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René Verney un médecin normand dans la grande guerre (43e RAC, 74e et 24e RI)
22 décembre 2023

43e RA 1914-1918

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Caen, quartier d'artillerie Claude Decaen,

caserne du 43e RAC le 2 août 1914 (coll. verney-grandeguerre)

 

 

Cette page est consacrée à l'organisation du 43e régiment d'artillerie, unité au sein de laquelle René Verney est affecté en tant que médecin aide-major du 1er août 1914 au 14 mars 1918. On y trouve des informations générales sur sa composition, qui illustrent la complexité de l'organisation de l'artillerie française durant la première guerre mondiale, ainsi que des éléments sur l'évolution de son état-major. La page suivante est consacrée à l'organisation de son service médical (voir : L'équipe médicale du 3/43 RAC) .

 

Le 43e RA, unité d'artillerie de la 3e région militaire (Rouen) créée dans le cadre de la loi du 24 juillet 1909 à partir d'éléments des 11e et 22e régiments d'artillerie, est tout d'abord stationné à Rouen, caserne Jeanne d'Arc et Versailles, camp de Satory.

 

Dès avril 1914, le régiment d'artillerie de campagne proprement-dit (43e RAC) formant l'artillerie divisionnaire de la 5e division d'infanterie (AD5) et dont l'effectif en tant de guerre est porté à près de 1 650 hommes, est rassemblé à Caen pour occuper un tout nouveau cantonnement : le quartier d'artillerie Claude Decaen où se déroule sa mobilisation le 2 août 1914  (voir : 43e RAC de Rouen à Caen 1911-1940).

 

Parallèlement, le dépôt de Versailles concentre plus de 1 800 hommes également mobilisés sous l'uniforme du 43e, répartis entre un groupe de renforcement, un escadron territorial d'étapes, plusieurs batteries de dépôts et un ensemble de sections d'approvisionnement en munitions (cantonnement Camp de Satory et mobilisation rue Neuve, rue d'Angivillers, rue Sainte-Sophie et rue Sainte-Victoire). Ces unités qui constituent alors la réserve régimentaire tant en hommes qu'en chevaux et qu'en matériel, prennent rapidement part aux combats dans des secteurs du front et des missions qui leur sont propres. Tout au long du conflit, viendront s'y adjoindre parfois temporairement, d'autres éléments spécialisés (batteries d'artillerie lourde, d'artillerie de tranchée) agissant également sous l'uniforme du 43e régiment d'artillerie.

 

Il convient ainsi de souligner que l'ouvrage bien connu Historique du 43e régiment d'artillerie de campagne, campagne 1914-1919, ne rend compte que de l'action de l'AD5 durant le conflit, mais que le recensement qu'il effectue des pertes régimentaires s'étend à l'ensemble de ces unités rattachées au 43e régiment d'artillerie (voir : Base Mémoire des hommes : le 43e RAC Indexé !).

 

Historique du 43e RAC consultable sur Gallica

 

 

Aussi pour offrir un panorama le plus complet possible du parcours des hommes ayant combattu sous l'uniforme du 43e régiment d'artillerie, ses différentes composantes sont présentées dans les lignes suivantes.

 

L'unité régimentaire de base étant la "batterie" ou la "section" pour les unités d'approvisionnement en munitions, désignées par un numéro spécifique, nous les aborderons successivement dans l'ordre suivant :

 

Batteries :

 

 

-Batteries n°1 à 9 : 43e RAC (1er, 2e et 3e groupes) ou AD5

 

-Batteries n°21 à 23 : groupe de renforcement du 43e RAC ou 1er groupe de l'AD53 (puis 1er groupe du 243e RAC)

 

-Batterie n°41 : batterie de 90 du 43e RAC (puis intégrée au 270e RAC)

 

-Batteries n°51 à 54 : batteries de 155 Long de Bange du 43e RAC constituées d'éléments du 1er RAP (puis intégrées au 103e RAL)

 

-Batteries n°61 à 63 : batteries de dépôt du 43e RAC

 

-Battenie n°72 : batterie de dépôt du 43e RAC ; 2e escadron d'étapes du 43e RAC

 

-Batterie n°110 : batterie de 240 mm de tranchée du 43e RAC (puis intégrée au 177e RAT)

 

 

-Sections d'approvisionnement en munitions du Parc et du Grand parc d'artillerie

 

 

-1er échelon du Parc d'artillerie du 3e Corps d'armée ou PA3 composé des 1ère et 2eme sections de munitions d'infanterie (SMI) : 5e, 6e, 7e, 8e et 9e sections de munitions d'artillerie (SMA)

 

-2e section de parc du groupe n°3 du Grand parc d'artillerie de la 5e armée (GPA5)

 

-11e et 16e sections de munitions de 155 long du 43e RAC (puis 5e section du 103e RAL)

 

 

***

 

 

 

-Batteries n°1 à 9 : 1er, 2e et 3e groupes du 43e RAC - AD5

 

Le 43e régiment d'artillerie de campagne (43e RAC) constitue le régiment d’artillerie divisionnaire de la 5e division d’infanterie (AD5) qui a pour affectation organique aux côtés de la 6e DI, le 3e corps d’armée (subordonné à la 5e Armée en août 1914).

 

En tant qu’artillerie divisionnaire, il a pour mission d’assurer le soutien des régiments d’infanterie de la 5e DI en termes de préparation et d’accompagnement des actions et de protection.

 

La 5e DI est commandée par le général Elie Joseph Verrier jusqu’au 31 août 1914. A cette date elle est placée sous le commandement du général Charles Mangin devenant "La division Mangin". Le général Henri Roig-Bourdeville lui succède à compter du 4 juin 1916 et ce, jusqu’au 1er juin 1920.

 

    LECOC Louis, Pages héroïques de la 5e Division d'infanterie, Paris S.T.D.I.S, 1918

(coll. verney-grandeguerre) consultable sur Gallica

 

Général Elie Joseph Verrier (Vosnon 1853 - Paris 1923)

(cliché Agence de reportage photographique Meurisse, Paris - ref. 27802)

 

Général Charles Mangin (Sarrebourg1866 - Paris 1925)          

Commandant la 5e DI du 31/08/1914 au 03/06/1916

(carte postale - coll.verney-grandeguerre) 

 

Général Henri Roig-Bourdeville (Paris 1862 - Bergerac 1942)

Commandant la 5e DI du 04/06/1916 au 01/06/1920

 ici en uniforme de colonel commandant le 308e RI,

 Le Quesnoy (Somme) novembre-décembre 1914

(carte-photo- coll.verney-grandeguerre)

 

La 5e DI est composée en août 1914 de régiments mobilisés dans la circonscription de la 3e Région Militaire (Rouen) :

 

-9e brigade : 39e RI (Rouen) et 74e RI (Rouen)

 

-10e brigade : 36e RI (Caen) et 129e RI (Le Havre)

 

-Eléments divisionnaires : 7e régiment de chasseurs à cheval (un escadron – Evreux) et 43e RAC (Caen)

 

Seuls les 74e RI et 43e RAC resteront attachés à la 5e DI de la mobilisation à l’armistice. En juillet 1915 le 39e RI est affecté à la 130e DI, le 274e RI (régiment de réserve du 74e - casernement Caen) intègre alors la 5e DI.

 

En mai 1917, suite aux mutineries des régiments, le  36e RI est incorporé au sein de la 121e DI et le 129e RI au sein de la 69e (voir Chemin des Dames et mutineries à la 5e DI). Le 5e RI (casernement à Paris - dépôt à Falaise) intègre alors la 5e DI, suivi pour un temps du 114e bataillon de chasseurs alpins (de juin à novembre 1917).

 

Enfin, en novembre 1917 le 224e RI (régiment de réserve du 24e - casernement à Caen) intègre la 5e DI peu de temps avant la dissolution du 274e (décembre 1917).

 

Souain (Marne), camp de Darolles, mars-mai 1918

Groupe des grenadiers d’élite du 74e RI 2e bataillon, au centre le sous-lieutenant Gaugry

(Album R. Verney p. 198)

 

 

Composition du 43e RAC

 

Pour appréhender dans le détail l'organisation interne d'un régiment d'artillerie de campagne tel que l'AD5 (composition, instruction, service au combat), nous renvoyons au Règlement provisoire de manoeuvre de l'artillerie de campagne approuvé par le ministre de la guerre, le 8 septembre 1910 (Titres I à VII). Celui-ci, constitue en effet une source essentielle permettant de faciliter l'interprétation des clichés de l'album de R. Verney et leur contextualisation à partir des Journaux des marches et opérations (JMO) régimentaires. Nous nous sommes appuyé sur son édition de 1910, pour effectuer la présentation propre au 43e RAC que nous développons ci-dessous.

 

Règlement provisoire de manoeuvre de l'artillerie de campagne

approuvé par le ministre de la guerre, le 8 septembre 1910 (Titres I à VII).

Edition en 4 volumes, Paris, Henri Charles-Lavauzelle ed. 1910 (coll. verney-grandeguerre)

 

Le régiment est placé sous les ordres d’un état-major dont un lieutenant-colonel ou colonel assure le commandement assisté de six officiers qui encadrent un effectif de 1 620 hommes assurant le service de 36 pièces de 75 mm modèle 1897 dont la répartition s'organise précisément.

 

Le régiment se décompose en trois groupes de trois batteries de quatre canons de 75, les neuf batteries régimentaires, numérotées de manière continue de 1 à 9 se répartissant ainsi :

 

-1er groupe : batteries n°1,2,3

 

-2eme groupe : batteries n°4,5,6

 

-3eme groupe : batteries n°7,8,9

 

Précisions que tout au long du conflit les officiers commandant groupes et batteries ont, parallèlement au chef de corps, pour mission de rédiger pour leur unité un journal des marches et opérations (ou JMO). Le service historique de la défense conserve l'ensemble de ces doucuments, soit pour le 43e RAC un ensemble 12 JMO qui sont désormais consultables en ligne et qui viennent préciser l'action régimentaire au jour le jour.

