43e d’artillerie, Lettres et correspondances des poilus
43e d’artillerie : lettres et correspondances des poilus
On travaille un peu, il est une heure, et voilà déjà que les regards se tournent vers le petit bois d’où l’on voit déboucher le vaguemestre, pas à cette heure-ci, mais vers trois heures en général ; ce qui n’empêche que l’on dit déjà : Je ne sais pas ce qu’il fait cet animal-là, il arrive de plus en plus tard.
On veut se mettre à écrire, mais à quoi bon ? il vaut mieux attendre le courrier, les lettres et les journaux. Fausse alerte ! On avait cru reconnaître la bécane du planton ! C’est le cycliste d’une autre unité. On apprend déjà qu’il y a beaucoup de lettres pour le secteur…, mais voilà notre homme ! De loin on évalue ses chances à l’enflure de sa sacoche !...
Jean Alloend-Bessand, aspirant à la 2e batterie du 43e RAC,
extrait d'une lettre rédigéée le 16 avril 1918 à Souain-Perthes-lès-Hurlus (Marne).
(in : Morts pour la France p.166 cf. infra)
Nous avons, dans nos différents chapitres de contextualisation de l’Album de la Guerre européenne de René Verney, largement utilisé ou renvoyé vers des documents externes. Parmi ceux-ci, une place importante est réservée aux éléments de correspondance entre les soldats et leur famille qui constitue l’une des caractéristiques du conflit (cf. Plateforme 14-18 : Richez Sébastien Communiquer entre le front et l’arrière, au temps du « courrier facile »).
Les correspondances réunies pour le 43e régiment d'artillerie peuvent être classées en trois ensembles distincts en fonction de leur nature et des informations qu’elles recèlent.
Nous trouvons tout d’abord le contenu des échanges suivis, entretenus par un combattant et un ou plusieurs membres de sa famille mais dont les exemples restent encore peu nombreux. S'ils n'échappent pas aux aspects généraux de la correspondance durant le conflit (cf. Plateforme 14-18 : Housiel Sylvie La correspondance privée pendant la grande Guerre), les ensembles documentés ont comme caractéristique d’être tous issus du corps des officiers de réserve et, remarquables par leur liberté de ton, constituent à l’image des lettres du Capitaine Eugène Jobit (1914-1915), de véritables témoignages sur la vie au front et l’état d’esprit des combattants.
A ce même groupe appartiennent les correspondances de l’aspirant Jean Alloend-Bessand (voir l’ouvrage Morts pour la France, à lire en ligne sur Gallica, pp. 164-177) ; du lieutenant Robert Hellouin de Ménibus (retranscription dans : Henri Lafose Journal de la famille (document inédit pdf téléchargeable en ligne p.85 et suiv.) ; ou du sous-lieutenant Maurice Alliot lot inédit conservé aux AD14 cote 1J/42/9 (voir leur retranscription et leur mise en contexte Les lettres du sous-lieutenant Maurice Alliot 43e RA).
Le second ensemble est formé des correspondances rédigées sur carte postale ou carte-photo. La cinquantaine de documents collationnée pour le 43e régiment d’artillerie que l'on retrouve sur ce site dans les pages Le 43e RAC de Rouen à Caen : 1911-1940 et Le 43e RA 1914-1918, démontrent que ce type d’envoi postal est privilégié par le corps de troupe stationné au dépôt. Leur format limite la correspondance à quelques mots, parfois à quelques lignes à caractère généralement intime et ne contiennent que très rarement d’indication sur la situation militaire.
Dans ce dernier cas elle est centrée sur les activités quotidiennes ou l'annonce d'un prochain changement d’affectation. Leur valeur documentaire réside alors principalement dans l’iconographie : cartes postales figurant les cantonnements, mais surtout cartes-photos véritables instantanés de la vie de dépôt à grand renfort de portraits collectifs.
Le troisième et dernier ensemble est formé par les cartes spécialement imprimées pour encourager la correspondance, qu’il s’agisse des cartes officielles éditées par l’imprimerie nationale ou de celles très variées émanant d’éditeurs privés. Les cartes les plus communes sont d'un format carte-postale laissant une nouvelle fois une place réduite à la correspondance. L'existence d'un format à rabat dit "carte lettre" offre certes un support d'écriture doublé en surface, mais, ayant presque les qualités d'une feuille de papier, c'est principalement la présentation formelle qui est favorisée plus que le développement du contenu épistolaire.
Les cartes officielles se déclinent en deux modèles principaux répondant à l’organisation de l’acheminement du courrier : "Modèle A" réservé aux envois effectués par les soldats, aussi bien depuis le front que depuis le dépôt, et le "Modèle B" destiné à leur écrire.
La structuration du recto imprimé du modèle "A" va évoluer tout au long du conflit et met clairement en évidence la dichotomie des principes de l'organisation du service postal en temps de guerre : maintien du secret du mouvement des troupes pour l'état-major militaire, mais impossibilité pour l'administration des Postes, Télégraphes et Téléphones de remettre un courrier à son destinataire en l'absence d'une adresse certaine associée à une localité précise.
Au cours des premiers mois du conflit, les envois adressés aux soldats mobilisés transitent en tout premier lieu par le dépôt régimentaire ou, pour les unités qui n'en possèdent pas, par le Bureau central militaire (installé à Paris, mais replié à Bordeaux du 03/09 au 11/10/1914). A partir de ces points de réception qui ont la charge du tri, s'effectue l'acheminement du courrier vers la Zone des armées, dont l'organisation est codifiée par la circulaire du 4 mai 1912. Il s'effectue en de multiples étapes.
L'administration des Postes, Télégraphes et Téléphones assure tout d'abord le transfert par voie ferroviaire vers des gares de rassemblement (une par corps d'armée), puis vers les bureaux des frontières des gares régulatrices (une par armée). Les plis sont alors confiés au bureau payeur de l'administration de la Trésorerie et des Postes aux armées dépendant du ministère des Finances, en charge de sa gestion dans la Zone des Armées sous le contrôle du Grand quartier général.
Cette organisation complexe se révèle rapidement inadaptée en raison des moyens techniques dont elle est dotée (faiblesse de la formation du personnel militaire chargé du tri, lignes ferroviaires surchargées, absence de véhicules automobiles...) et ce, face à l'afflux massif des correspondances. Aussi cette organisation est-elle réformée entre septembre et décembre 1914 (voir Le Ber Amandine et Schepens Nadège Le Rôle de la poste au cours de la Première Guerre mondiale).
L'impatience à recevoir des nouvelles "du pays" et les difficultés rencontrées dans l'acheminement du courrier sont parfaitement soulignées par la teneur d'une carte rédigée le 6 novembre 1914 depuis le front par Charles Bachelet, maître ouvrier en fer à la 6e batterie du 43e RAC reproduite ci-dessous :
Carte de correspondance militaire (modèle non officiel) rédigée le 6 novembre 1914
par Charles Bachelet (6e batterie du 43e RAC) depuis Saint-Thierry (Marne)
adressée à son ami Georges Montreuil résidant à Oissel (Eure) (coll. verney-grandeguerre)
Mon Cher Georges
Je dois répondre à ta lettre que je reçois à l'instant. J'ai toujours pensé que ceux qui n'ont rien à craindre du feu se font beaucoup plus de mauvais sang que ceux qui sont à la merci de la mitraille.
La place me manque pour t'expliquer tout ce que j'ai vu depuis le début de la guerre, tout ce que je pense te dire. Je dors mieux que toi depuis la grande offensive ; mais comme mes camarades, j'attends avec impatience, le moment de poursuivre jour et nuit l'ennemi, qui sans ses officiers partirait de lui-même. Malgré cela ne crois pas que l'on couche sur du duvet. Je t'assure que je serais content si je recevais une lettre me donnant beaucoup de détails sur toutes les choses concernant le pays. Ecris-moi par Dépôt de Versailles.
Je ne reçois pas de nouvelles de chez-nous depuis que l'on adresse par le bureau central. Je te prie de dire à ma mère qu'elle adresse par Versailles, dis-lui le plus tôt possible. J'espère des nouvelles de Marcel. Je te serre cordialement la main ainsi qu'à ta femme et donne un gros baiser à ton petit qui, je l'espère est en aussi bonne santé que ses parents."
La réforme de l'organisation de la correspondance est engagée par Augustin-Alphonse Marty, inspecteur général des postes et télégraphes, chargé de la Poste aux Armées au Grand Quartier Général à partir du 20 novembre 1914 (voir : Richez Sébatien, Un postier dans la Grande Guerre. Augustin-Alphonse Marty (1862-1940) réformateur de la Poste militaire. HPCET 9, Peter Lang ed., 2017).
L'un des éléments fondamentaux de la nouvelle organisation est la mise en place par décret du 11 décembre 1914, d'une communication directe des plis vers la Zone des Armées à partir d'une adresse codifiée connue de l'envoyeur sous le terme de "secteur postal", indépendante de toute circonscription territoriale. Les cartes de correspondance officielles tiennent compte de la réforme déclinant désormais le Modèle A en deux versions distinctes : sur le premier ou Modèle A1 pour les troupes en opérations, le combattant est invité à faire connaître le numéro de "secteur postal" rattaché au bureau payeur Trésors et Postes dont dépend son unité. Est ainsi préservé le secret militaire, tout en offrant une destination précise facilitant la fluidité des transmissions. Sur le second ou Modèle A2 pour les soldats au dépôt du corps ou à demeure dans une localité, figure nommément la localité du cantonnement.
Carte de correspondance Modèle A1 rédigée le 08/12/1915
au dépôt du 43e RAC à caen par Henri Tourant
(coll. verney-grandeguerre)
Carte de correspondance Modèle A2 rédigée le 11/03/1915
au dépôt du 43e RAC à Caen par Georges Hertoux adressée à Henri Tourant
affecté à l'équipe de réparation du Parc d'artillerie du 33e CA
(coll. verney-grandeguerre)
Carte officielles de l'imprimerie nationale"Modèle A1"
Carte officielles de l'imprimerie nationale"Modèle A2"
Désormais, le courrier adressé aux hommes au front suit un parcours indépendant de celui destiné aux dépôts. Il est rassemblé au Bureau Central Militaire, situé à l'Hôtel des postes, rue du Louvre à Paris. Trié par le personnel des PTT, il est directement acheminé par voie ferrée vers le bureau du secteur postal du Trésor et Postes situé dans la Zone des armées. Ce dernier prend alors le relais, assurant la diffusion jusqu'aux vaguemestres régimentaires en fonction de l’ordre du jour de bataille. Pour les hommes du 43e RAC, l’adresse de destination est tout au long du conflit le « secteur postal n°93 » bureau mobile desservant l’ensemble des régiments de la 5e division d’infanterie (le bureau "Trésor et Postes n°93" apposant son timbre à date sur le courrier à destination de la Zone de l'intérieur).
Adresse figurant sur une carte de correpondance rédigée depuis le front le 19/04/1915
par Marcel Vérin 2e canonnier servant de la 8e batterie du 43e RAC
(coll. verney-grandeguerre)
Ainsi le "secteur postal n°93" reste la destination à laquelle est adressé le courrier destiné au médecin aide-major René Verney, alors qu'il passe le 14 mars 1918 du 43e RAC au second bataillon du 74e régiment d'infanterie, ce dernier appartenant également à la 5e DI.
Carte postale adressée à René Verney médecin au 74e régiment d'infanterie "Secteur postal 93"
depuis Rouen en date du 06/05/1918
(coll. verney-grandeguerre)
Il est également à noter qu'après l'armistice, le "secteur postal 93" reste actif, notamment pour recueillir la correspondance adressée aux hommes du 43e RAC affectés à l'occupation du Palatinat jusqu'en juillet 1919.
A l'opposé certaines unités du 43e régiment d’artillerie dépendent tout au long du conflit d’autres secteurs postaux en raison de leur parcours spécifique. Ainsi les hommes de son groupe de renforcement (21e, 22e et 23e batteries) constituant dès août 1914 le 1er groupe de l'AD53 (cf. Le 43e RA, 1914-1918), relèvent après la réorganisation de décembre 1914, du secteur postal n°41 affecté, à la 53e Division d'infanterie.
Carte de correspondance portant le cachet du bureau Trésor et Postes n°41
adressée depuis le front le 21/03/1915 par Charles Amédée Dubuc (1887-1952),
sellier à la 23e batterie du 43e RA (1er groupe de l'artillerie divisionnaire de la 53e division d'infanterie)
(coll. verney-grandeguerre)
La 41e batterie du 43e RA et deux autres batteries émanant des 22e et 11e RA, sont rassemblées à compter du 6 mars 1915 pour former un groupe équipé de pièces de 90 rattaché au 43e RA qui, à compter du 1er septembre 1915, est affecté à l'artillerie divisionnaire de la 81e division d'infanterie territoriale (cf. Le 43e RA, 1914-1918). Les unités de ce groupement, dotées de pièces de 75 Schneider à partir du 5 juin 1916, sont appelées à former, à compter du 1er avril 1917, le 2e groupe du 270e RAC (ADT 81). En raison de ce parcours particulier, les hommes des 41e, 42e et 43e batteries de 90 du 43e RA dépendent ainsi tout naturellement, entre septembre 1915 et mai 1916, du secteur postal n°104 attribué à la 81e division d'infanterie territoriale.
Carte de correspondance adressée depuis le front le 06/01/1916
par le canonnier Ernest Jean Charles Valentin Allain, classe 1913 (1893-1972)(),
Affecté à la 42e batterie de 90 du 43e RA, son unité intégrée à l'ADT 81,
relève du secteur postal n°104 (coll. verney-grandeguerre).
De la même manière les hommes de la 31e section de munitions d’infanterie du 43e régiment d'artillerie, dépendent en 1915, du secteur postal n°155 affecté au 8e corps d’armée auquel la formation est rattachée (cf. Le 43e RAC, 1914-1918).
Adresse figurant sur une carte-photo adressée
le 18/11/1915 par Jules Rigaud à Achille Savey-Gennaz 43e RA, 31e section de munitions d'infanterie
(coll. verney-grandeguerre)
Quant aux hommes du 2e escadron territorial d'étape du 43e RAC, ils dépendent du secteur postal n°15 durant leur intégration au détachement d'Armée de Belgique (8e Armée, puis 36e corps d'armée) du 25/02 au 31/08/1915 à Rexpoëde (Nord).
Enveloppe postale avec cachet du 2e escadron d'étapes du 43e RAC (oblitération du 01/06/1915)
Correspondance adressée à son épouse par Désiré Amédée Beauclé.
(coll.verney-grandeguerre)
Certaines fractions du 43e RA sont également dirigées vers d'autres terrains d'opération, à l'image du détachement d'approvisionnement en munitions placé sous les ordres du capitaine de réserve Georges Bureau, affecté en décembre 1914 au grand parc d'artillerie de la 10e Armée alors en position dans le secteur d'Arras et dépendant du secteur postal n°77.
Carte de correspondance adressée le 12/12/1914 par Georges Alyre Marie Medéric Bureau,
député du Havre et capitaine de réserve au 43e RA,
futur sous-secrétaire d'État à la marine marchande (13 mars - 29 octobre 1915)
(coll.verney-grandeguerre)
Quel que soit le support de correspondance privilégié et ce, afin de bénéficier de la franchise postale instaurée par le décret du 3 août 1914, les courriers issus des dépôts doivent être visés par le service postal régimentaire (service du vaguemestre). En raison des multiples unités composant le 43e régiment d’artillerie (cf. Le 43e RAC, 1914-1918), outre le cachet très générique du vaguemestre régimentaire, se rencontrent de multiples tampons ayant valeur de visa sur lesquels sont ainsi associés au numéro du régiment les mentions : dépôt, casernement, administration, commandant, batterie, escadron d’étape, section de munitions...
Différents types de cachets du 43e régiment d'artillerie apposés sur cartes postales,
cartes de correspondances, ou enveloppes durant la Première Guerre mondiale
(coll. verney-grandeguerre)
Cachet du 43e régiment d'artillerie (21e-23e batteries)
1er groupe de l'artillerie divisionnaire de la 53e DI, septembre 1914
(Archives départementales du Calvados cote 1J/42/9 - lettres Maurice Alliot)
Tous ces éléments discriminants, quelle que soit la valeur intrinsèque de la correspondance, constituent autant de critères de contextualisation du parcours des combattants et permettent parallèlement, d’enrichir la connaissance de l’organisation régimentaire de manière documentée.
Le vaguemestre du 43e RAC et son planton,
avec à l'arrière plan les avant-trains de la 3e batterie [?]
secteur de Pontavert-Berry-au-Bac (Aisne), décembre 1914 - janvier 1915,
(Cliché Fonds André Roussel Mémorial de la Grande Guerre de Péronne 2PHO 2664)
Index des noms associés aux correspondances rassemblées (1911-1918)
ALLAIN Ernest Jean Charles Valentin (La Rabatelière 1893 – Gajac 1972)
43e RA, 41e batterie de 90 (groupe Delalleau de l'ADT 81)
Carte de correspondance écrite du front adressée le 6/01/1916 à sa soeur. Mise en contexte : voir ci-dessus
Cultivateur à Gajac à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Bordeaux, classe 1913, matricule n°615
Incorporé au 5e groupe d’artillerie de campagne à compter du 27/11/1913, arrivé au corps le 01/12/1913 (en Tunisie du 29/11/1913 au 25/02/1914). Passé au 21e régiment d’artillerie le 25/02/1914.
