquée par une activité des aviateurs allemands et français, la journée se termine tranquillement.
Vendredi 1er janvier 1915 - Toute la batterie est rassemblée à 8 heures, le capitaine nous présente ses vœux pour l’année qui commence, journée calme. »
Bois de Gernicourt (Aisne), décembre 1914 - janvier 1915 (p. 10)
de g. à d. s/lt Dommanget, cap.Berntzwiller, lt Oblin
Bois de Gernicourt (Aisne), janvier 1915 (p. 25)
lt Oblin
Bois de Gernicourt (Aisne), janvier 1915 (p. 26)
lt Oblin
Bois de Gernicourt (Aisne) observatoire du Choléra, janv. 1915 (p. 31)
Dr Verney
Bois de Gernicourt (Aisne) observatoire du Choléra, janv. 1915 (p. 31)
cap. Berntzwiller
Bois de Gernicourt (Aisne), janvier 1915 (p. 27)
lt Oblin
Bois de Gernicourt (Aisne), janvier 1915 (p. 27)
Dr Verney
-3 janvier 1915 la 2e section de la 7e batterie transportée à la limite Nord du Bois aux Geais agissant sur le Bois des Boches (commune de la Ville-aux-Bois). La 9e batterie place 2 canons de 90 à l’intérieur du Bois de Gernicourt agissant sur la Ville-aux-bois et le Choléra. Période calme jusqu’au 19 janvier.
Bois de Gernicourt (Aisne), canon de 90, janvier 1915 (p. 28)
à g. Reuzé, à dr. Passot
Bois de Gernicourt (Aisne), canon de 90, janvier 1915 (p. 28)
de g. à dr. Verney, Cap. Berntzwiller, lt Oblin
Bois de Gernicourt (Aisne), canon de 90, janvier 1915 (p. 32)
lt Oblin
Gernicourt (Aisne), Bois des Geais, pièce de la 7e batterie, Janvier 1915 (p. 33)
maréchal des logis Hirondeau
Bois de Gernicourt (Aisne), canon de 75, janvier 1915 (p. 25)
lt Oblin
Bois de Gernicourt (Aisne), canon de 75 au recul, janvier 1915 (p. 26)
lt Oblin
Bois de Gernicourt (Aisne), canon de 155 CTR Rimailho [1er RAL ?], janvier 1915 (p. 29)
Bois de Gernicourt (Aisne), canon de 120 court [1er RAL ?], janvier 1915 (p. 29)
Bois de Gernicourt (Aisne), canon de 155 long [4e RAL ?], février 1915 (p. 30)
Bois de Gernicourt (Aisne), canon de 75 et son caisson, février 1915 (p. 30)
-20 janvier tirs de barrage à partir de 16h par les 7e et 8e batteries sur la cimenterie prise par l’ennemi, les pentes Nord de la cote 108 et la position de batteries allemandes du Camp de César.
Carnet de route de R. Tronsson maréchal des logis, 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
« Le 20 janvier 1915 -Les Allemands s’emparent de la cimenterie de Berry-au-Bac et de 2 tranchées (16 heures) de 18 à 20 heures nous dirigeons un feu violent sur ces positions qu’ils doivent abandonner laissant quantité de morts plus une trentaine de prisonniers. »
-21 janvier 8h reprise des tirs sur la cimenterie et les pentes Nord de la cote 108 en soutien à l’infanterie qui reprend vers 12h30 les positions perdues la vielle.
-22 janvier sérieux bombardement allemand sur Berry-au-Bac. Les batteries ripostent et contrebattent les batteries et tranchées ennemies.
Carnet de route de R. Tronsson maréchal des logis, 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
« Le 22 janvier 1915 - Violente canonnade sur la cote 108 de 18h45 à 20h45. »
-23 janvier préparation d’une attaque du 28e RI sur les tranchées de Digne à 18h30 et riposte aux contre-attaques ennemies de la soirée.
Carnet de route de R. Tronsson maréchal des logis, 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
« Le 23 janvier 1915 -A 18h30 toute l’artillerie du secteur ouvre le feu, nous nous emparons de 2 tranchées sur la côte 108, nous les gardons malgré une vive contre-attaque. »
-24-28 janvier riposte en contrebattant les batteries ennemies. Au soir la 8e batterie est transférée sur une nouvelle position au bois Savart, situé à Concevreux (Aisne) à 1 500m au Nord de Roucy, avec zone d’action sur la Ville-aux-Bois. Les échelons restent à la ferme de Longvoisin à Ventelay.