 

Chaque groupe qui dispose de 12 pièces d'artillerie, est placé sous les ordres d'un commandant chef d'escadron assisté de 6 à 7 officiers (officier observateur, commandant de groupe d'échelons, officier ou sous-officier d'approvisionnement, officier de liaison, médecin, vétérinaire). Une quinzaine d'hommes s'adjoignent à l'état-major de groupe : ordonnances, médecin auxiliaire, brigadiers infirmier ou brancardier, boucher et conducteurs de 4 voitures hippomobiles (voiture médicale, fourgons à bagages, voiture à viande).

 

Le 3e groupe comprend ainsi précisément en août 1914, 541 hommes dont 16 officiers et 525 sous-officiers et canonniers (source JMO régimentaires), alors qu'en mars 1917 il compte 600 hommes (source JMO service de santé divisionnaire).

 

Chaque batterie est placée sous les ordres d'un capitaine et de 2 officiers (lieutenant ou sous-lieutenant) disposant d'environ 170 hommes, sous-officiers et hommes du rang, canonniers servants ou canonniers conducteurs.

La batterie dispose de 44 canonniers servants "cs" répartis au sein de deux sections qui assurent individuellement la mise en batterie de deux pièces de 75. Chaque pièce est placée sous les ordres d'un sous-officier (adjudant, maréchal des logis chef ou maréchal des logis) accompagné d'un ou deux brigadiers, et servie par 5 hommes du rang : pointeur ou maître-pointeur, chargeur et tireur (servants de pièce), pourvoyeur et déboucheur (servants de caisson).

 

 Canon de 75 côté gauche roue enlevée

Planche extraite du Règlement provisoire de manoeuvre de l'artillerie de campagne (Titre IV, fig. 1)

 

 Canon de 75 côté droit

Planche extraite du Règlement provisoire de manoeuvre de l'artillerie de campagne (Titre IV, fig. 2)

 

Bois de Gernicourt (Aisne), décembre 1914 - mars 1915

      2e section de la 9e batterie

   (Album R. Verney p. 32) 

 

    Bois de Gernicourt (Aisne), décembre 1914 - mars 1915

75 en action, les servants chargent la pièce, à l'extrême droite maréchal des logis Estard

(Album R. Verney p. 33)

 

Près de 80 hommes, canonniers conducteurs ou "cc", pourvoient à la manoeuvre et à l'entretien des 23 voitures hippomobiles attelées composant chaque batterie, ainsi qu'au soin des 132 chevaux de trait qui y sont attachés (soit 69 voitures et 396 chevaux par groupe).

 

Les chevaux du 3e groupe du 43e RAC

Abrevoirs à Lucheux (Somme),15 juin 1915

[ancienne minoterie Salangros] (Album p. 61)

 

Les chevaux du 3e groupe du 43e RAC

Wanquetin (Pas-de-Calais), grande halte, 16-17 juin 1915 (Album R. Verney p .68)

 

 Train hippomobile du 43e RA (sans lieu,sans date).

[Section de ravitaillement, région de Reims (Marne) vers 1915 ?]

(Carte-photo - coll. verney-grandeguerre)

 

Embarquement du 43e RAC à Courville (Marne) 30/08/1917

(Section photographique de l'armée - coll. numérique de la BDIC

Albums Valois VAL 067-171 ; VAL 067-172 ; VAL 067-174 ; VAL 067-175)
 

Harnachement 43e Régiment d'artillerie, Campagne 1914-1915 (lieu non dentifié).

(Carte-photo - coll. verney-grandeguerre)

 

Pour assurer le mouvement de la batterie montée de 75 sur pied de guerre, le personnel est réparti en 9 pelotons de pièce, chaque pièce comprenant plusieurs types de voitures hippomobiles (voiture-canon, voiture-caisson, forge, fourgon, fourragère...) qui permettent, en tout lieu, le déplacement des hommes, armes, munitions, matériel et vivres. La dotation initiale embarquée pour quatre canons de 75 (chaque pièce pesant 1,14 tonne), étant de 1 248 obus répartis entre avant-trains et caissons (au total de plus de 8,736 tonnes de munitions), ce qui correspond à 312 coup par pièce.

 

Parc de batterie (incomplet) formé le 9 septembre 1911 dans la cour de "l'Hôtel de Rouen" à [...]

Au premier plan à gauche et au centre quatre caissons avec leurs avant-trains, à droite un fourgon,

au second plan au centre, quatre canons et leur avant-trains, un caisson à droite et à l'arrière-plan à droite un fourgon.

(Photographie originale - coll. verney-grandeguerre)

 

Les 1er, 2e, 3e et 4e pelotons attellent individuellement deux voitures l'une formée d'un avant-train tractant un canon dite voiture-canon (a), l'autre d'un avant-train tractant un caisson à munitions dite voiture-caisson (b). Le 5e peloton attelle 2 voitures-caisson, l'ensemble des 1er-5e pelotons constituant la batterie de tir placée sur la ligne de feu (soit 10 voitures hippomobiles : 4 voitures-canon et 6 voitures-caisson à munitions embarquant un total de 672 obus).

 

Brévillers (Somme), juin 1915, 3e groupe du 43e RAC,

attelage de six chevaux tractant une voiture constituée d'un avant-train et d'une pièce de 75 (a)

(Album R. Verney p. 58)

 

(b) Voiture-caisson (formée d'un avant-train et d'un caisson) modèle 1897 (vue avant)

Planche extraite du Règlement provisoire de manoeuvre de l'artillerie de campagne (Titre IV, fig. 9)

 

 (b) Voiture-caisson (formée d'un avant-train et d'un caisson) modèle 1897  (vue arrière)

Planche extraite du Règlement provisoire de manoeuvre de l'artillerie de campagne (Titre IV, fig.10)

 

      Caisson en batterie, planche extraite du Règlement provisoire de manoeuvre de l'artillerie de campagne (Titre IV, fig. 11)    

 

Bois de Gernicourt (Aisne),  février 1915, canon de 75 et son caisson en batterie

 (Album R. Verney p. 30)

 

Les 6e et 7e pelotons attèlent chacun trois voitures-caissons (b), le 8e peloton attelant la forge (c), le chariot de batterie (d) et un caisson pour armes portatives.

 

(c) Forge modèle 1876

Planche extraite du Règlement provisoire de manoeuvre de l'artillerie de campagne (Titre IV, fig. 15)

 

     (d) Chariot de batterie pour matériel de 75 modèle 1833

Planche extraite du Règlement provisoire de manoeuvre de l'artillerie de campagne (Titre IV, fig.14)

 

Le 9e peloton attèle enfin le train régimentaire qui comprend un charriot fourragère (e) et trois fourgons à vivres (f).

 

   (e) Charriot fourragère modèle 1900

Planches extraites du Règlement provisoire de manoeuvre de l'artillerie de campagne (Titre IV, fig. 19)

 

 (f) Fourgon modèle 1887

Planches extraites du Règlement provisoire de manoeuvre de l'artillerie de campagne (Titre IV, fig. 18)

 

Wanquetin (Pas-de-Calais), 16-17 juin 1915 (Album R. Verney p.10)

Officiers du 3e groupe du 43e RAC à proximité d'un fourgon modèle 1887,

destiné au transport des bagages de l'état-major (cantines nominatives servant ici de siège)

 

L'ensemble des 6e-9e pelotons constitue le groupe des échelons de combat, normalement positionné avec les chevaux et avant-trains des pièces d'artillerie et caissons, à 500m environ en arrière de la ligne de feu. La stabilisation du front mène au positionnement des échelons dans des sites souvent plus éloignés et mieux adaptés à un stationnement de longue durée. C'est de ce point généralement simplement dénommé "Les échelons" placé sous les ordres d'un lieutenant ou sous-lieutenant, que s'effectue l'alimentation de la batterie en munitions avec les six caissons des 6e et 7e pelotons qui embarquent un total de 576 obus. Ces échelons régimentaires étant eux-mêmes alimentés par les sections de munitions de parc du corps d'armée, elles-mêmes approvisionnées par le grand parc d'armée (voir infa : Unités d'approvisionnement).

 

Echelons du 3e groupe du 43e RAC (à droite les flèches de six caissons)

Ferme de Longvoisin à Ventelay (Marne), janvier-mai 1915

(Album R. Verney p. 47)

 

Canonniers du 43e RAC 2e batterie au cantonnement sur le front (non situé, non daté, vers 1915 ?)

au centre, Lucien HEDOUIN, maréchal des logis 2e batterie du 43e RAC (registre de matricule)

(carte-photo coll. verney-grandeguerre)

 

 

-21e, 22e et 23e batteries - Groupe de renforcement du 43e RAC : AD53 et 243e RAC

 

Le 43 RAC possède un groupe de renforcement (21e, 22e et 23e batteries, chacune dotée de 4 pièces de 75), principalement composé de réservistes encadrés par des éléments d'active (soit environ 550 hommes). Ce groupe connait durant tout le conflit, un parcours totalement indépendant du reste du régiment et s'associe à celui de la 53e division d'infanterie (voir JMO 43e RAC 1er groupe de renforcement).

 

Mobilisé à Versailles (Ecole maternelle de la rue Neuve) et placé tout d'abord sous le commandement du chef d’escadron Adrien Moïse Mendès-Bonito, il forme en effet, en août 1914, le 1er groupe du groupement constituant l'artillerie divisionnaire de la 53e division d'infanterie (mobilisée dans la 3e région, la 53e DI fait partie du 4e groupe de divisions de réserve) (voir JMO AD 53 sur mémoire des hommes).

 

Outre ses éléments issus du 43e RAC, le groupement de l'AD 53, dispose des groupes de renforcement des 22e RAC (24e, 25e et 26e batteries) et 11e RAC (27e, 28e et 29e batteries), qui forment respectivement ses 2e et 3e groupes. A partir du 18 septembre 1915 le 1er groupe est placé sous les ordres du chef d’escadron Louis Clément Joseph Girard (1869-1934) auquel a été confié, dès août 1914, le commandement de la 23e batterie du 43e RAC.