Passé au 43e régiment d’artillerie le 5 janvier 1916. Passé au 270e régiment d’artillerie le 01/04/1917. Nommé brigadier le 11/09/1917. Mis en congé de démobilisation le 26/08/1919
Cité à l’ordre du 270e régiment d’artillerie le 16/11/1917, cité à l’ordre de la 123e DI le 26/07/1918 ; Croix de guerre ; médaille de la Victoire.
Marié le 21/10/1919 à Gajac avec Marie Elise Henriette Jeanne Hereaud, au moins 5 enfants.
BACHELET Charles Gustave (Sotteville-lès Rouen 1891 – Fleury-devant-Douaumont 1916)
43e RAC, 1er groupe, 6e batterie, 6e pièce
Carte de correspondance écrite du front, rédigée à Saint-Thierry (Marne) 06/11/1914. Mise en contexte : voir ci-dessus
Ajusteur mécanicien à Oissel à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Rouen-Sud, classe 1912, matricule n°605
Incorporé à compter du 10/10/1912 au 43e régiment d’artillerie, soldat de 2e classe. Maitre ouvrier le 08/11/1913. 43e RAC, 6e batterie, 6e pièce (cf. cp 06/11/1914). Tué à l’ennemi le 20/04/1916 à Fleury-devant-Douaumont(Maître-pointeur) .
Cité à l’ordre du régiment (1916) (servant) ; Médaille militaire (1919). Mort pour la France
Marié à Oissel le 25/03/1911 à Marie Lucile LEVREUX
BACHELET Pierre Marie Auguste (Elbeuf 1885 - )
43e régiment d'artillerie, 72e batterie, 33e pièce
Carte postale, expédiée depuis Caen, 31/10/1917
Elève ecclésiastique à Rouen l’incorporation ; vicaire à Pavilly (1913)
Registre de matricule, bureau de Rouen sud, classe 1905, matricule n°664
Engagé volontaire pour trois ans le 26/09/1905 à la mairie de Rouen, arrivé au corps du 74e régiment d’infanterie le 27 du dit. Soldat de 1ere classe le 13/07/1906. Envoyé dans la disponibilité le 18//09/1906. Réformé n°2 par la commission spéciale du Havre le 22/05/1907 pour « Bronchite spécifique ». Placé dans la réserve de l’armée active à la 3e section d’infirmiers militaires (1908). Exempté par décision du conseil de révision de Seine-Inférieure en date du11/12/1914. Classé service armé par la commission de réforme de la Seine-Inférieure le 19/03/1917.
Mobilisé et arrivé au corps du 43e RAC le 26/05/1917. Canonnier conducteur le 28/12/1917. Campagne intérieure camp. simple du 26/05/1917 au 30/003/1918. Aux armées camp. double du 31/03 au 03/04/1918. Intérieur camp. simple du 04/04/1918 au 01/05/1918.
Passé au 48e régiment d’artillerie le 01/05/1918. Aux armées camp. double du 02/05/1918 au 14/03/1919. Envoyé en congé illimité le 15/03/1919. Se retire à Sainte-Colombe. Réaffecté le 01/06/1921au 43e RAC. Date de libération du service militaire le 26/09/1930.
Adresses connues : Le Havre, 7 rue Madame Layette (1907) ; Pavilly (1913) ; Sainte-Colombe (1919) ; Saint-Etienne-du-Rouvray, Maison de santé départementale de Saint-Yon (1923) ; Les Authieux (1931).
BARBULEE dit Bulot Georges Henri (Caen 1856 – Caen 1934)
Capitaine au 43e régiment d'artillerie, commandant la 9e SMA du 1er échelon du parc du 3e cops d'armée
Carte-photo, expédiée depuis Versailles, 17/10/1914 : Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
Etudiant à l’incorporation
Fiche de matricule, bureau de Caen, classe 1876, matricule n°1099
Incorporé au 22e régiment d’artillerie 2e canonnier conducteur le 15/09/1877. Brigadier le 208/04/1878. Brigadier [fourrier ?] le17/09/1878. Maréchal des logis fourrier le17/10/1879. Maréchal des logis le 01/01/1880. Passé au 9e régiment d’artillerie, maréchal des logis le 29/09/1881. Maréchal des logis chef le 23/07/1882. Passé au 14e régiment d’artillerie, 8e batterie, nommé sous-lieutenant le 29/12/1882, sous-lieutenant en 2nd le 29/12/1884. A suivi les cours de l’école d’application de l’artillerie et du génie du 01/10/1883 au 31/08/1885. Classé au 14e régiment d’artillerie, 9e batterie le 16/01/1886. Passé au 30e régiment d’artillerie, 7e batterie, lieutenant en 1er le 22/01/1887 ; adjoint aux forges du centre le 01/07/1887. Nommé capitaine en 2e, passé au 7e régiment d’artillerie 1ère batterie, adjoint aux forges du centre le 29/12/1891. Passé au 31e régiment d’artillerie 4e batterie, adjoint aux forges du centre le 10/07/1892. Passé au 10e régiment d’artillerie 1ère batterie, adjoint aux forges du centre le 26/02/1894. Passé au 15e bataillon d’artillerie à pied 3e batterie (adjoint à la […] de Brest) le 01/04/1894. 28e régiment d’artillerie 1ère batterie le 28/06/1897. Nommé capitaine en 1er le 26/12/1898.
[…] 28e régiment d’artillerie, stagiaire au 116e régiment d’infanterie (1902-1903). Passé au 10e régiment d’artillerie en qualité de capitaine adjudant-major le 26/03/1906. Rayé du registre d’inscription à ce corps en 1908, fixe son domicile à Rennes, 2 rue de l’Alma (1909). Capitaine de réserve Passé du 10e RA (Atelier de Rennes) au 43e RAC (J.O. du 07/05/1914)
Capitaine commandant la 9e SMA du 1er échelon du parc du 3e CA (43e RAC). Composition de l’état-major de la 9e SMA le 08/08/1914 : Lieutenants (res.) Thouvenin, Leduc et Quesnel.
Capitaine de réserve au 102e régiment d’artillerie lourde, parc d’artillerie d’un corps d’armée, lors de sa nomination au grade d’officier dans l’ordre de la légion d’honneur (1917)
Chevalier (1902) Officier dans l’ordre de la Légion d’honneur Dossier Léonore
Marié le 29/03/1892 à Orléans avec Claire Lecouteux. Décédé le 28/08/1934 en son domicile 96 rue du Vaugueux à Caen
Fils de Jules Armand Barbulée dit Bulot ancien marchand de papiers peint à Caen 47 rue Saint-Pierre, père de 18 enfants (décédé en 1915 à Anisy) dont Georges et Paul capitaines d’artillerie (cf.Léonore)Oncle de la comédienne Madeleine Barbulée
BEAUCLE Désiré Amédée (Beauficel-en Lyons 1876 – Brest 1955)
43e régiment d’artillerie, 2e escadron d’étape
Enveloppe postale, expédiée depuis Saint-Cloud, 01/06/1915. Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
Charron à Rosay à l’incorporation ; Charpentier à Rosay en 1914
Registre de matricule, bureau Rouen-sud, classe 1896, matricule n°1427
Engagé volontaire pour 3 ans à la mairie de Lyons-la-Forêt le 05/04/1897), 10e compagnie d’ouvriers d’artillerie.Passé dans la réserve de l’armée active le 05/04/1900 ; Passé dans l’armée territoriale (groupe territorial du 11e régiment d’artillerie le 05/04/1910).
Mobilisé le 01/08/1914, arrivé au corps le 10/08/1914 groupe territorial du 43e régiment d’artillerie. 2e escadron d’étape du 43e RA (cf cachet – 01/06/1915).
Passé au 3e groupe territorial du 1er régiment d’artillerie à pied le 07/09/1915 ; détaché à l’établissement Maletra au Petit-Quevilly le 20/09/1915. Passé au 13e RAC le 19/09/1917 ; muté au hauts-fourneaux de Grand-Quevilly le 17/12/1917 ; passé au 39e régiment d’infanterie le 08/12/1917 ; envoyé en congé illimité le 08/02/1919
Marié,1 enfant (1919) ; installé à Rennes (1921)
BEAURAIN Charles Laurent Adolphe ( Beauchamps 1890 - )
Brigadier, 43e régiment d'artillerie
Carte-photo, expédiée depuis Versailles, 1911. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Employé de magasin à Beauchamps à l’incorporation
Registre de matricule, bureau d’Abbeville, classe 1910, matricule n°1169
Incorporé au 22e régiment d’artillerie à compter du 26/10/1909 comme engagé volontaire pour trois ans à Abbeville. Arrivé au corps le 27/10/1909, 2e canonnier conducteur. Brigadier le 26/09/1910.
Passé au 43e régiment d’artillerie le 01/01/1911. Maréchal des logis le 05/10/1911. Renvoyé dans ses foyers le 26/10/1912 et passé dans la réserve de l’armée active.
Maintenu en sursis d’appel pour une durée indéterminée comme faisant partie du personnel de la police municipale du département de la Seine. Inspecteur de la sûreté de Paris du 05/06/1913 Militaire et laissé à la disposition de M. le préfet de police par décret du 07/08/1914, maintenu dans son emploi.
Cesse d’être militarisé le 24/10/1919. Placé en sursis d’appel pour une période indéterminée comme employé permanent de l’un des services spéciaux de la ville de Paris ressortissant de la préfecture de police, Inspecteur de la sûreté à Paris. Affecté pour la mobilisation au 29e RAC stationné La Fère. Classé dans la non disponibilité comme employé permanent de l’administration de la police municipale, inspecteur de police, 7 boulevard du Palais, du 01/10/1922. Classé affecté spécial préfecture de police, Inspecteur à la police judiciaire 7 boulevard du Palais à Paris. Passé en domicile dans la subdivision de Seine Central le 30/08/1927. Rayé de l’affectation spéciale le 13/01/1930, réintégré à sa subdivision d’origine. Classé « sans affectation » le10/05/1930. Dégagé de toutes obligations militaires le 15/10/1937.
Adresses connues : Paris, 42 rue de Saintonge (1912) ; Paris,7 boulevard du Palais (1912-1927).
Nommé inspecteur stagiaire à la direction des recherches par arrêté du préfet de police du 15/11/1912 (emploi réservé).
BUREAU Georges Alyre Marie Medéric (Paris 1870 – Paris 1940)
Capitaine commandant un détachement du 43e RA affecté au Grand parc d’artillerie de la 10e Armée.(ancien détachement d'armée Maud'huy composé des 10e, 21e, 33e CA)
Carte de correspondance adressée le 12/12/1914 depuis le terrain d'opération de la 10e Armée (région d'Arras), secteur postal n°7
Avocat, député de la 3e circonscription du Havre (1910-1940), sous-secrétaire d'État à la marine marchande (13 mars – 29 octobre 1915)
Registre de matricule, bureau d’Alger, classe 1891, matricule n°64
Engagé conditionnel pour un an le 27/08/1888 à la mairie d’Alger pour le 3e régiment d’artillerie, arrivé au corps le 31/08/1888. Passé au 12e régiment d’artillerie le 01/01/1889. Brigadier le 22/07/1889 passé dans la disponibilité le 29/08/1889. Passé dans la réserve de l’armée active le 27/08/1891. Nommé sous-lieutenant de réserve et affecté au 13e régiment d’artillerie le 09/09/1891. A accompli une période d’exercices au 13e RA du 07/10 au 05/11/1893. A accompli trois stages au 13e RA, le premier du 15 au 29/11/1905, le second du 10 au 23/06/1907, le troisième du 14 au 27/10/1907. Affecté au 22e régiment d’artillerie le 28/04/1909.
Nommé capitaine de réserve et classé au 43e d’artillerie le 15/07/1911. Rappelé par la mobilisation au 43e d’artillerie le 02/08/1914.
Classé à la section technique de l’aéronautique le 05/01/1916. Mis en congé illimité de démobilisation le 25/12/1918. Affecté pour la mobilisation au 43e RAC le 11/05/1918.
Chevalier de la légion d’honneur par décret du 03/01/1917.
Voir biographie, portraits photographiques et papiers personnels
Georges Bureau sous-secrétaire d'État à la marine marchande, 1915
(Carte-photo coll. verney-grandeguerre)
Carte de visite de Georges Bureau
(coll. verney-grandeguerre)
BOBE Louis Auguste (Le Havre 1881 - )
2e Canonnier conducteur, 43e régiment d'artillerie
Carte-photo, expédiée depuis Versailles 13/09/1914. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Garçon de magasin à Rouen à l’incorporation ; employé de commerce
Registre de matricule, bureau du Havre, classe 1901, matricule n°802
Dirigé le 14/11/1902 sur le 22e régiment d’artillerie, y arrive le dit-jour, 2e canonnier conducteur. Envoyé en congé le 21/11/1903 en attendant son passage dans la réserve. Passé dans la réserve de l’armée active le 01/11/19105. Affecté au régiment d’artillerie de corps à Versailles. A effectué une première période d’exercices au 22e régiment d’artillerie du 21/09 au 18/10/1908.
Passé par organisation au 43e régiment d’artillerie le 01/10/1910. A effectué une seconde période d’exercice au 43e régiment d’artillerie du 30/11 au 17/12/1911
Passé le 04/10/1915 au 103e régiment d’artillerie lourde. Passé au 3e escadron du train le 12/10/1915. Passé au 1er train le 15/10/1915. Passé au 3e escadron du train le 24/09/1917. Passé au 115e régiment d’artillerie lourde le 24/01/1918, parc d’artillerie 12e S.M.A. Passé au 138e régiment d’artillerie lourde le 01/03/1918, 6e S.M.A. le 11/11/1918.
Mis en congé illimité le 06/03/1919 rattaché au 11e R.A.C. 103e régiment d’artillerie lourde 31/10/1921. Affecté le 01/10/1924 au 43e R.A.D. (Parc d’artillerie).
Médaille commémorative Serbe de la Grande Guerre (1921). En orient du 26/10/1915 au 04/11/1917 (1er train ; 3e escadron du train).
Domiciles : Rouen, 31 rue Herbère (1901) ; Lille, 45 rue nationale (1903) ; Tours 78 rue nationale (1907) ; Rouen, 6 rue Edouard Adam (1907) ; Rouen, rue du grand pont (1908).
BODEY Paul Marie Raoul (Montpinçon 1892 - )
Canonnier servant, 43e RAC, 2e ou 3e groupe
Carte-photo, expédiée depuis Rouen, 02/1913. Mise en contexte :Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Cultivateur à Notre-Dame-du-Fresnay à l’incorporation ; agriculteur à Saint-Georges-en-Auge (1920-1941)
Registre de matricule, bureau de Lisieux, classe 1912, matricule n°199
Incorporé au 43e régiment d’artillerie à compter du 09/10/1912 comme engagé volontaire pour trois ans à la mairie de Saint-Pierre-sur-Dives. Arrivé au corps le 13/10/1912. Brigadier le 25/09/1914. Condamné le 05/04/1915 par le conseil de guerre à trente mois de prison et trente jours pour « outrages en dehors du service et ivresse ». Jugement exécutoire pour compter du 02/03/1915. Peine suspendue par décision du Général commandant la 53e DI le 06/04/1915, cassé de son grade le 07/04/1915 et passé au 22e régiment d’artillerie, remis soldat de 2e classe.
Suspension de peine révoquée par le Général commandant la 53e DI le 07/07/1915, remis entre les mains de la prévôté de la 53e DI le 10/07/1915, rayé des contrôles le 11/07/1915. Ecroué à la prison militaire de Constantine.
Peine suspendue par note de service en date du 09/04/1916 du Général commandant la 53e DI. Remise de peine par décret présidentiel en date du 07/07/1916. Affecté au 11e régiment d’artillerie le 14/05/1916, arrivé sur le front à la 5e batterie le 23/05/1916. Passé au 58e régiment d’artillerie le 16/03/1916 25e batterie. Passé au 85e régiment d’artillerie lourde 70e batterie le 26/12/1918. Passé au 20e escadron du train le 01/04/1919. Envoyé en congé illimité de démobilisation le 18/08/1919, dépôt démobilisateur du 20e train, certificat de bonne conduite accordé. Se retire à Bezons, rue de Paris.
Cité à l’ordre de la division (1914) ; Cité à l’ordre de l’armée (1918).
Nouveau dépôt mobilisateur 3e train à Vernon par suite de changement de résidence du 22/03/1920. Réaffecté au CMI 31 (services spéciaux du territoire) du 02/07/1930. Placé dans la position dite « sans affectation » le 15/01/1938. Libéré du service militaire le 09/10/1939.
Adresse connue : Saint-Georges-en-Auge (1920-1923). Condamné par jugement du tribunal de Lisieux le 03/10/1924 à deux amendes de 100f, confiscation de fusil, sous contrainte de 200f, pour chasse à tir sans permis en temps prohibé commis le 14/08/1924. Incarcéré par les gendarmes de livarot pour état d'ivresse en avril 1941.
BOTTE Charles Albert (Saint-Pierre-du-Vauvray 1879 - Saint-Pierre-du-Vauvray 1869)
43e régiment d'artillerie, 1e SMI du 3e corps d'armée
Enveloppe postale, expédiée depuis Versailles, 14/01/1915. Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
Garçon de cave à Saint-Pierre-du-Vauvray l’incorporation ; livreur, charretier
Registre de matricule, bureau de Rouen sud, classe 1899, numéro de matricule 53
Dispensé « aîné de fils d’une femme veuve. Incorporé à compter du 14/11/1900. Au 22e régiment d’artillerie, 2e canonnier conducteur envoyé dans la disponibilité le 03/10/1901. Affecté dans la réserve de l’armée active au 43e RAC. Passé dans l’armée territoriale le 01/11/1913, affecté au groupe territorial du 43e RA.