Carnet de route de R. Tronsson maréchal des logis, 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
« Le 25 janvier 1915 - A 14h30 une fusillade très vive se déclenche subitement sur le Choléra, on ouvre le feu aussitôt, l’action se porte vers la gauche, à 16 heures tout est calme.
Le 26 janvier 1915 - En raison de la fête de l’empereur Guillaume, nous craignons une attaque soit dans les journées du 26 ou du 27, nous sommes alertés mais rien ne se produit. »
-29 janvier la 8e batterie commence ses tirs de repérage depuis le bois Savart à Concevreux.
Carnet de route de R. Tronsson maréchal des logis, 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
« Le 29 janvier 1915 - Nous allons reconnaître notre nouvelle position dans le Bois Blanc, à 500 mètres à l’ouest de notre position actuelle. »
Roucy (Aisne) vue générale, févier-mai 1915 (p. 52)
Roucy (Aisne) vue générale, févier-mai 1915 (p. 52)
Roucy (Aisne) vue générale, févier-mai 1915 (p. 54)
Roucy (Aisne) rue principale [rue du pavé face aux n°12-14)], févier-mai 1915 (p. 52)
à gauche Mesnil, à droite mal.d.l. Simon
Bois Savart à Concevreux (Aisne), 8e batterie, février-mars 1915 (p. 49)
Roucy (Aisne) fausse batterie (p. 54)
-30 janvier-4 février mouvement de la 9e batterie vers la grande clairière du bois de Gernicourt avec 4 canons de 75 et 2 canons de 90 sur zone d’action allant du ravin de la Miette à la Ville-aux-Bois. Installation de la 7e batterie au bois de Savart à Concevreux pour zone d’action sur Pontavert et Chaudardes.
Carnet de route de R. Tronsson maréchal des logis, 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
« Le 1er février 1915 - A 4 heures, quittons notre position du Bois Pourpreux et allons prendre position dans le Bois Blanc. Nous restons sur la position jusqu’au 15 mai 1915 soit 104 jours. Créons entièrement cette nouvelle position que nous nous efforçons de rendre le plus confortable possible. Assez tranquille et peu foulés dans ces 104 jours. Nous n’avons à déplorer que la perte d’un homme. Un peu plus inquiets les derniers temps, nous la laissons au 27ème d’artillerie arrivant des Eparges le 15 mai 1915. »
Bois Savart à Concevreux (Aisne), 7e batterie, canon caisson et abri de tir, février 1915, (p. 50)
Bois Savart à Concevreux (Aisne), 7e batterie, excavation produite par un 210 boche, février 1915, (p. 50)
Les bois de Gernicourt (Marne), de Bouffigneux, Roucy et de Concevreux (Aisne)
d'après détail JMO 43e RAC 3e groupe 7e batterie Mémoire des Hommes (SHD) 26N982/08 (31 janvier 1915)
Bois de Gernicourt (Aisne), déjeuner à la 9e batterie, 1er février 1915 (p. 38)
de g. à d. : cap. Berntzwiller, lt Oblin, Dr Verney
Bois de Gernicourt (Aisne), février 1915 (p.28)
Dr Verney
Bois de Gernicourt (Aisne), février 1915
Dr Verney (p. 42)
-5-15 février tirs de repérage de la 7e batterie. Le 15, commencement de l’installation du commandement du 3e groupe au moulin de Roucy.
Roucy (Aisne), cascade (p. 51)
Roucy (Aisne), cascade (p. 51)
Bois de Roucy (Aisne) (p. 9)
de g. à dr. lt Lavoisier, lt Jean, lt Chevillard, cdt Braun, cap. Jobit, cap. Garnuchot, lt Delaygue
Carnet de route de R. Tronsson maréchal des logis, 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
« Le 8 février 1915 - A 15 heures les Allemands ouvrent un feu violent d’artillerie sur nos tranchées, nous répondons à 16 heures par quelques salves d’explosifs. A 20 heures nous ouvrons un feu violent pendant 12 minutes sur les tranchées du Choléra, l’ennemi riposte inefficacement."