 

Le 1er avril 1917, le groupement constitue le 243e RAC, unité nouvellement créée et qui conserve jusqu'à la fin du conflit, sous les ordres du lieutenant-colonel Gustave Georges Ernest Victor Crousse (1873-1946), son affectation en tant qu'AD 53. Les 21e, 22e et 23e batteries du 43e RAC, agissant désormais sous l'uniforme de la nouvelle unité, constituent le 1er groupe du 243e RAC (voir JMO) dont le chef d'escadron Girard conserve le commandement. Les 2e et 3e groupes sont parallèlement composés des éléments issus des 22e et 11e RAC (voir JMO 243e RAC).

 

Lors de la dissolution du 243e RAC, le 25 janvier 1919, le 1er groupe est reversé au 43e RAC, rejoignant le 8 février, les 1er et 2e groupes mobilisés pour l'occupation du Palatinat, où ils se sont transportés avec la 5e division d'infanterie (3e CA, 8e Armée), pour stationner dans la région de Grünstadt-Frankenthal (voir JMO régimentaire 01/01-12/07/1919). Ils y forment le régiment de marche 43/243e, placé sous les ordres du lieutenant-colonel Eymard qui est remplacé le 10/06/1919 par le lieutenant-colonel Chaffary. Le 43e/243e RAC est de retour à Caen le 12 juillet 1919.

 

Sur le front occidental avec la 53e division d'infanterie

journal de Louis Clément Joseph GIRARD, témoin du 1er groupe de renforcement du 43e RAC

(coll. verney-grandeguerre)

 

On doit à l'ancien chef d'escadron du groupe de renforcement du 43e RAC, le commandant Louis Girard, une restitution détaillée du parcours de l'unité durant la Grande Guerre, au travers de ses mémoires, publiées dans un ouvrage en quatre volumes ayant pour titre : Sur le front occidental avec la 53e division d'infanterie. (I, Paris, Berger-Levrault, 1932 ; II, Besançon, Sequana et III, Paris, Brodart et Taupin eds., s.d. (éditions posthumes) ; IV, Compiègne, Imprimerie du progrès de l'Oise [1938], ce dernier volume n'étant pas directement de la main de l'auteur, mais mis en forme in mémoriam par un groupe d'anciens officiers du 243e RAC).

 

Témoignage capital sur le parcours du groupement de renforcement du 43e RAC, la qualité et la précision du récit trouve sa source même dans la démarche de son auteur (cf. volume IV, p. 369) :

"Je me suis appliqué à noter scrupuleusement, au jour le jour, et parfois heure par heure, les événements, les on-dit, les récits et causeries des poilus, des camarades et des chefs, leurs réflexions, leur état moral du moment. Ces notes, écrites sur des carnets de poche (12) et à peu près indéchiffrables pour tout autre que moi-même, ont été simplement mises au net. Des suppressions ont été faites. Rien n'y a été ajouté. Il faut trouver dans ces pages le récit sans prétention de ce que fut la guerre pour un groupement d'artillerie ayant su garder jusqu'à l'armistice, malgré les pertes et les mutilations, malgré les apports successif d'un sang plus jeune, l'esprit qui l'avait animé à la mobilisation."

 

En complément, les archives départementales du Calvados conservent un lot documentaire inédit (1J/49/2) issus d'un officier du 1er groupe de renforcement du 43e RAC : la correspondance adressée à ses parents entre le 30 juillet 1914 et le 22 mars 1915 par le sous-lieutenant de réserve Maurice Alliot (1889-1990) centralien, affecté la 21e batterie d'août 1914 à l'automne 1916.

 

Pour en terminer, nous nous permettons de signaler que le 243e RAC compte dans ses rangs en 1918 le capitaine de réserve Joseph Laniel (1889-1975), officier issu du 27e régiment de dragons affecté au début du conflit à l'état-major de la 53e DI, puis à partir du 16/03/1918, au commandement des 22e et 25e batteries du 243e RAC (cf. reg.matric visionneuse p.219). On doit à ce futur député du Calvados, membre du Conseil national de la Résistance (1943) et Président du Conseil (juin 1953 - juin 1954), un livre de souvenirs : Jours de gloire et jours cruels, Paris, Presses de la Cité, 1971, dans lequel il évoque son passage au sein du régiment (pp.55-62) et notamment durant l'offensive allemande au nord de Compiègne, la mort glorieuse du chef d'escadron Georges Marie Perreau (reg.matric.) commandant du 3e groupe du 243e RAC, le 11 juin 1918 à Mélicocq (Oise) où il est inhumé.

 

In memoriam du chef d'escadron Georges Perreau

3e groupe du 243e RAC tué à l'ennemi le11/06/1918 à Mélicocq (Oise)

 

Capitaine du 243e RAC, boyau des téléphonistes, PC d'artillerie n°1.

[Peut-être s'agit-il du capitaine Georges Marie Perreau, commandant le 3e groupe du 243e RAC,

photographié par le Colonel Crousse, Chemin-des-Dames, Moussy-Verneuil, PC Istrie, 18/09/1917 ? (cf. Girard III, p. 211)]

(tirage photographique original coll. verney-grandeguerre)

 

In folio édité en hommage à Henri Robert Bignon (1896-1918),

sous-lieutenant au 243e RAC,3e groupe, 29e batterie ( classe 1916 reg. matric.) mort pour la France.

Tué à l’ennemi le 9/06/1918 à Samson commune d’Elincourt (Oise), sa batterie étant alors positionnée sur le plateau de la cote 166 au nord d’Elincourt, en bordure de la commune de Chevincourt

(voir historique régimentaire p. 20 ; JMO 243e RAC ; Girard vol. IV, p. 220).

(Stern gr. - coll. verney-grandeguerre)

 

 Hommes du 243e RAC, Haut-Rhin (correspondance datée d'août 1918).

(Carte-photo - coll. verney-grandeguerre)

 

 Hommes du 243e RAC, Haut-Rhin (correspondance datée d'août 1918).

(Carte-photo - coll. verney-grandeguerre)

 

    Homme du 243e RAC, Haut-Rhin (correspondance datée d'août 1918).

(Carte-photo - coll. verney-grandeguerre)

 

"26e batterie de fer, 243e RAC" (batterie issue du groupe de renforcement du 22e RA) [sans lieu, sans date]

 (carte-photo - coll. verney-grandeguerre)

 

Le 243e RAC est reformé dès octobre 1919. Equipé de pièces de 155 court Schneider modèle 1917, il  participe entre 1920 et 1922 à l'occupation de la Rhénanie rattachée à la 37e division d'infanterie (8e groupe de l'ACD37) du 30e corps d'armée du Général Mordacq. Les batteries d'artilerie lourde, réintégrées au sein du 43e RAD à leur retour d'Allemagne, reformeront le 243e RAD en 1939.(voir Le 43e RAC: de Rouen à Caen 1911-1940).

 

Cendrier commémoratif de la guerre 1914-1918 aux armes du 243e RAC

(faïence signée "FM" - coll verney-grandeguerre)

 

 

-41e, 42e et 43e batteries de 90 du 43e RA - 270e RAC

 

De la même manière, par décision ministérielle n°2978 3/3 du 6 mars 1915, une batterie du 43e RAC (41e batterie, dépôt de Versailles, 170 hommes environ), forme avec deux autres batteries, l’une du 22e RAC (42e batterie) et l’autre du 11e RAC (43e batterie) un groupe équipé de canons de 90mm.

Rattachées au 43e RA et placées sous le commandement du chef d'escadron Maxime Charles Félix Delalleau (Hazebrouck 1865-u, ce groupe constitué par la IIIe région militaire a un lui aussi un parcours bien distinct du 43e RAC durant tout le conflit (voir : JMO 43e RA, 43e batterie de 90).

 

Destiné, après un entrainement au camp de Mailly (4-28 avril 1915), à former le 2e groupe de l’AD 151, le 29 avril, il rejoint le Détachement d'Armée de Belgique, intégrant, fin mai le 36e Corps d'armée. Maintenu en Belgique jusqu'à fin août 1915 (secteurs d'Elverdinge, Brielen et Bixschote au nord d'Ypres), il constitue tout d'abord l'ADT 87 accompagné d'un groupe formé par la Xe région militaire agissant sous l'uniforme du 50e RAC, puis successivement, l’AD 45, l’AD 153, l’AD 152 enfin l’AD 45.

 

In memoriam Louis Ernest Prosper Alexandre Girard, classe 1905 (reg. matric.),

2e canonnier conducteur, 43e RAC, 41e batterie de 90, mort pour la France à Brielen (Belgique).

Mortellement blessé alors que son unité (groupe Delalleau) est engagée

depuis le 26 mai au sein de l'AD45  au nord-ouest d'Ypres (voir situation de la position).

 (carte mortuaire Imp. Chenel, J. Demare successeur, Caen - coll verney-grandeguerre)

 

Le 1er septembre 1915 les deux groupes renforcés d'un groupe de 75 issu du 29e RAC forment l’ADT 81 et prennent tout d'abord position en Artois dans le secteur de Bully-les-Mines - Grenay (Pas-de-Calais). Le 11 février 1916, ils quittent leurs positions pour se rendre dans le secteur de Cappy (Somme), mis à disposition du 1er Corps colonial jusqu'à fin juin. Le 5 juin 1916 ils sont dotés de pièces de 75 Schneider et, à partir du 27 ils accompagnent la 81e DT placée en position de repos forêt de Laigue, au sud de Saint-Léger-aux-Bois (Oise). Fin juillet 1916, le groupe du 43e RA remonte en ligne dans le secteur de Rouvroy-en-Santerre (Somme) placé sous les ordres de l'AD 27 et ce jusqu'au début mars 1917 où il  rejoint à nouveau la forêt de Laigue avec  la 81e DIT. Du 19 au 25 mars 1917, en soutien de la division, les batteries accompagnent le repli opéré par les allemands sur la ligne Hindenburg, effectuant une avancée vers l'est de 35 km au delà de l'Ailette, jusqu'en forêt de Coucy à Folembray (Aisne).

 

Carte de correspondance adressée le 06/01/1916 par le canonnier Ernest Jean Charles Valentin ALLAIN,

classe 1913 (reg. matric.), 43e RA, 42e batterie de 90

(coll. verney-grandeguerre)

 

Le 1er avril 1917 lors de la création du 270e RAC, les 41e, 42e, 43e batteries du 43e RA sont appelées à constituer le 2e groupe du nouveau régiment et poursuivent sont action sous ce nouvel uniforme jusqu'à la fin du conflit (voir : historique régimentaire du 270e RAC).