Rappelé par décret de mobilisation du 1er août 1914 arrivé au corps le 06/08/1914, intérieur affecté à la 1e SMI du 3e corps (voir courrier du 14/01/1915). Passé au 36e RI le 15/03/1915. Aux armées le 18/03/1915, rentré au dépôt le 18/12/1918.
Placé dans la réserve de l’armée territoriale le 01/11/1919. Libéré des obligations militaires le 10/11/1928.
Marié le 17/08/1903 à Saint-Pierre-du-Vauvray avec Marie Louise SAILLARD. Une enfant Simone Andrée (Saint-Pierre-du-Vauvray 1906 - id. 1907)
Adresses connues : Levallois-Perret, 10 rue du Marché (1901) ; Saint-Pierre-du-Vauvray, Maison Frétigny (1902) ; Rouen, 31 rue d’Elbeuf (1905) ; Saint-Pierre-du-Vauvray, hameau du Vieux Rouen (1908)
Courrier adressé à : Eugène Vigneron (Montaure 1876 - ) facteur chef des PTT à Montaure (Eure)
BOURGOIN
Adjudant, 43e RAC, 2e ou 3e groupe
Carte postale et carte-photo, prise de vue réalisée à Rouen, 18/07/1911. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Figure sur les clichés, adjudant porte-drapeau au centre, encadré des maréchaux des logis Gloeser et Thoury
BOURY François Eugène (Croisy-sur-Andelle 1875 – Villotte-Devant-Louppy 1918)
43e régiment d'artillerie, 2e escadron d’étape
Cartes postales, expédiée depuis Versailles, 28/12/14 et Saint-Cloud, 15/01/1915. Mise en contexte :
Perruquier à Eu à l’incorporation ; Coiffeur à Eu (cf. cp. 1914-1915)
Registre de matricule bureau de Rouen nord, classe 1895, matricule n°117
Incorporé au 22e régiment d’artillerie, 2e canonnier conducteur le 14/11/1896. 1er canonnier conducteur le 03/10/1898.Envoyé en congé le 20/09/1899. A accompli deux périodes d’exercice au 22e régiment d’artillerie, la première du 24/01 au 20/02/1903, la seconde du 05/03 au 01/04/1906.
Passé dans l’armée territoriale affecté au 43e régiment d’artillerie le 01/10/1909. A accompli une période d’exercice au 43e régiment d’artillerie du 24/03 au 01/04/1911
Mobilisé le 31/08/1914 Affecté au groupe territorial du 43e RA, puis 2e escadron d’étape du 43e RA (cf cachet du 30/01/1915).
Passé au 103e régiment d’artillerie lourde le 10/10/1915. Passé au 39e régiment d’artillerie le 23/03/1916. Passé au103e régiment d’artillerie lourde le 23/09/1917.Passé au 3e escadron du train le 11/10/1917. Passé au 8e escadron du trainle 21/12/1917.Passé au 5e escadron du train le 09/07/1918.
Décédé à Villemotte-devant-Louppy (Meuse) à l’hôpital d’évacuation n°4B de maladie constatée en service (Grippe espagnole ?). Mort pour la France.
Marié le 24 avril 1902, Bouillancourt-en-Séry (Somme) avecMarie Armance Marcelline Amélie BREMARD (Bouillancourt-en-Séry 1883- Eu 1953) ; 3 enfants nés à Eu entre 1903 et 1908 ; veuve remariée en 1935 ; seule descendance par sa fille Simone Marceline Amélie (Eu 1905 – Eu 1978), épouse Beauvisage (source Geneanet).
BRUNEAUX Arthur Marcel (Saint-Clair-d’Arcy 1884 - )
43e régiment d'artillerie, 62e batterie
Carte postale, expédiée depuis Versailles, 16/08/1914. Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
Charpentier à Saint-Clair-d’Arcy à l’incorporation
Registre de matricule Bureau de Bernay, classe 1904 matricule n°141
Incorporé au 11e régiment d’artillerie arrivé au corps le 09/10/1905, soldat de 2e classe. Passé dans la disponibilité le 29/09/1907. A accompli une première période d’exercice au 11e régiment d’artillerie du 20/01 au 11/02/910.Passé dans la réserve de l’armée active le 01/10/1908.
Passé au 43e RAC le 01/10/1910 (nouvelle formation). Accompli une deuxième période d’exercice au 43e régiment d’artillerie du 08/04 au 24/04/1913. Rappelé à l’active « mobilisation générale » le 03/08/1914. Envoyé en congé illimité de démobilisation le 19/03/1919 par le 11e RA, se retire à Gouttières.
Affecté au 43e régiment d’artillerie le 01/08/1921. Placé dans la position sans affectation le 01/04/1927.
Adresses connes : Gouttières, village de l’église (1909 ; Gouttières (1923). 1 enfant signalé.
A droit au port individuel de la fourragère au titre du 43e RAC.
CANAC Raoul Prosper (Asnières 1875 – Asnières 1951)
Maréchal des logis instructeur, 43e régiment d'artillerie, 62e batterie
(cf. correspondance Le Montreer)
Figure sur le cliché, assis au second rang
Employé, résidant à Asnières, à l’incorporation ; employé de commerce à Asnières à son décès
Registre de matricule, 2e bureau de la Seine, classe 1895, matricule 1222
Incorporé le 16/11/1896 au 20e chasseurs, chasseur de 2e classe ledit jour. Brigadier le 07/07/1897, maréchal des logis le 04/03/1898. Passé dans la réserve de l’armée active le 01/11/1899, régiment de cavalerie légère de Sézanne Sampigny (effectue une première période d’exercices au 7e régiment de chasseurs du 20/01 au 17/01/1902) ; régiment de cavalerie légère de Meaux ; régiment d’artillerie de corps à Versailles (effectue une 2e période d’exercices au 22e régiment d’artillerie du 29/01 au 25/02/1906).
Passé dans l’armée territoriale le 01/10/1909. Affecté au 43e régiment d’artillerie (effectue une période d’exercices du 03 au 11/03/1911). Rappelé à l’activité en vertu du décret de mobilisation générale du 01/08/1914, arrivé au corps le 09/08/1914 [affecté à la 62e batterie du 43e RAC, maréchal des logis instructeur].
Passé au 103e régiment d’artillerie lourde le 01/10/1915. Passé dans la réserve de l’armée territoriale le 01/10/1916. Passé au 86e régiment d’artillerie lourde le 30/07/1917. Passé au 102e régiment d’artillerie lourde le 08/08/1917. Passé au 130e régiment d’artillerie lourde le 01/03/1918. Démobilisé par le 22e régiment d’artillerie le 03/02/1919.
Adresse connue : Asnières, 21 rue de la Liberté (1895) ; Asnières, 4 rue Pasteur (1904 ; 1919) Asnières, 18 rue Rouget de l’Isle (1904 ; 1951).
Marié le 27/01/1904 à Aubervilliers avec Jeanne Emilienne Henriette Duperray.
CARPENTIER Marcel Emile Albert (Grand-Couronne 1897 - )
43e régiment d'artillerie, 62e batterie 3e pièce
Cartes lettres, expédiées depuis Caen, 27/01 et 10/02/1916. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Aide-agriculteur à Grand-Couronne à l’incorporation, cultivateur en 1925, 1937
Registre de matricule, bureau de Rouen sud, classe 1917, matricule n°1746
Incorporé au 43e régiment d'artillerie le 10/01/1916 (62e batterie 3e pièce le 02/02/1916).
Passé au 81e RAL le 07/03/1917, passé au 88e RAL le 21/03/1917, blessé d’un éclat d’obus à l’épaule le 24/04/1917. Passé au 90e RAL le 10/09/1917. Passé au 83e RAL le 10/06/1919. Envoyé en congé illimité le de démobilisation le 29/09/1919, dépôt démobilisateur du 103e RAL, se retire à Grand-Couronne, hameau des Essarts.
Réaffecté le 01/06/1921 au 11e régiment d’artillerie. Affecté le 01/01/1924 au 302e régiment d’artillerie de campagne. « Sans affectation » le 15/04/1936. Affecté au CMI 32 (43e RI) le 20/10/1936.
Rappelé à l’active par mobilisation générale, dépôt d’infanterie 32 arrivé au corps le 12/09/1939. Placé en affectation réservée le 01/10/1939. Rappelé à l’activité le 16/02/1940 Dépôt d’infanterie 32 arrivé au corps le 16/02/1940. Affecté au 34e Régiment de travailleurs 2e compagnie à compter du 28/02/1940. Parti aux armées le 29/02/1940. Rayé des contrôles le 01/05/1940, classé affecté spécial au titre de l’agriculture en qualité de cultivateur.
Une citation (1917), Croix de guerre.
CHATELOT Joseph (Paris 1889 – Neuville-Saint-Georges 1929))
2e canonnier servant, téléphoniste 2e groupe du 43e RAC (05/05/1918)
Photographie prise à Souain (Marne) correspondance datée du 05/05/1918. Mise en contexte : Introduction à la restitution du Journal de marche de René Verney IX Secteur de Champagne (18 janvuer-20 juin 1918)
Coiffeur à Bezons à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Versailles, classe 1909, matricule n°1623
Incorporé le 05/10/1910 au 29e régiment d’infanterie, arrivé au corps ledit-jour soldat de 2e classe. Envoyé dans la disponibilité le 26/09/1912. Rappelé à l’activité le 01/08/1914 affecté au 5e RI à Falaise, arrivé au corps le 03/08/1914. Maintenu service armé et proposé pour changement d’arme (artillerie) commission spéciale de réforme de Falaise du 04/12/1914 22/01/1915 pour tachycardie.
Passé au 43e RAC le 03/08/1915. Cité à l’ordre du régiment le 28 mars 1918, il est alors affecté au grade de 2e canonnier servant à la 4e batterie du 43e RAC, remplissant les fonctions de téléphoniste à l’Etat-major du 2e groupe (voir JMO 4e batterie du 43e RAC). Son unité est alors est en position depuis le 04/03/1818 à l’est de Souain-Perthes-les-Hurlus (Marne), lieu de la prise de vue.
Passé à la 20e section d’Etat-major le 22/02/1919
Mis en congé illimité de démobilisation le 04/08/1919. Affecté dans la réserve à la 22e section de commis et ouvriers militaires d’administration. Affecté au 19e train.
Marié le 22 septembre 1913, Bezons avec Andrée Renée Yvonne Marie Daveau
Père de trois enfants dont : Pierre-Louis Chatelot né à Paris en 1924, mort en déportation le 11 décembre 1944 - Vienne, Autriche, à l'âge de 20 ans (Service historique de la Défense, Caen Cote AC 21 P 435 513).
Adresses connues : Bezons, 7 rue de Paris (1909) ; Paris, 5 rue des 5 diamants (1919) ; Houilles 5 rue des Sallens (1928)
CREPEAU Emile
1er régiment d’artillerie à pied, affecté à la 11e section de munitions de 155L du 43e régiment d'artillerie
Carte postale, rédigée depuis le front, secteur de Neuville-Saint-Vaast, 23/09/1915. Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
DECONIHOUT Raymond Eugène Louis (Heurteauville 1893 - )
Canonnier servant, 43e RAC, 1er groupe, 2eme puis 1ère batterie
Carte-photo, adressée depuis Caen, 02/12/1913. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Commerçant à Heurteauville à l’incorporation ; Journalier (1925) ; Ouvrier d’usine (1937).
Registre de matricule, bureau de Rouen nord, classe 1913, matricule n°2341
Incorporé le 28/11/1913 arrivé au corps du 43e RAC ledit jour. Blessé aux yeux le 17/10/916 (second pointeur) par éclat d’obus. Affecté à la 1ère batterie 1er canonnier servant (citation 30/04/1917). Blessé le 04/11/1918 (2e servant) grande plaie cuisse gauche par éclat d’obus.
Passé dans l’affectation spéciale (4e section des chemins de fer de campagne de la Compagnie des chemins de fer de l’Etat) le 02/08/1919. Congé de démobilisation le 30/08/1919 (? fin de campagne contre l’Allemagne).
Passé dans les subdivisions complémentaires territoriales aupersonnel énuméré au tableau A (4e section réorganisation des chemins de fer de campagne, décret du 06/11/1919), le 01/07/1921. Rayé de l’affectationspéciale le 02/03/1924.Classé « sans affectation le 01/05/1930). Affecté le 01/10/1935 au CMI 32 (33e bataillon des travailleurs).
Rappelé à l’active le 29/08/1939, affecté au dépôt d’infanterie n°32 (31e régional), arrivé au corps le 30/08/1939. Nommé caporal à compter du 01/03/1940.Passé au 5e bataillon, compagnie D le 05.03.1940. Renvoyé dans ses foyers. Affectation réservée du 02.05/1940, RDC le 12/05/1940.
2 citations : citation à l’ordre du 43e RAC (1917), citation à l’ordre de l’AD 132 (1918). Croix de guerre étoile d’argent. Décoré de la médaille militaire avec traitement (1932).
Adresses connues : Le Landin (1929) ; La Mailleraye (1933) ; Caumont, Les Gay (1934) ; Toutainville (1936) ; Sotteville, chez M. Pierre 29 rue Garibaldi (1937) ; Sotteville-les-Rouen, 7 rue Garibaldi (1939) ; Sotteville-lès-Rouen, 29 rue Garibaldi.(1940).
DELOR Pierre Georges Médard (Saint-Cloud 1893 – Chartres 1973)
Canonnier 43e régiment d'artillerie, 62e batterie
(cf. corresponadnce Le Montreer)
7Figure sur le cliché, au troisième rang le deuxième à partir de la droite
Etudiant à l’école centrale, domicilié à Saint-Cloud, 8rue de la Paix, à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Versailles, classe 1913, matricule n°1075
A obtenu un sursis d’incorporation en 1913, renouvelé en 1914.
Incorporé à compter du 11/08/1914, arrivé au corps du 43e RAC le 13/08/1914. Nommé brigadier le 05/11/1914. Maréchal des logis le 03/02/1915 (aux armées). Passé au 17e régiment d’artillerie et aspirant temporaire le 11/03/1915. Aspirant le 17/08/1915. Sous-lieutenant à titre temporaire le 20/04/1916. Passé au 21e régiment d’artillerie le 25/04/1916. Passé au 62e régiment d’artillerie le 19/05/1916. Blessé au côté droit par une balle de schrapnell le 06/10/1915. Passé au 63e régiment d’artillerie le 01/10/1917. Promu sous-lieutenant à titre définitif le 13/11/1917. Promu au grade de lieutenant le 20/04/1918, rang du 25/03/1918. Passé au 66e régiment d’artillerie le 01/10/1918. Passé au 63e régiment d’artillerie le 14/04/1919. Démissionnaire par décret du 25/08/1919. Mis en congé illimité de démobilisation le 04/11/1919 par le dépôt du 22e régiment d’artillerie d campagne. Se retire à Saint-Cloud, 8 rue de la Paix.
Affecté au 3e régiment de D.C.A le 11/06/1920. Nommé dans le cadre des officiers de réserve et affecté au 4e régiment de D.C.A. le 21/10/1920 (mutation annulée le 30/10/1920). Passé au 403e régiment de D.C.A. le 23/05/1923. A accompli une période d’exercice au 403e régiment de D.C.A du 01/07/1932 au 15/07/1932. En période volontaire au 403e régiment de D.C.A. du 22/09/1938 au 05/10/1938.
Médaille militaire ; Croix de guerre avec palme, 2 citations à l’ordre de l’armée (1915,1917).
Adresses connues : Saint-Cloud, 8 rue de la Paix (1919), 8bis rue le la Paix (1926), 18 rue de la Paix (1927).
DEMLING Prosper Armand (Levallois 1890 -)
43e RAC 2e ou 3e groupe
Carte postale, adressée depuis Rouen, 21/12/1911. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Tapissier en voitures à Levallois-Perret à l’incorporation
Registre de matricule, 2e bureau de la Seine, classe 1910, matricule n°4440
Incorporé à compter du 10/10/1911 au 43e régiment d’artillerie. Passé dans la réserve de l’armée active le 08/11/1913. Affecté au 43e RAC, passé au 2e régiment d’artillerie lourde le 03/02/1914.
Rappelé à l’activité en vertu du décret de mobilisation générale du 01/08/1914. A rejoint le 2e RAL le 03/08/1914. Passé au 105e régiment d’artillerie lourde le 01/11/1915. A effectué un séjour à l’hôpital du 12/11/1915 au 13/02/1916. Passé au 305e régiment d’artillerie lourde le 01/03/1918.
Envoyé en congé le 19/03/1919, affecté au réseau de l’état le 22/03, classé dans l’affectation spéciale le 20/11/1919 comme employé de l’administration des chemins de fer de l’état. Garnisseur aux ateliers des Batignolles 172 rue Jean Jaures à Levallois le 01/07/1927. Passé en domicile comme affecté spécial au bureau central de recrutement de la Seine le 15/04/1936.
Croix de guerre, 1 citation à l’ordre du régiment (téléphoniste).
Adresse connue : Levallois, 141 rue Gravel (1911)
DEPOORTER Paul
1er régiment d'artillerie à pied, affecté au 7e groupe du 43e régiment d'artillerie, 53e batterie Long de Bange.