Le 15 février 1915 - Je vais pour la première fois à l’observatoire de Gernicourt. A 21 heures nous ouvrons un feu violent sur des ouvrages ennemis situés à 6 000 mètres, nous tirons pendant 10 minutes, ce bombardement est suivi d’une fusillade très vive, à 21 heures tout rentre dans le calme. »
●-16-17 février tirs intenses sur les batteries ennemies. Le capitaine Louis-Marie Garnuchot (8e batterie) réglant son tir au Mont Doyen est blessé le 17 à la tête par une balle. Il est évacué et proposé pour la Légion d’honneur.
Carnet de route de R. Tronsson maréchal des logis, 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
« Le 16 février 1915 (mardi gras) - Je retourne au poste de Gernicourt et observe pour la 1ère fois les résultats de notre 75 sur les tranchées du Choléra (11 heures). A 12 heures nous prononçons une attaque sur la côte 108, nous prenons une tranchée, une mitrailleuse et faisons une trentaine de prisonniers. A 15 heures nous entendons une violente canonnade dans la direction de Soissons et de Loivre.
Le 17 février 1915 - Ma pièce part en réparation à Chaumuzy (Marne). »
Prisonniers Saxons faits à la cote 108, Berry-au-Bac (Aisne),16 février 1915 (p. 34)
Bois de Gernicourt (Aisne), entrée de la cagna du Dr Verney, février-mars 1915 (p. 38)
-18 février-18 mars pendant cette période les consommations sont en principe limitées à 5 cartouches à obus ordinaires ou 3 cartouches de guerre par pièce et par jour. Construction d’un observatoire au moulin de Roucy. 1er mars arrivée du s/lt Gosselin à la 9e batterie. Construction à la Butte aux Loups d’une plateforme destinée au tir contre aéros terminée le 6. Le poste de commandement du chef d’escadron transféré au Bois de Savart le 9 mars.
Carnet de route de R. Tronsson maréchal des logis, 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
« Le 18 février 1915 A 14h37 nous bombardons un ouvrage allemand sur la Ville-aux-Bois[-lès-Pontavert (Aisne)] (50 coups).
Le 27 février 1915 - Je reçois ma 1ère piqure anti-typhoïdique.
Le 7 mars 1915 - Je reçois ma 2ème piqure anti-typhoïdique.
Le 11 mars 1915 (mi-carême) - A 17 heures nous bombardons les tranchées du Choléra (32 coups pour la batterie), l’ennemi riposte avec du 77 inefficacement.
Le 13 mars 1915 - A 23h40 après un simulacre d’attaque d’infanterie en vue d’amener les Allemands à garnir leurs tranchées, nous déclenchons un tir rapide (24 coups) sur les positions ennemies de la Ville-aux-Bois, l’ennemi riposte sur nos tranchées, à 24 heures tout est calme à nouveau. »
Bois Savart à Concevreux (Aisne), palais du chef d’escadron commandant le 3e gr. AD5, mars-mai 1915 (p. 49)
à gauche lt Lavoisier, à droite cdt Braun
Bois Savart à Concevreux (Aisne) février-mai 1915 (p. 50)
de g. à d. : Dr Verney, lt Lavoisier, lt Chevillard
Roucy (Aisne) pièce de 75 contre aéros (p. 53)
Roucy (Aisne) pièce de 75 contre avions (p. 54)
Bois Savart à Concevreux (Aisne), 7e batterie, pièce de 95, février 1915 (p. 53)
Bois Savart à oncevreux (Aisne), canon de 155 long [4e RAL ?], mars 1915 (p. 53)
Vue panoramique sur tranchée du Choléra et Berry-Au-Bac (Aisne) prise de la cote 380, mars 1915 (p. 35)
Vue panoramique sur tranchée du Choléra et Berry-Au-Bac (Aisne) prise de la cote 380, mars 1915 (p. 35)
Vue panoramique sur tranchée du Choléra et Berry-Au-Bac (Aisne),cote 108, prise de la cote 380 (p. 36)
Bois de Gernicourt (Aisne), canon de 120 court [1er RAL?], mars 1915(p. 25)
adjt Pierret
Bois de Gernicourt (Aisne), pièce de 75 en action, les servants chargent la pièce, mars 1915 (p. 33)
à l'extrême droite mal.d.l. Estard
Bois de Gernicourt (Aisne), pièce de 75 en action, la pièce tire, mars 1915 (p. 33)
Bois de Gernicourt (Aisne), pièce de 75 en action, après le départ du projectile, mars 1915 (p. 33)
-19 mars – 8 avril des tirs journaliers sont exécutés sur la région du Choléra (9e batterie) puis à compter du 21 mars sur la Ville-aux-Bois (8e puis 9e batterie).