 

 

 

-51e, 52e, 53e et 54e batteries de 155 Long de Bange : 1er RAP et 103e RAL

 

Nous manquons d'information sur la présence réelle d'hommes du 43e RAC au sein des 4 batteries de 155 Long de Bange appartenant au régiment à compter du 15 juillet 1915 : 51e et 52e batteries (6e groupe), 53e et 54e batteries (7e groupe). Comme en témoignent le JMO de la 52e batterie et le JMO de la 53e batterie ces deux dernières (chacune constituée d'environ 250 hommes et de 4 pièces de 155L) sont en effet respectivement formées à partir des batteries n°4bis et 23 du 1er régiment d'artillerie à Pied. Le 31 octobre 1915 alors qu'elles sont toujours positionnées en Artois, les quatre batteries de 155L du 43e RAC sont dissoutes et rejoignent le 103e régiment d'artillerie lourde constitué le lendemain, et dont elles forment dès lors respectivement ses 7e, 8e, 27e et 28e batteries (voir JMO du 103e RAL et JMO de son 6e groupe).

 

Canonniers du 1er régiment d'artillerie à pied (Artois, juillet-octobre 1915 ?),

parmi ces hommes figure Paul Depoorter, 1er RAP, 23e batterie,

alors affecté au 43e RAC, 53e batterie, 7e groupe.

(Carte-photo - coll. verney-grandeguerre)

 

 

-61e, 62e et 63e batteries de dépôt

 

La connaissance de la composition et du parcours de ces trois unités (mobilisant un total d'environ 550 hommes) reste incomplète. Batteries de réserve, d'instruction et de passage, elles sont affectées au dépôt régimentaire, tout d'abord à Versailles en 1914, puis au début de 1915, à Saint-Cloud (caserne Sully), et enfin, quelques mois plus tard et ce jusqu'à la fin du conflit à Caen (quartier Claude Decaen).

 

Correspondance depuis Versailles du 15/08/1914 adressée par Arthur Marcel Bruneaux

   43e RAC, 62e batterie (classe 1904 reg. matric.)

(cartes postales - coll. verney-grandeguerre)

 

Correspondance depuis Versailles du 21/08/1914

adressée par Louis Aimable Panchout

         43e RAC, 63e batterie (classe 1901 reg. matric.)

(cartes postales - coll. verney-grandeguerre)

 

     Correspondance adressée depuis Versailles le 28/08/1914 par

Raoul Eugène Alexis Quilan, 43e RA 63e batterie (classe 1901 reg. de matric.)

(carte postale coll. verney-grandeguerre)

 

     Correspondance depuis Versailles du 13/09/1914 adressée par Louis Auguste Bobé

43e RAC, 63e batterie (classe 1901 reg. matric.)

(carte photo - coll. verney-grandeguerre)

 

Correspondance depuis Versailles datée du 03/11/1914 avec cachet du 43e RAC 62e batterie

(carte postale - coll. verney-grandeguerre)

 

Enveloppe postale avec cachet du vaguemestre du 43e régiment d'artillerie

adressée depuis Saint-Cloud le 29/01/1915

par le brigadier Frappart, 43e RAC, 61e batterie, 16e pièce

(coll.verney-grandeguerre)

 

 

Correspondance depuis Saint-Cloud datée du 02/02/1915 par Charles Wiart, 43e RAC, 62e batterie.

(Carte postale - coll.verney-grandeguerre)

 

     Correspondance depuis Saint-Cloud datée de février 1915

adressée par André Edmond Vard, 43e RAC, 63e batterie (classe 1913 reg.matric.).

(Carte postale LL - coll.verney-grandeguerre)

 

Correspondance depuis Caen du 22/04/1915 adressée par Louis Léon Pichois         

43e RAC, 63e batterie (classe 1916 reg.matric.)

(carte postale - coll.verney-grandeguerre)

 

Correspondance depuis Caen du 16/08/1915 adressée par Charles Arthur Hoquerelle 

43e RAC, 61e batterie (classe 1910 reg.matric.)    

(carte postale - coll.verney-grandeguerre)

 

   

Correspondance adressée depuis Caen datée du 10/02/1916

par Marcel Edmond Carpentier, 43e RAC, 62e batterie 2e pièce (classe 1917 reg.matric.)

(carte-lettre E. Jouffroy, Beaune - Déposé - coll.verney-grandeguerre)

 

Correspondance depuis Caen, oblitération du 05 septembre 1917

adressée par Victor Segur, 43e RAC, 62e batterie, 3e pièce (classe 1908 reg. matric.)

(carte postale - coll. verney-grandeguerre)

 

 

 

-2e escadron territorial d'étapes et 72e batterie de dépôt

 

Le 2e escadron territorial d'étapes du 43e RAC, parfois dénommé "Groupe territorial du 43e RAC" dans les registres de matricules, est une unité composée d'hommes mobilisés âgés de 35 à 45 ans. Constitué le 22/12/1914, il est placé sous les ordres de 2 officiers (Capitaine Pujol, Lieutenant Ducange) et dispose de 205 hommes de troupe provenant des 11e, 22e et 43e RAC tout d'abord cantonnés au camp de Satory à Versailles et mis en subsistance à la 62e batterie du 43e RAC.

 

Pami les officiers affectés au groupe territorial du 43e RA, on peut citer le capitaine de réserve Albert François Paul Pinet (1863-1833) dont le parcours documenté s'associe ensuite d'avril à juin 1915 à celui de la 43e batterie de 90 du 43e RAC  (voir Biographie d'Albert Pinet et Album photo d'Albert Pinet 1915-1918).

 

Xavier Gille  Album photo d'Albert Pinet 1915-1918 (extrait)

 

Le 2e escadron territorial d'étapes du 43e RAC est cantonné à Saint-Cloud du 17/01/1915 au 23/02/1915, puis intégré au Détachement d'Armée de Belgique (8e Armée, puis 36e corps d'armée) stationnant du 25/02 au 31/08/1915 à Rexpoëde (Nord) touché en avril par une épidémie de typhoïde (voir : Base Mémoire des hommes : le 43e RAC Indexé !).

 

A sa dissolution à Caen, le 01/09/1915, ses effectifs provenant du 43e RAC sont versés à la 72e batterie du régiment (voir JMO de décembre 1914 à août 1915).

 

Correspondance depuis Versailles du 28/12/1914

adressée par François Eugène Boury, coiffeur à Eu (Classe 1895 reg. de matric.)

Groupe territorial du 43e RAC - 2e escadron d'étapes du 43e RAC

(Cartes postales - coll. verney-grandeguerre)

 

Correspondance depuis Saint-Cloud du 29/01/1915

adressée par François Eugène Boury, coiffeur à Eu (Classe 1895 reg. de matric.)

Groupe territorial du 43e RAC - 2e escadron d'étapes du 43e RAC

(Cartes postales - coll. verney-grandeguerre)

 

 

Cuisiniers du 43e RAC affectés au 2e escadron territorial d'étapes,

Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), janvier-février 1915.

Deux de ces hommes, bouchers de profession dans le civil, sont

Eugène Louis Pellerin (classe 1895 reg. matric.), rédacteur du message écrit au verso,

accompagné d'Albert Henri Rendu (classe 1897 reg. matric.)

(Carte-photo, coll. verney-grandeguerre)y

 

2e escadron territorial d'étapes du 43e RAC, Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), janvier-février 1915

 

Correspondance depuis Saint-Cloud du 22/02/1915

par Adrien Honorat Albert Lecoq (classe 1899 reg. matric.) Groupe territorial du 43e RAC.

Blessé le 08/10/1915 à Bully-Grenay (Bully-les-Mines, Pas-de-Calais),

il semble à cette date affecté à la 43e batterie de 90 du 43 RAC intégrée à l'ADT81.

(cartes postales - coll.verney-grandeguerre)

 

   Correspondance depuis Caen du 13/03/1915

par Adrien Honorat Albert Lecoq (classe 1899 reg. matric.) Groupe territorial du 43e RAC.

Blessé le 08/10/1915 à Bully-Grenay (Bully-les-Mines, Pas-de-Calais),

il semble à cette date affecté à la 43e batterie de 90 du 43 RAC intégrée à l'ADT81.

(cartes postales - coll.verney-grandeguerre)

 

Enveloppe postale avec cachet du 2e escadron d'étapes du 43e RAC (oblitération du 01/06/1915)

Correspondance adressée à son épouse par Désiré Amédée Beauclé,

charron puis charpentier à Rosay-sur-Lieure, Eure (classe 1896 cf. reg. matric.)

(coll.verney-grandeguerre)

 

Caen, caserne d'artillerie, groupe territorial du 43e RAC, correspondance datée du 06/06/1915

adressée par l'adjudant Pierre Albert Pinet (classe 1891 reg. matric.) au premier plan au centre, le pied sur la brouette.

(carte-photo - coll. verney-grandeguerre)

 

La 72e batterie est une "batterie de dépôt" constituant tout au long du conflit une unité de réserve, d'instruction et de passage. Ainsi quelques mois après son incorporation le 15 avril 1917, le jeune Paul Jean André Thomman (Argenteuil 1898 - Argenteuil 1977) est affecté à la 72e batterie, 15e pièce, en tant que 2eme canonnier servant. Probablement en raison de sa réussite au concours d'entrée à l'Ecole centrale des Arts et manufactures, il sera le 25/12/1917, nommé aspirant à titre temporaire et alors affecté dans ce grade au 121e régiment d'artillerie (cf. registre de matricule).

 

A l'occasion d'une correspondance adressée le 17 juillet 1917 à ses parents, il évoque ses activités au dépôt de Caen qu'il vient de rejoindre huit jours auparavant : "garde assurée à la gare de Caen. Nous n'avons absolument rien fait, sauf de dormir dans un superbe Wagon de 1ère garé sur une voie près de la gare." ; "nous faisons le matin des batteries attelées à 6 chevaux et quand on est sur les caissons on a les boyaux secoués d'une jolie façon."

