43e RA 1914-1918
Caen, quartier d'artillerie Claude Decaen,
caserne du 43e RAC le 2 août 1914 (coll. verney-grandeguerre)
Cette page est consacrée à l'organisation du 43e régiment d'artillerie, unité au sein de laquelle René Verney est affecté en tant que médecin aide-major du 1er août 1914 au 14 mars 1918. On y trouve des informations générales sur sa composition, qui illustrent la complexité de l'organisation de l'artillerie française durant la première guerre mondiale, ainsi que des éléments sur l'évolution de son état-major. La page suivante est consacrée à l'organisation de son service médical (voir : L'équipe médicale du 3/43 RAC) .
Le 43e RA, unité d'artillerie de la 3e région militaire (Rouen) créée dans le cadre de la loi du 24 juillet 1909 à partir d'éléments des 11e et 22e régiments d'artillerie, est tout d'abord stationné à Rouen, caserne Jeanne d'Arc et Versailles, camp de Satory.
Dès avril 1914, le régiment d'artillerie de campagne proprement-dit (43e RAC) formant l'artillerie divisionnaire de la 5e division d'infanterie (AD5) et dont l'effectif en tant de guerre est porté à près de 1 650 hommes, est rassemblé à Caen pour occuper un tout nouveau cantonnement : le quartier d'artillerie Claude Decaen où se déroule sa mobilisation le 2 août 1914 (voir : 43e RAC de Rouen à Caen 1911-1940).
Parallèlement, le dépôt de Versailles concentre plus de 1 800 hommes également mobilisés sous l'uniforme du 43e, répartis entre un groupe de renforcement, un escadron territorial d'étapes, plusieurs batteries de dépôts et un ensemble de sections d'approvisionnement en munitions (cantonnement Camp de Satory et mobilisation rue Neuve, rue d'Angivillers, rue Sainte-Sophie et rue Sainte-Victoire). Ces unités qui constituent alors la réserve régimentaire tant en hommes qu'en chevaux et qu'en matériel, prennent rapidement part aux combats dans des secteurs du front et des missions qui leur sont propres. Tout au long du conflit, viendront s'y adjoindre parfois temporairement, d'autres éléments spécialisés (batteries d'artillerie lourde, d'artillerie de tranchée) agissant également sous l'uniforme du 43e régiment d'artillerie.
Il convient ainsi de souligner que l'ouvrage bien connu Historique du 43e régiment d'artillerie de campagne, campagne 1914-1919, ne rend compte que de l'action de l'AD5 durant le conflit, mais que le recensement qu'il effectue des pertes régimentaires s'étend à l'ensemble de ces unités rattachées au 43e régiment d'artillerie (voir : Base Mémoire des hommes : le 43e RAC Indexé !).
Historique du 43e RAC consultable sur Gallica
Aussi pour offrir un panorama le plus complet possible du parcours des hommes ayant combattu sous l'uniforme du 43e régiment d'artillerie, ses différentes composantes sont présentées dans les lignes suivantes.
L'unité régimentaire de base étant la "batterie" ou la "section" pour les unités d'approvisionnement en munitions, désignées par un numéro spécifique, nous les aborderons successivement dans l'ordre suivant :
Batteries :
-Batteries n°1 à 9 : 43e RAC (1er, 2e et 3e groupes) ou AD5
-Batteries n°21 à 23 : groupe de renforcement du 43e RAC ou 1er groupe de l'AD53 (puis 1er groupe du 243e RAC)
-Batterie n°41 : batterie de 90 du 43e RAC (puis intégrée au 270e RAC)
-Batteries n°51 à 54 : batteries de 155 Long de Bange du 43e RAC constituées d'éléments du 1er RAP (puis intégrées au 103e RAL)
-Batteries n°61 à 63 : batteries de dépôt