Carte-photo, prise au front, secteur de Neuville-Saint-Vaast, été 1915. Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
1er régiment d'artillerie à pied, affecté à la 53e batterie Long de Bange, 7e groupe du 43e régiment d'artillerie (juillet-octobre 1915)
DEPRET Raoul Fernand Ernest (Pont-L’évêque 1891 – Bras-sur-Meuse 1916)
Canonnier, 43e RAC, 62e batterie
(cf. correspondance Le Montreer)
Figure sur le cliché,au second rang, assis à gauche cf. carte Le Montreer Georges Yves Daniel (Paris 1894 – Paris 1966)
Etudiant en médecine à Rouen à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Rouen Nord, classe 1911, matricule n°2052
A obtenu un sursis d’incorporation en 1912 renouvelé en 1913 et 1914. Rappelé àl’activele 12 août 1914.Incorporé au 43e régiment d’artillerie arrivé au corps le 13/08/1914. Médecin auxiliaire le 07/09/1914.
Passé aux formations sanitaires de la 151e division d’infanterie au camp de Mailly le 07/04/1915.
Tué à l'ennemi [mortellement blessé] à Bras-sur-Meuse le 28/05/1916, décédé suite à ses blessures à Baleicourt [Baleycourt, Verdun] le 29/05/1916. Inhumé au cimentière militaire de Baleycourt FZ63, ses restes sont transférés au cimetière monumental de Rouen en 1922, carré U1, tombe n°11, concession n°185. Mort pour la France (151e Division d'infanterie, 222e section d'infirmiers militaires).
Voir : Bulletin religieux de l’Archidiocèse de Rouen, année 15, n°27, 1er juillet 1916, p.615-616
Conseil départemental de l’ordre des médecins de la Seine-Maritime. Bulletin d’information. Février 2016 n°22, p.14-15.
Aux médecins morts pour la patrie (1914-1918) ; hommage au corps médical français. Paris, Alcan et Lisbonne, Asselin et Houzeau, J.-B. Baillière et Fils, G. Doin, Masson et Cie, Poinat, 1922.
DERAIN Lucien André (Caudebec-lès-Elbeuf 1886 – Caudebec-lès-Elbeuf 1933)
Brigadier, 43e régiment d'artillerie
Carte-photo, prise au camp de Châlons, 1912 ou 1914 ? Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Employé à Elbeuf à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Rouen sud, classe 1906, matricule n°1277
Incorporé le 07/10/1907 au 11e régiment d’artillerie soldat de 2e classe. Brigadier le 23/02/1909. Envoyé dans la disponibilité de l’armée active le 26/09/1909.
A accompli deux périodes d’exercices au 43e régiment d’artillerie, du 14/05 au 05/06/1912 et du 16/07 au 01/08/1914. Mobilisé le 01/08/1914, arrivé au corps le 03/08/1914. Cassé de son grade le 27/06/1917.
Passé au 3e régiment d’artillerie coloniale le 04/07/1917. Passé au 7e régiment d’artillerie coloniale le 04/08/1917. Passé au 3e régiment d’artillerie coloniale le20/02/1919. Envoyé en congé illimité de démobilisation le 03/04/1919, dépôt démobilisateur du 11e régiment d’artillerie.
Affecté le 01/06/1921 au 43e régiment d’artillerie de campagne. Réformé définitivement n°2 par commission de réforme de Rouen du 04/10/1929 pour tuberculose pulmonaire bilatérale non imputable au service invalidité 100% documentaire. Réformé définitivement (R.D.1) pension temporaire 100% par commission de réforme de Rouen du 30/07/1931 tuberculose pulmonaire des sommets, cœur normal imputable.
Adresse connue : Caudebec-lès-Elbeuf, 74 rue Félix Faure (1909) ; Caudebec-lès-Elbeuf, 32 rue Martin (1912) ; Caudebec-lès-Elbeuf, 23 rue Martin (1914)
DE SCHACKEN Gérard Marie Marcel (Nancy 1873 - )
Capitaine, 43e régiment d’artillerie, 1ère batterie
(cf. correspondance Robert Adrien Tripout)
Figure au centre du cliché, au second rang au centre cf. carte TRIPOUT Robert Adrien (Deauville 1892 – Harbonnières 1916)
Registre de matricule, bureau de Nancy, classe 1893, matricule n°1203
Incorporé le 15/11/1894 au 8e régiment d’artillerie 2e canonnier servant. Brigadier le 28/08/1895, Maréchal des logis le 23/09/1896. Rengagé pour 3 ans le 23/04/1897, rengagé pour 2 ans le 01/11/1900. Elève officier à l’école de l’artillerie et du génie le 02/04/1900. Sous-lieutenant affecté au le01/04/1901 au 5e régiment d’artillerie à pied, nommé lieutenant en 2e le 01/04/1903. Affecté au 9e bataillon d’artillerie à pied 1ère batterie, le 30/03/1910. Nommé Lieutenant en 1er, le 25/05/1906, passé au 1er régiment d’artillerie à pied, 3e batterie. Passé au 48e régiment d’artillerie le 01/03/1910.
Affecté au 43e régiment d’artillerie, fonctions de capitaine adjudant major le 28/12/1910. Nommé capitaine au 43e régiment d’artillerie, 1ère batterie le 23/04/1914. Blessé par éclat d’obus le 12/09/1914 à Gueux (en séton de la cuisse droite). Passé à la 63e batterie le 27/04/1915.
Passé au 1er régiment d’artillerie à pied, capitaine, le 23/03/1916. Passé au 11e régiment d’artillerie le 20/06/1919. Passé au 103e régiment d’artillerie lourde le 09/04/1920. Nommé au grade de chef d’escadron (retraité) au centre de /mobilisation de l’artillerie n°23 (192/9).
Croix de guerre avec palme. Chevalier dans l’ordre de la légion d’honneur (1916), officier (1921) Base Léonore
Marié le 22/03/1906 à Besançon avec Victorine Maria Jarre.
DRY Louis Nicolas Justin (Paris 1878 - )
Maréchal des logis, 43e RA, 1er échelon de Parc, 7e S.M.A.
Carte postale, édition patriotique I. Lapina, Paris rédigée depuis le front le 15/01/1915.
Domicilié à Criel-sur-Mer (Seine-Maritime) à l'incorporation (employé de commerce à Paris à son mariage en 1907 ; manutentionnaire aux Grands magasins du Bon marché en 1931 JO du 23/07/1931)
Registre de matricule, bureau de Rouen nord, classe 1898, matricile n°2341
Engagé volontaire pour quatreans le 24/11/1896 à la mairie de Rouen. Incorporé le 26/11/1896 au 35e Régiment d'artillerie,
2e canonnier conducteur. Brigadier le 09/07/1897, brigadier fourrier le 18/03/1898. Maréchal des logis le 17/09/1898. Envoyé dans la disponibilité le 23/01/1900 en attendant le passage dans la réserve (frère sous les drapeaux). Certificat de bonne conduite accordé. Passé dans la réserve de l'armée active le 24/11/1900, affecté à l'artillerie de corps. A accompli deux période d'exercices au 22e régiment d'artillerie du 24/01 au 20/02 1905 et du 06/11 au 03/12/1905.
Passé dans l'armée territoriale le 13/10/1909/, affecté au groupe territorial du 43e régiment d'artillerie. A effectué une période d'exercice au 43e régiment d'artillerie du 10 au 18/11/1911. Mobilisé le 06/08/1914, a rejoint son corps, [affecté au 1er échelon de parc, 7e S.M.A.].
Ins cs du 02/08/1914 au 01/04/15 ; Armées cd du 02/04/1915 au 18/08/1916 ; Passé dans la réserve de l'armée active le 01/10/1915 ; Passé au 22e régiment d'artillerie le 15/11/1916. Passé au 10e régiment d'artillerie à pied Ie 24/05/1918 ; Passé au 7e régiment d'artillerie à pied le 01/11/191. Ins cs du 15/08/1916 au 08/01/1919 ; Passé au 103e régiment d'artillerie hippomobile. Mis en congé de démobilisation le 09/01/1919. Séjour dans une unité combattante 1 an 4 mois et 12 jours.
Médaille interalliée dite de la Victoire.
Marié le 22/06/1907 à Paris 6e avec Marie Justine Boutet (Paris 1883- ), 1 enfant Jean Justin Jules né en 1911.
Adresses connues : Paris, 96 Bd de l'Hôpital (1900) ; 49, avenue du Maine (1901) ; 84, rue de Gergovie (1904) ; 12bis rue Furtadi-Heine (1904) ; 10, rue Gassendi (1905) ; 17, rue Gassendi (1909) ; 27 rue Gassendi (1919).
DUBUC Charles Amédée (Hacqueville 1887-1952)
Sellier, 23e batterie du 43e RA (1er groupe de l'AD53)
Carte de correspondance rédigée depuis le front le 21/03/1915
Bourrelier sellier à Hacqueville à l'incorporation
Registre de matricule, bureau de Rouen sud, classe 1907, matricule n°609
Incorporé le 01/10/1908 au 1er régiment de cuirassiers, soldat de 2e classe. Envoyé dans la disponibilité le 25/09/1910. Régiment de cuirassiers de Paris B. A effectué une période d'exercices au 1er régiment de cuirassiers du 02 au 24/12/1912.
Mobilisé par décret présidentiel du 01/08/1914, arrivé au corps du 43e RA le 03/08/1914. En sursis d'appel du 19/03/1919 au 19/07/1919.
Envoyé en congé illimilté à Clichy, rue Martre n°16, le 19/07/1919. Réaffecté le 01/06/1921 au 43e RAC. Réformé définitivement n°2 CR de la Seine le 08/05/1928 pour fracture de la rotule droite et arrachement ligamenteux, entorse à répétition, grosse gène à la marche.
Adresses connues : Paris, 60 rue d'Aubervilliers (1910) ; Clichy, 22 avenue Léon Gambetta (1912) ; Paris, 19 rue des Fossés Saint-Jacques (1912) ; Clichy, 16 rue Martre (1912-1919).
FAUVEL Lucien
Canonnier, 43e régiment d'artillerie
Carte-photo, expédiée depuis Caen, 31/05/1915. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Figure sur le cliché au second rang, le premier à gauche souligné d’une croix
FERE Alfred Maurice (Pavilly 1895 - )
2e canonnier, 43e régiment d'artillerie
Carte-photo, adressée depuis Caen, 28/11/1917. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Typographe à Pommereu à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Rouen Nord, classe 1915, n°178
Incorporé à compter du 03/09/1917 au 43e régiment d’artillerie, arrivé au corps 2e canonnier le 04/09/1917. Classé service auxiliaire inapte provisoirement à faire campagne par la commission de réforme de Caen du 27/09/1917 pour faiblesse relative. Mauvaise conformation thorax indice 3f. Classé service armé inapte deux mois par la commission de réforme de Caen du 04/01/1918. Apte à faire campagne décision de la commission de réforme de Caen du 12/07/1918.
Passé au 6e régiment d’artillerie de campagne le 22/02/1919. Passé au 265e régiment d’artillerie de campagne le 11/06/1919. Passé au 21e régiment d’artillerie le 01/07/1919. Passé au 25e régiment d’artillerie de campagne le 06/08/1919. Mis en congé de démobilisation le 15/09/1919 par le dépôt démobilisateur du 103e régiment d’artillerie lourde.
Passé au centre de mobilisation d’artillerien°3 le 01/05/1929. Classé sans affectation le 01/05/1931.
Rattaché à la classe 1913, père de 1 enfant le 20/06/1924.
Adresses connues : Rouen, impasse des arquebusiers (1919) ; Rouen 155 rue des Croisilles (1921) ; Rouen 11 place des Emmurés (1922) ; Petit-Quevilly 101 rue Jacquard (1927) ; Rouen 40A avenue de Caen’1930) ; Petit-Quevilly rue Jacquard, Foyer Quevillais (1932).
FRAPPART
Brigadier, 43e régiment d’artillerie, 61e batterie, 16e pièce
Enveloppe postale asressée de Saint-Cloud, 20/01/1915. Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
GATEBOIS Victor Charles (Le Havre 1885 – Paris 1947)
43e régiment d’artillerie
Carte-photo, adressée depuis Caen, 07/12/1918. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Employé des chemins de fer à l’incorporation ; Chef magasinier contrôleur
Registre de matricule, bureau du Havre, classe 1905, matricule n°706
Dirigé le 08/10/1910 sur le 7e régiment de chasseurs à cheval, cavalier 2e classe ledit jour. Envoyé dans la disponibilité le 25/09/1908. Passé dans la réserve de l’armée active le 01/10/1908.
Rappelé sous les drapeaux par décret de mobilisation du 01/08/1914 affecté au 43e régiment d’artillerie 1ère S.M.I., arrivé au corps le 03/08/1914. Evacué sur le dépôt le 19/07/1915 pour être détaché aux usines.
Détaché le 21/07/1915 aux Tréfileries et laminoirs, Le Havre. Versé au 39e régiment d’infanterie le 01/07/1917. Intérieur du 09/01/1918 au 11/11/1918. Passé au 43e régiment d’artillerie le 09/07/1918. Mis en congé illimité le 31/03/1919.
Passé par changement de domicile dans la subdivision d’Evreux le 10/01/1921. Passé au 11e régiment d’artillerie. Réintégré le 16/10/1934 à la subdivision du Havre. Libéré du service militaire le 15/10/1934.
Adresses connues : Le Havre (1909) ; Chéranvilliers, hameau du Plessis chez M. Benance (1909) ; Rugles, rue du moulin à papier (1919) ; Rugles (1921) ; Drancy, 67bis rue Michel [Mongardy] (1924).
Marié à Rugles le 27/09/1915 avec Marie Louise Appoline Livrain. Une enfant.
GLOESER Etienne Julien (Poitiers 1884 - )
Maréchal des logis, 43e RAC, 2e groupe, 4e batterie
Cartes-photo et Album régimentaire, prise de vue réalisée à Rouen, 18/07/1911. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Figure sur le cliché à droite en compagnie de l'adjudant Bourgoin (porte-drapeau, au centre) et du maréchal des logis Thoury (à gauche)
Enfant de troupe à l'école militaire de Billom l'incorporation
Registre de matricule, bureau de Poitiers, classe 1904, matricule n°1343
Incorporé au 33e régiment d'artillerie à compter du 01/10/1894, arrivé au corps et enfant de troupe ledit jour. Admis à l'école militaire préparatoire de l'artillerie et du génie le 24/09/1897. Arrivé au corps et élève de 2e classe le 06/10/1897. Engagé volontaire pour cinq ans à la mairie de Billom le 23/06/1902 pour le 33e régiment d'artillerie. Arrivé au corps 2e canonnier le 02/07/1902. Brigadier le 10/04/1904. Maréchal des logis le 16/05/1906. Rengagé le 19/04/1907 au titre du 32e régiment d'artillerie pour deux ans à compter du 23/06/1907. Arrivé au corps et maréchal des logis le 20/04/1907. Rengagé pour un an le 26/03/1909 à compter du 23/06/1909. Rengagé pour un an le 02/06/1910 à compter du 23/06/1910. Passé au 30e régiment d'artillerie le 01/10/1910.
Passé au 43e régiment d'artillerie le 24/02/1911. Rengagé pour un an le 24/05/1911 à compter du 24/06/1911. 4e batterie du 43e RAC, 2e groupe (voir cp de James Ernest Paquereau datée du 18/10/1911). Rengagé pour deux ans le 22/06/1912 à compter du 23/06/1912. Nommé maréchal des logis chef le 20/02/1914. Rengagé pour un an le 23/06/1914 à compter dudit jour. Passé au 2e régiment d'artillerie lourde le 01/07/1914. Parti aux armées le 10/08/1914. A l'hopital pour maladie le 05/01/1915. En convalescence le 13/02/1915. Au dépôt le 09/04/1915. Passé au 82e RAL le 20/09/1915. Aux armées le 20/09/1915. Au dépôt le 16/04/1917. Passé au 88e RAL le 25/04/1917. Aux armées le 01/08/1917. Passé au 117e RAL le 30/03/1918. Passé au 109e RAL le 10/08/1918. Adjudant au 6e groupe du 109e régiment d’artillerie lourde (J.O. du 02/10/1919). Passé au 20e RAC le 21/07/1919. Passé au 82e RAL le 22/08/1919. Passé au 83e RAL le 24/04/1920. Adjudant au 83e régiment d’artillerie lourde (J.O. du 02/10/1921)
Passé dans la réserve le 22/12/1921, se retire à Vincennes. Placé dans la réserve dans l'affectation spéciale de la compagnie des chemins de fer de l'Etat 4e section de chemin de fer de campagne, subdivision de Vincennes le 05/10/1922. Passé dans la subdivision de la Seine le 01/08/1927. Maintenu service armé invalidité inférieure à 10% non imputable par la commission de réforme de la Seine du 02/06/1933 pour reliquat d'infection alimentaire en 1915.
Une citation (1918), Croix de guerre, médaille militaire (1919).
Adresses connues : Vincennes, 32 rue du Plateau (1921) ; Paris, 13 rue d'Amsterdam (1927).
Marié à Fernande Edmée Badoureaux : un enfant Fernand Etienne Simon né le 30/12/1914 à Saint-Germain-en-Laye, 85 rue de Poissy, père sous-officier d’artillerie âgé de 30 ans (armée active).
GOULET Louis Joseph Eusèbe (Bosville 1882 – Poitiers 1943)
Adjudant, 43e régiment d'artillerie
Carte-photo, adressée depuis Versailles, 1914. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Figure sur ce cliché
Epicier à Rouen à l’incorporation ; Représentant ; Voyageur de commerce.
Registre de matricule, bureau du Havre, classe 1902, matricule n°2224
Dirigé le 16/11/1903 sur le 11e régiment d’artillerie, artilleur 2e classe. Brigadier le 20/09/1904. Brigadier fourrier le 26/03/1905. Maréchal des logis le 24/09/1905. Rengagé pour deux ans le 11/08/1905 à compter du 01/11/1906. Passé dans la réserve de l’armée active le 01/11/1908.