 

    Correspondance de Paul Thomann (43e RAC, 72e batterie, 15e pièce) (classe 1918 reg. matric.)

adressée le 19 juillet 1917 à ses parents depuis le dépôt du 43e RAC à Caen.

(carte de correspondance militaire - coll verney-grandeguerre)

 

 

 

-110e batterie de 240mm de tranchée du 43e RAC : 177e RAT

 

Le 23 juillet 1915 est créée à Bourges la 110e batterie de 240mm de tranchée du 43e RAC, mais les hommes la composant proviennent alors de diverses unités. Parmi les 3 officiers, 12 sous-officiers et 184 hommes du rang, on trouve ainsi des hommes issus des 43e, 14e, 22e, 52e et 58e RAC, mais aussi de l'artillerie coloniale (voir JMO de la 110e batterie de 240 T du 43e régiment d'artillerie).

 

Partie de Bourges le 31 août 1915, elle est armée le 22 septembre et en position près d'Arras (Pas-de-Calais) dès le 24 septembre aux ordres de la 10e armée. Elle passe à la 6e armée le 27 novembre et rejoint Boves où elle est mise à la disposition de la 5e DI le 12 décembre et prend position dans le secteur de Frise (Somme). Passé au 1er CA colonial, 3e D.I.C. en février 1916, elle reste en position dans l'Amiénois avec diverses affectations jusqu'en mars 1917 poursuivant ainsi un parcours indépendant de son corps d'affectation d'origine, l'unité intégrant enfin le 177e régiment d'artillerie de tranchée en avril 1918.

 

Officier du 43e RAC accompagné d'hommes du 22e RAC, procédant à une manoeuvre de "chargement

d'un canon de tranchée" [mortier 58 mm T],

camp d'essais d'explosifs de Ligny-Saint-Flochel (Pas-de-Calais) 22/05/1915.

Cette prise de vue est antérieure de quelques mois à la création de la 110e batterie du 43e RAC,

unité qui sera par ailleurs équipée d'un mortier d'un tout autre modèle.

(Section photographique de l'armée - coll. numérique de la BDIC Albums Valois VAL 316-188)

 

 

-Sections d'approvisionnement en munitions : Parc et Grand parc d'artillerie

 

L'organisation des unités approvisionnements en place en août 1914, répond au schéma du Règlement provisoire de manoeuvre de l'artillerie de campagne, - titre VII - Chapitre V, pp. 117 et suiv.) mais celle-ci subit très rapidement face aux contraintes imposées par la guerre de position de multiples adaptations. Elle sera tout au long du conflit en constante évolution rendant difficile toute synthèse comme en témoigne les éléments recueillis et ci-dessous présentés.

 

Le règlement structure l'approvisionnement au niveau du corps d'armée dont le parc d'artillerie (PA) ravitaille les échelons régimentaires. Le parc dispose à cette fin, de 4 sections de munitions d'infanterie (SMI) et 10 sections de munitions d'artillerie (SMA) regroupées en deux échelons. Leur alimentation est assurée par les groupes du grand parc d'artillerie (GPA) agissant au niveau de l'armée. L'ensemble de ces unités sont constituées d'hommes recrutés au sein des régiments d'artillerie divisionnaire et d'artillerie de corps d'armée.

 

Les 43e RA (AD5) et le 22e RA (AD6) pourvoient ainsi en hommes tout au long du conflit, plusieurs unités de soutien (échelon de parc, sections de munitions, colonnes de ravitaillement), agissant sous l'uniforme régimentaire mais relevant du Parc d'artillerie du 3e corps d'armée (PA3) ou du Grand parc d'artillerie de la 5e armée (GPA5).

 

En août 1914, le 43e régiment d'artillerie mobilise à cet effet plus de 1 100 hommes et 1 400 chevaux.

 

Il est néanmoins nécessaire de noter l'existence d'unités d'approvisionnement en munitions dont le parcours est encore mal documenté. Il en va ainsi d'un détachement du 43e RA agissant au sein du grand parc d'artillerie de la 10e Armée en décembre 1914. Ce détachement, placé sous les ordres du député du Havre et capitaine de réserve Georges Alyre Marie Medéric Bureau, est alors en position en Artois, dans la région d'Arras (Pas-de-Calais). Ce dernier quiite son unité quelques mois plus tard, rappelé à Paris pour prendre le portefeuille de sous-secrétaire d'État à la marine marchande qui lui est confié par le Président du Conseil René Viviani (13 mars – 29 octobre 1915).

 

Carte de correspondance rédigée le 12/12/1914 depuis le front

par le capitaine Georges Bureau, commandant un détachement du 43e RA

affecté au grand parc d'artillerie de la 10e Armée

(coll. verney-grandeguerre)

sur Georges Bureau, voir : 43e régiment d'artillerie, lettres et correspondances des poilus

 

 

 

 

 

 

-Sections du 1er échelon du Parc d'artillerie du 3e corps d'armée (PA3)

 

Le 1er échelon du parc du 3e corps d'armée (voir le JMO de l'unité) placé en août 1914 sous les ordres du capitaine Maurice Marie Febvrel, est ainsi constitué état-major compris, de 1 024 hommes et 1 288 chevaux appartenant au 43e RAC. Ceux-ci sont répartis entre les 1ère et 2eme sections de munitions d'infanterie (SMI) et 5e, 6e, 7e, 8e et 9e sections de munitions d'artillerie (SMA). Le 2e échelon du parc, formé des 3e et 4e SMI et des 10e, 11e, 12e, 13e et 14e SMA, étant quant à lui composé d'hommes du 22e RAC (voir le JMO de l'unité).

 

Les JMO des sections de munitions du 1er échelon du Parc d'artillerie du 3e corps d'armée témoignent néanmoins des importantes évolutions qu'a connu l'organisation de l'approvisionnement en munitions, et ce dès septembre 1914 en raison des besoins en renforts des unités en ligne, des difficultés d'approvisionnement en munitions (notable dès le 26 septembre) et de l'adaptation aux besoins liés à la stabilisation du front.

 

Ainsi dès le 14 septembre est disloquée la 9e SMA. Les chevaux sont donnés aux batteries, le personnel et le matériel étant passés aux échelons régimentaires. Le 28 septembre 1914 l'action du 1er échelon du Parc d'artillerie est réduit à deux SMI et une SMA, les autres sections étant regroupées vides à l'arrière. Envisagée dès le 2 octobre 1914, sa réduction définitive à une section de munitions d'infanterie (2e SMI) et trois sections de munitions d'artillerie (5e, 7e et 8e SMA), est en place le 08 novembre, l'effectif étant ramené à 683 hommes et 854 chevaux. Les hommes des autres sections, sont affectés à d'autres unités mais toujours sous l'uniforme du 43e RAC. Ainsi voit-on par exemple, le capitaine Jobit et le lieutenant Zierer (6e SMA) être affectés respectivement aux 3e et 2e groupes du 43e RAC (7e et 6e batteries ; voir Index des noms de personnes).

 

-Des 2 sections de munitions d'infanterie, composées chacune de 3 officiers, 150 hommes de troupe et 220 chevaux, seule la seconde est maintenue (voir JMO SMI n°2), le JMO de la SMI n°1 renvoyée pour dislocation sur Versailles le 6 novembre 1914 avec ses officiers mais seulement 103 hommes et 15 chevaux n'étant pas conservé. Le commandement de la 2e SMI est confiée en août 1914 au capitaine de réserve Jules Georges Lucien Valin (Rouen 1867 - Paris 1923), maire de Rouen en 1914, puis de 1919 à 1922 (cf. reg.matricule).

 

    Enveloppe postale avec cachet de la 1ère SMI du 43e régiment d'artillerie, datée du 04/01/1915

adressée depuis Versailles par Charles Albert Botté (classe 1899 reg. matric)

(coll verney-grandeguerre)

 

-Les 5 sections de munitions d'artillerie (SMA) numérotées de 5 à 9 et composées chacune de 3 officiers,140 hommes et 170 chevaux auront des parcours bien différents. Si la 5e SMA est maintenue,  la 6e SMA est renvoyée sur Versailles le 6/11/1914 avec ses officiers, 71 hommes et 22 chevaux et dissoute le 16/01/1915 son personnel réparti dans les quatre batteries de dépôt régimentaire (voir JMO SMA n°6), la 7e SMA est quant à elle rattachée le 13/03/1916 à la 130e DI, et finalement dissoute en juin 1918 (voir JMO SMA n°7), alors que la 8e SMA est dissoute en juillet 1917 (voir JMO SMA n°8). Le JMO de la 9e SMA, dissoute dès le 14/09/1914, n'étant pas conservé).

 

    Carte postale adressée depuis le front (secteur postal 95) en date du 18/01/1915

par le maréchal des logis Louis Nicolas Justin DRY (classe 1898 cf. reg. matric.),

avec cachet visa du 43e RA, 1er échelon de Parc, 7e S.M.A.

 

    Groupe du 43e RAC appartenant à la 9e SMA

avec assis au centre portant la Légion d'honneur, l'officier commandant la section,

le capitaine Georges Henri Barbulée dit Bulot (Caen 1856 - Caen 1934)

correspondance adressée à sa soeur depuis Versailles, datée d'octobre 1914https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e0052cd12e3b6d39/52cd12e3ba8f0

(Carte-photo coll.verney-grandeguerre)

 

 

 

-Sans que l'on puisse en cerner la date et les conditions de création bien qu'elle soit déjà en place en novembre 1915 et affectée au 38e CA agissant dans le secteur de Reims (cf. CP ci-dessous portant la mention "secteur postal 155"), on note qu'une 31e SMI du 43e RAC est, le 1er avril 1917, renommée 31eme SMI du 19e RAC (voir JMO régimentaire disponible pour la période du 28/09/1916 au 31 mars  1917).

 

    Suippes (Marne), parc du château de Nantines. Hommes du 43e RAC 63e batterie, appartenant à la 31e S.M.I.

Jules Louis Rigault (à dr.) auteur de la correspondance (classe 1900 cf. reg. matric. n°763 visionneuse p. 400)

et Victor Clément Achille Savey-Gerraz (à g.), destinataire (classe 1901 cf. reg. matric.)