Carnet de route de R. Tronsson maréchal des logis, 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
« Le 24 mars 1915 - A 17h30 au moment le plus intéressant d’une partie de barres, la batterie de la Miette nous envoie un 150 fusant qui éclate à 20 mètres au-dessus de nos têtes, geste d’ensemble instructif, tout le monde prend l’horizontale, personne n’est touché, une balle du Schrapnel atteint le cheval « Ganglion » du capitaine et le blesse assez grièvement à la hanche.
Le 28 mars 1915 - Pour la première fois depuis le début de la campagne, je remonte sur une bicyclette.
Le 6 avril 1915 - A 21 heures 10 démonstration d’artillerie sur les tranchées du Choléra avec emploi de projecteur. »
Bois de Gernicourt (Aisne), Opération du cheval Ganglion (p. 40)
Bois de Gernicourt (Aisne), entrée de la cagna du cap. Berntzwiller, février-mars 1915 (p.38)
Bois de Gernicourt (Aisne), intérieur de la cagna du capitaine Berntzwiller, mars-avril 1915 (p. 37)
Bois de Gernicourt (Aisne), lampe et panoplie faites à la 9e batterie avec des projectiles boches
faites par C... (signalé par une croix à l'extrême droite), mars 1915. (p. 39)
Bois de Gernicourt (Aisne), 9e batterie, panoplie faite avec des projectiles boches, mars 1915 (p. 41)
Bois de Gernicourt (Aisne), déjeuner à la 9e batterie, mars 1915 (p. 4, 30)
de g. à dr. [.?.], cap. Berntzwiller, s/lt Gosselin, Dr Verney, lt Oblin, lt Nessius
Bois de Gernicourt (Aisne), cabane de la 1ère pièce, mars 1915 (p. 39)
mar. des l. Sasmann
●-9 avril riposte de l’artillerie ennemie : 1 blessé 9e batterie 2e Cs Mouquet ; 3 blessés légers 7e batterie Maître-pointeur Heckmann, 2e Cs Choquat et lieutenant Chevillard blessé à l’arcade sourcilière gauche. Il est soigné par le médecin aide-major Verney et continue son service. Soutien d’une action de l’infanterie sur le ravin de la Miette aux abords de la route nationale 44 à La Ville-aux-Bois. Transport des observatoires et postes de commandement au bois de Gernicourt.
Carnet de route de R. Tronsson maréchal des logis, 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
« Le 9 avril 1915 - Journée tragique. A 10h30 après réglage sur les tranchées du Choléra, réplique de la batterie de la Miette, le 2ème canonnier servant G. Mouquet à son poste est atteint d’une balle en plein cœur et meurt quelques secondes après, 2 servants de la 7ème batterie en position à notre gauche sont également atteints à la tête (blessures sans gravité), la roue gauche de la 3ème pièce est totalement brisée par un éclat d’obus. A 15 heures grande démonstration par toute l’artillerie massée dans le Bois de Gernicourt et les côtes 180 et 186, plus de 3 000 projectiles sont tirés de 15 heures à 16 heures. L’artillerie allemande riposte, mais est rapidement réduite au silence par nos batteries lourdes. Seul le lieutenant Chevillard (7ème batterie) est légèrement blessé au visage (blessures superficielles sans gravité). L’action n’a paraît-il pas donné les résultats espérés. »
Bois de Gernicourt (Aisne), 9e batterie, mars-avril 1915 (p. 5,37)
de g. à dr. Dupont, Cap Berntzwiller, lt Chevillard, Neyreneuf, au premier plan obus de 150 boche
-10 avril inhumation du Cs Mouquet à Bouffignereux. Rien à signaler.