Passé au 43e régiment d’artillerie le 01/03/1911. Rappelé sous les drapeaux par décret de mobilisation générale le 01/08/1914, arrivé au corps le 02/08/1914. Nommé adjudant le 23/08/1914.
Passé au 27e régiment d’artillerie le 01/04/1917 (10e régiment d’artillerie lourde le même jour). Mis en congé illimité le 06/03/1919, rattaché au 11 e régiment d’artillerie. Affecté dans la réserve 103e régiment d’artillerie lourde le 31/10/1921 puis au 43e RAC. Libéré su service militaire le 15/10/1931.
1 citation à l’ordre du 43e régiment d’artillerie (13/03/1917)
Adresses connues : Gisors, rue Saint-Gervais chez M. Champigny (1908) ; Royan, Boulevard du marché (1921) ; Poitiers, 10 rue des vieilles boucheries (1922-1939).
Marié le 24/11/1906 ou 1910 à La ville-aux-Clercs avec Clémence Pierrette GAULT (divorcé) ; Remarié le 31/05/1941 à Poitiers avec Juliette Turbault.
HEDOUIN Lucien Eugène Delphin (Orival 1890 – Paris 1938)
Maréchal des logis 43e RAC 2e batterie
Carte-photo vers 1915 ? Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
Figurant sur ce cliché, au cente
Maçon à Saint-Aubin-Jouxte-Boulleng (Saint-Aubin-les-Elbeufs) à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Rouen sud, classe 1910, matricule n°562
Incorporé à compter du 07/10/1911 arrivé au corps ledit-jour canonnier 2e classe au 43e régiment d’artillerie. Brigadier le 25/11/1912 ; Maréchal des logis le 14/04/1913. Passé dans la réserve le 08/11/1913.
Mobilisé le 01/08/1914, arrivé au corps le 03/08/1914. 43e RAC, 2e batterie du 02/08/1914 au 11/11/1918. Maréchal des logis artificier à la batterie de tir (combats de l’Aisne cf. citation). Maréchal des logis-chef le 20/03/1918. Envoyé en congé illimité le 08/08/1919.
Adresses connues : Saint-Aubin-Jouxte-Boulleng, rue Voltaire (1919) ; Villeneuve-le-Roi, route de Saint-Georges, à la belle cycliste (1926) ; Châtou, Boulevard de la République, chez M. Henri (1926) ; Le Hâvre, 19 rue de Metz, en garni (1928) ; Paris, 34 rue de l’Aude (1929) ; Paris, 38 rue Sorbier (1935).
Déclaré en état de faillite par jugement définitif du tribunal de commerce d’Elbeuf du 21/06/1929. Chef de chantier (1937)
1 citation à l’ordre du régiment (1918). A droit au port individuel de la fourragère.
HERTOUX Georges
43e d’artillerie, peloton hors rang
Carte de correspondance, adressée depuis Caen, 11/03/1915
HOQUERELLE Charles Arthur (Saint-Etienne-du-Rouveray 1890- )
Brigadier trompette, 43e RAC, 2e groupe, 6e batterie
Carte postale adressée depuis Caen, 18/08/1915
Chaudronnier à Saint-Etienne-du-Rouvray à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Rouen sud, classe 1910, matricule n°357
Incorporé le 07/10/1911 au 22e régiment d’artillerie. Trompette le 26/09/1912.
Classé au 43e régiment d’artillerie le 30/12/1912, arrivé au corps et trompette le 07/01/1913. Brigadier trompette le 12/02/1912.
Passé dans la réserve le 8/11/1913. Classé dans l’affectation spéciale, comme employé de l’administration des chemins de fer de l’Etat (4e section de chemin de fer de campagne subdivisions complémentaires) du 5/03/1914 au 02/09/1914.
Mobilisé le 01/08/191 4,arrivé au corps le 06/09/1914, 63e batterie de dépôt. Classé à la 6e batterie le 29/10/1915. Remis à la disposition de l’administration des chemins de fer de l’Etat et classé affecté spécial du 12/01/1917 au 08/08/1919.
Adresses connues : Sotteville (1928) ; Saint-Etienne-du-Rouvray, rue Félix Faure.
LEBEC Albert Pierre Eugène (Saint-Germain-de-Livet 1893 – Massiges 1915)
Canonnier 43e régiment d'artillerie
Carte-photo rédigée depuis Versailles (?) entre le 1er septembre et le 16 octobre 1914. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Menuisier domicilié au Mesnil-Eudes- (Seine-Maritime) à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Lisieux, classe 1913, matricule n°470
Ajourné d’un an pour faiblesse. Classé dans la 1ère en 1914.
Incorporé au 43e RA à compter du 01/09/1914. Arrivé au corps le 05/09/1914.
Passé au dépôt d’infanterie coloniale le 16/10/1914.
Parti en détachement se rendant sur le terrain des opérations à destination du 21e régiment d’infanterie coloniale de marche, disparu le 3 février 1915. Décédé antérieurement au 17/04/1915 avis ministériel du 19/05/1915.
Disparu le 03/02/1915 à Massiges (Marne) mort pour la France.
LECOQ Adrien Honorat Albert (Angerville-l’Archer 1882 – Sanvic, auj.Le Havre, 1946)
43e régiment d’artillerie, groupe territorial
Cartes postales adressées depuis Saint-Cloud, 22/02/1914 et Caen, 15/03/1915. Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
Journalier à Angerville-l’Archer à l’incorporation ; journalier à Sanvic (1908)
Bureau de recrutement du Havre, classe 1899 matricule n°1682
Incorporé au 1er régiment d’artillerie coloniale à compter du 07/03/1900 comme engagé volontaire pour trois ans ledit jour à la mairie du Havre. Arrivé au corps et 2e canonnier servant ledit jour. Passé au régiment d’artillerie d’Indochine le 12/09/1900. Passé au régiment d’artillerie du Tonkin le 01/01/1901- groupe de réserve de Chine. Campagne Tonkin en guerre du 12/09/1900 au 14/09/1902. Passé dans la réserve de l’armée active le 07/03/1903. Affecté au 2e régiment d’artillerie coloniale à Cherbourg 2e canonnier servant. A accompli une première période d’exercices au 2e régiment d’artillerie coloniale du 04/09 au 08/10/1905. Dispensé de 2e période (3ans de service).
Rappe lé sous les drapeaux le 01/08/1914 arrivé au corps du Groupe territorial du 43e régiment d’artillerie le 04/08/1914.
Passé au 211e régiment d’artillerie de campagne le 01/04/1917. Passé au 13e régiment d’artillerie le 20/11/1917. Passé au 6e régiment d’artillerie à pied le 07/01/1918. Passé au 154e régiment d’artillerie à pied le 16/08/1918. Mis en congé illimité le 24/01/1919 au 11e régiment d’artillerie dépôt mobilisateur. Libéré du service militaire le 10/11/1928.
Adresses connues : Le Havre, rue du Lycée (1903) ; Sanvic (auj. Le Havre) rue de Bitche chez Devaux (1903) ; Sanvic (auj. Le Havre) 45 rue de la République (1904) ; Sanvic (auj. Le Havre) rue de Bitche chez Mme Devaux (1905) ; Sanvic (auj. Le Havre) rue de l’orphelinat (1908) ; Le Havre, 18 rue Bellot (1912).
Marié le 08/10/1907 à Bléville avec Charlotte Louise Séry. Passé le 01/10/1923 à la plus ancienne classe de la réserve père de 5 enfants parmi lesquels Adrien Hilaire Victor (Sanvic1908 – Le Havre 1988) (Reg. Etat-civil AD76 Sanvic 1908 visionneuse p.52)
LEFEBVRE ( 1888 ? - )
43e RAC, 2e ou 3e groupe
Carte-photo, prise à Rouen, 1911. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Figure sur ce cliché, mais identification incertaine
Soit :
LEFEBVRE Théophile Clément Joseph (Bernières 1888 - ) ?
Menuisier à l’incorporation à Bernières (76), Montivilliers (1914)
Registre de matricule bureau du Havre, classe 1908, n°3103
Incorporé au 11e régiment d’artillerie le 07/10/1909, canonnier 2e classe ; 1er canonnier conducteur le 25/09/1910. Passé au 11/43e régiment d’artillerie le 01/10/1910 ; Passé au 43e RAC le 01/01/1911 envoyé dans la disponibilité le 24/09/1911. Passé dans la réserve de l’armée active le 01/10/1911.
Se retire à Bernières. A accompli une période d’exercice au 43e régiment d’artillerie du 25/02 au 19/03/1913.
Mobilisé le 01/08/1914, arrivé au corps le 03/08/1914 au 43e RAC. Parti aux armées le 05/08/1914. Caporal le 15/01/1915. Rentré au dépôt le 26/12/1915 et détaché article 6 le 27/12/1915 à la Westinghouse le Havre état A du 31/01/1916.Mis en congé illimité de démobilisation le 16/05/1919, rattaché au 129 RI.
Passé le 23/10/1923 à la classe 1900 (père de 4 enfants). Affecté au C.M. d’infanterie n°31 le 01/08/1935 (35e régiment de travailleurs).
Adresses connues :Montivilliers, 8 rue Gerod (1914).
ou :
LEFEBVRE Dieudonné Léon (Les Grandes-Ventes 1888 – ) ?
Charretier aux Grandes-Ventes à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Rouen nord, classe 1908, matricule n°2233
Incorporé au 11e régiment d’artillerie le 08/10/1909, 2e canonnier conducteur. Passé au 43e RAC le 01/01/1911, 1er canonnier conducteur. Envoyé dans la disponibilité le 24/09/1911. A accompli une période d’exercice au 43e régiment d’artillerie du 25/02 au 19/03/1913.
Mobilisé le 03/08/1914 au 43e RAC. Mis en congé de démobilisation le 26/03/1919. Se retire aux Grandes-Ventes.
1 citation (1918) à l’ordre du régiment, Croix de guerre étoile de bronze.
ou
LEFEBVRE Louis Frédéric (Rocquemont 1888 - ) ?
Soldat figurant sur ce cliché, mais identification incertaine
Domestique à Rocherolles-en-Bray à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Rouen nord, matricule n°2270
Incorporé au 11e régiment d’artillerie le 08/10/1909, 2e canonnier conducteur. Passé au 43e RAC le 01/01/1911, 2e canonnier conducteur. Envoyé dans la disponibilité le 24/09/1911. Passé dans la réserve de l’armée active le 01/10/1911. Passé au 5e régiment de génie le 24/07/1912.A accompli une période d’exercice au 5e régiment de génie du 03/12 au 25/12/1913.
Mobilisé le 03/08/1914 au 5e régiment de génie. Mis en congé de démobilisation le 06/08/1919.Se retire à Roncherolles-en-Bray.
LE MONTREER Georges Yves Daniel (Paris 1894 – Paris 1966)
43e régiment d'artillerie, 62e batterie
Carte-photo, adresée depuis Versailles ?, 13/09/1914. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Figure sur ce cliché
Etudiant à Paris à l’incorporation (reçu au concours d’entrée à l’Ecole polytechnique), Directeur général financier ; Directeur du Groupement pour la reconstitution immobilière des régions sinistrées et Administrateur-Directeur de la Société auxiliaire de gestion de d’avances (1935).
Registre de matricule, 2e bureau de la seine, classe 1914, matricule n°2693
Elève de l’école polytechnique, promotion 1914
Engagé pour huit ans le 13/08/1914 à la mairie de Caen. Incorporé au 43e régiment d'artillerie, arrivé au corps du 43e régiment d'artillerie le 15/08/1914 Ecole polytechnique. Passé au 4e régiment d'artillerie le 11/11/1914. Brigadier le 05/12/1914. Nommé sous-lieutenant à titre temporaire le 26/02/1916 et affect au 58e régiment d'artillerie de campagne. Passé au 24a régiment d'artillerie le 08/03/1915 y arrive le 25/03/1915. Passé au 6e régiment d'artillerie le 29/01/1916. Désigné comme instructeur au C.P.A.T. le 09/04/1916. lClassé au Centre d'instruction de l'artillerie de tranchée le 09/07/1916. Ecole militaire de Fontainebleau le 16/11/1916, dirigé- sur l'artillerie divisionnaire n°73 à la suite d'un cours à l'Ecole de Fontainebleau. Affecté au 39e régiment d'artillerie le 17/02/1917. Nommé lieutenant le 06/07/1917 à compter du 01/06/1917. Affecté à l'Etat-major de l'artillerie du 40e CA le 04/004/1918. Sous-lieutenant à titre définitif le 08/12/1917, rang du 18/07/1915.
Officier à l'Ecole polytechnique le 14/03/1919. Parti en congé de fin d'études et rayé des contrôles le 01/08/1920. Démissionnaire de son grade d'officier d'active acceptée le 19/09/1920 et lieutenant ledit jour, passé dans ce grade dans les cadres de la réserve et maintenu au 39e RAC le 10/05/1921. Passé au 8e RAC le 11/04/1923. Rattaché classe 1912 le 04/06/1925 père d'un enfant. Passe au centre de mobilisation d'artilllerie n°20 à Nancy le 01/01/1928. Promu capitaine de réserve le 14/06/1935.
Rappelé à l'active le 25/09/1938 affecté à l'Etat-major de l'artillerie du secteur fortifié des Vosges, arrivé au corps le 25/09/1938. Renvoyé dans ses foyers le 07/10/1938. Rappelé à l'active le 29/08/1939 affecté à l'Etat-major de l'artillerie du secteur fortifié des Vosges arrivé le 29/08/1939. Affecté au dépôt d'artillerie n°41 le 13/11/1939. Mis à disposition du ministre de l'armement avis du 13/11/1939.
Croix de guerre, 2 citations (1916,1917 AD n°73) à l’ordre de la division. Chevalier (1934) puis Officier (1956) dans l’ordre de la légion d’honneur.
Marié le 26/11/1923 à Paris 6e avec Alice Marie Léontine DEFERT, 6 enfants
Adresse connue : Paris 1 rue Duabn (1929) ; Paris, 16 avnenue de Camoëns (1935) ; Saïgon, bureaux de l'union financière de l'Extrême-Orient (1938) ; Paris, 2 avenue de Camoëns (199, 1956).
LEVAVASSEUR Aldrix Louis Alphonse (Valognes 1894 – Valognes 1941)
43e régiment d'artillerie
Carte-photo, 1914. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Soldat figurant sur ce cliché
Mécanicien carrossier à Valognes à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Cherbourg, classe 1914, matricule n°477e
Incorporé au 43e régiment d’artillerie le 05/09/1914, arrivé au corps le 06/09/1914 ; aux armées le 08/03/1915. Evacué le 11/03/1918 hôpital mixte de Valognes. Le 22/03/1918 hôpital complémentaire Bucaille Cherbourg.
Passé au 15e régiment d’artillerie le 20/08/1918, mutation aux armées. Mis à la disposition des chemins de l’Etat en qualité de nettoyeur à Cherbourg. Mis en congé illimité de démobilisation le 15/09/1919. Se retire à Valognes, 7 rue du bourg neuf.
Domicile connu : Valognes, rue Léopold Delisle (1932)
MARCOTTE Auguste Armand Georges (Graville-Sainte-Honorine 1888 – Le Havre 1947) sur reg. Etat-civil ; MARCOTTE Auguste Armand Jules (Le Havre 1888) sur reg.matric.
43e RAC, 1er ou 2e groupe
Carte-photo, prise à Rouen, 01/1911. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Né à Graville-Sainte-Honorine (réunie au Havre en1919) reg. Etat-civil 188 NMD visionneuse p.200 (mention marginale du mariage et décès)
Forgeron au Havre à l’incorporation
Registre de matricule, Bureau du Havre, classe 1908, matricule n°1461
Incorporé le 07/10/1909 au 11e régiment d’artillerie, canonnier 2e classe. Bourrelier le 26/09/1910. Passé au 11/43e régiment d’artillerie le 01/10/1910 2e ouvrier bourrelier. Passé au 43e RAC le 01/01/1911, 2e ouvrier bourrelier. 1er canonnier servant le 25/09/1911. Envoyé dans la disponibilité le 24/11/1911. Passé dans la réserve de l’armée active le 01/10/1911. A accompli une période d’exercices au 43e RA du 25/09 au 17/10/1913.
Mobilisé le 1er août 1914 et arrivé au corps du 43e régiment d’artillerie et passé à la (?) batterie ledit jour. Aux armées, classé à la C.R. le 01/02/1918 ; Passé à la 4e batterie le 11/03/1919 ; mis en congés illimité le 27/07/1919,rattaché au 103e régiment d’artillerie lourde.
Droit au port individuel de la fourragère au titre du 43e RA.
Adresses connues : Le Havre, impasse Fénelon (1911) ; Le
Havre, 45 rue Bourdaloue, chez M. Simon (1914) ; Montivilliers, rue du champ de foire (1919 ; Le Havre, rue Hilaire Colombe (1920).
Marié le 20/12/1919 à Montivilliers avec Germaine Charlotte Happeday.
MILLIARD Albert Raymond (Alizay 1889 - )
Canonnier conducteur, 43e RAC, 1er ou 2e groupe
Carte postale adressée depuis Rouen, 1912. Mise en conexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Maçon à Alizay à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Rouen sud, classe 1909, matricule n°1189
Incorporé le 05/10/1910 au 11e RA, passé au 43e RAC le 20/03/1911. 1er canonnier conducteur le 21/02/1912 ; Envoyé en congé le 25/12/1912.