Correspondance rédigée à Suippes (Marne) datée du 18/11/1915

(carte-photo - coll. verney-grandeguerre)

 

 

  Jules Louis Rigault en uniforme (classe 1900 cf. reg. matric. n°763 visionneuse p. 400) et sa famille,

carte-photo adressée en janvier 1916 à Victor Clément Achille Savey-Gerraz  (classe 1901 cf. reg. matric.)

correspondance entre deux hommes du 43e RAC 63e batterie (31e S.M.I.)

résidant tous les deux dans le département de l'Eure.

(coll. verney-grandeguerre)

 

Enfin, lors de leur mise sur pied, en février 1918, les effectifs des 3 colonnes de ravitaillement composées 3 officiers, d'une centaine d'hommes et de 120 chevaux chacune, sont prélevés respectivement sur les 1er, 2e et 3e groupes du régiment (voir : JMO 1ère colonne ; JMO 2e colonne).

 

 

-2e Section de parc du groupe n°3 du Grand parc d'artillerie de la 5e armée (GPA5)

 

-Les hommes du 43e RAC (3 officiers, 110 sous-officiers et hommes du rang, 177 chevaux), composant la 2e section de parc du groupe n°3 du grand parc d'artillerie de la 5e Armée, ou GPA5, connaissent un parcours indépendant de leur régiment d'origine à partir d'avril 1915 (voir JMO de l'unité). Alors que le 43e RAC se dirige avec l'ensemble du 3e corps vers l'Artois, l'unité placée sous le commandement du capitaine Antoine Georges Just Lisch (1869-1960) de la réserve de l'armée territoriale, et des lieutenants Noël Marie Léon Chomonot (1872-1960) et Baudry, reste en effet en position dans la Marne jusqu'à la veille de sa dissolution à Caen, le 19 mai 1916.

 

Hommes du 43e RAC appartenant à la 2e section de parc du groupe n°3 du grand parc d'artillerie n°5.

Cantonnement de Crugny (Marne) février 1915 (carte-photo coll. verney-grandeguerre)

Correspondance au dos de la carte précédente rédigée à Crugny (Marne) et datée du 9 février 1915.

 

 

-11e et 16e sections de munitions de 155 long du 43e RAC

 

A l'opposé, des formations issues d'autres unités régimentaires intègrent temporairement le 43e RAC. Ainsi cours de l'été 1915, alors qu'il agit dans le secteur de Neuville-Saint-Vaast (Pas-de-Calais), le régiment se voit renforcé de batteries de 155L de Bange (cf. supra). Sont alors parallèlement formées les 11e et 16e sections de munitions de 155 long du 43e Rac. Cette dernière (voir JMO régimentaire), en fait constituée à partir d'éléments du 1er régiment d'artillerie à pied, est créée 21 juillet 1915 et dissoute le 31 octobre suivant, passant alors à la 5e section du 103e régiment d'artillerie lourde.

 

        Correspondance d'Emile Crépeau datée du 23/091915, oblitérée du cachet

du Service postal du "43e régiment d'artillerie, 11e section de munitions de 155L"

L'unité composée d'éléments du 1er régiment d'artillerie à pied, est alors en position

dans le secteur de Neuville-Saint-Vaast (Pas-de-Calais)

(carte postale - coll. verneygrandeguerre)

 

 

-Autres unités associées au parcours du 43e RAC durant le conflit

 

Parmi les régiments d'artillerie ayant combattu aux côtés du 43e RAC, on peut noter, au sein du 3e corps d'armée le 22e RAC (artillerie de la 6e DI ; voir historique régimentaire), le 11e RAC (artillerie de corps ; voir historique régimentaire) et, comme en témoignent plusieurs clichés de l'album, la présence de 5 groupes d’artillerie lourde (éléments organiques d'armée) : 1er RAL (régiment d’artillerie lourde) 1er et 2e groupes, équipés de 155 CTR (canons à tir rapide) ; 3e et 4e groupes, équipés de 120 courts ; et 1 groupe du 4e RAL équipé de 120 longs (Voir la page : Artillerie lourde).

 

Bois de Gernicourt (Aisne), janvier 1915. Canon de 155 CTR Rimailho du 1er RAL (Album R. Verney p. 29)

Par ailleurs, parmi les éléments rattachés au 3e corps d’armée dès la fin de 1914 doit être signalée l'escadrille C4, unité aéronautique d’observation équipée de Caudron à partir de mars 1915 (Voir : page consacrée à l'Escadrille C4, été 1915). Certains officiers du 43e RAC sont détachés dans cette escadrille en tant qu'observateurs tel le lieutenant Raymond Oblin, du 5 mai 1915 au 1er avril 1916 (voir portraits p. 17 et biographie dans l'Index des noms de personnes).

 

Album R. Verney p.018 haut gauche

   Berles-Monchel (Pas-de-Calais), été 1915. Officiers de l’escadrille C4 devant un Caudron.

Au centre le capitaine Rochette chef d'escadrille, à sa gauche le lieutenant Oblin observateur du 43e RAC,

à l'extrême gauche le lieutenant Communeau observateur du 11e RAC (Album R. Verney p. 18).

 

Parmi les officiers du 43e RAC détachés au sein de l'escadrille C4, on peut également citer le sous-lieutenant Perrin (en cours de détachement à l'escadrille C4 au 1er juillet 1916 cf. JMO régimentaire) ou le lieutenant Jean-Louis Emile Blanchard mort pour la France, tué au cours d’un combat aérien le 31 juillet 1918.

 

 

Voir la suite :

 

 

L'équipe médicale du 3e groupe du 43e RAC

 

 

 

 

 

 

 

 

Evolution de l'état-major du 43e RAC - AD5 (août 1914 - mars 1918)

 

 

Chefs de corps

 

 

-Du 2 août au 3 septembre 1914 : colonel Moïse Menhanem Fernand VALABREGUE (Carpentras 1857 - Paris 16e 1926)

-Du 3 au 6 septembre 1914 : lieutenant-colonel Amable Albert DROUAULT (Paris 1861 - 19..)

-Du 6 septembre 1914 au 15 novembre 1915 : lieutenant-colonel Marie Eugène Stanislas ROUGIER (Paris 1863 - Paris 1937)

-Du 15 novembre 1915 au 16 janvier 1917 : lieutenant-colonel Henri Auguste DUMESNIL (Versailles 1864 - 1942)

-Du 16 janvier au 11 novembre 1918 : lieutenant-colonel Louis Marie Maurice EYMARD (Bedouin 1867 - 1941)

 

 

 

En août 1914 le 43e RAC (source : JMO 26 N 980/1) est composé de :

 

 

Etat-major : Commandant le régiment : colonel VALABREGUE  (remplacé le 4 septembre 1914 par le lieutenant-colonel DROUAULT puis  le 6 septembre par le lieutenant-colonel ROUGIER). Adjoint : lieutenant-colonel DROUAULT, capitaine CLERE, lieutenant de réserve DEBRE, lieutenant de réserve BEAUFILS, lieutenant de réserve OSMONT

 

1° groupe : chef d’escadron commandant DE MIRIBEL. Adjoints : lieutenant de réserve BROSSE-DUPHEM, lieutenant de réserve CANET, lieutenant de réserve PAVILLON , lieutenant STOUFF, lieutenant de réserve LAURENT ; Médecin : RAVET, vétérinaire : CAULLE

1° bie : capitaine DE SCHACKEN, lieutenant de réserve THIBERGE, sous-lieutenant PIERRET

2° bie : lieutenant NEYRENEUF, lieutenant BOBILLIER, sous-lieutenant de réserve HALLMAYER

3° bie : capitaine LEULLIER, lieutenant BELIARD, lieutenant de réserve HALPHEN

 

2° groupe : chef d’escadron commandant MARIN. Adjoints : lieutenant de réserve COFFRE, lieutenant de réserve PREVOST, lieutenant de réserve DEVAUX, lieutenant de réserve COURTHALIER ; Médecin : aide-major BIOCHE, vétérinaire : aide-major LEFEBVRE DES RAUX

4° bie : capitaine MOLLIARD, lieutenant PRESTAT, lieutenant de réserve DE MENIBUS

5° bie : lieutenant LEBRETON, lieutenant MARINIER, lieutenant de réserve JANVIER

6° bie : capitaine MALRAISON, lieutenant BAILLON, sous-lieutenant DAUVERGNE


 
3° groupe : chef d’escadron commandant BRAUN. Adjoints : lieutenant de réserve SOPHER, lieutenant de réserve PETIT, lieutenant de réserve LAVOISIER, lieutenant de réserve LECOQ ; Médecin : aide-major VERNEY, vétérinaire : aide-major DUPONT

7° bie : capitaine BECQUET, lieutenant CHEVILLIARD, lieutenant OBLIN 9e batterie au 01/10/ 1914

8° bie : capitaine GARNUCHOT, lieutenant DELAYGUE, lieutenant JEAN

9° bie : capitaine BERNTZWILLER (Charles), lieutenant BLOT, lieutenant de réserve FEREMBACH

 

Brévillers (Somme), mai 1915. Officiers du 3e groupe du 43e RAC.