Carnet de route de R. Tronsson maréchal des logis, 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
« Le 10 avril 1915 - Inhumation de Mouquet au cimetière de Bouffignereux. »
Bois de Gernicourt (Aisne), avril 1915 (p. 42)
de g. à dr. Gosselin, Dr Verney, cap. Berntzwiller, lt Oblin
Bois de Gernicourt (Aisne), salle verte de la 9e batterie, avril 1915 (p. 42)
Bois de Gernicourt (Aisne), avril 1915 (p. 41)
de g. à dr. lt Gosselin, Maj Caulle, cap. Berntzwiller
Bois de Gernicourt (Aisne), avril 1915 (p. 8, 41)
Dr Verney
Bois de Gernicourt (Aisne), officiers du 3e groupe, avril 1915 (p. 41)
de g. à dr. lt Ferembach, lt Lecoq, s/lt Dommanget, cap. Berntzwiller, lt Nessius
Gernicourt ? (Aisne) (p. 40)
à gauche asp. Prateau, de dos au centre asp. Castera et asp. Lepesqueur
Bois de Gernicourt (Aisne), messe de Pâques à la batterie Camarat, [dimanche 23 avril] 1915 (p. 39)
Bois de Gernicourt (Aisne), messe de Pâques à la batterie Camarat dite par un adjudant tirailleur, [dimanche 23 avril] 1915 (p. 39)
Bois de Gernicourt (Aisne), positions de la 8e batterie après explosion d’un 130 (p. 38)
Bois de Gernicourt ? (Aisne), vieux chêne atteint par un 150 boche (p. 35)
Samson
Bois de Gernicourt (Aisne), peuplier abattu par un 150 boche, mars 1915 (p. 12)
Dr Verney
Devant Roucy (Aisne) (p. 56)
lt Pimont
Bois Savart à Concevreux (Aisne), trous produits par des obus de 21 près de la batterie Pimont, [batterie de 155 Long]
mars 1915 (p. 56)
Bois Savart à Concevreux (Aisne), caisson de 75 atteint par un 150 allemand, février-mai 1915 (p. 51)
Gernicourt (Aisne), cour de ferme, mars 1915 (p. 34)
Gernicourt (Aisne), cour de ferme, mars 1915 (p. 34)*
Gernicourt (Aisne) mars 1915 (p. 23)
Gernicourt (Aisne), rue et église, mars 1915 (p. 34)
Gernicourt (Aisne), l’église, avril 1915, à gauche tranchées du Choléra (p. 24)
Gernicourt (Aisne) l’église, mars 1915 (p. 24)
Gernicourt (Aisne) l’église, mars 1915 (p. 24)
Boyau allant vers Berry-au Bac (Aisne), mars 1915 (p. 43)
Gernicourt ? (Aisne), boyau du Bois des Geais (p. 43)
Berry-au-Bac (Aisne), pont sur le canal, mars 1915 (p. 43)
Berry-au-Bac (Aisne), cour de ferme, mars 1915 (p. 43)
Berry-au-Bac (Aisne) mars 1915 (p. 44)
Berry-au-Bac (Aisne) mars 1915 (p. 46)
Berry-au-Bac (Aisne), l’église mars 1915 (p. 44)
à gauche Ferembach, à droite Dupont
Berry-au-Bac (Aisne), intérieur de l’église, mars 1915 (p. 46)
Berry-au-Bac (Aisne), l’église mars 1915 (p. 45)
de g. à dr. Dupont, Ferembach, Dr Verney
Berry-au-Bac (Aisne), l’église, mars 1915 (p. 45)
Berry-au-Bac (Aisne), cimetière militaire mars 1915 (p. 46)
Berry-au-Bac (Aisne), route 44, autobus près des tranchées, mars 1915 (p. 44)
La-Ville-aux-Bois (Aisne), bois franco-allemand, tranchée de 1ère ligne, sentinelle février 1915 (p. 44)
Pontavert (Aisne), ferme de la pêcherie, février 1915 (p. 45)
Pontavert (Aisne), poste de secours (p. 55)
Pontavert (Aisne), pont détruit sur le canal (p. 55)
Pontavert (Aisne), pont détruit sur le canal (p. 56)
Pontavert (Aisne), passerelle sur l’Aisne (p. 55)
Pontavert (Aisne), pont de bateaux sur l’Aisne (p. 55)
Pontavert (Aisne), pont de bateaux sur l’Aisne (p. 56)
Bois de Gernicourt (Aisne), infirmiers du 3e groupe, hiver 1914-1915 (p. 4)
de g. à dr. Deschamps, Harel, Jean
Bois de Gernicourt (Aisne), infirmiers du 3e groupe, mars 1915 (p. 32)