Mobilisé le 01/08/1914, arrivé au corps du 43e RAC le 03/08/1914. Evacué malade le16/02/1918. Réformé n°2 par la commission de réforme de Troyes le 08/06/1918 pour « Délire mélancolique et impulsion du suicide ». Classé service armé, à mettre en observation au centre de neurologie par décision de commission de réforme de Rouen le 13/09/1918. Rappelé au 43e régiment d’artillerie et arrivé au corps le 30/09/1918. En sursis d’appel du 10/06 au 02/09/1919.Envoyé en congé illimité de démobilisation le 02/09/1919, dépôt démobilisateur du 103e RAL. Se retire à Alizay.
Réaffecté le 01/06/1922 au 11e régiment d’artillerie de campagne. Affecté le 01/10/1922 au3e bataillon d’ouvriers d’artillerie. Placé dans la position « sans affectation » le 01/09/1922. Dégagé des obligations du service militaire et mis à disposition du ministre pour la défense passive par la loi du 31/03/1928.
OURSEL Eugène Isidore (Saint-Clair-d’Arcy 1889 - Saint-Clair-d’Arcy 1926)
43e régiment d'artillerie, 62e batterie
Carte postale, expédiée depuis Versailles, 16/08/1914. Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
Cité dans la correspondance cf. carte BRUNEAUX Arthur Marcel (Saint-Clair-d’Arcy 1884 - )
Cultivateur à Saint-Clair-d’Arcy à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Bernay, classe 1900, matricule 318
Arrivé au corps du 11e régiment d’artillerie, soldat de 2e classe le 04/10/1910. Passé au 43e régiment d’artillerie, arrivé au corps 2e canonnier conducteur le 01/01/1911. Passé dans la disponibilité de l’armée active le 25/09/1912. Passé dans la réserve de l’armée active le 01/10/1912.
Rappelé à l’activité « mobilisation générale » le 03/08/1914 au 43e régiment d’artillerie. Passé au 70e RAC le 01.04.1917. Passé au 38e RAC le 25.03.1918. Passé au 274e RAC le 02.05.1918. Mis en congé illimité de démobilisation par le 103e RAL le 22.04.1919. Se retire à Saint-Clair-d’Arcy.
Affecté dans la réserve le 01/06/1921 au 43e RAC. Réformé définitif n°1 avec pension d’invalidité 100% par commission de réforme de Rouen du 18/03/1926 pour : 1° tuberculose pulmonaire bilatérale 2° séquelles de paludisme imputable au service.
PANCHOUT Louis Aimable (La Poterie 1881 - )
Trompette (?) 43e régiment d'artillerie, 63e batterie
Carte postle, adressée depuis Versailles, 20/08/1914. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Représentant de commerce à Paris l’incorporation ; Représentant de commerce à Paris (1935)
Registre de matricule, bureau du Havre, classe 1901, matricule n°2217
Incorporé et dirigé le 16/11/1902 au 1er régiment de cuirassiers, cavalier de 2e classe. Trompette le 21/09/1903.Envoyé en congé le 25/09/1905.A accompli une période d’exercices au 1er régiment de cuirassiers du 03/09 au 25/09/1904. Affecté au1er régiment B de cuirassiers de Paris, trompette. Passé par organisation au 11e régiment d’artillerie à Versailles, trompette. Affecté au 43e régiment d’artillerie, Rouen. A accompli une 2e période d’exercices au 43e régiment d’artillerie du 18/07 au 03/08/1912.
Rappelé sous les drapeaux par décret de mobilisation générale du 01/08/1914 arrivé au corps du 43e régiment d’artillerie le 13/08/1914. Passé au 22e régiment d’artillerie le 01/11/1914. Campagne contre l’Allemagne : intérieur du 13/08/1914 au 31/12/1915.
Passé au 28e régiment d’artillerie le 01/01/1916, trompette. Passé au 251e régiment d’artillerie le 01/04/1917. Mis en congé illimité de démobilisation le 01/03/1919, rattaché au 22e régiment d’artillerie. Campagne contre l’Allemagne : aux armées du 01/01/1916 au 01/03/1919.
Passé le 28/10/1928 à la classe 1899 (père d’un enfant). Libéré du service militaire le 15/10/1930.
Adresses connues : Etretat, jardinier Avenue de la gare (Liste électorale d'Étretat 1903 - https://www.geneanet.org/archives/registres/view/82166/6 ) ; Etretat, (1905) ; Paris, 53 rue des trois frères (1905) ; Paris 14 rue Lecourbe (1907) ; Paris 16 rue de l’Exposition (1908) ; Paris, 22 rue Montbrun (Fichier des électeurs de Paris 1935 - https://www.geneanet.org/archives/registres/view/304733/63 ).
PAQUEREAU James Ernest (Saint-Ciers-sur-Gironde 1889 – Bordeaux 1962)
Brigadier, 43e RAC, 2e groupe, 4e batterie
Carte postale, adressée depuis Rouen, 18/10/1911. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Charpentier à Blaye à l’incorporation ; menuisier
Registre de matricule, bureau de Libourne, classe 1909, matricule n°839
Incorporé le 05/10/1910 dirigé sur le 22e régiment d’artillerie, 2e canonnier conducteur arrivé au corps le 06/10/1910. Passé au 43e régiment d’artillerie le 01/01/1911, 2e canonnier conducteur. Brigadier le 25/09/1911 (4e batterie). Envoyé dans la disponibilité le 25/09/1912. Passé dans la réserve de l’armée active le 01/10/1912. A accompli une période d’exercice au 58e régiment d’artillerie du 07 au 29/01/1914.
Rappelé à l’active au 58e régiment d’artillerie arrivé au corps le 03/08/1914, brigadier.
Campagne d’orient : passé au 38e régiment d’artillerie de campagne le 10/10/1917. Passé au 21e régiment d’artillerie coloniale le 30/11/1917. Promu maréchal des logis le 16/04/1918. Classé au dépôt de remonte de […] le 01/04/1919. Mis en congé de démobilisation le 22/08/1919, dépôt démobilisateur du 58e régiment d’artillerie. Se retire à Blaye. Affecté pour la mobilisation au 58e régiment d’artillerie coloniale. Passé à la classe de mobilisation 1907 le 01/10/1923. Classé sans affectation le 01/08/1927. Dégagé des obligations du service militaire par la loi du 31/05/1928 mis à disposition du ministère de la guerre pour la défense passive.
Médaille commémorative serbe (1932).
Marié à Blaye le 17/09/1919 avec Jeanne Marie Louise Langlais (2 enfants Georges né en 1920 et Colette née en 1924)
PELLERIN Eugène Louis (Estouteville-Ecalles 1875 - )
43e régiment d’artillerie, 2e escadron d’étapes
Carte-photo, adressée depuis Saint-Cloud, 01-02/1915. Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
Garçon boucher à Rouen, à l’incorporation ; Boucher à Barentin (1913)
Registre de matricule, bureau de Rouen nord, classe 1895, matricule n°2495
Incorporé le 14/11/1896 au 11e régiment d’artillerie, 2e canonnier conducteur. Passé avec son grade au 19e escadron du train le 07/05/1897 soldat ordonnance. Envoyé en congé le 20/09/1899. Réserve de l’armée active le 01/11/1899. A accompli deux périodes d’exercices au 22e régiment d’artillerie du 16/10 au 12/11/1902 et du 29/01 au 25/02/1906.Passé dans l’armée territoriale le 01/10/1909.
Mobilisé le 31/08/1914 au groupe territorial du 43e RAC (canonnier, groupe territorial du 43e régiment d’artillerie, 2e escadron d’étapes).
Passé au 4e régiment du génie le 01/04/1916. Passé dans la réserve de l’armée territoriale le 01/04/1916. Passé au 2e régiment du génie le 01/02/1917.Passé au 1er régiment du génie le 07/01/1919. Mis en congé illimité de démobilisation le 17/01/1919 par le dépôt démobilisateur du génie à Bernay. Libéré du service militaire le 10/11/1924.
Adresses connues : Barentin, rue nationale (1901-1919)
PICHOIS Léon Louis (Ivry-sur-Seine 1896 – Paris 1998)
43e RAC, 2e groupe, 6e batterie, 4e pièce
Carte postale, adressée depuis Caen, 22/04/1915. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Epicier à Montrouge, domicilié 57 rue d’Orléans à l’incorporation
Registre de matricule, 3e bureau de la Seine, classe 1916, matricule n°5039
Incorporé le 10/04/1915 au 43e RAC (2e groupe, 6e batterie, 4e pièce au 22/04/1915). Brigadier le 14/01/1916. Passé au 10e régiment d’artillerie le 01/04/1917. Nommé maréchal des logis le 23/04/1917. Passé au 109e régiment d’artillerie le 05/10/1918.Passé au 61e régiment d’artillerie de campagne le 20/07/1919. Passé au 109e régiment d’artillerie lourde le 03/11/1919. Mis en congé illimité de démobilisation le 25/09/1919. Se retire à Fontenay-sous-Bois, 39 avenue de la Dame Blanche.
1 citation (1918), croix de guerre.
Nommé sous-lieutenant de réserve à titre définitif le 05/07/1921, rang du 23/01/1920. Affecté au 109e régiment d’artillerie lourde le 07/09/1922. Promu lieutenant de réserve le 23/12/1923 rang du 23/01/1924. Affecté au centre de mobilisation d’artillerie n°9 le 01/12/1928. Effectue deux périodes d’exercices au 109e régiment d’artillerie du 21/08 au 10/09/1933 et du 09/09 au 22/09/1935. Passé dans la classe de mobilisation de 1912 comme père de 2 enfant le 23/05/1940.
Adresse connue : Paris, 3 rue Demours (1923)
PINET Pierre Albert (Châtillon-en-Diois 1871 – Paris 1919)
Adjudant, 43e régiment d’artillerie, groupe territorial
Carte-photo adressée de Caen, 06/08/1915. Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
Garçon de café, domicilié à Paris, 244 rue de Charenton à l’incorporation
Registre de matricule de la Seine, 2e bureau, classe 1891, matricule 2819
Parti le 14/11/1892por le 15e régiment d’artillerie. Arrivé au corps le dit-jour 2e canonnier conducteur. Brigadier le 02/10/1893. Maréchal des logis le 02/04/1894. Maréchal des logis fourrier le 09/04/1895. Envoyé en congé le 24/09/1895.
Rengagé pour deux ans le 07/03/1896 au titre du 22e régiment d’artillerie. Maréchal des logis le 07/05/1896. Sous-chef artificier le 28/04/1897. A contracté un 2e engagement de 3 ans le 02/10/1897 à compter du 07/05/1898. Rengagé le 24/04/1900 pour 3 ans à compter du 07/05/1901.
Maréchal des logis chef le 06/04/1901. Nommé adjudant le 21/08/1903. Rengagé le 14/10/1903 pour deux ans à compter du 07/05/1906 pour trente mois. Blessures : a été atteint le 07/01/1904 au cours d’un exercice de saut d’obstacles d’une contusion du périnée et du scrotum. Commissionné le 07/11/1908. Rayé des contrôles le 01/12/1908 ayant fait valoir ses droits à la retraite proportionnelle par suite de nomination de commis ambulant aux octrois de Paris.
Affecté dans la réserve territoriale au régiment d’artillerie de corps à Versailles. Passé dans la réserve de l’armée territoriale le 01/11/1911, groupe territorial du 22e régiment d’artillerie puis au groupe territorial du 43e régiment d’artillerie.
Passé au 11e régiment d’artillerie à pied le 30/08/1915, parc d’artillerie de la place de Noyon. Passé au 36e régiment d’artillerie le 20/08/1916. Proposé pour la réforme le 21/04/1917 pour bronchite bacillaire double et surdité bilatérale très accentuée (imputable au service – aggravé) par la commission spéciale de La-Roche-sur-Yon. Admis à la réforme le 02/09/1917, rayé des contrôles le 19/09/1917. Se retire à Paris, 22 rue de la Clef.
Marié à Paris 15e avec Hortense Mirebeau le 01/08/1901 (maréchal des logis chef au 22e d’artillerie à Versailles). Décédé le 05/04/1919 à Paris 5e arrondissement à son domicile 22 rue de la Clef (employé d’octroi).
POUPARD Jules Lucien (Bournainville 1888 – Drucourt 1968)
Brigadier, 43e RAC, 2e groupe, 5e batterie
Carte-photo adressée de Rouen, 15/10/1909. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Clerc d’huissier à Bournainville à l’incorporation, huissier à Bourtheroulde (démissionnaire en 1916)
Registre de matricule, bureau de Bernay, classe 1908, matricule n°327
Incorporé au 11e régiment d’artillerie soldat de 2e classe et arrivé au corps le 07/10/1909 [14e batterie]. Brigadier le 26/09/1910. Passé au 11/43e régiment d’artillerie le 01/10/1910. Passé au 43e régiment d’artillerie, brigadier le 01/01/1911. Passé dans la disponibilité de l’armé active le 24/09/1911. A effectué une période d’exercices au 43e RAC du 25/09 au 17/10/1913.
Rappelé à l’activité le 03/08/1914, 43e RAC, 5e batterie le 04/08/1914. Nommé maréchal des logis le 18/10/1915. Passé au 101e régiment d’artillerie lourde le 01/03/1918. Mis en congé illimité de démobilisation par le 103e RAL le 24/07/1919.Se retire à Bourgtheroulde.
Passé au 27e RAC le 16/07/1919. Affecté au 43e régiment d’artillerie le 01/08/1921.Passé dans la position « sans affectation » le01/08/1927. Libéré des obligations militaires le 15/10/1937.
Croix de guerre, 1 citation à l’ordre du régiment (1917)
Marié à Broglie le 10/11/1917 avec Germaine Bocquier (registre d’Etat-Civil acte de naissance)
Adresses connues : Rouen,12 rue Jeanne d’Arc (1913) ; Bourgtheroulde, rue Grande (1914) ; Grand-Couronne (1922).
POUPINEL Ernest Auguste Marie (Caen 1896 – Caen 1925)
Canonnier 2e classe, 43e régiment d'artillerie
Carte postale adressée de Versailles, 15/01/1915. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Electricien à Caen, domicilié rue Guillaume le Conquérant lors de son engagement
Registre de matricule, bureau de Caen, classe 1914, engagés volontaires, matricule n°1415
Registre de matricule, bureau de Caen, classe 1916, matricule n°1415
Engagé volontaire pour 4 ans le 15/10/1914 à la mairie de Caen au titre du 43e régiment d’artillerie. Arrivé au corps canonnier de 2e classe le 17/10/1914. Passé au 8e régiment du génie le 03/03/1916.
Envoyé en congé de démobilisation par la compagnie du génie à Bernay le 12/10/1919. Se retire à Caen, 47 Boulevard Leroy.
Intérieur du 17/10/914 au 24/09/1915 ; aux armées du 25/09/1915 au 11/10/1919.
Médaille de la Victoire ; Médaille commémorative de la guerre.
Passé dans la réserve au 8e régiment du génie. Passé par organisation au 18e régiment du génie bataillon de Lille le 15/07/1923 pour tuberculose pulmonaire en évolution. Ziehl positif. Etat général médiocre. Décédé à Caen le 08/02/1925.
PREVOST René Auguste Désiré (Moyaux 1896 – Lisieux 1983)
2e canonnier, 43e régiment d'artillerie
Carte postale adressée de Caen, 21/03/1916. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Commis de perception à Moyaux l’incorporation ; Percepteur des contributions directes à Argences (1933) ; Receveur particulier des finances (1933).
Registre de matricule, bureau de Lisieux, classe 1916, matricule 65
Incorporé au 43e régiment d’artillerie le 10/08/1916, 2e canonnier ledit jour. 1er canonnier le 15/03/1917.
Parti aux armées le 29/04/1918 avec le 8e bataillon du 1er R.A.P. Passé au 205e régiment d’artillerie le 05/05/1918. Nommé brigadier le 23/05/1918. Nommé maréchal des logis le 01/03/1919. Affecté au P.A.D 133, 41e SMI le 16/02/1919. Passé à la 44e batterie le 01/06/1919.Passé à la 13e batterie le 01/07/1919. Passé au 21e régiment d’artillerie le 01/07/1919. Passé le12/07/1919 P.H.R. Envoyé en congé de démobilisation le 19/09/1919, dépôt de démobilisation du 103e régiment d’artillerie. Se retire à Moyaux.
Passé au 43e régiment d’artillerie de campagne le 01/01/1924. Passé par changement de domicile dans la subdivision d’Amiens le 11/07/1935. Passé au C.M. d’infanterie 22 21 T le 20/11/1936. Passé dans la position « sans affectation » le 15/01/1938. Classé dans l’affectation spéciale au titre du tableau III de la trésorerie générale du Nord comme receveur particulier des finances pour une durée de 3 mois par décision du Général commandant la 1ère région du 29/06/1939. Passé par changement de domicile à la subdivision de Lille le 18/07/1939. Maintenu dans l’affectation spéciale le 02/09/1939 prorogée jusqu’au 01/02/1940. Rayé de l’affectation spéciale le 26/06/1940. M.T.O.M. le 15/04/1943. Dégagé des obligations militaires le 01/12/1943.
Adresses connues : Moyaux( 1919) ; Saint-Laurent de Condel (1921) ; Argences (1925) ; Vaux-sur-Laon, Hôtel d’Angleterre (1933) ; Laon, chez M.Fortin, n°9 impasse Sainte-Geneviève (1933) ; Amiens,7 rue Alexandre Fatton (1934) ; Amiens, rue Robert de Luzarches (1935) ; Lille, 29 rue d’Angleterre (1937, 1939).