De g. à d. debout lieutenant Jacquard, Dommanget, Lavoisier, capitaine Berntzwiller, Maguin,

commandant Braun, capitaine Garnuchot, capitaine Jobit, Delaygue, Fakler, Verney

De g. à d. assis Devinoy, Jean, Ferembach, Neyreneuf, Gosselin, Dupont, Lecoq (Album R. Verney p. 59)

 

 

 

Le 28 mai 1915 le 43e RAC (source : JMO 26 N 980/2) est composé de :

 

 

Etat-major : Commandant le régiment : Lieutenant-colonel ROUGIER évacué le 5 novembre 1915 intérim  commandant BRAUN jusqu’au 11 novembre 1915 puis commandant DE MIRIBEL. Lt Colonel DUMESNIL arrivé le 22 novembre 1915. Adjoints : capitaine CLERE, lieutenant de réserve PREVOST, sous-lieutenant de réserve OSMONT agent de liaison près du général de division, sous-lieutenant de réserve FELLMAN, sous-lieutenant de réserve NOUVIAN, Lieutenant PETIT téléphoniste

 

1° groupe : chef d’escadron commandant DE MIRIBEL. Adjoints : lieutenant de [brigade ?] HALPHEN orienteur, Lieutenant de réserve THIBERGE Cdt le groupe des échelons, Lieutenant de réserve PAVILLON agent de liaison près du Colonel, Lieutenant de réserve LAURENT  officier d’approvisionnement ; Médecin : aide-major 1ère classe RAVET, vétérinaire : major CAULLE

1° bie : capitaine BLOT, sous-lieutenant de réserve LEDUC

2° bie : capitaine BOHILLIER, sous-lieutenant GARREAU, sous-lieutenant de réserve HALLMAYER Cdt de l’échelon, sous-lieutenant de réserve GARNIER

3° bie : capitaine STOUFF, sous-lieutenant CHAPEAUX, sous-lieutenant GARÇONNOT  


 
2° groupe : chef d’escadron commandant MALRAISON. Adjoints : lieutenant de réserve COFFRE orienteur, lieutenant BEAUFILS agent de liaison auprès du Colonel, lieutenant DEVAUX officier d’approvisionnement, lieutenant de MENIBUS cdt le groupe des échelons ; Médecin : aide-major1ere classe BIOCHE, vétérinaire Aide-major 2e classe : LEFEBVRE DES RAUX

4° bie : capitaine MOLLIARD, lieutenants PRESTAT, sous-lieutenant DAUVERGNE

5° bie : capitaine LEBRETON, sous-lieutenant MOREAU, lieutenant de Territoriale JANVIER

6° bie : capitaine BAILLON, lieutenant ZIERER, sous-lieutenant de réserve GIRARD,sous-lieutenant de réserve PERRIN

 

3° groupe : chef d’escadron commandant BRAUN. Adjoints : lieutenant de réserve LAVOISIER orienteur, lieutenant de réserve LECOQ officier d’approvisionnement, lieutenant de réserve FEREMBACH commandant le groupe des échelons, sous-lieutenants de réserve JACQUARD , sous-lieutenant de réserve RAGUET ; Médecin : aide-major 1ere classe VERNEY, vétérinaire : aide-major 2e classe DUPONT

7° bie : capitaine JOBIT, sous-lieutenant de réserve FACKLER

8° bie : capitaine GARNUCHOT, lieutenant DELAYGUE, lieutenant JEAN

9° bie : capitaine BERNTZWILLER, sous-lieutenant GOSSELIN, sous-lieutenant DOMMANGET

 

Hailles (Somme) 1er novembre 1915. Officiers du 3e groupe du 43e RAC.

De g. à dr. lieutenant Fakler, lieutenant Raguet, lieutenant Jacquard, vétérinaire Leneveu,

médecin-auxiliaire Neyreneuf, capitaine Delaygue, capitaine Berntzwiller,commandant Braun,

capitaine Garnuchot, lieutenant Jean, lieutenant Lavoisier,lieutenant Ferembach, lieutenant Devinoy

(Album R. Verney p. 109)              

 

 

 

Le 1er juillet 1916 le 43e RAC (source : JMO 26 N 980/3) est composé de :

 

 

Etat-major : Commandant le régiment Colonel DUMESNIL, Chef d’escadron EYMARD, Capitaine BERTZWILLER, sous-lieutenant LEDUC, sous-lieutenant NOUVIAN, sous-lieutenant COLIN-OLIVIER - Escadrille C4 : sous-lieutenant PERRIN

 

1er groupe : Chef d’escadron GARNUCHOT, lieutenant HEMARD, sous-lieutenant OUTHENIN-CHALANDRE, lieutenant THIBERGE, lieutenant LAURENT

1° bie : Capitaine BLOT, lieutenant PETIT, sous-lieutenant GARNIER

2° bie : Capitaine BOBILLIER , lieutenant HALLMAYR, sous-lieutenant GARREAU

3°bie : Capitaine STOUFF, sous-lieutenant GARÇONNOT, sous-lieutenant FOY

 

2° groupe : Chef d’escadron MALRAISON, sous-lieutenant GIRARD, lieutenant HELLOUIN de MENIBUS, lieutenant BEAUFILS

4° bie : Capitaine MOLIARD, sous-lieutenant VALLEY

5° bie : Capitaine LEBRETON, lieutenant JANVIER, sous-lieutenant  MOREAU

6°bie : Capitaine ZIERER, lieutenant COFFRE, sous-lieutenant GRIMPEZ

 

3° groupe : Chef d’escadron BRAUN, sous-lieutenant DEVINOY, sous-lieutenant JACQUARD, lieutenant FEREMBACH, lieutenant LECOQ

7° bie : Capitaine DELAYGUE, sous-lieutenant FAKLER, sous-lieutenant FAGES

8° bie : Capitaine PRESTAT, lieutenant JEAN, sous-lieutenant RAGUET

9° bie : Capitaine LAVOISIER, sous-lieutenant GOSSELIN, sous-lieutenant DOMMANGET

 

Mouilly (Meuse), bois de l’hôpital Saint-Hyppolite, été 1916. Officiers du 3e groupe du 43e RAC.

De g. à dr. lieutenant Fages, capitine Devinoy, mécecin-auxiliaire Neyreneuf, lieutenant Jean,

commandant Malraison, commandant Braun, lieutenant Fakler, lieutenant Jacquard (Album R. Verney p.139)

 

 

 

Le 11 février 1917 le 43e RAC (source : JMO 26N 980/4) est composé de :

 

 

Etat-major : Lieutenant-colonel Maurice EYMARD, Capitaine Alfred Charles LEBRETON, Lieutenant Alcide Victor HEMARD, sous-lieutenant Robert COLIN-OLIVIER, sous-lieutenant FAKLER

 

1er groupe : Chef d’escadron Louis Marie GARNUCHOT, lieutenant Emile Eugène LAURENT, sous-lieutenant Robert Marie FOY, sous-lieutenant Henri Armand TRUMELET

1° bie : Capitaine Maurice Louis BLOT, sous-lieutenant Jean GAUPILLAT, sous-lieutenant Jean Félix PAOLETTI

2° bie : Capitaine Bernard Joseph PETIT, lieutenant Albert Jean HALLMAYR, sous-lieutenant Joseph François GARREAU

3°bie : Capitaine Alfred François Louis STOUFF, sous-lieutenant Edgar Savinien Lucien GARÇONNOT, sous-lieutenant Pierre Marie Henri LAGORCE

 

2° groupe : Chef d’escadron Marie Gustave MALRAISON,  lieutenant Jean Aimable BEAUFILS, sous-lieutenant Henri Louis GIRARD, sous-lieutenant Louis Pierre d’HUICQUES

4° bie : Capitaine Auguste MOLIARD, sous-lieutenant Joseph VALLEY, sous-lieutenant Auguste Marius TABARD

5° bie : Capitaine Louis Gustave COFFRE, sous-lieutenant Louis Paul MOREAU, sous-lieutenant André Louis LEDOUX

6°bie : Capitaine Daniel Marie ZIERER, lieutenant Robert HELLOUIN de MENIBUS, sous-lieutenant Charles Louis GRIMPEZ

 

3° groupe : chef d’escadron Charles BERNTZWILLER. Adjoints : lieutenant Marcel FEREMBACH, sous-lieutenant DEVINOY, sous-lieutenant Henri Charles FAGES. Médecin : aide-major 1ère cl. VERNEY, vétérinaire : aide-major 1re cl TASSEL

7° bie : capitaine Adolphe DELAYGUE, lieutenant Henri-Marie LECOQ

8° bie : capitaine Emile Bernard PRESTAT, sous-lieutenant JACQUARD , sous-lieutenant Jean RAGUET

9° bie : capitaine Raymond JEAN, sous-lieutenant Louis DOMMANGET, sous-lieutenant Jean-Pierre GOSSELIN

 

Soupir (Aisne), Bois des Gouttes d’or, juin 1917. Officiers du 3e groupe du 43e RAC.

Debout de g. à dr. lieutenant Devinoy, capitaine Prestat, capitaine Lebreton, commandant Berntzwiller, capitaine Jean, lieutenant

Jacquard, lieutenant Raguet, lieutenant Gosselin, sous-lieutenant Boucher, sous-lieutenant Augustin.

Assis de g. à dr. vétérinaire Tassel, sous-lieutenant Durand, lieutenant Lecoq (Album R. Verney p. 177)

 

 

 

Le 1er juillet 1917 le 3e groupe du 43e RAC (source : JMO  26 N 980/24) est composé de :

 

 

3° groupe : chef d’escadron BERNTZWILLER. Adjoints : sous-lieutenant DEVINOY, sous-lieutenant DEVINOY, sous-lieutenant RAGUET, sous-lieutenant BOUCHER, sous-lieutenant de PERCIN Médecin : aide-major 1ère cl. VERNEY, vétérinaire : aide-major 1re cl TASSEL ; Echelons : lieutenant FEREMBACH (TR), sous-lieutenant FAGES

7° bie : capitaine DELAYGUE, lieutenant LECOQ, sous-lieutenant DURAND

8° bie : capitaine PRESTAT, sous-lieutenant JACQUARD, sous-lieutenant BOIVIN-CHAMPEAUX

9° bie : capitaine JEAN, sous-lieutenant GOSSELIN, sous-lieutenant AUGUSTIN, sous-lieutenant PADIEU

 

Le Quesnel (Somme), le château, cours de tir, 3-9 septembre 1917. Officiers du 3e groupe du 43e RAC.

De g. à dr  de Percin, Didry, Jacquard, Jean, Cdt Berntzwiller, Delaygue, Prestat, Boivin-Chapeaux, Augustin,

Devinoy, Verney, Boucher, Gosselin (Album R. Verney p. 183).