de g. à dr. Donnelay, Jubert, Jean, Harel, Deschamps
Ventelay (Marne), janvier-mai 1915 (p. 47)
de g. à dr. Méd.aux Neyreneuf, brancardiers Boutron et Vautier, au sol 2e cl. Pinel
Ferme de Longvoisin à Ventelay (Marne), pêche aux écrevisses, janvier-mai 1915 (p. 47)
de g. à dr. Neyreneuf, Dr Verney, vét. Dupont
Ferme de Longvoisin à Ventelay (Marne), janvier-mai 1915 (p. 47)
de g. à d. Dommanget, Fakler, Ferembach, Addine, Neyreneuf, Verney, Dupont, Lecoq
Ventelay (Marne), musique du 36e RI, janvier-mai 1915 (p. 30)
Ferme de Longvoisin à Ventelay (Marne), janvier-mai 1915 (p. 47)
Ferme de Longvoisin à Ventelay (Marne), janvier-mai 1915 (p. 47)
Ferme de Longvoisin à Ventelay (Marne) janvier-mai 1915 (p. 48)
Ferme de Longvoisin à Ventelay (Marne), janvier-mai 1915 (p. 48)
Ferme de Longvoisin à Ventelay (Marne), janvier-mai 1915 (p. 48)
Ferme de Longvoisin à Ventelay (Marne), janvier-mai 1915 (p. 48)
Gernicourt ? (Aisne), janvier-mai 1915 (p. 5)
Dr Verney sur Petit Vidame
Longvoisin à Ventelay (Aisne), janvier-mai 1915 (p. 6)
lt Oblin sur Yvette
Gernicourt ou Ventelay (Aisne), janvier-mai 1915 (p. 40)
lt Oblin sur Yvette
Gernicourt (Aisne), janvier-mai 1915 (p. 9)
Méd.aux. Neyreneuf et Vétérinaire Dupont
Bois Savart à Concevreux (Aisne), puits de la 7e batterie, avril 1915 (p. 43)
Bois Savart à Concevreux (Aisne), puits de la 7e batterie, avril 1915 (p. 43)
à l'extrême droite adjt Lepesqueur
-11-12 avril la 9e batterie exécute des tirs de diversion sur la région Choléra Berry-au-Bac.
Carnet de route de R. Tronsson maréchal des logis, 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
« Le 12 avril 1915 - A 16 heures, nous ouvrons un feu violent sur les tranchées du Choléra. A 18 heures la 6ème Division attaque la tranchée P.Q. (Berry-au-Bac Nord) nous réussissons à l’occuper mais à 23 heures par une contre-attaque, les Allemands reprennent cette tranchée. La canonnade continue toute la nuit pour ne se terminer qu’au petit jour. »
-13 et 14 avril travaux d’installation de batteries à la lisière Est du bois de Gernicourt objectif région du Choléra.
Carnet de route de R. Tronsson maréchal des logis, 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
« 13 avril 1915 - 18h30 : bombardement de toute la ligne de retranchements allemands depuis le ravin de la Miette jusqu’à Berry-au-Bac. La 6ème Division essaye de reprendre la tranchée prise et reperdue la veille mais n’y réussit pas. »
-15 avril – 9 mai concentration de tirs sur les ouvrages du Choléra. Arrivée du sous-lieutenant Devinoy élève de l’école centrale (7e batterie) (2-3 mai).
Carnet de route de R. Tronsson maréchal des logis, 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
« Dimanche 18 avril 1915 - A partir de ce jour nous faisons un emploi régulier de projecteurs électriques. Exécution de tirs combinés d’artillerie et de mitrailleuses sur les travailleurs allemands réparant les dégâts causés par notre artillerie. Notre poste d’observation, voisin du poste des projecteurs est bombardé régulièrement par l’artillerie ennemie, ne causant que des dégâts matériels.
Correspondance adressée par Marcel Vérin CS au 43e RAC, 8e batterie, à sa famille en date du 19 avril 1915
(carte en franchise - coll. verney-grandeguerre)
Jeudi 22 avril 1915 - Les Allemands envoient quelques coups sur Bouffignereux ne faisant aucune victime.