Croix de guerre étoile de bronze, 1 citation (brigadier éclaireur) à l’ordre de l’A.D.133 (1918)
PRIEUR Aimé Désiré (Magny-en-Vexin 1893 - Poissy 1974)
Registre de matricule, bureau de Versailles, classe 1913, matricule n°5402
QUILAN Raoul Eugène Alexis (Offranville 1881 - Dieppe 1919)
Brigadier trompette ?, 43e régiment d'artillerie, 63e batterie
Carte postale adressée de Versailles, 25/08/1914. Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
Porteur de pain à Offranville à l’incorporation ; Boulanger (1927)
Registre de matricule, bureau de Rouen nord, classe 1901, matricule n°1827
Incorporé au 22e régiment d’artillerie 2e canonnier conducteur le 15/11/1902. Trompette le 06/04/1903. Brigadier trompette le 22/09/1903. Envoyé en congé le 24/09/1905.
A accompli une première période d’exercices au 22e régiment d’artillerie du 08.03 au30/03/1909. A accompli une seconde période d’exercices au 43e régiment d’artillerie du 09/02 au 25/02/1911.
Mobilisé le 3/08/1914 au 43e régiment d’artillerie (affecté à la 63e batterie cf. cp. oblitération du 28/08/1914). Passé au 103e régiment d’artillerie lourde le 19/09/1917. Mis en congé illimité de démobilisation le 28/02/1919 par le centre démobilisateur du 11e régiment d’artillerie à Rouen. Affecté dans la réserve au 103e régiment d’artillerie lourde le 15/11/1921. Classé dans la position « sans affectation » le 16/01/1927.
Marié le 28/09/1908 à Offranville avec Angèle Louise Adrienne Boudet (Offranville 1883 - ). Rattaché à la classe LPA père de 1 enfant le 19/12/1927.
Adresses connues : Tourville-sur-Arques (1909-1919) ; Rouxmesnil-Bouteille (1927).
RAGONDET Charles (Paris 1891 - )
Canonnier 2e classe, 43e RAC, 1er ou 2e groupe
Carte postale de Rouen, 1913. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Chaudronnier à Paris 15e à l’incorporation
Registre de matricules, 2e bureau de la Seine, classe 1911
Incorporé au 43e régiment d’artillerie de campagne à compter du 09/12/1912, canonnier 2e classe. Brigadier le 08/09/1914. Maréchal des logis le 01/10/1915.
Passé dans la réserve de l’armée active le 01/10/1915. Cassé de son grade et remis soldat de 2e classe. Passé au 103 régiment d’artillerie lourde le 03/10/1915.Passé au 81e régiment d’artillerie lourde le 20/01/1916. Brigadier le 25/06/1918. Affecté au réseau des chemins de fer de l’état le 25/01/1919. Classé dans l’affectation spéciale le 10/05/1919 comme employé permanent de l’administration des chemins de fer de l’état (chaudronnier). Radié du contrôle de l’affectation spéciale le 12/01/1923, affecté au 32e régiment d’artillerie lourde à tracteurs.
Sans affectation le 01/09/1927. Réformé définitivementn°2 sur pièces décisions de la 4e commission de réforme de la Seine du 25/01/1935, tuberculose pulmonaire, 2e laryngite avec légère dysphonie non imputable. Rejet de pension notifié le 08/07/1935.
Cité à l’ordre du régiment (1918). Croix de guerre.
Marié le 23/10/1913 à Paris 15e avec Georgette Juliette Louise Riquier.
Adresses connues : Chaville,35 rue de Jouy (1923) ; Vélizy, 36 rue de la forêt (1924).
RENDU Albert Henri (Gueutteville 1877 - )
43e régiment d'artillerie, groupe territorial
(cf. correspondance Eugène Pellerin)
Figure sur le cliché au côté d'Eugène Louis Pellerin auteur de la correspondance
Boucher à Pavilly à l’incorporation (sait tuer)
Registre de matricule, Rouen nord, classe 1897, matricule n°1060
Incorporé le 15/11/1899 au 11e régiment d’artillerie, 2e canonnier conducteur. Brigadier le 06/10/1900. Envoyé en congé le 21/09/1901. Passé dans la réserve de l’armée active le 01/11/1901. A accompli deux périodes d’exercices au 11e régiment d’artillerie, du 19/09 au 16/10/1904 et du 28/10 au 24/11/1907. Passé dans l’armée territoriale du 01/10/1911.
Mobilisé le 06/08/1914 au groupe territorial du 43e régiment d’artillerie.
Passé au 3e escadron du train le 17/04/1916, puis au 17e escadron du train, puis au 19e escadron du train.
Libéré du service militaire le 10/11/1926.
Adresse connue : Saint-Ouen-du-Breuil (1907-1919).
RIGAULT Jules Louis (Dammartin-sur-Tigeaux 1880 - )
Adjudant, 43e régiment d'artillerie, 31e S.M.I. du 8e CA
Carte-photo,prise dans le parc du château de Nantines,18/11/1915 (en haut) ; carte-photo en copagnie de sa famille à Verneuil-su-Avre, 01/1916 (en bas). Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
A droite au côté de Victor Clément Achille Savey-Genaz (en haut) ; avec sa famille (en bas)
Garde particulier à Dammartin-sur-Tigeaux à l’incorporation
Registre de matricule, bureau d’Alençon, classe 1900, N°763 (visionneuse p. 400)
Incorporé le 15/11/1901 au 31e régiment d’artillerie, 2e canonnier conducteur. Brigadier le 06/10/1902. Maréchal des logis le 25/07/1903. Envoyé en congé le 23/09/1904. Passé dans la réserve de l’armée active le 01/11/1904. A accompli une première période d’exercices au 31e régiment d’artillerie du 30/09 au 27/10/1907. Passé à Dreux par changement de domicile, affecté au 11e RAC le 11/01/1910 A accompli une seconde période d’exercice au 11e régiment d’artillerie du 03/11 au 19/11/1910. Passé au 43e RAC le 01/10/910.
Rappelé à l’activité le 01/08/1914 arrivé au corps du 43e régiment d’artillerie le 03/08/1914. Passé dans l’armée territoriale le 01/10/1914. Adjudant le 23/08/1914 (31e S.M.I. du 8e CA cf. carte photo du 18/11/1915).
Passé au 19e régiment d’artillerie le 01/04/1917 (Armée d’orient). Mis en congé de démobilisation le 28/04/1919. Classé dans la réserve au 43e RAC, sans affectation le 15/11/1926.
1 citation à l’ordre de l’AD13, médaille commémorative d’Orient
Adresses connues : Paris, 7-9 rue Eugène Gibez (février 1905) ; Chandai (novembre 1905) ; Paris, 49 rue Saint-Dominique (avril1907) ; Les Barils (1907-1910) ; Verneuil-sur-Avre (1919).
ROBAC Pierre Jules (Saumon-la-Poterie 1889 - Mésangueville 1964)
2e cannonnier servant, 43e RAC, 1er ou 2e groupe
Carte-photo, Rouen, 01/1911. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Bourrelier à Gournay-en-Bray à l’incorporation, puis à Yvetot (1912) et Hodeng-Hodenger (1914) cultivateur (1924-1937)
Registre de matricule, bureau de Rouen-Nord, classe 1909, matricule 169
Incorporé au 11e RA le 5/10/1910, 2e canonnier-servant. Passé au 43e RAC le 01/01/1911, 2e canonnier-servant. Envoyé dans la disponibilité le 25/09/1912
Mobilisé le 03/08/1914 au 43e RAC. Passé au 30e régiment d’artillerie de campagne le 16/11/1918. Passé au 31e régiment d’artillerie coloniale le 14/12/1918. Mis en congé de démobilisation le 01/04/1919, centre de démobilisation du 11e régiment d’artillerie. Se retire à Hodeng-Hodenger.
Affecté dans la réserve au 103e régiment d’artillerie lourde le 25/09/1921.Passé au 3e bataillon d’ouvriers d’artillerie le 01/10/1921. Classé dans la position « sans affectation » le 01/03/1927. Affecté au CMI32 (33e régiment de travailleurs) le 10/1925. Classé « sans affectation » le 15/01/1938. Dégagé du service militaire le 11/10/1938.
Marié le 25/05/1910 à Hodeng-Hodenger avec Albertine Henriette Colon. Une fille Marie Thérèse Micheline, née en 1918 à Hodeng- Hodenger
Adresses connues : Yvetot, rue du colonel Truppel (1912) ; Hodeng-Hodenger, hameau de Hodenger (1914) ; Beauvoir-en-Lyons, hameau du Mont-Real (1928) ; Hodeng-Hodenger, le bourg (1937).
ROGER Joseph Henri (Roumare 1894 – Roumare 1977)
Brigadier, 43e régiment d'artillerie
Carte-photo, 1914. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Ouvrier d’usine à Roumare à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Rouen nord, classe 1914, matricule n°1251
Incorporé au 43e à compter du 01/09/1914, arrivé au corps le 03/09/1914, 2e canonnier ledit jour. Brigadier le 08/01/1915.
Passé au 22e régiment d’artillerie le 10/09/1915. Maréchal des logis le 23/11/1915. Passé au 10e régiment d’artillerie à pied le 01/12/1916. Passé au 88e régiment d’artillerie le 01/04/1917, 11e batterie. Mis en congé de démobilisation le 13/09/1919, dépôt démobilisateur du 103e régiment d’artillerie. Se retire à Roumare.
Affecté au 82e régiment d’artillerie lourde à tracteurs, puis au 182e régiment d’artillerie lourde à tracteurs. Passé à la 22e section d’infirmiers militaires le 01/04/1927. Classé sans affectation le 01/03/1932. Affecté à la 3e section d’infirmiers militaires le 15/01/1938.
Croix de guerre étoile de bronze, 1 citation à l’ordre du 88e RAL (chef de pièce1918) ; Distinction étrangère italienne (1916).
Marié à Roumare le 24/08/1918 avec Alice Louise Irénée Desveaux
SAINT-GERMAIN Florent Emile (Saint-Germain-le-Vasson 1892 - )
Canonnier 2e classe, 43e RAC
Carte-photo, adressée de Caen, 10/03/1914. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Menuisier à Saint-Sylvain à l’incorporation ; modeleur
Registre de matricule, bureau de Falaise, classe 1912, matricule n°201
Incorporé au 43e régiment d’artillerie le 08/10/1913, canonnier de 2e classe. Classé dans le service auxiliaire et maintenu à son corps sur proposition de la commission de réforme de Caen du 07/11/1913 pour arthrite de l’épaule droite avec ankylose partielle. Classé dans le service armé par décision de la commission de réforme de Versailles du 28/10/1914.Classé service auxiliaire pour albumine chronique sur proposition de la commission spéciale de réforme de Caen du 25/10/1915.
Passé au 129e régiment d’infanterie le 01/07/1917, détaché à la Société normande de métallurgie le 11/07/1917. Placé le 04/06/1919 en sursis d’appel jusqu’au 31/08/1919 comme charron à Saint-Sylvain. Envoyé en congé illimité de démobilisation le 27/08/1919 dépôt démobilisateur du 43e régiment d’artillerie. Se retire à Saint-Sylvain.
Affecté le 01/06/1921 au 31e régiment d’artillerie de campagne hippomobile (plan P). Affecté réserves (plan A) au 43e RAC le 01/01/1924.Placé dans la position « sans affectation » le 01/09/1927. Affecté à l’atelier de fabrication de Caen à compter du 14/03/1938. Rappelé à l’activité le 02/09/1939, arrivé à l’atelier ledit jour. Classé dans l’affectation spéciale menuisier à l’atelier de fabrication de Caen du 23/03/1940.
Adresses connues : Saint-Sylvain, chez M. Germain (1919) ; Saint-Sylvain, Place de l’église (1923).
SAVEY-GERRAZ Victor Clément Achille (Paris 1881 - )
43e régiment d'artillerie, 31e S.M.I. du 8e CA
(cf. correspondances : Jules Rigault)
A gauche au côté de Jules Louis Rigault auteur de la corresondance (en haut) ; correspondance adressée par Jules Louis Riguault (en bas)
Cocher à Glisolles à l’incorporation ; Boulanger
Registre de matricule, bureau d’Evreux, classe 1901, n°62, visionneuse p. 109
Incorporé au 22e régiment d’artillerie à compter du 16/11/1902, 2e canonnier conducteur. Passé au 19e escadron du train des équipages le 10/12/1903. Envoyé dans la disponibilité le 25/09/1905. Réserve de l’armée active le 01/11/1905, passé au 11e régiment d’artillerie. A accompli une première période d’exercices au 11 régiment d’artillerie du 23/09 au 15/10/1909. Passé au 43e régiment d’artillerie de campagne le 01/10/1910, y a accompli une 2e période d’exercices au 43e régiment d’artillerie du 09/02 au 25/02/1911.
Rappelé à l’active par décret de mobilisation générale du 01/08/1914, arrivé au corps du 43e RAC, 63e batterie. Parti aux armées le 01/07/1915 à la 31e section de munitions d’infanterie.
Passé à la 12e section de C.O.A. le 17/05/1916. Dirigé sur le 9e bataillon du 40e régiment d’infanterie le 15/02/1917, passé au 40e régiment d’infanterie le 19/02/1917. Affecté à la TM 388 le 20/03/1917. Affecté à la TM 794 le 03/06/1917. Mis en congé illimité de démobilisation par le 3e escadron du train le 06/03/1919. Se retire à la Bonneville. Maintenu service armé, invalidité de 10% à titre documentaire, sans filiation pour pleurite de la base gauche (imputable au service). Décision de la commission de réforme de Rouen, du 02/04/1928. Libéré du service militaire le 15/10/1930.
Adresse connue : La Bonneville (1914-1928)
SEGUR Victor Arsène Adrien (Saint-Blimont 1888 - )
43e RAC, 62e batterie, 3e pièce
Carte-postale, adressée de Caen, 05/08/1917. Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
Serrurier à l’incorporation ; tourneur sur cuivre
Registre de matricule, bureau d’Abbeville, classe 1908, matricule n°926
http://recherche.archives.somme.fr/ark:/58483/a011403112156A6125M/1/1
Exempté en 1910 pour faiblesse générale. Maintenu exempté par décision du conseil de révision de la Somme (Saint-Valéry) le 16/12/1914.
Classé dans le service auxiliaire le 31/03/1917, par décision commission de réforme d’Abbeville pour œil droit perdu, œil gauche normal.
Affecté le 09/05/1917 et convoqué au 43e RAC. Arrivé au corps le 16/05/1917. 43e RAC, 62e batterie, 3e pièce (cf.cp du 05/08/1917).
Passé au 83e Régiment d’artillerie lourde le 22/06/1917. Arrivé aux armées du Nord et du Nord-Est le 24/06/1917. Passé au 121e Régiment d’artillerie lourde le 01/10/1918. Mis en congé de démobilisation le 21/07/1919
Domiciles connus : Paris, 35 rue du Général Foy (1925), Paris, 18 rue Gay-Lussac (1928), Paris, 20 rue du Jardin des Plantes (1934)
Marié le 28/04/1916 à Saint-Blimont avec Adèle Legueult
THIROUIN Pierre Georges (Chartres 1889 - )
Brigadier puis maréchal des logis, 43e RAC, 2e ou 3e groupe
Carte-photo, adressée de Rouen, 28/01/1911 (en haut) ; carte postale adressée de Mailly-le-Camp, 19/08/1911 (au centre) ; carte-photo adressée de Rouen, 30/08/1911. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Employé de bureau à Levallois à l’incorporation ; Industriel potier d’étain ; Chef comptable et 1er coursier ; Comptable
Registre de matricule, 2e bureau de la Seine, classe 1909, matricule 2957
Incorporé à compter du 03/10/1910 au 11e régiment d’artillerie de campagne. Passé au 43e régiment d’artillerie le 01/01/1911. Brigadier le 16/04/1911. Maréchal des logis le 01/10/1911. Passé dans la disponibilité le 25/09/1912. Maréchal des logis fourrier le 29/10/1913.
Mobilisé le 03/08/1914 au 3e régiment d’artillerie coloniale. Maréchal des logis chef le 01/10/1914. Passé au 1er régiment de génie le 11/10/1915.Passé au 21e régiment de génie le 01/07/1917. Démobilisé par le 1er régiment de génie le 03/07/1919. Passé à la classe de mobilisation 1907 le17/04/1920. Passé au 17e régiment de génie le 26/04/1921. Affecté au 1er régiment de génie le 01/03/1926. Classé sans affectation le 01/09/1927.
Adresses connues : Levallois-Perret, 30 rue Chevallier (1910, 1911) ; Levallois-Perret, 36ter rue Rivay (1914, 1919) ; Levallois-Perret, 75 rue Gravel (1929).
THOMANN Paul Jean André (Argenteuil 1898 - Argenteuil 1977)
43e régiment d'artillerie, 72e batterie, 15e pièce
Carte de correspondance, adressée de Caen, 19/07/1917. Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918
Etudiant en sciences, (candidat à l’école centrale) Domicilié 15 rue Victor Puiseux à Argenteuil à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Versailles, classe 1918, matricule n°6295
Incorporé le 16/04/1917 au 43e RAC 2e canonnier servant (72e batterie 15e pièce cf. cp du 19/07/1917). Nommé aspirant temporaire le 25/12/1917 et affecté au 121e régiment d’artillerie. Passé le 05/02/1918 au 118e régiment d’artillerie lourde. Passé le 15/09/1918 au 115e régiment d’artillerie lourde.