 

 

 

Le  1er janvier 1918 le 43e RAC (source : JMO 26 N 980/5) est composé de :

 

Etat-major : Lieutenant-colonel EYMARD, Capitaine Henri Marie LECOQ, Lieutenant Alcide Victor HEMARD, lieutenant GARÇONNOT, sous-lieutenant Robert COLIN-OLIVIER

 

1er groupe : Chef d’escadron Louis Marie GARNUCHOT, lieutenant Fernand Louis RIBOURG, lieutenant Pierre Marie Henri LAGORCE, sous-lieutenant Jean Félix PAOLETTI, sous-lieutenant Edouard Fernand BRUNET, sous-lieutenant Henri Marie Michel GUELAUD ; Médecin : aide-major 2e cl. André Pierre Jules NEYRENEUF, sous-aide-major Georges Paul Henri GOURDIN SERVENNIERE, vétérinaire : aide-major 1re cl CAULLE

1° bie : Capitaine Maurice Louis BLOT, sous-lieutenant Jean GAUPILLAT, sous-lieutenant Clément Alfred RIMBERT

2° bie : Capitaine Bernard Joseph PETIT, lieutenant Joseph François GARREAU, sous-lieutenant Auguste COURCELLE

3°bie : Capitaine Alfred François Louis STOUFF, lieutenant Edgar Jacques LEDUC, sous-lieutenant Henri Etienne LATRUFFE

 

2° groupe : Chef d’escadron Auguste MOLIARD, lieutenant Henri Louis GIRARD, sous-lieutenant Louis Pierre d’HUICQUES, lieutenant Maurice Paul RICARD, sous-lieutenant BOSQUET, sous-lieutenant Auguste GEORGET, sous-lieutenant Charles Louis GRIMPEZ, sous-lieutenant Charles Alexandre BESSON ; Médecin : aide-major 2e cl. Henri Louis Jean FRAPPIER, sous-aide-major Pierre POUGET, vétérinaire : aide-major 1re cl LEFEBVRE-DESRIEUX

4° bie : Capitaine Robert Julien Gaston HELLOUIN de MENIBUS, sous-lieutenant Joseph VALLEY, sous-lieutenant Gustave Alfred HALLIER

5° bie : Capitaine Louis Gustave COFFRE, lieutenant Louis Paul MOREAU, sous-lieutenant André Louis LEDOUX

6°bie : lieutenant Louis FAKLER (Commandant), lieutenant Jean Aimable BEAUFILS, sous-lieutenant Jacques Ernest WOLF

 

3° groupe : chef d’escadron Charles BERNTZWILLER. Adjoints : lieutenant Louis Emile Jacques MATHAN, sous-lieutenant René Henri Fritz BOUCHER, lieutenant Henri Charles FAGES, lieutenant Jean RAGUET, sous-lieutenant Robert René PETITTEVILLE, sous-lieutenant Marcel Léon Jean-Baptiste DANNAUD ; Médecin : aide-major 1ère cl. René VERNEY, vétérinaire : aide-major 1re cl Henri Jean TASSEL

 7° bie : capitaine Adolphe DELAYGUE, lieutenant Jean NOUVIAN, sous-lieutenant DURAND

8° bie : capitaine Emile Fernand PRESTAT, lieutenant Georges JACQUARD , sous-lieutenant Jacques Alfred Marie BOIVIN-CHAMPEAUX

9° bie : capitaine Raymond JEAN, lieutenant Pierre DEVINOY, sous-lieutenant Jacques GOSSELIN

 

Camp de Mailly janvier-février 1918. Officiers du 3e groupe : de g. à dr. sous-lieutenant Fages, capitaine Jean,

commandant Berntzwiller, lieutenant Devinoy, sous-lieutenant Boucher, sous-lieutenant Petitteville, capitaine Delaygue, 

sous-lieutenant Augustin, Docteur Verney, vetérinaire Tassel, sous-lieutenant Durand (Album R. Verney p. 194)

 

 

 

Le  1er janvier 1919 le 3e groupe du 43e RAC (source : JMO 26 N 980/25) est composé de :

 

 

Etat-major : Chef d'escadron BERNTZWILLER, sous-lieutenant DANNAUD, sous-lieutenant LE GRIGNON, sous-lieutenant D'ESTAINTOT ; Médecin aide-major 1ère classe AYROLLES

7° bie : lieutenant LEUDOUX, sous-lieutenant DURAND, sous-lieutenant VIAL

8° bie : capitaine PRESTAT, sous-lieutenant BOIVIN-CHAMPEAUX, sous-lieutenant D'HUICQUES

9° bie : lieutenant DOMMANGET, sous-lieutenant AUGUSTIN

Colonne de ravitaillement : lieutenant FAGES, vétérinaire TASSEL

 

 

 

Sources documentaires

La source documentaire principale est constituée des Journaux des marches et opérations (JMO) Ministère de la défense, direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives (DMPA), en partenariat avec le Service historique de la Défense (SHD) consultables sur : memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr :

-5e DI artillerie divisionnaire : 26 N/ 270/1 et 2 (1er janvier 1917 - 31 décembre 1918)

-5e DI Service de santé : 26 N/ 270/11 à 20 (5 août 1914 - 19 juillet 1918)

-43e RAC : 26 N 980/1 à 5 (2 août 1914 - 31 décembre 1916 et 11 février 1917 - 31 décembre 1918)

-3e groupe du43e RAC : 26 N 980/22 à 24 (7 août 1914 - 31 décembre 1917)

-3e groupe du43e RAC 7 e batterie : 26 N 982/8 à 11 (7 août 1914 - 30 septembre 1918)

-3e groupe du43e RAC  8e batterie : 26 N 982/13 à 18 (7 août 1914 - 31 décembre 1918)

- 3e groupe du43e RAC 9e batterie : 26 N 983/1 à 4 (2 août 1914 - 31 décembre 1918)  

 

Consulter également l'historique régimentaire :

Anonyme Historique du 43e régiment d'artillerie de campagne. Campagne 1914-1919. Paris, Henri Charles-Lavauzelle ed. 1920.

 

 

Voir également les témoins du 43e RAC :

 

-BESSAND Jean (1886-1918) -Morts pour la France, André Bessand, Jean Bessand. [Lettres], Préface de Gabriel Bonvalot. Paris, impr. G. de Malherbe et Cie s.d. [1919] voir : La "Belle jardinière" en deuil (1914-1918)

 

-BRUNEL de PERARD Jacques (1893-1914) Carnet de route (4 août - 25 septembre 1914). Paris, Georges Crès et Cie éd. 1915 (Prix Montyon de l'Académie française 1915) voir : Jacques Brunel de Pérard un "témoins du 43e RAC"

 

-HELOUIN de MENIBUS Robert (1884-1960) [Extraits de correspondances et journal de route 6 août - 3 décembre 1914 (documents inédits accessibles en ligne)] voir : LAFOSSE Henri -Le livre de la famille, pp. 85-117.

 

A noter :

Henry Malherbe (1886-1958) auteur de la La Flamme au poing. Paris, Albin Michel, 1917 (Prix Goncourt 1917), n'a jamais appartenu au 43e RAC mais aux 59e, 16e et 212e RAC (voir

 

 

 

 

 

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JOURNAL RESTITUE ILLUSTRE DE RENE VERNEY

 

 

I Mobilisation, Belgique, Bataille de la Marne (1er août - 12 septembre 1914)

-Journal de marche restitué I

 

 

II Front de l'Aisne (13 septembre 1914 - 22 mai 1915)

-Journal de marche restitué illustré II

Les 137 clichés du front de l'Aisne 43e RAC

 

 

 

III Front d'Artois (23 mai - 25 octobre 1915)

-Journal de marche restitué illustré III

Les 159 clichés du front d'Artois 43e RAC

 

 

 

IV La Somme (25 octobre 1915 - 28 mars 1916)

-Journal de marche restitué illustré IV

Les 32 clichés du front de la Somme 43e RAC

 

 

 

V Verdun : 29 mars - 20 juin 1916

-Journal de marche restitué illustré V

Les 47 clichés de Verdun 43e RAC

 

 

 

VI Les Eparges : juin 1916 - mars 1917

-Journal de marche restitué illustré VI

Les 42 clichés du secteur des Eparges 43e RAC

 

 

 

VII Chemin des Dames : 28 mars - 1er sept. 1917

-Journal de marche restitué illustré VII

Les 73 clichés du Chemin des Dames 43e RAC

 

 

 

VIII Saint-Quentin : 2 sept. 1917 - 17 janv. 1918

-Journal de marche restitué illustré VIII

Les 34 clichés du secteur de Saint-Quentin 43e RAC

 

 

 

IX Champagne (18 janvier - 20 juin 1918)

-Journal de marche restitué illustré IX 43 RAC (18 janvier - 14 mars 1918)

Les 7 clichés du secteur de Champagne 43e RAC

 

-74e RI - Souain, printemps 1918

-Journal de marche restitué illustré IX 74e RI (14 mars - 25 mai 1918)

Les 24 clichés du secteur de Champagne 74e RI

 

-24e RI été-automne 1918

-Journal de marche restitué illustré IX 24e RI (1er-20 juin 1918)

Les 4 clichés du secteur de Champagne 24e RI

 

 

 

X Aronde et Matz 24e RI : 21 juin - 8 sept. 1918

-Journal de marche restitué illustré X

Les 27 clichés de l'offensive sur l'Aronde et le Matz 24e RI

 

 

 

XI Aisne et Sissonne 24e RI : 9 sept. - 11 nov. 1918

-Journal de marche XI illustré HD

Les 2 clichés de l'offensive sur l'Aisne, Sissonne 24e RI

 

 

XII Armistice et Palatinat 24e RI : 11 nov. 1918 - 23 fév. 1919

-Journal de marche restitué XII 24e RI

 

 

Les 217 planches de l'Album original

 

 

 

LIENS ESSENTIELS


Les JMO régimentaires
Mémoire des hommes (SDH)



Morts pour la France
Mémoire des hommes (SDH)


Le 43e RAC
Historique régimentaire




Le 74e RI
Bleu horizon le site du 74e  RI
et

Historique régimentaire


Le 24e RI
Historique régimentaire



Le 129e RI
Histoire des régiments havrais
et
Historique régimentaire



Le 36e RI
Le 36e RI des normands dans la Grande Guerre
et

Historique régimentaire



Le 39e RI
Historique régimentaire



Le 274e RI
Historique régimentaire




Le 5e RI
Historique régimentaire




Le 11e RAC
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