Vendredi 23 avril 1915 - Les Allemands envoient quelques coups (6) sur Roucy [Aisne], tuant un fantassin et en blessant 15.
Samedi 24 avril 1915 - Les Allemands envoient de nouveau quelques coups sur Roucy, ne causant que des dégâts matériels. Nous répondons en bombardant Coberny, siège de leur Etat-major.
Mardi 27 avril 1915 - A 17 heures nous ouvrons un feu violent sur le Choléra. L’artillerie de 77 et 105 nous répond, nous n’en souffrons pas, notre ancienne position, occupée par la 6ème batterie du 15ème (1er corps) est bombardée par des canons de 130 tuant 2 hommes, un 3ème meurt des suites de ses blessures.
Mercredi 28 avril 1915 - Les Allemands encadrent notre batterie avec une vingtaine d’obus de 130, n’occasionnant aucune perte humaine ni matérielle.
Jeudi 29 avril 1915 - Suite du bombardement sur notre position 77 et 105 de 11h15 à 11h45 environ 20 coups de 130 de 14h30 à 15h30 sans aucun résultat.
Vendredi 30 avril 1915 - Suite du bombardement par la pièce de 130 (15h30 à 16 heures) (8 coups). L’artillerie lourde (155 long) contrebat efficacement cette dernière.
Dimanche 2 mai 1915 - La 8ème batterie, occupant une position derrière nous, ouvre le feu à 10h 30. La fameuse pièce de 13 répond à notre droite par une vingtaine de coups assaisonnés de quelques 77, ceci prend fin à 11h 45. De 17h à 17h 30, l’artillerie du secteur bombarde le Choléra, nous n’y participons pas, mais n’en recevons pas moins une bonne volée de 77, 105 et 130. L’observatoire est également bombardé sans dommage sérieux.
Lundi 3 mai 1915 - A 16 heures, la 8ème batterie ouvre le feu derrière nous, nouvelle distribution de 77 et 130. Je commence la construction de ma casemate.
Mardi 4 mai 1915 - Evènement important à 20 heures nous partons à la chasse aux escargots à la lueur d’un immense falot. Après 1 heure de laborieuses recherches, nous rentrons avec le produit de notre chasse. Ils sont 4 (escargots).
Mercredi 5 mai - A 5 heures tout le monde en chasse. Nous rapportons un copieux plat de ces mollusques que nous dégustons le soir.
Jeudi 6 mai – Je vais tirer à la position de la 7ème batterie.
Vendredi 7 mai - Un aviatik survole notre position, réglant le tir d’une batterie de 77 et 150. La situation devient inquiétante, heureusement un des nôtres (Morane) le prend en charge et le reconduit rapidement chez lui. »
●-10-14 mai attaque ennemie et bombardement violent à la lisière Est du bois de la Mine et du Mont Doyen, riposte par des tirs de barrage du 3e groupe et contre-attaques de l’infanterie. Le lieutenant Chevillard grièvement blessé au poignet est évacué le 10.
Carnet de route de R. Tronsson maréchal des logis, 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
« Lundi 10 mai 1915 - Après un violent bombardement de nos positions du Mont-Doyen [La butte au vent, Berry-au-Bac (Aisne)] débutant à 8 heures, les Allemands font sauter une de nos tranchées qu’ils occupent, ainsi qu’une autre dans une attaque prononcée de 11h 30 à 12h 30. De 14 heures à 16 heures, nous contre-attaquons après une violente préparation d’artillerie, regagnons tout le terrain perdu, à l’exception de l’entonnoir. La nuit est agitée et nous devons plusieurs fois courir à nos pièces, je tire 230 coups dans la journée du 10.
Mardi 11 mai 1915 - 3 heures, déclenchons un tir rapide de 30 coups par pièce et continuons notre bombardement par un tir plus lent jusqu’à 4 heures. A 20h 30, sans aucune préparation d’artillerie, les Allemands munis de browning et de poignards, bondissant en colonnes serrées attaquent à nouveau nos positions au Mont-Doyen. Nous déclenchons un tir de barrage serré et rapide espaçant nos coups au fur et à mesure que l’action perd en intensité. L’attaque et repoussée avec de fortes pertes pour les assaillants littéralement fauchés par notre barrage et par le tir des mitrailleuses. Je tire 148 coups à ma pièce dont 78 pour cette dernière action. L’artillerie ennemie ne nous répond que par quelques coups isolés et sans efficacité.