Proposé pour une pension de retraite de 5e classe n°43, invalidité 65%
THOURY
Maréchal des logis, 43e RAC, 2e ou 3e groupe
Carte postale et carte-photo, prise de vue réalisée à Rouen, 18/07/1911. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Figure sur les clichés à gauche, en compagnie de l'adjudant Bourgoin (porte drapeau au centre) et du maréchal des logis Etienne Julien Gloeser (à droite)
THUILLIER Lucien Gustave Thadée (Auberville-la Manuel 1888- )
Maître pointeur, 43e RAC, 2e ou 3e groupe
Carte-photo, adressée de Rouen, 18/01/1911. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Tourneur sur métaux à Graville-Sainte-Honorine à l’incorporation
Registre de matricule, bureau du Havre, classe 1908 n°261
Incorporé au 11e régiment d’artillerie le 06/10/1909 canonnier 2e classe. Maître pointeur le 26/09/1910. Passé au 11/43 le 01/10/1910. Passé au 43e RAC le 01/01/1911. Renvoyé dans ses foyers le 24/09/1911. Se retire à Graville.
Effectue une période d’instruction au 43e RAC du 25/02 au 19/03/1913.
Mobilisé arrivé au corps du 43e RAC le 3 août 1914, 2e groupe, 6e batterie. Détaché à la Société alsacienne à Belfort le 18/08/1915. Détaché chez Schneider au Havre le 29/10/1915. Passé au 129e RI le 01/07/1917. Mis en congés illimités le 25/07/1919
Adresses connues Le Havre,17 rue Hélène (1914), Le Havre,17 rue Jules Tellier.
Marié au Havre le 16/01/1914 avec Suzanne Françoise Zoé Chirois (registre état-vivil Le Havre). Employé à la Société Electromécanique du Havre (1935)
TOURANT Henri Hyacinthe Edmond (Sanvic [Le Havre] 1892 - )
Carte photo, réalisée à Rouen, 1915. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940; Carte de correspondance adressée depuis Caen, 08/12/1915 ; Carte de correspondance, envoyée depuis Caen par Georges Hertoux, 11/03/1915 (en bas)
Mécanicien à La Rivière Saint-Sauveur à l’incorporation ; tourneur (1916) ; ajusteur (1929)
Registre de recrutement, bureau de Lisieux, classe 1912, matricule 754
Incorporé au 43e régiment d’artillerie le 01/10/1913, arrivé au corps le 10/10/1913 canonnier de 2e classe (équipe de réparation section D cf. cp Rouen 1913). Aux armées du 02/08/1914 au 07/12/1915, parc d’artillerie de la 5e armée du 03/08/14 au 01/08/1915 ; Parc d’artillerie du 33e corps d’armée du 16/08/1914 au 07/12/1915 (centre de réparation cf. c.p. 09/03/1915). Détaché à la Société Chaléas Diéré à Saint-Etienne du 08/12/1915 au 10/08/1917 (cf. c.p.08/12/1915). Passé au 53e régiment d’artillerie le 13/04/1917 (aux armées). Passé au 38e régiment d’infanterie le 01/07/1917. Passé au 56e régiment d’artillerie le 20/06/1919. Passé au 101e régiment d’artillerie lourde le 02/08/1914. Passé au 15e régiment d’artillerie le 05/08/1919. Envoyé en congé de démobilisation le 25/08/1919, dépôt de démobilisation du 103e régiment d’artillerie lourde. Se retire à à la Rivière-Saint-Sauveur.
Affecté dans la réserve au 104e régiment d’artillerie lourde. Passé au 43e RAC le 01/01/1924. Classé affecté spécial au titre de l’établissement Schneider au Havre comme ajusteur le 11/04/1929. Passé d’office en domicile à la subdivision du Havre le 11/06/1929. A été DTOM le 25/10/1941. CPM à l’int. le 10/01/1961 sup. 91 R 7 DOM.
Marié à Saint-Etienne en novembre 1916 ? avec Catherine Sauvignet
Adresse connue : Saint-Etienne, 6 rue de la vapeur (1916) ; Le Havre, 8 impasse Bretteville (1926) ; Le Havre, 11 rue Regnard (1927) ; Le Havre, 211 rue Aristide Briand (1941) ; Le Havre, 309 rue Artiside Briand (1961).
TOURNEBŒUF Clovis Louis Valentin (Semur-en-Vallon 1895 - )
2e canonnier conducteur, 43e régiment d'artillerie, détaché à la Pyrotechnie militaire de Caen
Carte postale adresée de Caen, 08/03/1918. Mise en contexte : Pyrotechnie militaire de Caen et 43e RAC
Garçon de café à Mamers à l’incorporation ; gardien d’immeuble
Registre de matricule, bureau de Mamers, classe 1915, matricule n°1136
Incorporé le 15/12/1914 au 4e régiment de zouaves, zouave de 2e classe. Parti aux armées le 16/04/1915. Blessé à Calonne le 29/04/1915 par balle d’éclat région sous claviculaire gauche, évacué le 01/05/1915, rentré au dépôt le 15/11/1915. Passé au 13e régiment d’artillerie le 03/02/1916, 2e canonnier conducteur. Classé service auxiliaire pour cicatrices adhérentes région pectorale gauche (impotence fonctionnelle) le 22/02/1916, classé inapte2 mois le 23/05/1916. Classé dans le service auxiliaire pour plaie du thorax et de l’épaule, atrophie du deltoïde à gauche (blessure de guerre) le 01/08/1916. Détaché à l’atelier de fabrication de Vincennes le 21/08/1916. Détaché à la fonderie nationale de Nanterre le 19/05/1917. Passé au 5e régiment de génie le 01/06/1917. Relevé d’usine et passé au dépôt des métallurgistes,19 rue d’Estrées à Paris le 17/08/1917.
Passé au 43e régiment d’artillerie le 17/08/1917, arrivé au corps le 25/08/1917 et détaché à la Pyrotechnie Militaire de Caen (cf. cp du 08/03/1918)
Déclaré apte à la zone des armées et armée d’Orient par commission de réforme de Caen le 07/06/1918. Mis en congé illimité de démobilisation le 07/04/1919par le dépôt démobilisateur de Chartres (26e artillerie).
Maintenu service auxiliaire et proposé pour une pension définitive invalidité de 15% (décision de la 2e commission de réforme de la Seine du 04/12/1919) cicatrice adhérente région sous-claviculaire gauche recouvrant une perte de substance musculaire du grand pectoral.
Passé au 33e régiment d’artillerie le 01/06/1921, 9e bataillon d’ouvrier d’artillerie le 01/10/1922, 5e bataillon d’ouvrier d’artillerie le 01/01/1924, 4e groupe spécial le 01/02/1928. Passé dans la position sans affectation le 01/04/1928.
Médaille de la victoire, médaille commémorative de la Grande Guerre.
Adresses connues : Se retire à Semur-en-Vallon (1919) ; Vincennes, 59 rue de Fontenay (1921) ; Paris 15 rue de Chéroy ; Paris 52, rue des Dames (1935) ; Paris, 27 rue Lécluse (1937).
Plusieurs fois condamné pour escroquerie et tentative d’escroquerie (1920-1934).
TRIPOUT Robert Adrien (Deauville 1892 – Harbonnières 1916)
2e canonnier servant, 43e RAC, 1er groupe, 1ère batterie
Carte-photo, Caen, 1914. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
Menuisier à Bénerville à l’incorporation
Registre de matricule, bureau de Lisieux, classe 1912, matricule n°345
Incorporé au 43e régiment d’artillerie à compter du 08/10/1913 arrivé au corps le dit jour (1er groupe, 1ère batterie ?). Mortellement blessé le 20/07/1916 2e canonnier servant, 21e batterie du 43e RAC (1er groupe de l’AD53). Sa batterie est alors en position entre Assevillers et Estrées-Deniécourt (Somme). Décédé le 22 juillet 1916 (suites de blessures de guerre) à l’ambulance 1/53 à Harbonnières (Somme).
Médaille militaire à titre posthume (J.O. du 08/08.1919), 1 citation (1918)
Mort pour la France (fiche au nom de Tripont Robert Adrien) 2e canonnier servant.
Inhumé dans la nécropole nationale de Lihons (Somme), sépulture n°3166.
VARD André Edmond (Criquebeuf-sur-Seine 1893 - Mauthausen 1943)
43e régiment d'artillerie, 63e batterie
Carte postale adressée de Saint-Cloud, 02/1915. Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-19187
Dessinateur à Paris XVe à l’incorporation ; Ajusteur traceur (1925) ; Ajusteur (1929) ; Ajusteur mécanicien (1937)
Registre de matricule, bureau de Rouen Sud, classe 1913, matricule n°221
Engagé volontaire pour trois ans le 26/03/1913 à la mairie du 15e arrondissement à Paris. Arrivé au corps du 43e régiment d’artillerie soldat de 2e classe, 7e batterie le 31/03/1913. 63e batterie cf. cp du 02/1915. Brigadier le 11/03/1915.
Passé au 269e régiment d’artillerie de campagne le 07/08/1918. Passé au 58e régiment d’artillerie de campagne le16/08/1919. Envoyé en congé illimité à Pont-de-l’Arche, le 25/08/1919 au dépôt démobilisateur du 104e régiment d’artillerie lourde.
Affecté le 05/09/1923 à la classe 1908 comme père de 2 enfants. Passé au 103e régiment d’artillerie lourde le 01/06/1924. Classé affecté spécial à la Société des hauts-fourneaux, forge et aciéries de Pompey, usine du Manoir à Pîtres (Eure) le16/04/1924, rayé de l’affectation spéciale le 11/08/1928. Classé dans la position dite sans affectation le 17/10/1928. Classé affecté spécial au titre de l’établissement Carel et Fouché et Compagnie, Usine d’Aubevoye près Gaillon (Eure) le 17 mars 1932. Rayé de l’A.S. et classé sans affectation le 15.10.1932. Classé au C.M.I. 32, surveillance des étrangers, unités de travailleurs le 19.12.1934. Classé sans affectation le 15/04/1935. Affecté au C.M.A.308 (32e régiment) le 11/10/1935. Placé en domicile à la subdivision de Rouen le 01/02/1938 et inscrit à la liste au n°649 comme employé aux établissements Forges et Ateliers de Commentry.
Adresses connues : Courcelles-sur-Seine (1929) ; Rue de Caen à Touques (1935), 14 rue de Louvet à Elbeuf (1937 et 1938)
Marié (alors affecté au 43e RAC 7e batterie) le 20 octobre 1916, à Pont-de-l'Arche avec Marthe Suzanne POGNANT (Bernay 1894-Bernay 1988) .
Mort pour la France en déportation (JORF n°157 du 8 juillet 2001). Arrêté dans des circonstances imprécises, interné à Compiègne et déporté dans le cadre de l’opération Ecume de Mer « Aktion Meerschaum », convoi du 16 avril 1943 (Partie I, liste n°93). Matricule au KL Mauthausen 26829, détaché au Kommando de travail de Wiener-Neudorf (usine de moteurs d’avions Flugmotorwerke Ostmark). Décédé le 6 octobre 1943 à Wiener Neudorf. Inhumé à Strasbourg, Nécropole nationale Cronenbourg. [Service historique de la Défense, Caen, Cote AC 21 P 546 643]
VASSANT Henri Emile Louis (Le Chesnay 1896 - )
Brigadier, 43e régiment d'artillerie
Carte-photo, adressée depuis caen, 1915
Charcutier au Chesnay à l'incorporation
Registre de matricule, bureau de Versailles, classe 1916, mlatricule n°850
Engagé volontaire pour la durée de la guerre à Versailles le 09/01/1915, arrivé au corps le 11/01/1915, 2e canonnier servant. Brigadier le 14/07/1915. Passé le 04/10/1915 au 103e régiment d'artillerie lourde.
Affecté au 110e RAL le 02/07/1918. Nommé maréchal des logis le 11/01/1918. Passé au 115e RAL le 15/04/1918. Mis en congé illimité de démobilisation le 19/09/1919.
Passé dans la réserve au 30e RAC, passé au 62e RAD. Passé au dépôt du 41e RAD le 01/01/1926. Passé au centre de mobilisation artillerie n°36 le 22/12/1927. Passé au centre de mobilisation artillerie n°206 le 01/05/1929. Passé au centre de mobilisation artillerie n°46 le 01/05/1931. Maintenu service armé, origine non recherchée par 4e commission de réforme de la Seine du 05/06/1931 pour 1° rudesse respiratoire sur toute la hauteur des 2 poumons, 2° léger catarrhe. Affecté au centre de mobilisation artillerie 306 le 15/04/1935. Affecté dans la position sans affectation le 15/04/1936.
Rattaché le 07/02/1935 à la classe de mobilisation 1912 comme père de deux enfants.
Adresses connues : Chesnay, 22 boulevard Saint-Antoine.(1919) ; Paris, 53 avenue de Choiseul (1923) ; Fresnes, 32 rue de la Faisanderie (1928) ; Paris 4bis rue Parrot (1931 ; Fresnes, 36 rue Henri Barbusse (1939).
Croix du combattant volontaire (1937)
VAUDRUS Eugène Victor (Le Tourneur 1892 – Troyes 1947)
Cnonnier de 2e classe, 43e RAC, 1er groupe,1ère batterie
Carte-photo, 1913 ?
Cultivateur à Le Tourneur à l’incorporation ; Marchand de légumes et primeurs à Le Tourneur
Registre de matricule, bureau de Falaise, classe 1912, matricule n°771
Incorporé au 43e régiment d’artillerie le 09/10/1913, canonnier de 2e classe. [1er groupe, 1ère batterie d’après photographie]
Parti aux armées le 06/08/1914. Rentré au dépôt le 16/07/1919. Envoyé en congé illimité le 23/08/1919 dépôt démobilisateur du 43e RAC. Se retire à Le Tourneur.
Affecté le 01/06/1921 au 31e régiment d’artillerie de campagne Hippomobile. Affecté réserve (plan A) au 43e RAC le 01/01/1924. Placé dans la position dite sans affectation le 01/08/1927.
Marié au Tourneur le 26/11/1912 à Léontine Emilienne Lepileur. Classé classe 1910 le 25/12/1923, père de 1 enfant. Passé le 08/08/1925 classe 1908, père de 1 enfant. Passé dans la plus ancienne classe de la 2e réserve comme père de 2 enfants le 31/01/1940.
Citation à l’ordre du 43e RAC (1918) canonnier servant ; Croix de guerre étoile de bronze.
VERIN Marcel Jules Jean Auguste (Colombes 1893 - Mantes-la-Jolie 1938)
43e RAC, 3e groupe, 8e batterie
Carte de correspondance, secteur postal 93 (écrite alors qu'il était en position avec la 8e batterie du 43e RAC dans les bois de Gernicourt (Aisne) sous les ordres du capitaine Garnuchot et des lieutenant Delaygue et Jean), 18/04/1915. Mise en contexte : Journal de marche II illustré HD
Electricien à Mantes à l'incorporation
Registre de matricule, bureau de Versailles, classe 1913, n°2892
Engagé volontaire pour trois ans à la mairie de Rouen le 14/03/1913, arrivé au corps du 43e RAC le 14/03/1913. Parti aux armées le 04/08/1914. Evacué blessé le 14/09/1914 à Courcy (Marne) par éclat d'obus au bras gauche. Rejoint le dépôt le 31/10/1914.
Parti en renfort le 01/03/1916. Versé à la 1ère section contre-avions D.C.A. Nommé brigadier le 01/01/1917. Passé au 63e régiment d'artillerie D.C.A. le 01/10/1917. Evacué blessé le 17/03/1918 "plaie pénétrante au poumon par éclat d'obus". Réformé temporairement et proposé pour un congé de réforme temporaire n°1 avec gratification de 6e catégorie par décision de la commission de réforme de Versailles du 07/08/1918 pour "sclérose des deux sommets. Hémophtysies constatées, lésions consécutives à une pleuro-pneumonie suite de plaie pénétrante de l'hémi-thorax". Blessure de guerre. Renvoyé dans ses foyers le dit-jour. Se retire à Vernouillet (Yvelines) Villa Jeanne.
Médaille militaire ; 1 citation à l'ordre de l'armée 20/03/1918, Croix de guerre avec palme.
Classé affecté spécial 4e section des chemins de fer de campagne subdivisions complémentaires comme employé de la Compagnie des chemins de fer de l'Etat "facteur" du 01/07/1919 à la gare de Mantes-Gassicourt.
Invalidité et pension temporaire de 20% par la commission spéciale de réforme de Versailles dans sa séance du 08/09/1919 pour "séquelle de plaie pénétrante de poitrine. Rudesse respiratoire sans bruits adventices". Maintenu réformé par la commission spéciale de réforme de Versailles du 20 août 1920. Maintenu réformé temporairement invalidité de 15% décision de la commission de réforme de la Seine du 28 juillet 1921 pour "pleurite du poumon droit au tiers moyen". Maintenu par 4e commission de la Seine du 13 juin 1922.
Marié le 08/03/1919 à Mantes avec Germaine Marie Mutel. Un enfant Simone Germaine Denise née à Mantes le 20 juillet 1920. Adresses connues : Mantes (1919 ; Mantes, 5, rue Maurepos (1931).
VIEVILLE
43e RAC, 3e groupe, 8e batterie
Carte-photo, adressée depuis Rouen, 30/04/1913. Mise en contexte : Le 43e RAC : de Rouen à Caen 1911-1940
WIART Charles
43e régiement d'artillerie, 62e batterie
Carte postale, adressée de Saint-Cloud, 02/02/1915. Mise en contexte : Le 43e RAC, 1914-1918