Jeudi 13 mai 1915 - 2 heures à 2h 8, exécutons un tir de 12 coups par pièce sur le barrage. »
-15 mai la 5e DI est relevée par la 2e DI. Le 3e groupe relevé par le 27e RAC, quitte ses positions à 23h .
Carnet de route de R. Tronsson maréchal des logis, 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
« Samedi 15 mai 1915 - 11 heures, nous sommes prévenus de notre départ pour le soir, faisons nos préparatifs et quittons la position à 20 heures. Arrivons à Ventelay [Marne] où nous stationnons de 23h 30 à 2h 30. »
JMO 43e RAC 7e batterie Mémoire des Hommes (SHD) 6N282/008 (04/05/1915)
-16 mai le 3e groupe se rassemble à 2h à la sortie Sud de Ventelay (Marne) pour se rendre à Magneux (Marne) où il passe la journée. Arrivée du lieutenant Jacquard élève de l’Ecole des Mines. Départ de Magneux le 16 à 18h cantonnement à Seringes-et-Nesles (Aisne).
Carnet de route de R. Tronsson maréchal des logis, 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
« Dimanche 16 mai 1915 - Quittons Ventelay à 2h 30, traversons Romain et Courlandon [Marne] et formons le parc à la lisière d’un bois près de Magneux [Marne], y passons la journée et quittons cet emplacement à 18h. Continuons notre route vers « le grand arrière », traversons successivement Villette, Fismes [Marne], Chéry-Chartreuve, Mareuil-en-Dôle, [Seringes-et-]Nesles |Aisne], et arrivons au cantonnement à Seringes[-et-Nesles] (Aisne). Formons le parc, nous nous calons copieusement les joues et prenons un repos bien gagné. Séjour à Seringes du 17 mai au 22 mai, sommes reçus d’une façon tout à fait admirable par l’institutrice et sa mère, femmes braves et braves femmes, faisant tout leur possible pour rendre notre court séjour le plus agréable possible. »
Grande halte à Magneux-les-Fimes (Marne), 16 mai 1915 (p. 57)
Grande halte à Magneux-les-Fimes (Marne), 16 mai 1915 (p. 57)
Grande halte à Magneux-les-Fimes (Marne), 16 mai 1915 (p. 57)
à dr. sous les frondaisons Boy le cheval du Dr Verney accompagné de Chédeville
-17-21 mai cantonnement à Seringes-et- Nesles (Aisne).
Seringes-et-Nesles (Aisne), château de Nesles, 17-21 mai 1915 (p. 58)
Seringes-et-Nesles (Aisne), château de Nesles, 17-21 mai 1915 (p. 58)
-22 mai embarquement des trois batteries en chemin de fer à Fère-en-Tardenois (Aisne) successivement entre 11h15 et 19h, départ pour la région d’Arras (Somme).
Carnet de route de R. Tronsson maréchal des logis, 43e RAC, 3e groupe, 9e batterie
« Samedi 22 mai 1915 - Par un temps superbe, nous quittons Seringes à 15h 30 et embarquons en gare de Fère-en-Tardenois. Départ du convoi à 20h 10, passons successivement par les gares de Noisy-le-Sec [Seine-Saint-Denis], Creil [Oise], Amiens [Somme], Abbeville [Somme], Etaples [Pas-de-Calais]. »
Fère-en-Tardenois (Aisne), embarquement des batteries, 22 mai 1915 (p. 57)
Le 5 mai 1915, le lieutenant Raymond Oblin, officier de la 9e batterie du 43e RAC est détaché au sein de l’escadrille C4 (unité relevant du 3e CA) placée sous le commandement du capitaine Rochette en tant qu’observateur sur biplan Caudron. Le 1er avril 1916 le lieutenant Oblin est affecté à l’état-major du 43e RAC. D’autres officiers du 43e RAC suivront des formations ou seront détachés au sein de la C4 notamment pendant l’hiver 1915-1916.
Fère-en-Tardenois (Aisne), aérodrome, escadrille C4 au départ, 10 mai 1915 (p. 18)
Voir la suite :
III
Front d’Artois (23 mai – 25 octobre 1915)